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POT-POURRI : Décès d’un Burkinabè des suites d’une "courte maladie" au Darfour

Publié le vendredi 5 novembre 2010 à 02h24min

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Le ministère de la Défense annonce, dans le communiqué ci-dessous, le décès, des suites d’une courte maladie", de Kouka Kafando.

"Le ministre de la Défense a le regret d’annoncer le décès de M. Kafando Kouka, personnel civil précédemment employé comme conducteur d’engin des travaux publics au sein de la compagnie du génie militaire du Bataillon Laafi au Darfour (Soudan). Le décès est survenu le lundi 1er novembre 2010 des suites d’une courte maladie.

La date d’arrivée de la dépouille mortelle sera communiquée ultérieurement. Au nom du gouvernement, de l’ensemble des personnels du ministère de la Défense et au sien propre, le ministre de la Défense adresse ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée, aux proches et aux collaborateurs du défunt.

Ouagadougou, le 02 novembre 2010"


BCB-Mégamonde : les motos finalement enlevées

La société Mégamonde a finalement ramassé les motos au magasin de la Banque commerciale du Burkina (BCB), à Dassasgho, le 4 novembre 2010. Malgré sa détermination à défendre les intérêts de la banque, le personnel de la BCB a dû faire profil bas, devant le dispositif sécuritaire de gendarmes déployés sur les lieux. Il avait pourtant bandé les muscles, prêt à faire front à toute personne qui viendrait à toucher aux engins. Mais c’était sans compter avec la volonté des forces de l’ordre. Cette opération de ramassage de motos a entraîné l’arrestation de trois agents de la BCB, parmi lesquels, figurent le directeur des affaires juridiques et un délégué du personnel. Mais ils ont tous été relâchés quelques heures après.


Musées africains : les techniciens s’arment pour une préservation des textiles

Les musées africains en général, et ceux du Burkina Faso en particulier, constituent un pan important dans la culture burkinabè. Cependant, le coton, regorgeant d’importance historique dans la culture africaine et reflet de l’évolution de civilisations des peuples en art vestimentaire, demeure absent dans les expositions des musées. La cause : les techniciens de musées ne maîtrisent pas, ou ne savent même pas comment conserver les textiles pour des fins culturelles. C’est pour cette raison qu’un séminaire de formation à l’attention des techniciens de musées africains est organisé par le programme des musées de l’Ouest à Bobo-Dioulasso du 2 au 6 novembre 2010.


CNIB : l’ONI débordé dans l’Oudalan ?

L’Office national d’identification (ONI) fait des pieds et des mains pour procurer à tous les citoyens inscrits sur les listes électorales, une carte d’identité. Une course contre la montre apparemment semée d’embûches. Dans l’Oudalan, en tout cas, certains responsables, qui ont mobilisé les populations à s’inscrire sur les listes électorales, attendent avec angoisse l’ONI. A Gorom-Gorom où on enregistre quelques 40 000 inscrits, seules 27 000 personnes avaient pu obtenir leur pièce d’identité. De nombreux villages n’auraient pas encore vu l’ONI qui, dit-on, n’avait déployé jusqu’à récemment qu’une seule équipe. Mais il est vrai aussi que l’accès à certaines localités est rendu difficile par le manque de routes. A ce rythme, on se demande si les populations, en cette période de récolte, ne finiront pas par prendre définitivement le chemin des champs après avoir attendu cette CNIB qui n’arrive pas.


ITIE-Burkina : les consultants recrutés

Trois consultants ont été retenus, à l’issue des procédures de passation des marchés en vigueur au Burkina et au niveau de la Banque mondiale, pour effectuer des missions entrant dans le cadre de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE). Il s’agit de KPMG-CI pour la collecte et la réconciliation des paiements et des recettes, de Kory Concept pour l’élaboration de la stratégie de communication, et de Manod Technologie pour la réalisation du site web et la gestion informatisée des informations. Ces conditions devaient être satisfaites par le Burkina, pour pouvoir obtenir le statut de "pays conforme". Pour montrer à quel point il tient à la transparence, le secrétariat permanent de l’Initiative pour la transparence des industries extractives a transmis à la presse les procès-verbaux relatifs au recrutement des consultants.


Campagne électorale : l’appel de Reporters du Faso

L’association des hommes de médias "Reporters du Faso" nous a fait parvenir la déclaration suivante, signée de son secrétaire général, Abdoulaye Tao, à propos de la couverture médiatique de la campagne électorale par les journalistes. Il en appelle au professionnalisme des uns et des autres dans le traitement de l’information, dans le strict respect des règles éthiques et déontologiques du métier.

"Depuis le 31 octobre 2010, le Burkina Faso vit au rythme de la campagne électorale en prélude au scrutin du 21 novembre prochain qui va désigner le prochain président du Faso. Sept (7) candidats sont en lice et pendant la durée de la campagne, ils se sont donné pour mission de convaincre l’électeur, de lui vendre leur programme de société. La couverture médiatique de ce moment de communion est délicate selon la réalité politique de chaque pays, dans la mesure où les antagonismes, les intérêts partisans et la passion forment le lit de dérapages verbaux et de violences. Dans cet exercice délicat de la couverture médiatique de la campagne électorale, l’association "Reporters du Faso", fidèle à ses engagements de contribuer par la formation et par l’éducation des pairs à l’émergence d’un journalisme de qualité et professionnel, appelle tous les journalistes du Burkina Faso au sens de responsabilité. Nous appelons l’ensemble des hommes de médias à se mettre au-dessus de la mêlée et à garder les réflexes qui conviennent en cette période : objectivité, neutralité et équité vis-à-vis de tous les bords politiques. L’actualité politique est une matière pour les journalistes, les hommes politiques font une actualité que nous traitons. N’inversons donc pas les rôles, travaillons à nous faire remarquer et respecter par notre professionnalisme, mais pas à nous faire craindre ou détester par nos manquements aux règles de déontologie et d’éthique. Comme lors des campagnes précédentes, l’élection présidentielle 2010 devrait confirmer la maturité de la presse burkinabè. C’est la seule façon pour nous de renforcer et de crédibiliser le processus démocratique burkinabè. Ensemble, faisons le pari de marquer cette campagne du sceau de la rigueur professionnelle.


UEMOA : on s’informe sur l’APE

La Commission de l’UEMOA organise à Ouagadougou, du 8 au 10 novembre 2010, un séminaire d’information sur l’évolution du processus de négociation de l’APE, à l’intention des membres de la Chambre consulaire régionale de l’UEMOA (CCR). Le séminaire a pour objet de faire le point sur les nouveaux développements des négociations, surtout en ce qui concerne les questions relatives à l’accès au marché, à la dimension développement de l’APE et au projet de texte de l’Accord. Par ailleurs, ce séminaire permettra également d’avoir des échanges de fond entre les représentants de la Commission de l’UEMOA impliqués dans le processus de négociation, et les membres de la CCR sur les enjeux de l’APE et sur les mesures d’accompagnement prévues pour faire de l’APE un accord viable et porteur de développement (PAPED). Une présentation du Traité de Lisbonne entré en vigueur permettra de lancer la réflexion sur les changements contenus dans ce Traité qui pourraient affecter les relations entre l’UE et l’Afrique de l’Ouest, voire l’APE. Un point sera également fait sur les différents programmes de restructuration et de mise à niveau en cours d’élaboration dans la région. Compte tenu du rôle primordial attendu du secteur privé pour que l’UEMOA puisse réellement tirer profit de cet accord de libre échange, la CCR a toujours été impliquée dans les séances de négociations sur l’APE à travers son représentant désigné à cet effet.


BLOC-NOTES

Le Bureau politique de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) rencontre les militants et sympathisants du parti au Ziro (Sapouy) le samedi 6 novembre à 10h à la Maison des jeunes.

Le Pays

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