23 avril 2006, 10 h 05, nous sommes à l’ABMAQ situé au secteur n°4 de Ouagadougou dans l’arrondissement de Baskuy. Le président du Faso Blaise Compaoré, arrive au-devant de son véhicule bien escorté. Il descend au portail, salue les journalistes et d’autres personnes, nombreux dans la cour et se dirige vers le bureaux de vote n°1 installé dans une salle à l’aile gauche du bâtiment de l’ABMAQ. Comme tout citoyen, le président du Faso suit toute la procédure du vote, muni des pièces y afférentes, notamment sa carte d’électeur et un passeport diplomatique.

Après et avant le président du Faso, les opérations de vote se sont poursuivis au bureau n°1. Pour son président M. Bayo Akimou, le dispositif était fonctionnel depuis 6 heures comme prévu. A notre passage, il n’a pas signalé de difficultés majeures. Seulement des cas d’électeurs ayant déjà voté pendant l’élection présidentielle dans le même bureau de vote, possédant leur carte, mais dont les noms ne figurent pas sur la liste électorale.

Ces électeurs, a confié M. Akimou n’ont pas pu voter. Les délégués du CDP, de l’UNIR/MS et de l’ADF/RDA présents dans ce bureau (sur les 41 partis en lice à Baskuy) ont confirmé ces cas malheureux. Des difficultés similaires ont été relevées dans le bureau de vote N°6 dans l’aile droite de l’ABMAQ. A cela, la présidente Mme Aimée Ilboudo ajoute les électeurs sans carte d’électeur ou sans document d’identité. Dans ce bureau de 445 inscrits, quatre partis politiques sont représentés. Il s’agit du CDP, du RDM, l’UNIR/MS et l’ADF/RDA.

Koumia Alassane KARAMA

Blaise Compaoré aux futurs conseillers municipaux

« Il est important de leur dire que l’acte que nous venons de poser est essentiel pour le renforcement de la démocratie. Et aussi pour asseoir davantage nos capacités en matière de développement national. Car la décentralisation autorise une plus grande participation des citoyens dans la gestion des affaires locales qui suppose également les affaires internationales. Il faut que les conseillers comprennent que l’essentiel est d’écouter les citoyens, mieux saisir leurs préoccupations et les organiser pour d’abord assumer des responsabilités au niveau local. Il arrivera un moment où la résolution de leurs préoccupations va avoir besoin de l’échelon supérieur soit de l’administration publique ou de la région. A ce niveau on va mieux maîtriser les voies et moyens de les appuyer.

Aujourd’hui nous entamons une phase importante pour le pays. Car nous allons avoir un élargissement de la participation et de la responsabilisation citoyenne. Il n’y a rien de tel pour consolider la démocratie et assurer des capacités plus fortes pour le développement de notre pays ».

Propos recueillis par K.A.K

Roch Marc Christian Kaboré a voté au secteur n°15

Le président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré a voté au bureau n°3 du secteur n°15 de Ouagadougou, dimanche matin.

Le président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré, par ailleurs président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et son épouse, ont accompli leurs devoir de citoyen dans la cour de l’école Delwendé où sont installés trois bureaux de vote,.

« Les élections municipales sont très importantes pour les populations. A ce propos, j’éprouve un sentiment de fierté. La communalisation intégrale est un passage obligé pour l’approfondissement de la démocratie, » a laissé entendre M. Kaboré après avoir voté. Il s’est dit « confiant quant à l’élection des candidats de son parti », le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) qui, pour lui, est « en bonne position ».

A son passage, l’affluence était faible aux trois bureaux de vote. Selon la présidente du bureau n°3, Madeleine Fayama Soma, 33 personnes avaient voté sur 620 inscrites depuis l’ouverture du bureau à six heures, 41 candidats de divers partis politiques sont inscrits pour les postes de conseillers. Mais, seulement quatre partis étaient représentés, à savoir le CDP, l’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS), l’Union pour la renaissance (UPR) et l’Alliance pour la démocratie et la fédération Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA).

Séraphine SOME

Sidwaya