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Joseph Kahoun "en famille"...

Publié le mercredi 18 février 2004 à 06h04min

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Le dimanche 15 février dernier, les journalistes de Sidwaya ont été surpris de voir dans leurs locaux, leur ministre de tutelle ; disons aussi, leur confrère Joseph Kahoun, venu leur rendre une visite confraternelle et d’encouragement.

En effet, ce que les uns et les autres omettent lorsqu’ils s’agit de présenter M. Joseph Kahoun, c’est de dire que le nouveau ministre de l’Information a fait ses premières armes aux Editions Sidwaya, précisément à Carrefour Africain. Le journal paraissait d’ailleurs à "l’improviste" sous un grand format avant d’être réduit au moment où Sékou Touré accédait au pouvoir en Guinée.

Il y a été chef de desk en charge de la culture et même directeur des rédactions.

Kantigui s’est laissé dire que des journalistes comme Marcel Bélem, Ali Zerbo, Clément Tapsoba et Sana Yabré ont été ses promotionnaires à Carrefour Africain.

C’était donc en somme, un "détour" en famille que Joseph Kahoun a effectué, promettant d’y revenir souvent.

En voilà un qui n’oublie pas d’où il vient. En général, ce signe ne trompe pas ! Kantigui souhaite bon vent au ministre qui a tout le soutien de sa famille.

Selon enfin les investigations de Kantigui, il serait le deuxième journaliste issu de la presse écrite à accéder à ce poste de responsabilité, après Béatrice Damiba.

Tout un symbole et une invite au travail !


Une fondation au secours des enfants...

Kantigui a ouï dire qu’une fondation implantée depuis un certain temps dans notre pays, va bientôt se doter d’un nouveau siège et intensifier ses activités. FITIMA (Fondation internationale Tierno et Mariam) puisque c’est d’elle qu’il s’agit, intervient en faveur de centaines d’enfants atteints de maladies neuromusculaires ou myopathies, des maladies génétiques entraînant des handicaps moteurs.

Grâce à son approche intégrée, FITIMA améliore la qualité de vie de ces malades en leur faisant profiter d’une meilleure prise en charge médico-scolaire. Toute chose qui concourt à leur intégration scolaire et sociale.

Entre autres choses, Kantigui a appris que cette fondation, également présente en Guinée et au Canada, participera de plus en plus à la diffusion de l’information sur la recherche médicale et la prise en charge de ces pathologies. Elle favorisera enfin les transferts de connaissances dans l’accompagnement de ces maladies : formation des kinésithérapeutes, des chirurgiens, etc.

Voilà qui augure encore de lendemains meilleurs pour ces enfants souvent rejetés du fait de leur handicap.


Ouaga-Bangui : nouvel axe d’une coopération décentralisée

Membre de la délégation présidentielle centrafricaine, le maire de Bangui, Jean Barkes Gambe-Ketté, président de la délégation spéciale de la capitale centrafricaine a mis à profit son séjour pour aller à l’école de Simon Compaoré, afin de s’inspirer de "l’expérience de Ouagadougou, citée très souvent comme référence". En compagnie de Martin G. Ouédraogo, premier adjoint au maire, Simon Compaoré en mission de travail à Genève, Jean Barkes Gombe-Ketté a accumulé séances d’échanges avec les responsables municipaux, rencontres de travail avec les services de la commune et visites d’infrastructures municipales.


Que se passe-t-il à Saint Exupéry ?

Kantigui a appris qu’entre une certaine catégorie de travailleurs de l’établissement scolaire français (St Exupéry) à Ouagadougou et leur administration, il régnerait actuellement un langage de sourds. Ces travailleurs de petite catégorie (agents de bureau, manœuvres, gardiens) ne sont pas du tout contents de leur traitement salarial.

Pendant que le personnel de catégorie supérieure (professeurs et autres cadres de l’administration), seraient "grassement payés", eux ne toucheraient que des miettes. Maintes fois approchée par les travailleurs, l’actuelle gestionnaire refuserait d’examiner leur situation.

Pourtant, précise la source de Kantigui, il suffirait que le corps professoral formule une doléance pour être immédiatement satisfait.

Le petit personnel considérerait l’attitude de la gestionnaire comme un manque de considération à leur égard, eux qu’ils ne demandent rien d’autre qu’une petite amélioration de leurs conditions de vie.

Il serait prévu une rencontre entre l’Association des parents d’élèves de l’établissement (APE), les représentants des enseignants et ceux des travailleurs de petite catégorie dans les jours à venir. Ils attendent l’issue de cette rencontre pour déterminer la conduite à tenir face à cette donne qui les préoccupe.


Quand un député joue au cache-cache avec ses électeurs

Kantigui a ouï dire qu’un député de l’Ouest du pays jouerait au cache-cache avec ses électeurs. Notre élu depuis un certain temps, change de route, contournant ses électeurs du chef-lieu de la province d’origine pour son village natal.

M. le député préfère passer par une route impraticable et distante avec sa 4 x 4 que de passer par la voie bitumée pour ne pas être vu, de peur d’être sollicité en espèces sonnantes et trébuchantes.

Informées de cette nouvelle stratégie de l’élu, les populations du chef-lieu de la province disent attendre l’approche des prochaines consultations électorales pour lui administrer une leçon de réalisme politique "à la sauce burkinabè".


Quand la Saint-Valentin fait des malheureux au petit séminaire de Koudougou

Il est parvenu à Kantigui que la fête de la Saint-Valentin a fait de grand malheureux du côté du petit séminaire de Koudougou. Et pour cause ? 22 élèves, pour avoir reçu ô, dans la plus grande discrétion, des lettres d’amour de jeunes filles, à l’occasion de la célébration de la Saint-Valentin, ont été purement et simplement renvoyés. Bien que nous soyons déjà en plein milieu d’année scolaire et universitaire.

Toute chose qui souleverait de vives critiques car, si pour ceux issus du Burkina d’en haut, une inscription dans d’autres établissements secondaires a été vite faite, en ce qui concerne ceux issus du Burkina d’en bas, l’heure est à la désolation...

Quand on sait que ces lettres n’auraient point été initiées par ces enfants mais des "filles" pour célébrer un Saint (Valentin), on se demande bien si cet acte était aussi malsain...


Simon Compaoré au chevet des blessés

Kantigui a vu dans la soirée d’hier à l’hôpital Yalgado, le maire de la ville de Ouagadougou, M. Simon Compaoré qui, dans un élan d’émotion, communiait avec un malade.

Et c’était peu dire - Renseignements pris, Kantigui a ouï dire qu’il s’agissait d’une visite que Simon Compaoré rendait à "l’estropié des événements survenus lors du meeting des commerçants à Rood Woko". Après l’hôpital, le maire de Ouagadougou serait allé dans une famille pour réconforter un des blessés qui, à l’occasion de ce même meeting, s’en était sorti avec une fracture...

Kantigui
Sidwaya

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