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Burkina Faso : « Il n’y aura pas d’élections tant que le pays est sous l’hydre terroriste », campent des OSC du Boulkiemdé

22 avril, 09:43, par Ka

’’’’’’’’’’’’’’’A’’’’’’’’’’’’’’ Madame M. Guirma vous dites : ’’Vous voyez Mr. Ka, c’est lui l’intelligent dont vous parler et qui n’a pas su en utiliser pour la bonne cause.’’

La sagesse m’interpelle : Merci madame, et j’espère que tout va bien chez vous, et que vous allez nous envoyer un peu de fraicheur, car la chaleur ici au Burkina est très étouffante : Comme je l’ai souvent dit, sans nos différences, il n’y aura aucune saveur dans le forum de Lefaso.net riche en contradictions et des découvertes. Concernant Thomas I. Sankara, ayant côtoyer l’idéologue de près jusqu’à son assassinant, nos différences vous et moi concernant le fils de Têma auront toujours un grand écart.

Et comme je ne cesse de le répéter dans ce forum quand il s’agit de Thomas Sankara, ‘’’’’’’’je dis quand on arrive à inculquer ses idées a un autre, il devient un allié et non un opposant. C’est pourquoi la colonisation a vite encadré idéologiquement le colonisé pour le soumettre et enfin créé un être inoffensif bon a exploité. C’est le cas de celles ou ceux dont vous faites allusion en disant, ‘’’’il utilisait vos syllabus du programme de « Science-Po » de l’Université Libre de Bruxelles, et ne faisait ainsi de Sankara qu’un simple plagiaire et non le cerveau qu’on veut lui prêter,’’’’’ et je vous dit que toutes ces personnes avec des idées révolutionnaires ou démocratique ont un seul but ’’’convaincre : ’’’ Puisque la façon de penser, de voir les choses ou de les considérer par chacun est strictement fonction de son existence sociale.

Madame, avec le respect que je vous dois, Thomas Sankara a chaque conseil des ministres ou une rencontre importante avec ses collaborateurs proches disait : ’’On éduque les gens, on discerne ce qui peut dégrader le "vivre ensemble", on gère équitablement la chose publique, on dénonce les injustices et les inégalités, ainsi on évite alors les crises.’’

Et moi comme beaucoup de personnes a travers le monde, nous rendons hommage a Thomas Sankara le mécène, l’ami de tous, l’ami des femmes, des jeunes, des humbles, qui avait sa place dans toutes les couches de la population.

Au regard de ses idées développées et non développées de Thomas Sankara, son nom est à jamais gravé en lettres d’or dans la mémoire de chaque Burkinabé femmes et hommes, et même au-delà de nos frontières : Car, le fils de tout un continent savait qu’exister véritablement comme être humain, c’est vivre pour son idéal et se dévouer à cet idéal. Voilà ce que nous apprennent la vie et la mort.

Pour conclure madame M. Guirma : Aujourd’hui plus qu’hier, le mythe Sankara est plus vivant que jamais. Il a défié le temps à tel point que l’enfant de Têma-Bokin paraît aujourd’hui comme le chemin, pour beaucoup de Burkinabè et de jeunes Africains. Mais force est de constater que même si ses idées sont toujours célébrées, l’homme n’a apparemment pas encore eu d’héritier politique à sa taille, capable de chausser ses bottes et se hisser à la hauteur des espoirs qu’il avait suscités :
Car, même si on se dit nouveau Sankara en criant ‘’’’’’la patrie ou la mort nous vaincrons,’’’’’ aucune révolution ne s’est encore avérée parfaite. En vérité peut-on alors parler de révolution ? Peut-être de révolte populaire. Celle qui part du peuple ne résiste pas longtemps aux velléités restauratrices. Mais celles qui partent du sommet comme dans les cas de Sankara et autres (Marx Lénine etc.) survivent à leurs leaders parce qu’elles sont avant tout idéologiques culturelles, idéalistes. Les concepteurs eux-mêmes ne pourraient pas en garantir la parfaite réalisation. C’est ce qui fait rêver les nouveaux maitres des pays du Sahel.

Mais tant qu’ils n’auront pas compris que le copier-coller ne marche pas, confisquer la liberté en sans raison valable est peine perdue. Nous sommes entrés dans une ère d’où l’on ne peut plus rétrograder. 2024 n’est pas 1960 et c’est beau de dire toujours on va éradiquer les terroristes avant de faires des élections, mais oubliant que la liberté que nous a laissée nos ancêtres et les fondateurs de ce Faso est mal géré et parte à la ruine. Madame que Dieu vous tend sa main en ce beau dimanche et vous donne longue vie pour que nous puissions toujours échanger nos différences pour le bonheur de nos lectrices et de lecteurs.

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