LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Des sculptures monumentales pour le Sommet de la Francophonie

Publié le mercredi 14 janvier 2004 à 05h51min

PARTAGER :                          

De retour d’Afrique centrale où il a initié les artistes de cette région à la réalisation de sculpture, avec l’appui du programme de soutien aux arts plastiques de l’Union européenne, l’artiste burkinabè de renom international, Siriki Ki prépare un grand coup. Kantigui a ouï dire, en effet, qu’il prépare la réalisation d’une grande exposition de sculptures monumentales.

L’exposition de ces chefs d’œuvre devrait avoir lieu au prochain Sommet de la Francophonie, prévu pour novembre prochain à Ouagadougou.

* Idrissa Ouédraogo et les siens prennent la SONACIB et son patrimoine

Kantigui constate que des travaux de réfection, tous azimuts, sont en cours au ciné Burkina de Ouagadougou. Renseignements pris, il s’agirait de travaux affectés par l’ARPA (Association des auteurs, réalisateurs et producteurs africains), sous la coupe du cinéaste Idrissa Ouédraogo, son président.

Et pour cause ? L’ARPA est désormais propriétaire de la SONACIB et de son patrimoine sur toute l’étendue du territoire national, cinés Burkina, Rialé, Oubri, etc. Kantigui suit de très près l’affaire d’autant plus que Idrissa Ouédraogo que l’on voit tous les jours sur le chantier du ciné Burkina, semble y tenir à fond.


* L’affaire Naon : vers un montage grossier

Ni devin, ni charlatan, Kantigui qui suit de très près cette sérieuse affaire du putsch déjoué ne cesse de recueillir de murmures qui confirment bel et bien que la tentative du coup d’Etat est une réalité. Le "suspect sérieux" en liberté de certains médias ayant été entendu en la personne du ministre de la Défense Kwamé Lougué en qualité de "témoin’’ par le juge d’instruction militaire, seule la mauvaise foi peut prévaloir encore dans l’esprit des manipulateurs. Mentir par omission est coupable, mais mentir par méchanceté est criminel.

Alors ceux qui ont tenté de démontrer le contraire doivent à présent cacher leur "petite’’ honte.

Ce sont les mêmes qui refusaient de croire au putsch qui se battent dans l’ombre pour prêter au sergent Babou Naon des propos invraisemblables. Tout comme les putschistes ont été découverts, ces comploteurs invisibles seront démasqués. Si ceux qui gouvernent le Burkina prouvent qu’ils ont changé depuis la crise née du drame de Sapouy, les opposants burkinabè eux démontrent qu’ils n’ont pas changé de méthode pour la conquête du pouvoir. Vive donc le mensonge en politique.


* Après les putschistes, "Papa Noël’’, voilà les putschistes "hommes de l’année’’

Kantigui constate que le produit marketing que certains acteurs politiques veulent faire du sergent Babou Naon est indécent. Si ce n’est pas l’affaire Norbert Zongo que l’on veut torpiller par l’affaire Babou Naon, c’est l’affaire Babou Naon que l’on utilise pour donner de l’audience à l’affaire Norbert Zongo. Alors, arrêter de faire de Norbert Zongo le bouclier de vos "bêtises’’. L’homme mérite mieux que ça !

Ainsi, les maladresses s’accumulent. On joue au "parrain’’ de Naon Babou et au "pourvoyeur’’ de sa famille. Kantigui était loin de croire qu’un homme politique qui se veut respectable puisse tomber aussi bas. Et voilà qu’avec la Côte d’Ivoire qui a eu son putschiste devenu "Père fouettard’’, le Burkina vient de connaître son putschiste "homme de l’année’’. Qui sait, s’il ne se serait pas transformé en "homme fouettard’’ si le putsch avait réussi ?

Ainsi, des démocrates "confirment qu’ils ont une "âme de putschiste’’. Aucun démocrate digne de ce nom ne peut cautionner une telle forfaiture. Parole de Kantigui.


* Francophonie : la municipalité au rôle

Il est parvenu à Kantigui que depuis quelques mois, Ouagadougou se mobilise pour un plein succès de la grand-messe de la famille francophone. Après l’installation du comité communal d’organisation du Xe Sommet de la Francophonie et de la XXIVe assemblée générale de l’Association internationale des maires francophones (AIMF), la municipalité est en plein chantier pendant que ses premiers responsables peaufinent leurs stratégies.

C’est dans cette dynamique que le 12 janvier dernier, le représentant personnel du Premier ministre canadien pour la Francophonie, SEM Jacques Bilodeau a été reçu par le maire Simon Compaoré. Avec le maire de la ville de Ouagadougou, la délégation conduite par SEM Jacques Bilodeau, et qu’accompagnait l’ambassadeur du Canada dans notre pays, SEM Denis Briand, a fait un tour d’horizon des différentes activités en préparation.

De la rencontre avec le maire de Ouagadougou, l’émissaire canadien est satisfait, d’autant plus que graduellement, les choses se mettent en place pour la préparation du prochain Sommet de la Francophonie. M. Bilodeau, très marqué par le cadre de l’hôtel de ville n’a pas manqué de souligner la très forte implication des municipalités canadiennes dans l’AIMF. A l’image de la ville de Québec qui entretient des liens de coopération décentralisée avec Ouagadougou.

Point de mire de plusieurs rencontres internationales et cité hospitalière, Ouagadougou saura certainement relever ce défi... francophone


* Mathieu Ouédraogo rassure les enseignants

Kantigui a lu dans la presse qu’un groupe d’enseignants faisant partie des 2050 instituteurs adjoints certifiés prévoyaient organiser un sit-in, mardi 13 janvier 2004 au ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation. Ils entendaient par ce sit-in, protester contre la lenteur observée dans le traitement de leurs dossiers. Eh bien, Kantigui qui ne dort pas, s’est renseigné auprès de qui de droit pour savoir le pourquoi de cette lenteur, quand l’on sait que ceux qui sont chargés de préparer l’avenir de ce pays dans les villes et campagnes du Burkina souffrent énormément.

Beaucoup d’entre eux, d’ailleurs les plus chanceux , se contentent du haricot américain ou de brisure de blé (Boulgour) pendant ces moments difficiles.

Des sources sûres, le ministre Ouédraogo qui avait promis à son arrivée à la tête de ce département de mener l’opération "casier vide" rassurent que tous les dossiers ont été traités et se trouvent soit au ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, soit au Service national de développement (SND). "Aucun dossier ne se trouve à notre niveau". .Kantigui souhaite alors que les choses soient accélérées dans les structures chargées de traiter les dossiers des enseignants, afin de juguler très rapidement les difficultés existentielles que certains connaissent à leurs postes.

Quant aux instituteurs principaux qui attendaient d’être formés sans que rien ne soit fait durant les trois derniers mois, ils peuvent désormais pousser un ouf de soulagement. Depuis le 5 janvier 2004, les choses sont rentrées dans l’ordre. De grandes salles ont été trouvées au sein du lycée Philippe Zinda Kaboré pour leur formation en attendant l’année prochaine pour les envoyer à l’Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK).


* Pédophilie dans la cité

On sait que la pédophilie est devenue dans des contrées, la chose la mieux partagée.

Est-elle en train de s’enraciner dans nos filles ? C’est la question que Kantigui se pose actuellement après cette tentative de viol d’une petite fille d’environ 8 ans (vendeuse ambulante d’eau glacée) par ce vieux vautour d’une cinquantaine d’années qui s’est passé comme client. La scène s’est produite le 11 janvier 2004 non loin du canal du pont Kadiogo.

Kantigui qui est arrivé sur les lieux après le départ du "couple d’un jour" a été sidéré d’apprendre que les forces de l’ordre, particulièrement deux policiers ont été témoin, de cet acte odieux mais ont tout simplement fait comprendre à la foule curieuse et furieuse que ce monsieur était très connu du quartier Gounghin et qu’ils n’y peuvent rien. Alors faut-il laisser pourrir davantage nos mœurs quand on sait que Kantigui a ouï dire qu’en guise de dommage, la foule a exigé que cet individu sans vergogne paye la somme de 1000 F CFA à la petite qui, au départ avait fait comprendre à ce dernier qu’elle avait perdu 500 F On se demande à quel genre de complicité jouent-elles.

Kantigui lance un appel à tous les acteurs qui luttent contre le travail des enfants à redoubler d’efforts pour ôter ces gamins de nos rues. Aux amateurs de "petites filles, Kantigui dit haro et que la justice frappe fort, afin de les dissuader de telles pratiques.


* Affrontement de chefs coutumiers à Pouytenga : les autorités provinciales ne badinent pas avec l’affaire...

Selon des informations parvenues à Kantigui, les autorités provinciales et communales du Kourittenga auraient pris très au sérieux l’incident du 27 décembre dernier qui a occasionné la mort de deux personnes à Pouytenga.

Hormis l’instauration du couvre-feu (dès la nuit du 27 décembre) de 18 h à 6 h 00 du matin, les services de la police auraient procédé à de nombreuses interpellations dont des individus auraient même été déjà déférés à la Maison d’arrêt et de correction de Tenkodogo. Aux dernières nouvelles, deux arrêtés auraient été pris , l’un portant suspension de toute manifestation publique des parties en conflits, l’autre allégeant les horaires du couvre-feu désormais de 21 heures à 5 heures du matin.

Rappelons que le 27 décembre dernier, en plein jour de marché de Pouytenga, un affrontement avec armes à feu avait eu lieu entre deux camps rivaux dans la chefferie coutumière de Pouytenga. Bilan : deux morts et des blessés graves.


* Bientôt une course cycliste de la solidarité et de l’intégration des provinces du Centre-Est

Les populations des trente (30) départements et des six (6) communes que compte la région du Centre-Est vivront dans quelques jours au rythme d’une course cycliste sur vélos ordinaires (non professionnel) dénommée "course de la solidarité et de l’intégration des provinces du Centre-Est (Boulgou, Kourittenga, Koulpélogo,".) Le promoteur qui n’est autre que le ministre de la Santé, M. Alain Bedouma Yoda a présidé, vendredi 9 janvier dernier à Tenkodogo, une réunion d’information avec les hauts-commissaires et les maires de la région. Kantigui a ouï dire que le lancement aura lieu le 18 janvier à Cinkansé dans la province du Koulpélogo. La finale est prévue pour le 21 février à Tenkodogo, chef-lieu de la région.

Kantigui
Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé
Portées disparues : Fati et Mounira ont été retrouvées