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Joseph Ki-Zerbo magnifié à Paris

Publié le mercredi 17 mars 2004 à 07h18min

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Du côté de RFI, Kantigui apprend que l’éminent historien burkinabè, Joseph Ki-Zerbo sera à l’honneur le mercredi 17 mars 2004 à la Sorbonne, à Paris.
En effet, ce jour-là, Radio France Internationale (RFI) organise, en collaboration avec la Sorbonne, un colloque qui mettra en perspective, l’engagement de Joseph Ki-Zerbo en tant qu’historien et intellectuel, dans l’Afrique du XXe siècle et la place du continent africain dans la mondialisation.

Trois grands actes marqueront ce colloque : Joseph Ki-Zerbo dans le siècle, mondialisation et mondialisés, la remise du prix RFI "Témoin du monde".

Au-delà de sa vocation d’informer et de divertir un public de 45 millions d’auditeurs à travers le monde, RFI s’est donné pour mission d’être partenaire et acteur d’événements culturels partout dans le monde. Aussi, les prix RFI ont pour vocation de découvrir de nouveaux talents, dans les secteurs de la musique, de la danse, de la littérature, du journalisme et de l’Internet.

Créé en 1997, le prix littéraire RFI "Témoin du monde" récompense un livre, témoignage ou œuvre de fiction, apportant un éclairage personnel sur un thème culturel ou d’actualité, et édité pendant l’année d’attribution.

Ce prix est doté d’une bourse de 5000 euros et d’une importante campagne de promotion. Il donne lieu à l’organisation d’un colloque qui permet d’approfondir le thème du livre primé, en présence du lauréat.

Joseph Ki-Zerbo, lauréat 2003 du Prix, a été désigné par un jury présidé par Andreï Makine. Joseph Ki-Zerbo est né en 1922, au Burkina Faso. Il est le premier Africain agrégé d’histoire à la Sorbonne.

Il a publié en tant qu’historien de nombreux livres sur le développement endogène, a été le directeur scientifique des deux volumes de l’Histoire générale de l’Afrique, publiés par l’UNESCO.

Dans cet entretien avec René Holenstein, "A quand l’Afrique ?", Joseph Ki-Zerbo revient sur son parcours d’intellectuel et d’homme d’action, engagé dès la première heure dans la lutte pour les indépendances africaines.


Une fête de l’Internet qui promet...

La fête de l’Internet va certainement connaître une nouvelle impulsion au Burkina Faso dans les années à venir. C’est ce qui ressort du constat de Kantigui. En effet, le 11 mars dernier, le ministre Adama Fofana recevait en tant que président dans la salle de conférence du ministère chargé des Relations avec le parlement les autres membres du comité national d’orientation chargé entre autres missions, de promouvoir et de vulgariser l’Internet au Burkina Faso et les autres technologies de l’information et de la communication par la célébration de la fête de l’Internet ainsi que la coordination des activités concourant à cette célébration.

Il s’est agi pour le comité national d’orientation, d’une prise de contact et d’étudier les modalités d’organisation de la fête de l’Internet 2004. Au terme de cette rencontre, trois commissions de travail ont été mises sur pied afin de favoriser une meilleure efficacité dans le fonctionnement du comité d’orientation. La commission "matériel informatique, bureautique et de télécommunications" est dirigée par M. Zoungrana Yaya, de la société informatique Datasys. La commission "Média (Radio, Télévision, Presse écrite..." est dirigée par notre confrère Issaka Lingani du journal L’opinion, la commission "nouvelles technologies de l’information et de la communication" est dirigée par M. Sylvestre Ouédraogo de Yampoukri.

Comme on le constate, le comité d’orientation est constitué des membres provenant d’horizons divers : du gouvernement, de la société civile, des sociétés informatiques de la place, des partenaires au développement, etc.


Faut-il un SOS pour les services sociaux ?

Kantigui a constaté de visu que dans plusieurs services du ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, il manque du tout sauf des problèmes sociaux à résoudre chaque jour que Dieu fait. Le cas de ceux de Ouagadougou semblent très frappant. Ce sont des dizaines de cas que les services sociaux sont appelés à gérer quotidiennement.

Pourtant, rien ne semble favoriser le travail des acteurs. Parmi les problèmes des services sociaux, ont cite l’inexistence même des moyens de locomotion et de carburant pour aider par exemple les enfants égarés à retrouver leur famille, le manque de vivres pour soulager des personnes désespérées, l’inexistence de machine à écrire, d’ordinateur ou de photocopieuse pour établir des convocations sollicitées par des plaignants, l’insuffisance de matériel bureautique et de salle propice pour mieux recevoir les plaignants...

La liste des problèmes est très longue et dans ces conditions, malgré la bonne volonté des agents, ils ne peuvent qu’observer avec impuissance, des nécessiteux surtout très âgés les quitter en versant de chaudes larmes. Kantigui se demande qu’est-ce qui peut justifier la situation des services sociaux, ô combien importants du moment où c’est le ministère lui-même qui gère la caisse de solidarité nationale initiée en 2003. Il est donc temps de faire quelque chose.


* Le carnet secret des partis politiques de l’opposition

1. La douloureuse question de la candidature unique

Il est parvenu à Kantigui que de vifs débats, pleins d’intérêt sont en cours, à huis clos, entre partis politiques de l’opposition au sujet d’une probable unité d’action, à l’occasion de la présidentielle de 2005. Eternel sujet à division, la candidature unique de l’opposition. Au stade actuel, Kantigui a ouï dire que la candidature unique relève presque de l’impossible. Mais un modus vivendi se dégage autour de trois candidatures de l’opposition pour 2005. Mais là encore, il y a débat.

Car un premier groupe veut qu’il y ait au sein de l’opposition, une candidature socialiste, une de droite et une sankariste. Que nenni ! Crie le second groupe qui affirme que les sankaristes par exemple sont des socialistes. Aussi, proposent-ils des candidatures par groupe politique existant : OBU, COB...

2. Les récentes sorties de l’ADF/RDA inquiètent

Kantigui a appris de ses sources que les récentes tournées, à l’échelle internationale, effectuées par Me Gilbert Noël Ouédraogo inquiètent des leaders de l’opposition. D’aucuns pensent que ce dernier se positionne pour participer à l’élection présidentielle, avec force, même au cas où les autres partis de l’opposition viendraient à boycotter pour une raison ou une autre, la prochaine présidentielle.

3. Ram Ouédraogo prépare-t-il sa candidature ?

Il est parvenu à Kantigui que Ram Ouédraogo pourrait dans les prochains jours, se déclarer candidat à la présidentielle. Notamment après son récent séjour sur les bords de la lagune Ebrié. Séjour au cours duquel il a eu de nombreuses rencontres. Ram aurait-il saisi l’occasion pour préparer ses effigies pour la présidentielle 2005.

4. Va-t-on vers un rapprochement entre l’ADF/RDA et le PNR/JV ?

Kantigui constate que 2 partis de l’opposition politique burkinabè (le PNR/JV de Christian T. Koné et l’ADF/RDA de Gilbert Ouédraogo) ont refusé de signer le mémorandum que vient de signer l’opposition burkinabè.

Depuis lors, d’aucuns se demandent si les deux partis politiques ne sont pas sur le point de conclure une certaine alliance, d’autant plus que Christian T. Koné serait un "ancien du RDA"...

Et cela, hors de la concertation de l’ensemble des partis politiques de l’opposition.

5. La course vers les ambassades

Au nom des signataires du mémorandum, Kantigui constate que des responsables de l’opposition burkinabè prennent depuis ce début de semaine, rendez-vous avec plusieurs ambassades présentes au Burkina. Objet : expliquer le mémorandum et surtout, rechercher des soutiens extérieurs.

6. Un atelier des partis de l’opposition en vue

Après la publication de leur mémorandum, les partis de l’opposition prépareraient dans le secret, un atelier national, pour adopter des stratégies en vue de la prochaine présidentielle. Il est prévu pour se tenir à Ouagadougou les 2 et 3 avril prochains. Hermann Yaméogo aurait au départ, souhaité abriter cet atelier à Koudougou, mais il aurait reçu une fin de non recevoir. Intérêt stratégique oblige !


6e édition du FRSIT : le comité d’organisation installé

Il est parvenu à Kantigui que la 6e édition du Forum national sur la recherche scientifique et des innovations technologiques (FRSIT) est en pleine préparation. Elle se tiendra du 29 mai au 5 juin 2004 à la Maison du peuple de Ouagadougou. Le thème de cette édition est : "Recherche scientifique et technologique : problématique de l’eau pour un développement durable". Pour ne pas être surpris, Kantigui a appris que les premiers responsables du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique ont procédé ce 16 mars, à l’installation du comité d’organisation. Il sera présidé par le conseiller du ministre des Enseignements, M. Albert Foro.


* Que cherchait l’Inspection générale d’Etat à Koupèla ?

Dans la semaine du 9 au 12 mars dernier, une mission de l’Inspection générale d’Etat a séjourné à Koupèla et à Pouytenga. Mais que cherchait-elle au juste ? C’est la question qui alimente les causeries dans les deux villes cette semaine.

Selon la version officielle (qui nous a été rapportée), il s’agissait d’une "... mission régulière, à visée non répressive...". Mais en dépit de ces déclarations officielles (qui se voulaient rassurantes), il nous est revenu que le séjour de cet hôte "incongru" a fortement dérangé le sommeil des locataires des deux mairies. A Koupèla, l’attitude de cette mission aurait même contrarié, voire scandalisé quelques-uns. En effet, la mission se serait opposée au déplacement du maire à Ouagadougou pour assister à l’enterrement du comptable de la mairie décédé dans l’intervalle. Alors, beaucoup se demandent, en toute vérité, ce que cachait cette "mission régulière".


* Infanticide sur fond de bagarre dans un couple

A Kouboungué dans la province de la Sissili, un jeune époux en bagarre avec sa femme a étranglé un enfant de 3 ans.

La famille de l’épouse dans le sens d’étouffer l’affaire s’est vite empressée de procéder à l’enterrement du pauvre petit. La victime dont l’auteur de l’infanticide n’est pas le vrai père, a au moins comme mère l’épouse dudit étrangleur. Après maintes consolations à la mère et une fois libérée du rituel de deuil, celle-ci a porté l’affaire au commissariat de police du district de Silly. L’époux fût arrêté et déféré à la Maison d’arrêt et de correction de Koudougou et affaire à suivre.

Le motif de la bagarre ?

L’époux ne voulait pas que sa femme se rende dans son village natal.


A propos de l’épidémie de typhoïde : l’ONEA indexée, réagit

Monsieur le directeur,

Dans votre livraison du mercredi 3 mars 2004, dans la rubrique "Humeurs & rumeurs", votre journal a affirmé qu’une épidémie de typhoïde sévissait à Pouytenga et Koupéla, et que l’eau de l’ONEA serait indexée.

A la lecture de cette dangereuse rumeur que cet article amplifie, nous nous sommes immédiatement déplacés sur les lieux.

Nos investigations auprès des autorités sanitaires de Koupéla ont révélé qu’il n’y avait pas d’épidémie de typhoïde ni à Koupéla ni à Pouytenga, et qu’aucune investigation n’a établi la présence de germes transmettant la typhoïde dans les eaux distribuées par l’ONEA, dans ces deux localités.

Il est évident qu’une telle rumeur, remarquablement relayée par votre organe, porte atteinte à notre image et à notre crédibilité. Elle contribue fort injustement à entretenir le doute sur la qualité, la potabilité de notre eau.

Notre entreprise est professionnelle et a un grand sens de ses responsabilités, tout comme la vôtre, et les règles déontologiques doivent prévaloir dans le traitement de questions aussi sensibles. Au-delà de la panique qu’une telle rumeur peut créer, le traitement d’un tel sujet doit être le plus professionnel possible (vérification des sources, contact avec les autorités compétentes sanitaires et politiques des villes concernées et même le ministère de la Santé).

Nous invitons l’auteur de cet écrit à une sortie dans les villes sus-citées afin d’avoir l’information juste.

En attendant cette sortie qui pourrait avoir lieu le jeudi 18 mars 2004, je vous remercie par avance des dispositions que vous pourrez faire prendre pour lever ce discrédit sur nos services.

Le Directeur général /P.I.
Mamadou SANOU

Kantigui, préoccupé par cette affaire et dans le souci d’apporter plus d’éclairage à ses lecteurs, suivra de près l’enquête sur le terrain.

Kantigui
Sidwaya

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