CDP : les préparatifs de la présidentielle 2005 ont commencé

A. Pooda

Tout se passe dans le plus grand secret. Mais Kantigui en a eu vent ! Au CDP, on prépare activement les prochaines échéances électorales, notamment la présidentielle de 2005. Ainsi, Kantigui constate que M. Anicet Kpoda, un des principaux animateurs des anciennes campagnes du CDP vient d’être rappelé d’urgence de l’ambassade du Burkina Faso à Paris. Il y est en service depuis environ 4 ans, comme responsable du service social. M. Kpoda qui rentrerait samedi prochain, va prendre en main, entre autres, la direction du siège du CDP.

Cumulativement, Kantigui a appris qu’il va être nommé conseiller politique du président de l’Assemblée nationale, M. Roch Marc Christian Kaboré avec qui il rejoint ce week-end Ouagadougou, dans le même avion, en provenance de Paris. Nul doute que ce militant de la première heure du CDP, qui a décroché lors de son séjour parisien le Diplôme d’études appliqués en administration et gestion du personnel sera une des pièces maîtresses du CDP à la campagne du président Compaoré en 2005.

Le porte-parole du gouvernement à La Mecque

Kantigui constate que M. Adama Fofana, porte-parole du gouvernement, devrait s’envoler ce week-end pour La Mecque où il devrait effectuer le pèlerinage sur les lieux saints de l’Islam.

A cet effet, il devrait y séjourner environ dix jours durant. Mais avant, il va coordonner le premier point de presse de l’année, du "nouveau gouvernement" de vendredi prochain.

Voilà un nouvel El Hadj ministre en vue.

Bonne gouvernance et patriotisme : certains ministres et hauts responsables doivent donner l’exemple

Kantigui le constate et d’aucuns le sursurent. Il est temps que chaque responsable de l’Etat burkinabè, à quelque poste qu’il soit, donne l’exemple, à l’heure où le président du Faso en appelle au sens de la responsabilité républicaine de chacun. Que tous ces officiels qui réclament des perdiems avant de présider des cérémonies, parfois d’utilité publique, arrêtent. Que ceux qui effectuent de nombreuses missions à l’extérieur (avec frais de mission) leur proie favori, arrêtent... Car la République s’en porterait mieux...Kantigui se promet de revenir plus en détail sur la question, "si jamais...". En attendant, comprenne qui pourra.

Une déclaration du Front national du salut

Kantigui a vu circuler, ces derniers jours, une déclaration du Front national du salut. Nous vous invitons à la lire...

"Le Front national de salut est né suite à une prise de conscience d’un certain nombre de patriotes qui, soucieux de l’avenir et du devenir de leur patrie, décident tous ensemble de participer au développement de cette même patrie. Le Front national de salut, conscient de la situation nationale dans laquelle beaucoup de nos concitoyens pataugent dans la désillusion, se donne pour mission le développement et la recherche du bien-être social.

Le Front national du salut accompagne le peuple dans son organisation dont le but est de faire valoir ses aspirations légitimes. Ainsi l’objectif du Front national de salut sera le combat de la gabegie, de l’injustice sociale, du népotisme politique dans toute sa portée.

Au-delà de toutes ces choses, le Front national de salut encourage les sages de ce pays tels les chefs coutumiers, les imams, les évêques, prêtres et pasteurs qui avec l’aide de Dieu, ont su préserver la paix sociale au pays des Hommes intègres. Le Front national de salut adresse au peuple entier ses vœux les meilleurs. Que 2004 soit une année de paix, de santé et de bonheur.

" UNITE-ACTION-VICTOIRE !"

Pour le Parti
Le Président Fondateur

Réfection du CSPS de Tensobentenga : le district sanitaire de Koupèla à couteaux tirés avec un entrepreneur

Selon les informations, les responsables du district sanitaire de Koupèla auraient maille à partir avec un entrepreneur sur une affaire de réfection du CSPS du chef-lieu du département de Tensobentenga (à une cinquantaine de kilomètres au Sud de Koupèla.).

L’entrepreneur en question aurait, dans des circonstances on ne peut plus rocambolesques, décoiffé les locaux abritant le dispensaire de Tensobentenga. Il paraîtrait, en effet, que c’est après avoir décoiffé les locaux que l’entrepreneur se serait rendu compte qu’il avait commis une bévue : Le "Tensobentenga" dont il disait avoir acquis un marché de réfection de CSPS, n’était pas "Le Tensobentenga" du Kourittenga mais plutôt celui de Koulpélogo.

Ne sachant plus à quel saint se vouer, notre malheureux entrepreneur aurait proposé aux responsables du district sanitaire de Koupèla de lui permettre d’aller achever d’abord son véritable marché de réfection avant de revenir voir comment ils pourraient ensemble gérer le "nouveau" marché de réfection. Une proposition à laquelle le district sanitaire aurait opposé un non catégorique : "... nos populations ont besoin de leur CSPS qu’il a décoiffé de son plein gré de façon délibérée sans nous avoir consultés... alors, notre CSPS d’abord, l’autre après...". Kantigui suit cette affaire surprenante et vous en dira plus long dès que possible.

Kantigui a ouï dire que les anciens élèves de l’école primaire privée catholique de Saponé vont se rencontrer pour une "journée de retrouvailles entre anciens élèves et enseignants" les 27 et 28 mars à Saponé. De hauts cadres, tels les Julien Ilboudo (professeur agrégé de médecine), Siméon Kabré (professeur d’université, paix à son âme), le Naaba Padré ou Jean-Baptiste Douamba, (ingénieurs d’agriculture) Samuel Kiendrebéogo, (journaliste à la Voix de l’Amérique) pour ce citer que les célèbres et les notoriétés inter primus, sont sortis de cette école en briques rouges. Nul doute que tous les fils de Saponé, ayant fait l’école ailleurs (les Issa Tiendrébéogo, inspecteur de mathématiques ou n’ayant pas du tout fait l’école (les Emile Nikiéma et autres Abel Compaoré), convergeront aussi ce jour-là vers Saponé (Pissi, Kayao et Konsilga) seront aussi de la partie, eux qui gardent une solidarité très forte dans ce qu’ils nomment "la grande famille". Sait-on si les gens de Manga qui raffolent de dolo, déserteront leur célèbre Kalamanga de Ouagadougou pour prendre le départ devant l’autre non moins célèbre maquis "L’ambassade de Saponé à Ouagadougou" pour aller goûter le riz de Saponé (pas celui de Khadafi) mais bien "le Naaba Goghoo". Belle journée en persective. En tous les cas, Kantigui s’y invite pour recevoir son chapeau !

Livraison de vivres Cathwel : des bidons d’huile remplis d’eau

La leçon est désormais apprise : aucune école primaire au Kourittenga ne va plus jamais se hasarder à réceptionner des vivres Cathwel et à signer un bordereau de livraison sans avoir au préalable, procédé à un contrôle minutieux des vivres réceptionnés. Et pour cause ?

Ces dernières semaines, plusieurs écoles primaires de la province ont été victimes d’escroquerie grotesque par des transporteurs lors des livraisons des nouvelles dotations Cathwel.

Le cas le plus frappant est celui de l’école primaire de Simba à une trentaine de kilomètres à l’Est de Pouytenga.

Selon le contrôleur cathwel de la circonscription de Pouytenga, M. Ignace Mandé, dans cette école, trois bidons d’huile d’une contenance de 20 litres chacun, ont été découverts totalement remplis d’eau de robinet en lieu et place de l’huile Cathwel.

L’école de Simba a eu la chance, puisque c’est le jour même de la réception des vivres que les enseignants et parents d’élèves ont découvert ces manipulations frauduleuses. En effet, quelques heures après le départ du funeste camion, les enseignants ont voulu servir la cantine en huile pour le repas du jour. Mais quelle ne fut leur surprise en inclinant un bidon. Au lieu que ce soit de l’huile couleur jaune or qui coule, c’est de l’eau qui coule d’abord de 2 à 3 litres au moins avant que la vraie huile ne suive. L’ont procéda immédiatement au contrôle de tous les bidons d’huile. Résultats : tous les bidons avaient subi des manipulations et avaient été frelatés d’eau de 2 à 3 litres.

Rattrapés le même jour à l’entrée de Pouytenga, le transporteur et ses acolytes reconnaissent les faits. Tout en suppliant les enseignants, d’étouffer l’affaire, ils ont séance tenante, remboursé les 3 bidons de 20 litres d’huile.

Mais ce que l’école de Simba ignorait ce jour, c’est que les sacs de riz avaient tous également subi les mêmes manipulations frauduleuses. Les enseignants le sauront mais bien des jours plus tard que 3 à 5 kg de riz manquaient sur chacun des sacs de riz.

Si l’école de Simba, elle, a eu la chance de rattraper ces escrocs, ce n’est pas le cas des autres écoles.

En tous les cas, selon les contrôleurs Cathwel de Koupéla et de Pouytenga, l’affaire est entre les mains de la maison Cathwel.

Affaire donc à suivre !

L’armée, la cible des tracts

Kantigui a ouï dire que ces derniers jours, des individus connus, toujours les mêmes, sont passés maîtres dans la confection et la diffusion de tracts. Ces "jeteurs" de tracts d’une nouvelle audace ont choisi comme cible, l’armée. Ces derniers cherchent à créer des troubles au sein de la grande muette.

En plus des tracts, ces activistes ont aussi choisi la tactique des intimidations par appels téléphoniques. Ces intéressés seraient passés à l’acte et des militaires auraient reçu des menaces au téléphone. Ces messieurs se trompent d’époque. Messieurs, arrêtez vos vaines tentatives au risque de vous retrouver sur la barre des accusés.

Parole de Kantigui

Sidwya