Les BRICS, un tigre en papier qui allonge sa queue mais à peur de s’attaquer à l’idole dollar lors de son 15e sommet en Afrique du Sud
28 août 2023, 14:11, par
lili
Le titre de cet article pèche par son caractère déclaratif. Ensuite, l’article lui-même pèche par son manque d’élément de recherche appropriée pour aborder un sujet aussi contemporain que la création et les objectifs des BRICS. Il faut une certaine quantité de recherche pour tirer une analyse objective d’un sujet comme celui-là.
Sans vouloir entrer dans les détails, il convient de voir que toute polyphonie tout refus d’un centre dans les rapports internationaux est immédiatement objet de critique. Cela se fait comme si les autres nations doivent s’agenouiller dans un fatalisme qui ne leur permette aucun mouvement, aucune action et aucune prise de décision dans une réflexion qui vise à l’émancipation. Cependant, il y a quelques années, la Chine était la risée de tout le monde. Celle qui aujourd’hui est passée à une puissance économique et mondiale incontestée, était il y a seulement 30 ans narguée et vilipendée ; ces résultats industriels moquées – même par les Africains qui eux ne tentent jamais rien. La Russie quant à elle, on nous avait fait comprendre qu’elle ne valait rien ; que son armée était un tas d’anciens outils, vestiges de l’ère soviétique ; que son économie ne rivalisait qu’avec celle du Portugal et qu’elle s’effondrerait avec quelques sanctions et avec l’aide militaire et géo-satellitaire des Occidents. Tout cela s’est avéré supposition de mauvais concurrents.
Avec les BRICS le monde essaie autre chose car le monde ne peut être réduit à la pensée d’un universalisme occidental. Que certains journalistes d’Afrique manquent de vision pour comprendre que toute chose, toute action à un début, et un moment pour prendre son élan, et se mettent à écrire sur les BRICS sans véritable fondement de connaissance relève d’un défaut intellectuel sérieux.
Le titre de cet article pèche par son caractère déclaratif. Ensuite, l’article lui-même pèche par son manque d’élément de recherche appropriée pour aborder un sujet aussi contemporain que la création et les objectifs des BRICS. Il faut une certaine quantité de recherche pour tirer une analyse objective d’un sujet comme celui-là.
Sans vouloir entrer dans les détails, il convient de voir que toute polyphonie tout refus d’un centre dans les rapports internationaux est immédiatement objet de critique. Cela se fait comme si les autres nations doivent s’agenouiller dans un fatalisme qui ne leur permette aucun mouvement, aucune action et aucune prise de décision dans une réflexion qui vise à l’émancipation. Cependant, il y a quelques années, la Chine était la risée de tout le monde. Celle qui aujourd’hui est passée à une puissance économique et mondiale incontestée, était il y a seulement 30 ans narguée et vilipendée ; ces résultats industriels moquées – même par les Africains qui eux ne tentent jamais rien. La Russie quant à elle, on nous avait fait comprendre qu’elle ne valait rien ; que son armée était un tas d’anciens outils, vestiges de l’ère soviétique ; que son économie ne rivalisait qu’avec celle du Portugal et qu’elle s’effondrerait avec quelques sanctions et avec l’aide militaire et géo-satellitaire des Occidents. Tout cela s’est avéré supposition de mauvais concurrents.
Avec les BRICS le monde essaie autre chose car le monde ne peut être réduit à la pensée d’un universalisme occidental. Que certains journalistes d’Afrique manquent de vision pour comprendre que toute chose, toute action à un début, et un moment pour prendre son élan, et se mettent à écrire sur les BRICS sans véritable fondement de connaissance relève d’un défaut intellectuel sérieux.