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POT POURRI : Un aveugle se noie dans un puits au Secteur 3 de Banfora

Publié le vendredi 25 septembre 2009 à 21h49min

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Le mardi 22 septembre 2009, alors qu’il venait d’être 18 heures, un homme aveugle et âgé de 87 ans est tombé dans un puits de huit mètres de profondeur qui approvisionne sa cour d’habitation en eau. La scène s’est déroulée dans la zone non lotie située dans la partie ouest du secteur 3 de la ville. Très vite, les sapeurs pompiers ont été appelés au secours de la victime. Mais l’équipe, composée de huit éléments, a eu des difficultés pour accéder à la cour, du fait de sa situation et de l’état du sentier qui y conduit.

Dès leur arrivée, le dispositif pour repêcher la victime a été mis en place. Mais tout laissait croire que le pire s’était déjà produit. . Elle ne répondait pas aux questions des secouristes et le corps flottait sur l’eau du puits. La victime avait déjà rendu l’âme. Comment cet homme, qui n’est pas étranger à la cour, est-il tombé dans le puits ? Accident ? Suicide ? Ce qu’il faut remarquer, c’est qu’il a perdu sa femme en 2008 et depuis lors, il vivait seul. De plus, le puits en question n’a pas de margelle.


Des gagnants pas si heureux

Cela fait un bout de temps qu’un jeu tombola dans lequel des heureux gagnants peuvent avoir, entre autres, des boissons gratuites, est organisé. Mais, cela fait aussi un bout de temps que des clients détenteurs de la capsule gagnante se deplacent presque tous les jours aux lieux de remise desdits lots, sur rendez-vous des gérants des débits de boissons, et se voient toujours renvoyés à plus tard, sous pretexte qu’il n’y a plus de lots disponibles. A qui la faute ? Est-ce un problème d’organisation et de coordination ? Ou est-ce une façon de décourager les consommateurs gagnants ? En effet, faut-il , pour une bouteille, dépenser plus que sa valeur dans le carburant ? Pourquoi ne pas simplement mettre à la disposition des caves une certaine quantité de lots pour les éventuels gagnants, quitte aux caves de justifier les sorties de lots à partir des capsules gagnantes ?


Hôpital Yalgado : la pédiatrie délocalisée au CMA du secteur 30

Le service de pédiatrie du CHU-Yalgado Ouédraogo, qui créchait au CHU-Charles de Gaulle depuis la pluie diluvienne du 1er septembre, est desormais transferé au CMA (Centre médical avec antenne chirurgicale) du secteur 30, le 23 septembre 2009.


Assemblée nationale : la session s’ouvre le 30 septembre

L’ouverture solennelle de la 2e session ordinaire de l’année 2009 de l’Assemblée nationale aura lieu le 30 septembre prochain, à 16 heures. Des invités de marque sont attendus à cette cérémonie. Il s’agit de la présidente de la Chambre des représentants du Rwanda, Rose Mukantabana, du président du parlement panafricain, Moussa Idriss N’Dele, et du président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Mamadou Seck.


Aide aux sinistrés : les Cascades mobilisent plus de 20 millions de FCFA

Dans les Cascades, les localités de Soubakaniédougou, Nafona et Zegnédougou ont enregistré des sinistrés du fait des pluies. On y compte 32 personnes sans abri et un blessé qui souffre d’une fracture à la jambe. N’empêche, l’appel du président du Faso, Blaise Compaoré, a eu un écho dans les eaux miroitantes des Cascades. En effet, depuis le 7 septembre 2009, les habitants de la région se sont montrés solidaires des victimes de Ouagadougou. Depuis cette date, des actions ont permis de collecter, en espèce, environ 2 300 000 F CFA et en nature, 2 859 000 F CFA. Cette mobilisation n’a pas semblé avoir donné satisfaction aux autorités régionales, car elles ont organisé une soirée de collecte de fonds, le mardi 22 septembre 2009. Opérateurs économiques, agents de l’Etat, responsables des projets, de programmes et d’associations se sont retrouvés à la place du gouvernorat où ils ont fait parler leur cœur. Cette soirée a porté les contributions en espèce à 8 658 080 F CFA et celles en nature à 11 515 560 F CFA.


Soutien aux sinistrés : reporter la fête du 11 décembre

Un de nos lecteurs a fait une proposition en vue de renforcer l’aide aux sinistrés du 1er septembre. Dans l’écrit qui suit, il propose de reporter à 2011, la fête de l’indépendance du 11 décembre 2009 et de reverser les économies dans la caisse de solidarité. A défaut d’un report, il propose plus de sobriété lors de cette festivité.

"Je voudrais avant tout propos présenter mes sincères condoléances à tous ceux qui ont perdu des parents et toute ma compassion à ceux qui ont vu leurs biens emportés par les eaux lors de la catastrophe du 1 er septembre 2009. (...) Dans toutes les familles burkinabè, lorsqu’on prépare des festivités d’anniversaire et qu’un malheur survient avant la date des festivités, on adopte une des attitudes suivantes : reporter la fête ou fêter avec sobriété. Aussi voudrais-je partager avec mes frères et sœurs les propositions ci-dessous :
- reporter la fête : face au malheur qui a frappé toute la communauté burkinabè, l’on pourrait reporter la célébration de l’anniversaire de l’Indépendance du 11 décembre 2009 à Ouahigouya à l’année 2011, étant donné que celle de 2010 est déjà programmée.
- fêter avec sobriété : au cas où le report n’est pas possible pour des raisons de dépenses déjà engagées (inftastructures surtout), l’on pourrait revoir à la baisse les dépenses des festivités (diminution du nombre d’invités, du nombre de participants à la parade, du nombre de troupes de danse et de vedettes de la chanson, du nombre de banquets et de dîners, etc.). Les économies ainsi faites pourraient venir gonfler la caisse de solidarité. Je porte cette proposition à la réflexion commune, avec la conviction que la communauté burkinabè pourrait les comprendre et les accepter. Je réitère mes félicitations au gouvernement et mes encouragements à notre vaillant et travailleur peuple. Que Dieu et nos ancêtres bénissent et protègent le Burkina Faso."


Facturations des reportages et égal accès aux médias : le CSC mène le débat

L’égal accès aux médias, principe cher en démocratie, perd souvent des lambeaux de peau en se frottant à la tranchante question des facturations de reportages. Cette confrontation devenant récurrente dans le paysage médiatique burkinabè, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a décidé de poser le problème sur le tapis. Lequel sera débattu à la salle des conférences du Liptako Gourma, le 25 septembre, de 15h à 17h 30, autour du thème : "la problématique de la facturation des reportages dans les médias publics et privés." L’occasion est ainsi donnée, selon la présidente du CSC, de discuter d’une question qui touche à la fois à la déontologie et à la problématique de l’égal accès aux médias.


Sinistre du 1er septembre : l’OIF au chevet du FESPACO

On se rapelle que les eaux de la pluie du 1er septembre n’ont pas épargné la Cinémathèque africaine du FESPACO, détruisant films, archives documentaires, matériel technique et mobilier. L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) n’est pas restée les bras ballants devant cette catastrophe, car elle a dépêché une mission, conduite par Paul-Charlemagne Coffie, à Ouagadougou. Entourée par le secrétaire général de la Commission nationale de la francophonie, Dramane Konaté, et Michel Ouédraogo, délégué général du FESPACO, la mission a visité les locaux afin de prendre la mesure des dégâts. De cette visite, est né l’engagement de l’OIF à apporter son appui aux projets de réhabilitation de la Cinémathèque que Michel Ouédraogo a présentés à la mission. Cette dernière a confirmé que l’OIF envisage d’intervenir dans des projets à court, moyen et long termes. Pour mettre en confiance les membres de la mission dépêchée par le secrétaire général de l’OIF, le directeur général du FESPACO a rassuré qu’une gestion efficiente sera faite des fonds que mettra l’Organisation dans la réhabilitation de la nouvelle Cinémathèque africaine de Ouagadougou.


L’ENDE dit aurevoir à ses enseignantes

Appelées sur d’autres front de l’éducation, des enseignantes religieuses de l’Ecole Notre Dame de l’Espérance (ENDE) auront droit à une cérémonie d’aurevoir, ce samedi 26 septembre 2009. La Soeur directrice faisant partie des appelées, il y aura logiquement une passation de charge avec la nouvelle qui prendra en main les commandes de l’école. La cérémonie débutera à 10h sonnantes à l’horloge du secteur 22 où est érigée l’ENDE, à 500m après la mairie de Sig-Noghin.


Vandalisme au marché de Koudougou : le procès des prévenus renvoyé au 7 octobre

Le dossier des prévenus, présumés auteurs de vandalisme au grand marché de Koudougou le 20 juillet dernier, était inscrit au rôle du Tribunal de grande instance de Koudougou, le 23 septembre 2009. Les prévenus, au nombre de 5, devaient répondre chacun des faits qui leur sont reprochés. Mais aucun d’eux n’était à la barre, ce qui a amené le tribunal à renvoyer le procès au 7 octobre prochain. Par contre, le public avait massivement fait le déplacement pour suivre le procès. Pour éviter tout débordement, des agents des forces de sécurité ont été déployés. Il fallait même se faire fouiller avant d’accèder à la salle d’audience. Pour rappel, le vandalisme dont il est question est le bris d’environ 200 cadenas de boutiques du grand marché, suite à la fermeture de 500 d’entre elles dont les propriétaires n’étaient pas à jour de leur loyer.


Mort à cause de sa cupidité

Toutes les personnes mortes à la suite des inondations n’ont pas été tuées par la chute de leurs maisons. Certaines ont été tuées, de toute évidence, à cause de leur cupidité. Et comme l’a dit un témoin occulaire, ’’celui-là a acheté sa mort’’. Jugez-en vous-même. La scène se passe le jour des inondations. Au moment où certains sinistrés se démenaient à sauver leurs biens emportés par les eaux, d’autres, malins, couraient à la chasse aux trésors que chariaient les flots. Ainsi, un homme au bord d’un canal débordant, était occupé à repêcher pêle-mêle des pneux, des planches et, autres objets, sans considération aucune des conseils de sécurité que lui adressaient les badauds. ’’Je sais nager et des eaux de cette nature et bien plus tumultueuses, j’en ai déjà vues’’, retorquait-il, l’air apparemment serein. Et comme il ne faut pas tenter le diable outre mesure, l’infortuné glissa et tomba à l’eau. Visiblement, il savait nager et aurait pu s’en sortir. Malheureusement, un objet transporté par le torrent le heurta à la tête. Il sombra au fond de l’eau, sous les cris des femmes, spectatrices impuissantes de la scène. Son corps fut repêché le lendemain, non loin de là, encastré dans des barres de fer.


SONABEL : le DG sensibilise et galvanise son personnel

Depuis le mois de février 2009, le directeur général de la Société nationale d’électricité du Burkina (Sonabel), Lamoussa Salif Kaboré, a entrepris des tournées dans toutes ses directions régionales pour des échanges directs avec le personnel déconcentré surtout celui de terrain. Après Bobo Dioulasso, Koupéla et Koudougou, la direction générale part ce vendredi 25 septembre 2009 à la rencontre des agents en charge du relevé des compteurs, des coupures, des guichets, des caisses, du contrôle des abonnés et des agents de liaisons de Ouagadougou après celle de Ouahigouya, intervenue le mercredi 23 septembre 2009.

La Nationale de l’électricité entend à travers ces fora, insuffler une dynamique d’actions à tous ses travailleurs, notamment ceux ayant des relations directes avec la clientèle. Il s’agit également de partager surtout le Plan stratégique de la société qui vise à améliorer l’accès des populations à l’électricité, à délivrer des services de qualité à ses clients et à accompagner le développement économique à travers la lutte contre la pauvreté. L’occasion est offerte à ce personnel du front office de faire part de ses préoccupations, étant donné l’assurance à lui donnée par le premier responsable qu’aucun sujet n’est tabou.


Inondations du 1er septembre : Tougouri lance un S.O.S à ses fils et filles

La commune de Tougouri, dans la province du Namentenga, n’a pas été en reste suite aux inondations survenues le 1er septembre 2009. Plusieurs villages ont été touchés à savoir Tougouri, Nioundougou, Sagouem, Tilga, Towace, Yaguin, Tidintoa, Taffogo, Gargo, Namtenga, Taonsgo, Bagadé et Nabelin. Au total, 450 ménages ont été sinistrés par les eaux de ce mardi noir, soit 4007 personnes. Le nombre de ménages sans abri s’élève à 100, soit 742 personnes. 582 maisons se sont écroulées et une personne s’est noyée à Nabelin. Outre les ménages, des périmètres rizicoles ont été aussi inondés. Ce qui occasionnera des pertes en production. Au vu de tous ces dégâts causés et pour venir en aide aux sinistrés, le maire de la commune de Tougouri a ouvert une liste de contributions.


Inondations du 1er septembre : la JCI au secours de l’école Pogbi

Solidaire des sinistrés des inondations du 1er septembre 2009, la Jeune chambre internationale du Burkina envisage de réhabiliter l’école primaire publique communale Pogbi, sise à l’arrondissement de Baskuy. Pour ce faire, il sera remis, dans un premier temps, des infrastructures à l’école pour le début effectif de l’année scolaire au 1er octobre, conformément au calendrier scolaire 2009-2010. Mais le samedi 26 octobre, une série d’activités seront menées au sein de l’école au nombre desquelles on peut retenir un camp chantier des membres de la JCI et des jeunes du quartier qui consistera à la réfection, la désinfection, la peinture des classes et du mobilier, suivi de la pose de la première pierre de la réhabilitation de la clôture.


Les ressortissants de Boussouma en assemblée générale

Une assemblée générale va réunir ce samedi 26 septembre 2009 à 9h, au lycée Bogodogo, les ressortissants des secteurs et villages du département de Boussouma. Elle est initiée par l’Association des ressortissants de Boussouma de la province du Sanmatenga (ARB). Au menu des travaux, il sera question du bilan des activités, du renouvellement du bureau et des perspectives.


Actes de naissance à Bogodogo : le problématique carnet de pesée

On sait que depuis plusieurs mois, le gouvernement a lancé une campagne massive d’établissement d’actes de naissance. Un peu partout, l’opération se poursuit. Mais, les choses ne semblent pas être simples pour tous. Selon un témoignage, à la mairie de Bogodogo, le président du tribunal rejetterait systématiquement ceux qui ne seraient pas en possession du carnet de pesée de la mère, malgré la présence des deux témoins. Mais quid des personnes ayant perdu ce fameux document dans les inondations du 1er septembre dernier ?

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 26 septembre 2009 à 00:15, par mogo puissant En réponse à : POT POURRI : Un aveugle se noie dans un puits au Secteur 3 de Banfora

    Avant de commencer je voudrai présenter toutes mes condoléances aux familles éplorées et que les âmes des fidèles défunts réposent en paix.

    concernant le report des festivités du 11 décembre je pense qu’on peut reporter cette fête et transfer les fonds dans la caisse de solidarité des sinistrés.

    • Le 26 septembre 2009 à 15:43, par drissa En réponse à : POT POURRI : Un aveugle se noie dans un puits au Secteur 3 de Banfora

      La logique voudrait effectivement que l’on reporte purement et simplement la cérémonie festive et budgétivore du 11 décembre prochain et reverser ce montant pour l aide aux sinistrés. Mais hélas, il ne faut pas rêver !! Jamais nos super autorités avec Blaise à leur tête ne sacrifiront une occasion d’aller fanfaroner à cause des sinistrés....Donc ne rêvons même pas, du moins pas avant 2015.

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