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Burkina/ Sécurité alimentaire : Le programme PRSA veut irriguer les plaines et les bas-fonds de sept régions

Publié le lundi 29 avril 2024 à 13h35min

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Burkina/ Sécurité alimentaire : Le programme PRSA veut irriguer les plaines et les bas-fonds de sept régions

Ouagadougou accueille, du 29 avril au 3 mai 2024, la quatrième mission conjointe, première de l’année, du gouvernement burkinabè et de la Banque mondiale sur la mise œuvre du Programme de résilience du système alimentaire (PRSA). La cérémonie d’ouverture a été présidée ce 29 avril par le représentant du secrétaire général du ministère en charge de l’agriculture, John Hermann Hien, en compagnie du coordonnateur national du PRSA, Salif Tentika, et de celui de la Banque mondiale, Erick Abajassi.

Le PRSA, comme son nom l’indique, c’est le Programme de résilience du système alimentaire (PRSA) en Afrique de l’Ouest, composante Burkina Faso. Cette initiative portée par des organisations régionales, à savoir la CEDEAO, le CILSS, AGRHYMET et le CORAF, ainsi que des pays bénéficiaires, a été mis en œuvre pour lutter contre la faible productivité du système alimentaire dans la région.

Financé par la Banque mondiale et exécuté par les gouvernements des pays membres, notamment le Burkina Faso, le PRSA vise à accroître la préparation à l’insécurité alimentaire et améliorer la résilience des acteurs, des paysages prioritaires et des chaînes de valeur dans les zones du programme.

Vue partielle des acteurs de mise en œuvre du programme PRSA

Ainsi, cette quatrième mission conjointe depuis sa mise en place, constitue un cadre privilégié entre la Banque mondiale et les acteurs de mise en œuvre pour échanger sur les performances du programme, et également sur les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des activités. Et ce, en vue de formuler des recommandations et donner des orientations pour améliorer sa performance.

De façon spécifique il s’agira, entre autres, d’analyser les progrès réalisés dans la mise en œuvre du programme avec un accent particulier sur le progrès des indicateurs, ainsi que la mise en œuvre du plan de redressement proposé par la mission de novembre 2023.

Il sera aussi question d’examiner les progrès réalisés dans la mise en œuvre du plan d’action 2024, avec un accent particulier sur les indicateurs de performance et donner des orientations.

Le responsable représentant du secrétaire général du ministère en charge de l’agriculture, John Hermann Hien, président de la cérémonie s’est réjoui des acquis engrangés

A la date du 15 avril 2024, les taux d’exécution physique et financier du PRSA depuis son démarrage sont respectivement de 27% et de 25,56%.
Quant au taux de décaissement, il est de 30,98%. Comparativement à la précédente mission d’appui, ces taux étaient de 25% pour l’exécution physique, 9,78% pour l’exécution financière et 16% pour le décaissement, s’est réjoui le représentant du secrétaire général du ministère en charge de l’agriculture, John Hermann Hien, dans son discours d’ouverture.

Ces taux indiquent que les performances du programme, selon lui, se sont nettement améliorées par rapport à la situation de la précédente mission d’appui et mérite d’être renforcée pour impacter davantage les bénéficiaires.

Parlant de la composante PRSA du Burkina Faso, c’est plus de 2 000 hectares de basfonds réaménagés, de la réhabilitation du périmètre irrigué de Bama (Plus de 1 200 h), de la construction de plus d’une centaine de magasins etc., a dévoilé le coordonnateur national du PRSA, Salif Tentika, tout en rappelant que le PRSA est mis en œuvre dans sept régions que sont le Nord, la Boucle du Mouhoun, le Centre-ouest, le Centre-est, le Centre-sud, l’Est et les Hauts Bassins pour 2022-2027.

Le coordonnateur national du PRSA, Salif Tentika, dévoilant le contenu de ce programme de résilience et à terme ce qui est attendu

En résumé, le PRSA, selon le coordonnateur, c’est de combattre l’insécurité alimentaire par la mise à disposition des informations agro-météorologiques, l’aménagement des bas-fonds et des périmètres irrigués et l’amélioration du stock national de sécurité alimentaire. Mais à terme, il s’agira aussi de mettre à la disposition des producteurs plus de 3 000 hectares de périmètres et basfonds aménagés, a-t-il poursuivi.

Erick Abajassi, chargé de projet à la Banque mondiale

Le PRSA est un programme, il faut le rappeler, financé par la Banque mondiale à plus de 72 milliards de FCFA. Et présent à cette mission conjointe, le chargé de projet à la Banque mondiale, Erick Abajassi, a exhorté les acteurs, notamment ceux qui rencontrent les difficultés, à dire ouvertement ce qui ne va pas sur le terrain pour qu’ils puissent en discuter et trouver des solutions pour l’avancée du programme et le respect des délais prévus.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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