Banfora : la maison d’arrêt toujours fermée

La Maison d’arrêt et de correction de Banfora n’a toujours pas
ouvert ses portes. Les travaux sont bloqués depuis des années
et malgré les promesses du gouvernement, ils n’ont pas repris.
Du coup, les délinquants et autres détenus sont transférés à
Bobo Dioulasso grâce à la compréhension des transporteurs
qui délivrent des billets gratuits. Pour amoindrir les charges et
réduire les déplacements, les magistrats ont trouvé une
alternative depuis le 16 décembre dernier : les citations directes
sont désormais effectuées au palais de justice de Banfora.

L’Union nationale pour la démocratie et le développement
(UNDD) affiche de plus en plus ses ambitions politiques. "Les
enjeux de la décentralisation" seront en effet, demain, au coeur
des réflexions du parti, à Gaoua, dans la province du Poni. Cette
rencontre initialement prévue pour les Cadres de la région du
Sud-ouest, s’étendra finalement aux députés du parti. Signe que
l’UNDD veut être au rendez-vous des grands enjeux nationaux.
De source proche du parti, le staff politique envisage aussi de
porter un regard prospectif sur les prochaines échéances
électorales, à la rencontre de Gaoua.

Des tracts circulent actuellement à Ouagadougou. Ils sont
relatifs au récent remaniement ministériel, à la tentative
présumée de putsch et au coup d’Etat de 1987.

Depuis l’annonce de la tentative présumée de putsch, des
patrouilles militaires sont souvent observées tard dans la nuit, à
Ouagadougou. Signe que le dispositif sécuritaire est en branle
pour parer à toute éventualité.

Adama Fofana, ministre porte-parole du gouvernement s’envole
ce week-end pour les lieux saints de l’Islam. Adama Fofana fait
partie du contingent spécial des invités du roi d’Arabie Saoudite.
Un privilège tout à fait spécial qui permet au ministre de faire le
hadj dans des conditions très particulières et de façon rapide.
Ainsi son séjour sur les lieux saints n’excédera pas dix jours.
Adama Fofana embarquera de Ouagadougou à bord d’un avion
de la compagnie Air France.

L’affaire entre l’entreprise Oumarou Kanazoé (OK) et ses
ex-travailleurs n’est pas prête de finir. Après les deux
conférences de presse animées par Oumarou Kanazoé le 2
janvier 2004 et les ex-travailleurs le l6 janvier, voilà que le
Syndicat des travailleurs des travaux publics, du bâtiment, de
l’hydraulique et assimilés (SYTTPBHA) propose une
"confrontation directe entre les deux parties face aux organes de
presse". Il crie à l’instrumalisation" de certaines personnes et
pense que ce débat public devant la presse où ils débatteront "
pièce contre pièce, document contre document, argument
contre argument, fait contre fait", pourrait aider à éclairer les uns
et les autres. Le syndicat souhaite que ce jour-là (la date n’est
pas encore arrêtée), la direction générale du travail qui a suivi
les dossiers en débats, puisse jouer au modérateur.

Ça y est ! Ceux qui l’ont espéré l’ont enfin. La Banque centrale
des Etats de l’Afrique de l’ouest a décidé de prolonger le délai
de récupération des anciennes coupures. Une nouvelle
campagne sera lancée dans les agences nationales de la
Banque centrale. L’annonce a été faite lors de la conférence de
presse du gouvernement de la BCEAO, le 21 janvier, depuis
Dakar, au siège de l’institution.
En 2002, une vaste campagne de retrait de vieux billets de
banque (500 F et 5000 F) qui n’ont plus cours a été menée par
la Banque centrale. Malgré la campagne multimédia
d’information, certaines personnes n’ont pas pu remettre les
billets qu’elles détenaient par devers elles. La banque centrale a
donc décidé d’ouvrir très prochainement ses guichets pour une
dernière fois, afin de permettre aux retardataires d’échanger
leurs vieux billets qui n’ont plus cours.

La passation de service entre l’ancien président de la
commission, Moussa Touré, et l’entrant Soumaïla Cissé aura
lieu la dernière semaine du mois de février. Ce sera une
occasion de rendre hommage à celui qui, a dirigé les premiers
pas de l’union. Son successeur prendra ainsi officiellement
service après sa nomination par les chefs d’Etat de l’union le 10
janvier dernier au sommet de Niamey.
L’intéressé n’est pas un nouveau venu dans la maison. Il est
officiellement à Ouaga depuis le sommet de Dakar en janvier
2003.

Cette lectrice rêve d’un monde " sans violence". Et elle cherche
des adhérants pour le construire. Elle nous a fait parvenir à ce
sujet, ce message électronique

"Vous aspirez à un monde sans violence, qu’elle soit
économique, politique, religieuse, raciale, morale ou sexuelle.
Un monde de paix, solidaire et juste dans lequel on fait
l’expérience de la réelle démocratie ainsi que d’un haut niveau
de santé et d’éducation pour tous. Ce monde n’est pas un rêve.
C’est un droit, une nécessité. C’est la réalité de demain que les
humanistes d’aujourd’hui construisent.
Je m’appelle Sabine et participe à cette construction dans le
cadre du Mouvement humaniste, réseau international présent
dans 105 pays. Nous cherchons d’autres constructeurs,
notamment au Burkina Faso, des bénévoles touchés par ce
projet, concernés par leur communauté et qui veulent rejoindre
notre réseau de formateurs à l’humanisme et à la non violence,
de manière à amplifier l’humanisme dans leur environnement.
Premier pas pour se former : inscrivez 100 personnes de votre
communauté (par exemple des étudiants, des enseignants, des
habitants du quartier, des groupes de femmes ou d’agriculteurs,
des associations culturelles ou sociales, etc...) en vue du
lancement de notre campagne internationale. Vous pourrez
vous faire aider par vos amis, voisins, connaissances...
Vous êtes motivés, vous souhaitez faire ce premier pas,
répondez-moi rapidement. En retour, je vous adresserais un
tableau d’inscription et une information plus complète sur notre
mouvement et campagne. Je serai au Burkina entre le 7 et le 16
février. Si d’ici là, vous avez pu me retourner vos tableaux de 100
membres, je viendrai vous rencontrer pour vous aider à
organiser le début de votre "mouvement" et vous former aux
thèmes de l’humanisme.
Paix, force et joie."

Sabine

E-mail:saaba@club-internet.fr

Dans le cadre de la lutte contre la pratique de l’excision, le CI-AF
a permis au Secrétariat permanent de cette lutte (CNLPE) de
rassembler 20 stagiaires venus du Bénin, du Togo de la
Mauritanie et du Burkina Faso. Du 22 au 24 janvier ils seront
"soumis" à une formation de base en technique de gestion de
l’information documentaire. Le secrétaire permanent du CNLPE
Hortense Palm et son équipe veulent initier les participants aux
procédures de mise en place des unités de formation et
d’information documentaire. Aussi, s’attendront-ils à plancher
sur les stratégies de recherches et de diffusion documentaires.

La célébration en octobre 2003 des 50 ans d’existence du
collège de la Salle (CDLS) de Ouagadougou semble avoir fait
germer une idée d’or dans la tête des anciens pensionnaires. A
en croire les statistiques, ils seraient quelque 4365 cadres à
avoir été pétris dans cet établissement d’enseignement
catholique dont la renommée a traversé les générations.
Considérés comme faisant partie des "têtes bien faites et bien
remplies" du Burkina, ils sont pour la plupart assez bien placés
pour apporter leur contribution à l’œuvre éducative semée sur la
Terre des hommes intègres par les missionnaires des Frères
des écoles chrétiennes. Trois mois après le jubilé d’or du
CDLS, les anciens passent à l’acte. Le dimanche 1er février
prochain, ils s’invitent dans l’enceinte du collège pour formaliser
le projet de formation de l’AMACOSA (Amicale des anciens du
collège de la Salles).

La jeune chambre économique effectuera sa rentrée
solennelle au titre de l’année 2004 le samedi 24 janvier à 9 h, à
la CGP de Ouagadougou. La cérémonie sera placée sous la
présidence du ministre Alain Ludovic Tou et du Directeur
général de Burkina Bail, Abdoulaye Sory.