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Secteur minier : Les acteurs se penchent sur l’évolution des textes

Publié le lundi 29 mars 2021 à 23h10min

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Secteur minier : Les acteurs se penchent sur l’évolution des textes

L’Organisation pour le renforcement des capacités de développement (ORCADE) organise les 29 et 30 mars 2021 à Ouagadougou un atelier au profit des acteurs du secteur minier. Il s’agira de leur présenter les résultats de deux études portant sur l’évolution des mines au Burkina Faso.

Depuis 2009, l’or est devenu, en lieu et place du coton, le premier produit d’exportation du Burkina Faso. Mais l’exploitation du métal jaune ne date pas de cette période parce qu’en 2007 entrait en production Taparko, la première mine industrielle après Poura. Lors de cette année à nos jours, des évolutions ont été enregistrées dans ce secteur.

Pour partager les résultats de leurs études, Jonas Hien et ses collaborateurs de l’ONG ORCADE ont convié à Ouagadougou les maires des communes minières, les représentants des communautés vivant sur les sites miniers, des ministères et institutions intervenant dans la collecte des ressources financières de l’Etat.

« Au cours de ces deux jours, nous allons présenter deux rapports. Le premier rapport porte sur l’analyse du Code minier adopté en 2015 du point de vue de ses dispositions que sa mise en œuvre de façon pratique. Le deuxième rapport porte sur l’évolution du secteur minier de 2007 à 2019. En effet, 2007 correspond à l’année d’entrée en production de la première mine industrielle qu’est la mine de Taparko après les expériences malheureuses de Poura et de CMOP », a indiqué Jonas Hien, directeur de la planification de l’ONG ORCADE.

Les études avaient pour but d’évaluer les progrès engrangés dans le secteur et surtout de ressortir les limites des textes actuels afin de permettre à l’Etat burkinabè et aux populations de bénéficier des productions de l’or. « Il s’agit de voir comment se porte notre secteur minier douze ans après l’entrée en production de la mine de Taparko du point de la règlementation, de l’emploi, de la production, des revenus collectés », a ajouté Jonas Hien.

Les recherches ont été effectuées par des personnes ressources dont Lamoussa Yougbaré, agent à la Direction générale des impôts. Au cours des travaux, les participants auront droit à des conférences suivies de débats sur les différents rapports qui seront présentés.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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