Les étudiants qui en constituaient le noyau au début des années 98-99 sont devenus des travailleurs qui apportent chacun un appui multiforme aux activités menées ici et là : Parler en effet, de l’école de la paix (une forme d’encadrement pédagogique aux enfants qui n’ont pas les moyens de suivre des cours personnalisés) et c’est une silhouette longiligne qui se dégage du lot. C’est celle de Charles SAWADOGO

Ces amis de la communauté à l’image de Roger, affirment ironiquement, c’est à la fois « le plus grand de la communauté », mais aussi « le plus grand des enfants de la rue. » De fait, cet économiste, sorti il y a quelques années de l’Université de Ouagadougou, ne se départit jamais de son sourire flegmatique.

Pour le reste Roger VALEA, sociologue, et ancien leader des mouvements d’action catholique (la JEC principalement) donne avec ses camarades une orientation qui fait parler d’elle. Il se plaît d’ailleurs lorsqu’on aborde la question avec lui, de rappeler que cela est du aux efforts conjugué des amis de la communauté et des bonnes volontés qui n’hésitent pas à « faire parler leur cœur ».

Aujourd’hui, Sant’Egidio est présente dans les deux grandes villes du Burkina. Elle s’implante progressivement dans d’autres contrées, toujours plus reculées.
Pour cette année, un grand repas dit de noêl a rassemblé « près de 600 enfants » venus principalement des écoles la paix. Sans oublier enfin la « fête avec les détenus » de la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

Autant d’œuvres, ajoutées à celles déjà entreprises ici et là, et « dans la limite des moyens » dont dispose la communauté, qui participent à la réduction de la fracture sociale, et à la promotion de la paix.

Juvénal SOME
Lefaso.net