Cette cérémonie qui a eu pour cadre l’hôtel de ville de Léo s’est déroulée en présence de la famille et des amis du récipiendaire venus de la France spécialement pour la circonstance. Etaient également présents les préfets des départements, les directeurs et chefs de services ainsi qu’une foule nombreuse composée en majorité de femmes des différents groupements. Le maire de la commune M. Yacouba Diakité, a, au nom de la population de Léo, de son conseil municipal, souhaité la bienvenue au récipiendaire ainsi qu’à toute la délégation qui l’accompagne depuis la France avant de le féliciter pour cette distinction.

Mais qui est M. Ladrée ?

Né le 7 septembre 1952 à Villaines en Duesmois en France de nationalité française, M. Laurent André Joseph Ladrée a eu une carrière professionnelle politique et associative très riche, d’abord directeur de l’Institut médico-éducatif professionnel de Vesvraute depuis 1988, ensuite conseiller municipal et maire adjoint de la ville de Chatillon-sur-Seine.

Pourquoi cette distinction

Entièrement disponible pour le développement socio-économique de la commune de Léo, voire toute la province de la Sissili, M. Ladrée s’est investi physiquement, moralement et financièrement pour le développement de la commune par le biais de ses relations privilégiées avec certains bailleurs de fonds. Ce qui lui a permis de hisser la commune de Léo au-delà des attentes a souligné le maire de la commune de Léo. Il dira ensuite que son attachement pour le pays des « Hommes intègres » a amené M. Ladrée à créer une association Solidarité Burkina en France pour venir en aide à la commune de Léo. C’est pourquoi l’homme dijonais a été salué pour son mérite et sa contribution à l’œuvre du développement local de la commune de Léo.

En recevant la médaille de l’Ordre du mérite burkinabè, le récipiendaire a laissé entendre que l’œuvre commune n’est jamais achevée. Il dira ensuite qu’il n’y a pas de mérite à aider ses frères et sœurs dans le besoin tout en s’engageant encore plus à polir sa pierre et à corriger ses erreurs.

Olivier Alexandre NIGNAN
AIB/Léo

Sidwaya