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Réparation des séquelles de l’excision au Nahouri : Le Pr. Michel Akotianga et ses collègues au secours des femmes de Pô

Publié le lundi 9 février 2009 à 03h09min

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Le vendredi 30 janvier 2009 a eu lieu au district sanitaire de Pô la réparation des séquelles de l’excision ave l’équipe du Pr. Michel Akotianga, aux côtés du dr. Aloys Zongo et son staff.

L’excision considérée comme une violation des droits de la femme est malheureusement toujours pratiquée dans la tradition Kasséna. Toute « bonne » fille, doit être excisée avant le mariage ou même après l’accouchement, il faut le faire sinon après la mort, une femme non excisée
Les patientes avec l’équipe du professeur Michel Akotianga.

n’a pas droit aux funérailles qui doivent la conduire dans l’au-delà. Sur la base de ces considérations, les femmes et les filles de la région subissent l’excision avec des instruments non adaptés.

Grâce aux différentes sensibilisations sur les méfaits de l’excision à travers les médias, les théâtres-forums, les films de sensibilisation, de plus en plus de femmes s’opposent à la pratique de l’excision. C’est ainsi que ce vendredi 30 janvier 2009, le bloc opératoire de Pô a accueilli des spécialistes pour réparer les séquelles de l’excision. Les patientes étaient nombreuses à cette opération. Beaucoup d’entre elles connaissent des difficultés dans leur vie sexuelle, certaines souffrent de problèmes urinaires, d’autres encore ont des difficultés d’accouchement..

L’équipe de campagne de réparation des séquelles de l’excision était animéepar le Pr. Michel Akotianga, du Pr. Blandine Bonnanet/Tiéba, le Pr. Lankoandé et le Dr. Zongo. La campagne de réparation a été une initiative de l’association Soroptimiste. « Nous avons voulu décentraliser le projet de répartition des séquelles de l’excision pour permettre à bon nombre de femmes d’en bénéficier car, à Ouagadougou, les femmes ont facilement accès à ces réparations », a déclaré le Pr. gynécologue obstétricienne Blandine Bonnanet/Tiéba, présidente des Clubs Soroptimistes International de Ouagadougou. Elle a indiqué que l’association locale est soutenue par celle d’Allemagne.

Assita NION

Sidwaya

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