Au cours de la formation de Ouagadougou, la trentaine de participants venus des coalitions CBDF-COBUFADE-WILDAF/BF se sont dotés de connaissances juridiques sur les droits économiques, sociaux et culturels des filles domestiques (DESC). Ils sont désormais outillés pour la promotion ; la protection et la défense des droits de celles-ci. Les participants ont déterminé les responsables et leurs rôles dans la mise en œuvre des DESC ainsi que les mécanismes de leur bonne application. La formation a permis de décrire le profil de la fille domestique, de dépeindre sa situation réelle tout en faisant une analyse de ses besoins.

Initiée par la Fondation canadienne pour les droits de la personne en partenariat avec les trois coalitions, cette formation a été l’occasion pour les participants de faire l’inventaire des instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux prenant en compte les droits des employées domestiques : le droit à la santé, à l’éducation , au repos, au loisir etc. Ils les protègent contre l’enlèvement, le trafic et la vente, l’exploitation sexuelle, les mauvais traitements entre autres . Les autorités, la société civile, les organismes internationaux, les parents ont été interpellés par les participants à œuvrer en faveur de l’épanouissement des filles domestiques.

La rencontre de Ouagadougou aura contribué à déterminer les principes fondamentaux des DESC des employés domestiques. Ces droits sont relatifs à l’égalité, à la dignité humaine, à la non discrimination, à l’indivisibilité et à l’aliénabilité . Les travaux de la formation se sont déroulés en plénières et en exercices pratiques de groupes suivis de restitution.

Alassane KARAMA
Saturnin N. COULIBALY
Sidwaya