Ces agents qui avaient été suspendus pour détournement de plus de 20 millions de nos francs, auraient, au lendemain de la note, pris la poudre d’escampette. Leur arrestation permettra sans doute de faire la lumière sur cette affaire qui défraie la chronique dans la cité de Bankuy.

Un membre du groupe Tba agressé par son voisin

Armand Bayala, membre du groupe musical Tba, a passé un sale quart d’heure le samedi 7 novembre 2009 aux environs de 16h dans son quartier au secteur 30, Karpala. En effet, revenant d’un mariage, juché sur sa moto, il a d’abord été pris en chasse par un chien errant. Ayant réussi à s’échapper, il regarda ensuite la cour dans laquelle le canidé est entré. Armand Bayala rejoignit donc cette concession située à 400m de la sienne dans le but de demander au potentiel propriétaire du chien de prendre ses précautions pour que ce dernier ne vienne pas à causer d’impair. Mais une fois l’objectif de la visite exposé, le propriétaire, qui serait, selon les informations recueillies dans le quartier, un homme de tenue, entra dans une colère noire et sortit son arme, menaçant Armand Bayala. Puis, l’homme de tenue appela ses amis, cinq selon le témoignage de Armand, et ensemble ils battirent et mirent l’artiste musicien dans un état peu enviable. Ce dernier, à l’heure où nous traçions ces lignes, avait la tête couverte de pansements et de plusieurs points de suture. Il a assuré avoir déposé une plainte le soir du même jour à la gendarmerie contre ses agresseurs.

Programme 5 000 jeunes entrepreneurs : la région des Cascades, mauvais élève

Le 29 octobre 2009, la Coordination nationale du programme de formation de 5 000 jeunes en entrepreneuriat par an était pour la deuxième fois dans la Cité du paysan noir en l’espace de deux semaines. Objectif de ces visites : encourager les jeunes qui se sont inscrits pour la formation au compte de la présente édition et inviter les bénéficiaires des fonds de la première édition à accélérer le processus de remboursement. Selon le coordonnateur du programme, Parfait Désiré Ouédraogo, la région des Cascades est classée 13e sur l’ensemble du territoire sur le tableau de recouvrement. Pendant que le taux de recouvrement se situe entre 78% et 100% dans les autres régions, dans les Cascades, il est de l’ordre de 36%. Dans cette région, ce sont en tout 22 jeunes qui ont bénéficié d’une enveloppe financière de près de 22 millions de F CFA. Cependant, a déploré le coordonateur, il y en a 21 qui ont effectivement démarré leurs activités. Du lot, seulement trois s’en sortent. Les jeunes ont été invités à faire diligence dans le remboursement afin que d’autres demandeurs de fonds puissent être satisfaits. Selon toujours le coordonateur, les dossiers pourraient être transmis à un huissier qui accompagne le programme si la situation persiste.

Une ornière déboîte la roue d’un véhicule sur la Circulaire

Le tronçon qui va du SIAO à l’hôpital pédiatrique Charles de Gaule de la Circulaire est truffé de nids-de-poule, dont certains ont été colmatés tant bien que mal, créant des bosses qui sont sources d’autres désagréments à la circulation. Mais il reste par ailleurs des ornières qui sont, soit nouvelles, soit colmatées mais débouchées. Et cela n’est pas sans entraîner des risques d’accidents. Par exemple, le dimanche 8 novembre 2009, un véhicule de marque Peugeot 404, populairement connu sous le nom de peugeot bâchée, a perdu une de ses roues arrière alors qu’elle était en pleine circulation. Ladite roue est tombée dans un de ces nids de poule qui l’a littéralement arrachée de son support. Heureusement, le véhicule roulait à moindre allure et a pu s’arrêter à temps. Le propriétaire reconnaît qu’il est possible que les boulons de la roue n’aient pas été bien serrés. Mais il avance en riant que ceci ne serait pas arrivé si l’ornière ne s’était pas trouvée sur son passage. En tous les cas, le pire a été évité.

Accident mortel et délit de fuite à Sogosagasso

Un véhicule de marchandises, en partance pour Ouagadougou, a écrasé une femme et son enfant qui étaient dans une charrette, au crépuscule du vendredi 30 octobre dernier dans le village de Sogosagasso à 25 km de Bobo-Dioulasso. Le conducteur, qui était sous les effets de l’alcool, ne s’est pas arrêté et il a fallu qu’un passant alerte les forces de sécurité pour appréhender le véhicule vers Houndé, après qu’il eut échappé à la gendarmerie de Koumbia. Le chauffeur fautif a été reconduit à la brigade routière de gendarmerie de Bobo pour la procédure judiciaire.

Vieil homme décapité à Darou : le présumé assassin à la barre

Kadeba Yékindé, âgé de 26 ans, comparaîtra le 10 novembre 2009 devant la barre des assises criminelles de Dédougou. Il est accusé d’avoir à Darou (Ouarkoye), dans la nuit du 6 au 7 novembre 2008, tué et décapité un vieil homme de 75 ans. Il se serait servi d’un gourdin et d’une machette pour perpétrer seul le crime. La tête de la victime avait été emportée et enterrée au domicile de l’accusé.

La Charte africaine de la démocratie ratifiée par le Burkina

Le 5 novembre 2009, l’Assemblée nationale du Burkina a voté à l’unanimité la ratification de la Charte africaine de la démocratie, des élections et la gouvernance adoptée le 30 janvier 2007 à Addis Abeba. Cette charte vise à renforcer la démocratie, la paix et la sécurité sur le continent. Mais surtout, elle s’érige contre les pratiques antidémocratiques que sont les coups d’Etats et les violations des constitutions et édicte des sanctions contre les contrevenants. A ce jour, la charte a été signée par 29 pays africains seulement sur un total de 53. Deux pays, l’Ethiopie et la Mauritanie ont déposé leurs instruments de ratification. Le Burkina, qui est au coeur de trois médiations et se devait de ne pas être en reste, fait partie désormais de ce cercle très réduit de pays ayant ratifié la charte.

Les députés se sont inquiétés de la mise en oeuvre tardive des sanctions contre le Niger et la Mauritanie. Le ministre Minata Samaté/Cessouma a expliqué que la Mauritanie n’est pas membre de la CEDEAO, mais elle a été suspendue des instances de l’UA. Quant au Niger, le ministre délégué à la Coopération régionale a déclaré que la CEDEAO a privilégié le dialogue jusqu’au bout avant d’envisager les sanctions. Les députés ont également marqué leur accord pour la ratification de la convention sur les armes à sous munitions. Le Burkina n’en produit pas et n’en utilise pas, a expliqué le ministre délégué à la Coopération régionale. Le Burkina a signé cette convention le 36 décembre 2008. C’est un instrument du droit international humanitaire qui vise à interdire la production, la vente et l’utilisation des armes à sous munitions, qui continuent de faire des ravages sur certains anciens champs de bataille. Il s’agit pour les pays détenteurs de détruire leurs stocks.

FILO : les stands disponibles

La 8e Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) se tiendra du 26 au 30 novembre prochain. Les organisateurs y ont prévu une exposition. Les frais de location des stands sont de 15 000 F CFA par m2 pour les nationaux et de 30 000 F CFA par m2 pour les étrangers. La commission Exposition, qui s’occupe de ces stands, est basée à la Bibliothèque nationale et répond au 70 25 38 56. Les inscriptions seront closes le 20 novembre.

Pédiatrie et Maison d’arrêt de Banfora : le CERFI au secours des pensionnaires

Dans le cadre de son programme d’activités 2009, le CERFI/Comoé (Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques de la Comoé) est allé rendre visite aux pensionnaires de la pédiatrie du CHR de Banfora ainsi qu’à ceux de la Maison d’arrêt et de correction de Banfora (MACB) le samedi 24 octobre 2009. Les membres du cercle n’y sont pas allés les mains vides. Ils ont organisé une collecte de fonds qui leur a permis de remettre du savon, des biscuits et des oranges aux malades internés à la pédiatrie du CHR de Banfora. A la MACB, ils ont remis un sac de 50 kg de riz, une somme de 25 000 F CFA et un lot de vêtements. Selon le Secrétaire général du CERFI/Comoé, Amado Simporé, l’un des objectifs du CERFI, dans lequel ce geste de solidarité s’inscrit, est de contribuer au développement social, économique et culturel du pays. Dans ces deux lieux, les membres du Cercle ont prodigué des conseils et fait des doa pour que les uns recouvrent la santé et les autres, la liberté. Il faut noter qu’au cours de cette même année 2009, le CERFI a organisé au sein du complexe scolaire de la Fraternité Ousmane Dan Fodio un don de sang qui a permis de collecter 39 poches au profit de la banque de sang du CHR de Banfora.

Des Burundais à l’école du CES

Une délégation du Conseil économique et social (CES) du Burundi a séjourné du 4 au 7 novembre 2009 au Burkina afin de s’inspirer de l’expérience du CES du Pays des Hommes intègres. Mettant à profit la session ordinaire du Conseil, les membres de la délégation ont eu une rencontre d’échanges et de travail avec le président du CES du Burkina et participé à une séance plénière. La délégation était composée de trois personnes : Dr Louis Ndikumana Secrétaire général ; Guillaume Nzeye, Secrétaire exécutif permanent et Pascal Girukwishaka, président de la Commission macro-économique et des réformes structurelles du CES du Burundi. Dr Louis Ndikumana et ses pairs ont dit aurevoir à leurs hôtes le 7 novembre 2009.

Théâtre : pluie de prix annoncée au FITD 2010

Le Festival international de théâtre pour le développement (FITD) aura lieu en mars 2010. Les inscriptions sont déjà ouvertes et les conditions de participation peuvent être consultées sur le site web de l’ATB (www.atb.bf) ou au siège de l’ATB (Atelier théâtre burkinabè) sis au secteur 9 de Ouagadougou (quartier Gounghin). L’innovation majeure est que le festival se labellise pour cette édition. En effet, des prix seront décernés au meilleur spectacle, au meilleur comédien et à la meilleure comédienne, au meilleur spectacle populaire et bien d’autres. Le FITD 2010 sera couplé avec le CAPO (Concours artistique du primaire de Ouagadougou) et la fin en apothéose est prévue dans un village où les festivaliers vivront en live un spectacle de théâtre communautaire.

Conseil régional de la jeunesse de la Boucle du Mouhoun : Obed Tamini aux commandes

Obed Tamini, 33 ans, instituteur principal à Massala (Dédougou), a été élu le 5 novembre dernier à la tête du Conseil régional de la jeunesse de la Boucle du Mouhoun. Composé de 10 membres, le Conseil, qui n’est autre qu’un organe du Conseil national de la jeunesse, a un mandat de trois ans renouvelable. Aussi, le Conseil régional de la jeunesse doit contribuer à la promotion d’une culture de paix, de tolérance, de non violence et de solidarité. Les élections, qui se sont déroulées sans heurt, n’ont toutefois pas fait l’objet de consensus. Le moins que l’on puisse dire est que le quota genre a plus ou moins été respecté. Sur les dix membres, deux femmes y figurent. Il s’agit de Arlette Lankouandé (Dédougou) qui occupe le poste de trésorière générale et de Clarisse Tiendrébéogo (Tougan), commissaire aux comptes. Toutes les 6 provinces de la région ont chacune un représentant dans le bureau du conseil.

Le Pays