En effet, deux bonzes du paysage foot balistique burkinabè, l’un mis à la retraite anticipée et l’autre toujours en service pour on ne sait encore combien de temps, se sont livrés à un combat de chiffonniers. Les échanges de coups de poings entre ces deux "grands" ont fini par alerter tout un quartier ;

Tout est parti semble-t-il, d’un écrit paru dans un des journaux de la place. L’un des pugilistes (celui en fonction actuellement) y aurait vu la main du retraité "anticipé". Après une querelle virtuelle au téléphone, semblerait-il, le tout-puissant dirigeant en place aurait invité le "jeune retraité" à son domicile pour y fumer le calumet de la paix. En lieu et place de cela, il y aurait eu des coups de poings... Un visage tuméfié... un certificat médical...

Une plainte déposée par le plus jeune des deux "bagarreurs de rue", auprès d’un officier de police judiciaire ! En plus de la débâcle des Etalons, en Tunisie, voilà encore un acte qui n’honore pas le football burkinabè.

Voilà pourquoi, en toute indépendance, Kantigui a décidé de suivre cette affaire de très près.

Sidwaya, média de service public, vient de recevoir, à travers plusieurs sources, l’information selon laquelle certaines de ses productions servent de repère et indiquent la voie... Et ce, dans plusieurs provinces. A ce sujet, nous avons reçu de notre correspondant de presse du Kourittenga, (Koupèla) l’article qui suit, que nous vous invitons à lire.

Kantigui a ouï dire que la réflexion qui se mène au sujet de la réhabilitation du marché Rood Woko progresse à grands pas. C’est ainsi que l’idée de spécialisation du marché taraude actuellement les esprits au niveau de la municipalité de Ouagadougou. Les usagers seront alors casés en fonction de leurs activités avec un déménagement des bouchers et autres vendeuses de légumes/condiments vers des marchés appropriés.
Les parkings garderont, à ce qu’il paraît, leur ancien emplacement. Les occupants au premier niveau seront également réinstallés. Toute une nouvelle organisation qui prend certes en compte les anciens occupants mais met l’accent sur le désengorgement du site.

Après les boutiques de la SONAPOST et des alentours du siège de la BIB, Simon Compaoré compte faire "changer de look" les occupants installés le long du mur de la cathédrale. Il est en tout cas revenu à Kantigui que ces commerçants ont été priés de confectionner les mêmes types de boutiques que leurs collègues de la SONAPOST et de la BIB. Entre- temps, ce sont les murs des enceintes de la cathédrale et du collège de la Salle qui seront relevés.
La contribution de la mairie dans tout cela : la réfection de l’aire avec une pose de dalots sur le caniveau pour faciliter le stationnement des véhicules. Voilà qui désengorgera cet endroit à l’occasion des messes et autres rassemblements.

Membre de la délégation présidentielle centrafricaine, le maire de Bangui, Jean Barkes Gambe-Ketté, président de la délégation spéciale de la capitale centrafricaine a mis à profit son séjour pour aller à l’école de Simon Compaoré, afin de s’inspirer de "l’expérience de Ouagadougou, citée très souvent comme référence". En compagnie de Martin G. Ouédraogo, premier adjoint au maire Simon Compaoré en mission de travail à Genève, Jean Barkes Gombe-Ketté a accumulé des séances d’échanges avec les responsables municipaux, rencontres de travail avec les services de la commune et visites d’infrastructures municipales.

Des souvenirs, Gombe-Ketté gardera de Ouagadougou l’image d’"une ville très propre’’ avec "une police municipale ayant le sens du professionnalisme’’. Déjà, le maire de Bangui a annoncé son retour prochain à Ouagadougou pour la finalisation d’un projet de coopération décentralisée entre les deux municipalités.

Bel exemple de coopération Sud-Sud, le partenariat Ouagadougou-Bangui devrait certainement suivre les sillons de l’excellence des relations entre le Burkina Faso et la République centrafricaine.

Un élève professeur de l’ENSK a fait parvenir à Kantigui, des préoccupations que Kantigui invite chacun de ses lecteurs à découvrir...

"Depuis la publication des résultats d’admission en fin octobre 2003, une cinquantaine, d’élèves-professeurs n’ont pas encore affectué leur rentrée. Recrutés avec le niveau Bac, les concernés sont repartis sur plusieurs filières tels la gestion, le marketing, le génie civil,la communication, la menuiserie... A ce qu’on dit, ils devront subir trois ans de formation et enseigneront à leur sortie dans les collèges et lycées techniques ou professionnels. Le hic, c’est que les responsables de l’ENSK se montrent incapables de fournir la moindre explication sur cet état de fait. Quant au pécule, il n’en est même pas question.

Trois mois d’attente, c’est tout de même beaucoup surtout quand il n’y a aucune information justificative. Même les candidats nouvellement admis aux concours repris par la fonction publique, ont été déjà appelés à rejoindre les lieux de formation.

Doit-on comprendre que le concours a été ouvert alors que toutes les conditions n’étaient pas réunies ?

Certes, on n’ignore pas que le pays est confronté à diverses priorités. Mais cela peut-il expliquer des attitudes à la limite incompréhensibles ? Certainement que le ministre Laya Sawadogo n’est pas informé de la situation, sinon il aurait depuis longtemps trouvé une solution à ce qui ressemble fort bien à un blocage. Mais dans tous les cas, il est étonnant qu’au troisième millénaire, marqué par le règne de l’information et de la communication, autorités continuent de s’emmurer dans des silences douteux, plus précisément à des moments où elles se doivent de communiquer pour le bien de tous.

Les élèves-professeurs concernés attendent de voir dans quelle "sauce’’ ils seront "pétris’’, afin de pouvoir ainsi apporter leur pierre à l’édification de la nation burkinabè, à l’appel de laquelle tous, sans exception, doivent répondre présent’’.

Un élève professeur

Après sa sortie fort remarquée dans la capitale de Sya, Bobo-Dioulasso, Kantigui a ouï dire que l’ADF/RDA se prépare à briller de tout feu tout flamme à Ouahigouya pour le 21 février prochain. Kantigui a appris que Me Gilbert Ouédraogo, (le fils de Gérard Kango Ouédraogo !) saisira l’occasion pour y organiser des journées parlementaires ADF/RDA. Des informations concordantes parvenues à Kantigui, l’UMP (l’Union pour la majorité plurielle) (parti présidentiel français) annonce actuellement Gilbert Noël Ouédraogo comme participant au congrès de l’UMP en France. Son retour au Burkina serait prévu pour la semaine prochaine.

Kantigui a vu circuler des informations, ô confidentielles, selon lesqulles l’usine Faso Fani de Koudougou devrait être réouverte très bientôt. Il ne resterait plus qu’à régler certaines procédures administratives. Les repreneurs seraient des opérateurs économiques nationaux et étrangers. Voilà donc une bonne nouvelle...

A moins que pour des raisons politiques, l’on ne retarde la chose.

Une circulaire du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Jeunesse parvenue à Kantigui vient remettre les pendules à l’heure, entre le secteur privé et celui public au sujet du relèvement de l’âge de la retraite.

Lisons plutôt.

* Circulaire n°001

A l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux des corps constitués, Son Excellence M. le président du Faso a annoncé le relèvement de l’âge de départ à la retraite.

Aussi, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Jeunesse a le plaisir d’informer les employeurs et les travailleurs que ladite mesure s’applique également aux travailleurs des secteurs privé et parapublic.

Un texte réglementaire viendra incessamment en préciser les modalités d’application.

La procédure judiciaire en cours

Il est parvenu à Kantigui que dans l’affaire de la mise au fer d’une jeune fille à Koudougou par sa tante, la procédure judiciaire devrait rapidement suivre son cours.

La "tante", Mme Tandamba née Ouoba Padama dite Pauline et son époux, M. Tandamba Saïdou ont été aperçus hier et aujourd’hui dans les coulisses du palais de justice de Koudougou... Et déjà, ils sont incarcérés à la Maison d’arrêt et de correction de Koudougou, pour l’exemple, sans doute.

Kantigui a ouï dire qu’un député de l’Ouest du pays joue au cache-cache avec ses électeurs. Notre élu, une fois les perdiems et autres émoulements perçus, change de route, contournant ses électeurs du chef-lieu de la province d’origine pour son village natal.

M. le député préfère passer par une route impraticable et distante avec sa 4 x 4 que de passer par la voie bitumée pour ne pas être vu, de peur d’être sollicité en espèces sonnantes et trébuchantes.

Informées de cette nouvelle stratégie de l’élu, les populations du chef-lieu de la province disent attendre l’approche des prochaines consultations électorales pour lui administrer une leçon de réalisme politique "à la sauce burkinabè".

Les 19 et 20 février prochains, Koudougou devrait être en fête, pour se réjouir des actions posées ces 15 dernières années par l’hôpital de l’Amitié.

Kantigui apprend que l’occasion sera saisie par le docteur Assane Diallo et ses collaborateurs pour rendre hommage aux anciens travailleurs et les partenaires de cet hôpital.

Des partenaires qui sont les Chinois, la ville de Dreux en France et la gérante de la pharmacie du petit séminaire de Koudougou.

L’hôpital de l’Amitié lancera à cette occasion également un SOS auprès des autorités, car il souffre d’un manque de personnel médical.

Une photo insolite, parvenue à Kantigui... celle d’un Halidou Ouédraogo et d’un Simon Compaoré, tout sourire, l’air d’être réconciliés par le ministre de la Justice, M. Boureima Badini... Quelle scène ! On les croyait pourtant à couteaux tirés... ? Enfin, avec les hommes politiques, tout est possible.

Kantigui se félicite de leur capacité à se mettre au - dessus de leurs différends et invite à lire cette photo.

Kantigui
Sidwaya