Bouteilles de gaz non sécurisées
L’Association des soudeurs professionnels à gaz, dans un
récent écrit, attire l’attention sur le danger que représentent les
bouteilles de gaz importées non déclarées ni contrôlées.
Ainsi,
le 22 décembre dernier, deux bouteilles ont explosé dans un
atelier, à Ouagadougou, causant des dégâts matériels. En
procédant à une vérification, l’Association a décelé des
anomalies qui déteignent sur la qualité de la soudure. Elle
conseille donc à ses membres de n’acheter que les bouteilles
contrôlées par le BUMIGEB. Cette structure étatique, dans un
communiqué en date d’août 2002, appelait déjà les
consommateurs de gaz industriel à éviter d’utiliser les bouteilles
non contrôlées qui "constituent de véritables dangers pour la
sécurité".
Escroquerie aux vivres
Mercredi dernier, une dame a failli être victime d’une nouvelle
forme d’escroquerie. Elle aurait pu être délestée d’une somme
de 65 000 F CFA, n’eût été sa vigilance. Elle a tout de même
perdu son portable, emporté par le malfrat. De quoi s’agit-il ?
Pendant qu’elle est à son bureau, la dame reçoit un appel d’un
personnage lui proposant des vivres Cathwel. N’étant pas
intéressée, elle en informe ses collègues qui font un achat
groupé de 65 000 F CFA. Il reste donc à livrer les vivres et à
récupérer l’argent. Le vendeur anonyme donne rendez-vous à
sa clientèle au jardin de Ouaga 2004 pour la transaction. Mais
point de vivres. Voyant son jeu découvert, le filou s’empare du
portable de la dame et disparaît dans la nature. Le répertoire
d’adresses figurant dans le portable pourrait lui servir à appâter
d’autres personnes. Attention donc.
Sommet de l’UEMOA : où était la sécurité ?
Ils sont nombreux à avoir été surpris par la passivité des
services de sécurité lors de la lecture du communiqué final du
sommet de l’UEMOA à Niamey. Une bousculade entre
journalistes, cameramen et photographes s’est engagée pour
recueillir les impressions des chefs d’Etat, de l’ancien et du
nouveau président de la commission de l’Union. On a même vu
des journalistes couchés sur la table des présidents, des
micros qui s’entrechoquaient devant des "bouches
présidentielles" et tout cela à la barbe des services de sécurité
nigériens. Heureusement, il n’y a pas eu d’incident.
Route Tenkodogo-Garango : enfin des ponts
Dans nos précédentes éditions, nous faisions cas de deux
ponts situés sur la nationale n°17, reliant Tenkodogo à
Garango, qui n’ont pas été reconstruits lors des travaux de
bitumage dudit axe. Ce qui faisait de ces ponts, à voie unique,
dont l’un est situé à Bidiga et l’autre à Soumagou, de véritables
dangers : plus de quatre personnes y ont déjà trouvé la mort
suite à des accidents. Et, depuis lors, une véritable
peur-panique s’est emparée des usagers de cette route. Mais
des travaux de reconstruction de ces ponts ont démarré dans ce
mois de janvier. Une société de la place s’attèle à la
construction de ponts à deux voies. Elle a déjà commencé ses
travaux par le pont de Bidiga, celui-là même qui a fait le plus de
victimes.
Le fou et l’argent
Dans un marché de Ouaga, un homme qui ne jouissait
apparemment pas de toutes ses facultés, ramasse sur la voie
publique un porte-monnaie contenant divers documents (permis
urbain d’habiter, pièce d’identité, etc.). Toutes les tentatives des
riverains du marché pour récupérer l’objet furent vaines. A tel
point qu’il fut nécessaire d’appeler un gendarme à la rescousse.
Cela n’intimida nullement l’homme qui, d’un geste rapide, ouvrit
le porte-monnaie et soutira l’argent qu’il contenait (2000 F CFA)
avant de jeter le reste au gendarme. Comme dirait l’autre, qui
est fou ? On a beau taxer cet homme de fou, il n’en demeure pas
moins qu’il a au moins le sens de l’argent. Vu sous cet angle, on
peut se demander si nous ne sommes pas tous fous quand on
sait qu’au Burkina tout le monde est devenu esclave de l’argent.
Embryons de cybercafés à Niamey
La capitale nigérienne, Niamey, a accueilli le 10 janvier dernier,
le 8e sommet de l’Union économique et monétaire de l’Afrique
de l’Ouest (UEMOA). Ce fut l’occasion pour les journalistes du
RJE (Réseau des jouralistes économiques) de l’UEMOA de faire
le point sur les chantiers de l’Union à travers plusieurs
communications de cadres de la commission de l’union. Mais,
quand vint l’heure d’envoyer les papiers, beaucoup d’entre eux
se sont rendu compte du nombre assez faible de cyber cafés.
Les nouvelles technologies y progressent lentement mais
sûrement. Un portail nigérien est déjà fonctionnel mais il est en
anglais... Bizarre. Les coûts horaires varient entre 750 et 1000
francs CFA.
Médias : une nouvelle association en gestation
Le paysage associatif des médias va s’élargir ce week-end. En
effet, une nouvelle association de journalistes en gestation
depuis quelque temps déjà, sera portée sur les fonts
baptismaux le samedi 17 janvier 2004. Cette association est
dénommée Reporters du Faso. On attend de connaître ses
ambitions. Déjà, elle se positionne dans le créneau de la
promotion d’une pratique saine du journalisme et de la
recherche de l’excellence.
Des vétérans chaussent les crampons
En vue d’honorer les "anciens" du secteur 25 de Ouagadougou,
le groupe Mitaaba présidé par le député Malick Sawadogo de
l’UNIR/MS a initié, à leur intention, une rencontre de football
dénommée "tournoi des vétérans". L’événement se tient dans la
matinée du dimanche 18 janvier sur le plateau omnisports de
Somgandé et se veut une joute festive entre les équipes de
football du secteur. Pour l’occasion, un hommage spécial sera
rendu à des membres du groupe Mitaaba, Jérôme Sama.
Ouaga, capitale du crédit rural et agricole
L’Association africaine de crédit rural et agricole (AFRACA) est
née en 1977 à Naïrobi au Kénya et regroupe les institutions et
les départements gouvernementaux s’occupant directement ou
indirectement de l’octroi de crédits agricoles pour le
développement rural en Afrique. L’AFRACA mène des activités
de formation, de soutien en faveur du développement rural et
d’échange d’informations et d’expériences. C’est pour mieux
couvrir toute l’Afrique que l’AFRACA a regroupé les institutions
membres en quatre zones d’action et d’intervention. Le Burkina
Faso se retrouve dans la zone WACRAT I avec les cinq
institutions que sont la Banque agricole et commerciale du
Burkina Faso (BACB), la Banque commerciale du Burkina
(BCB), la Banque internationale du Burkina (BIB), la Fédération
des caisses populaires du Burkina (FCPB) et la Promotion du
développement artisanale et industrielle (PRODIA). Dans le
cadre de son programme d’activités, WACRAT I réunit les
présidents et directeurs généraux de cette zone, pour une
rencontre périodique et tournante. Ce sera les 19 et 20 janvier
2004, dans la salle de conférence de la BACB.
Le ciné-club FESPACO a deux ans
Voilà fait deux ans que le bébé mis au monde par Baba Hama,
secrétaire général du FESPACO, Guy Désiré Yaméogo, cinéaste
et tous les autres, a vagi, pour la première fois. Depuis lors, il a
fait "les quatre pattes", marché et permis à de nombreux
amoureux du cinéma de se rencontrer sur l’avenir et le devenir
du 7e art, notamment le cinéma africain. Des rencontres avec
des cinéastes de renommée ont été conjuguées avec de
nombreuses projections de films et les débats, pour renforcer la
chaîne "cinéphile" créée entre étudiants, hommes de médias,
acteurs, fonctionnaires, etc. Aujourd’hui, vendredi 16 janvier, ce
beau monde se retrouve en atelier à l’Espace Gambidi de 15h à
20h. Cette rencontre portera sur la découverte des métiers du
cinéma.
BLOC-NOTES
L’hebdomadaire burkinabè San Fina organise une conférence
publique qui a pour thème "Candidature du président sortant
Blaise Compaoré en 2005 : empêchements absolus". Cette
conférence qui va être animée par Mathieu N’Do aura pour cadre
la salle de conférence du Liptako Gourma, le mardi 20 janvier
2004 à 17 heures.