Ce projet s’est construit sur une approche basée sur l’identification des techniques agro-écologiques éprouvées dans les communautés rurales. L’objectif global du projet était de contribuer à améliorer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages des petits exploitants dans la zone d’intervention, par l’application efficace de pratiques agro-écologiques.

Pour le président de la Confédération paysanne du Burkina (CPF), Bassiaka Dao, en plus de la contrainte climatique, il y a l’insuffisance des terres arables qui est accentuée par l’utilisation des intrants chimiques, toute chose qui est à l’origine de la dégradation de l’environnement et de la biodiversité.

Bassiaka Dao, président de la confédération paysanne du Faso

Avec l’intervention du projet, Bassiaka Dao affirme que les récoltes ont permis aux paysans de pouvoir vivre de leur activité. « Nous encourageons tous les bénéficiaires à continuer et à persévérer. Nous tenons à féliciter le ministère de l’Agriculture qui a élaboré pour nous une stratégie agro-écologique. Nous profitons également remercier Welthungerhilfe qui nous accompagne », a ajouté le président de la CPF.

À entendre le représentant du secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Moussa Ouattara, la mise en œuvre de ce projet a permis d’engranger des résultats fort encourageants. Il précise que l’approche agro-écologique est la bienvenue, parce qu’elle était pratiquée par les ancêtres depuis longtemps.

Moussa Ouattara, représentant du ministre de l’agriculture

« C’est une approche qui permet à la terre de se régénérer d’année en année pour laisser quelque chose à nos générations futures. Le ministère pour cela s’est engagé dans ce domaine en élaborant une stratégie nationale de développement en agro-écologique depuis 2021 », a fait savoir Moussa Ouattara.

Carine Daramkoum
Lefaso.net