« Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Le vendredi 09 octobre 2015, Aoua Carole Bambara Née Congo s’est soumise à l’ultime exercice académique en vue de l’obtention du grade de docteur : la soutenance de thèse. Chercheuse au Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique, Mme Bambara a effectué ses travaux sur la problématique de l’enseignement / apprentissage du français dans les écoles primaires inclusives de sourds au Burkina Faso. L’exercice s’est déroulé à l’amphi Jean Pierre Guingané de l’école Doctorale des lettres, Sciences Humaines et Communication de l’université de Ouagadougou.
Pour évaluer cette thèse, le jury était composé purement d’éminent professeurs africains : Pr Moussa Daff, professeur titulaire de classe exceptionnelle, Université Cheick Anta Diop de Dakar ; Pr Ondo Mébiame Pierre, professeur titulaire, Université Omar Bongo de Libreville ; Pr Alou Kéita, professeur titulaire, Université de Ouagadougou. L’impétrante a travaillé sous la supervision du Pr Abou Napon, professeur titulaire de l’Université de Ouagadougou.
Tout travail de recherche ayant pour fondement une interrogation, un questionnement, la question suivante a été le point de départ du volumineux document présenté au jury : « que faire pour faciliter l’enseignement/apprentissage de la langue française dans les écoles primaires inclusives de sourds du Burkina Faso ? ». En posant cette interrogation et en se lançant dans le processus de recherche, l’objectif de la candidate au titre de docteur était d’analyser la situation psycholinguistique et didactique du processus d’enseignement/apprentissage de la langue française dans les écoles inclusives de sourds au Burkina-Faso. Il s’agit plus précisément entre autre, d’étudier la langue 1 des écoliers sourds en tant que langue de référence et facteur déterminant de la psycholinguistique de l’apprentissage du français, langue apprise et langue des apprentissages et, d’ analyser le matériel didactique au regard des effectifs des classes, des besoins et capacités cognitives des écoliers.
Des résultats
Au terme de sa recherche qui a, selon les membres du jury, respecté la méthodologie de recherche en sciences sociales, Dr Bambara Congo a abouti aux résultats suivants, entre autres :
La première langue
Les parents, généralement surpris par la surdité de leurs enfants, ne maîtrisent aucune langue des signes pour communiquer avec eux. Les enfants sourds ne sont pas exposés très tôt à une langue de signes harmonisée et documentée. Les prémices et les éléments de communication sont absents au bas âge. L’alternative en milieu familial est la pratique de familiolectes mimogestuels qui combinent les mimes, les gestes, le pointage et une grammaire caractéristique de la communication visuo-corporelle.
La lecture labio-faciale soutient la communication de la personne sourde. Cependant, moins d’un quart des messages en français est capté par les écoliers sourds au cours de cette communication car les sosies labiaux brouillent la réception et le décodage des messages. L’enseignant de sourd est confronté à une bi-phonologie : la phonologie du français et la chérologie (synonyme de la phonologie des langues verbales) que Dr Bambara a aussi appelé « la mimogestématique ». L’insuffisance de connaissance de cette phonologie du langage signé par les enseignants rend les apprentissages linguistiques des écoliers sourds lacunaires.
Les gestes mentaux sont désordonnés chez les apprenants sourds. Un de ces gestes, la mémorisation visuelle qui permet aux enfants sourds d’activer leurs capacités mnésiques pour comprendre, retenir et utiliser les nouveaux acquis est alors une stratégie importante utilisée avec difficultés mais désespérément par les écoliers sourds car cette mémorisation visuelle est hypothéquée par l’absence de stratégies et outils didactiques visuelles efficaces, dans la quasi-totalité des écoles inclusives.
La syntaxe
Par rapport à la syntaxe du français, la structure de la langue française pose d’énormes difficultés aux écoliers sourds. Les écoliers ont du mal à comprendre et à utiliser l’ordre des mots tel qu’imposé par la norme grammaticale de la langue française alors que la norme grammaticale de la langue des signes est différente. On note alors une bi-syntaxe soutenue par une bi-grammaire : une syntaxe linéaire de la langue française et une syntaxe non linéaire de la langue des signes. La linéarité du français s’oppose à la non linéarité de la langue des signes. Cette non linéarité s’observe dans les productions des apprenants sourds par l’absence de connecteurs temporels. Elle s’observe ensuite dans l’utilisation limitée des temps de la conjugaison car les enfants sourds utilisent une ligne spécifique du temps. Cette ligne se limite à trois temps : le passé, le présent et le futur. L’utilisation des temps verbaux par les apprenants sourds est incohérente. Elle s’observe enfin par l’absence de connecteurs logiques dans les productions. L’organisation syntaxique des phrases est donc hasardeuse.
En somme, selon Dr Bambara Congo, les effets de la surdité sur l’organisation cognitive des enfants, les limites morphosyntaxiques de la langue des signes, la non-explicité de la communication pédagogique, l’insuffisance d’outils didactiques spécifiques et le caractère non naturel des acquisitions linguistiques sont les principales sources des difficultés syntaxiques observées chez les apprenants sourds.
La sémantique
Pour Dr Bambara Congo, le lexique des écoliers en inclusion est pauvre à tous les niveaux d’apprentissage en milieu scolaire inclusif, et encore plus prononcé chez les écoliers sourds. Selon elle, « pour utiliser un mot il faut en avoir la représentation mentale du sens or les écoliers, surtout sourds, qui sont confrontés à la langue étrangère qu’est le français sont peu outillés par leurs enseignants, eux-mêmes peu outillés par les gestionnaires scolaires pour donner des enseignements adaptés. La conscience phonologique développée par les enfants entendants et qui leur permet de percevoir, de découper et de manipuler les unités sonores du langage que sont par exemple le phonème, la syllabe, le monème, etc. est difficilement acquise par les enfants sourds. Ceux-ci essayent alors de la remplacer par une conscience chérologique, mimogestématique, qui leur permet de percevoir, de découper et de manipuler les unités visuelles du langage que sont le chérème, le gestème, le mimème et le visème. Cette mimogestématique relève actuellement du développement personnel de l’écolier sourd car elle n’est ni maîtrisée, ni enseignée par les enseignants ».
La formation des enseignants
Pour Dr Congo, la formation des enseignants des écoles inclusives de sourds est très insuffisante, surtout dans le secteur privé.
Analyse et proposition
Après son analyse, elle retient que langage des écoliers sourds est dégradé par l’insuffisance ou l’absence d’audition. Les cris en sont la principale caractéristique. Pour celle qui défend la dignité des enfants sourds, la représentation courante du sourd en tant que muet est erronée. Pour elle, la perte d’audition n’est pas synonyme de perte de langage. La personne sourde émet de la voix. Elle s’exprime par le cri, les gestes, le regard, en somme, par son corps entier. Selon elle, ce sont là des canaux de transmission de messages dans le processus de communication. Elle affirme donc que, « tout comme la communication non verbale (utilisée depuis la nuit des temps, surtout par les entendants pour exprimer des sentiments divers et diversifiés) n’est pas synonyme de mutité, le sourd n’est donc pas muet. En ne faisant pas l’effort de comprendre la communication du sourd et en n’y répondant pas, ce sont plutôt les entendants qui sont sourds et muets à son égard. »
Avant de boucler son travail, l’impétrante a présenté quelques propositions dans le sens d’une meilleure prise en compte des enfants sourd ou malentendants dans les écoles inclusive. Elle a prôné l’utilisation de la grammaire visuelle du français (GVF), la médiation scolaire et la médiatisation des apprentissages, une guidance parentale participative et active.
Autres propositions faites :
l’étude et la documentation des familiolectes mimogestuels et signes Burkinabè en tant que L1 des apprenants sourds,
le renforcement de la formation professionnelle des enseignants d’enfants sourds et entendants en inclusion, entre autres en psycholinguistique, en psychodidactique et en sémiotique, pour un meilleur décryptage des contours linguistiques et cognitifs du langage non verbal mais aussi pour une meilleure prise en charge didactique et pédagogique des apprenants sourds.
Pour Dr Bambara Congo, cette prise en charge doit nécessairement tenir compte des capacités cognitives, des besoins spécifiques et de l’environnement des apprenants. Les enseignants et les apprenants ont, en outre, besoin d’outils spécifiques innovants et adaptés pour conduire un bon processus d’enseignement/apprentissage.
Tout en recevant la mention académique Très Honorable et les félicitations du jury, Dr Aoua Carole Bambara née Congo a souhaité que les fruits de sa recherche puissent servir à la communauté scientifique et aux responsables de l’éducation inclusives qui pourraient traduire en réalité les propositions qui y sont contenues. A travers sa thèse, celle qui a été sensible aux difficiles conditions d’apprentissages des enfants sourds dans les écoles inclusives ambitionne de lancer un plaidoyer pour une éducation inclusive humanisante et de qualité pour tous les enfants vivant avec des déficiences sensorielles.
Jonas Bazié
Collaborateur
Vos commentaires
1. Le 4 novembre 2015 à 19:59, par yh En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Félicitations à cette battante et brave dame
2. Le 4 novembre 2015 à 20:17 En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Toutes mes felicitations, Camarade Congo Eve Carole. Tu es une femme tres humaine et digne depuis que je t’ ai connue comme etant l’ une des membres dignes des Colombes de la Revolution. Awa me rappelle une autre femme digne, Kadidja Friggit qui reside en Espagne. Elle est differente de certaines analphabetes qui comptent sur des sanguinaires pour percer en politique et qui vont verser la figure de la femme burkinabe au Congo(sans jeu de mots). Dieu te benira ainsi que toute ta famille. Voila une recherche qui a du merite et de la valeur. Ce n’est pas un doctorat de plus. La these vise a resoudre un probleme reel. Elle souleve le probleme brulant de l’ "handicap" dans nos societes ou nous manquons du minimum. La verite est que ce sont nos curricula qui sont infirmes, pas nos apprenants.
Big up a toi.
Member
3. Le 5 novembre 2015 à 08:21, par emilie En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
félicitations ma grande
suis trop fière de toi. Que Dieu te benisse abondamment toi et les tiens
4. Le 5 novembre 2015 à 08:51 En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Wahou, félicitations.
5. Le 5 novembre 2015 à 09:05 En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Toutes mes felicitations a Dr Bambara Congo,
Vous avez été mon prof d’anglais, et ceci est un appel aux petit-frères a persévérer dans les etudes.
Merci pour le bon exemple.
6. Le 5 novembre 2015 à 09:38, par Nadia En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Félicitation à vous Madame Bambara. Comme quoi le succès est au bout des efforts. Vous m’avez fait aimer l’anglais quand vous étiez professeur d’anglais au lycée de Gounghin. une fois de plus toutes mes félicitations.
7. Le 5 novembre 2015 à 10:37 En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Bonjour
Si c’est le contenu effectif du travail de thèse, je suis désolé, mais c’est un hors sujet total ... à moins que le sujet soit mal formulé .... donc copie à revoir ...
le sujet est-il celui annoncé dans les premières lignes de ce post "la problématique de l’enseignement / apprentissage du français dans les écoles primaires inclusives de sourds au Burkina Faso"
ou bien celui évoqué dans les dernières lignes ? "conditions d’apprentissages des enfants sourds dans les écoles inclusives" ...
Il me semble qu’il y a du désordre dans cette affaire ... soit c’est la thèse qui est bricolée, soit c’est le compte-rendu qui est nul ...
merci de regarder de près ce travail ... que l’on semble arroser de fleurs ... mais qui semble aller dans plusieurs sens ... selon moi ... un sujet de thèse ne saurait être un fourre-tout ... où on parle de tout et de son contraire ... de sujets annexes, connexes en lieu et place de l’objet même de thèse ...
Il est possible de faire recommencer un travail de thèse ? la science autorise t-elle des retours critiques de ce genre ?
8. Le 5 novembre 2015 à 11:15, par Oussou En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Mes félicitations tantie, vous êtes une fierté pour notre nation.Recevez mes sincères félicitations.
9. Le 5 novembre 2015 à 11:27, par Samb En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Internaute N 7, toi même tu es hors sujet. C’est une citation que le journaliste a mis en entête. Juste une citation. Lis le reste et si tu es intelligent, tu comprendras.
10. Le 5 novembre 2015 à 11:33, par Salima En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Bravo Princesse.
Bravo pour ce travail te donne une place de choix au sein de la communauté scientifique. J’ai hâte de lire la thèse. Bonne suite.
11. Le 5 novembre 2015 à 11:34, par wendbenedo En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Il y a des occasions où mieux vaut se taire que de jouer au schizophrène. l’internaute 7 qui a tout de même réfléchi à rester anonyme a manqué réellement une occasion de se taire !!! ce travail de la brave Dr Bambara a été évalué par trois éminents professeurs n’en déplaise à notre internaute visiblement décérébré. S’il veut qu’il se découvre et conteste le travail par des voies plus policées et citoyennes. Félicitations encore à Dr Bambara/Congo et bonne suite à vos travaux. Sans rancune.
12. Le 5 novembre 2015 à 11:40, par Marcellin En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Internaute N 7, comme tu es con, lis ceci : Mme Bambara a effectué ses travaux sur la problématique de l’enseignement / apprentissage du français dans les écoles primaires inclusives de sourds au Burkina Faso.
Le journaliste a introduit son texte par une citation. Donc souffre de comprendre que ce que tu prends comme titre de la thèse ne l’est pas. Lis le reste du texte intelligemment et tu verra que y a des termes techniques que tu n’as jamais entendu. Emprunte un dictionnaire et instruis toi.
13. Le 5 novembre 2015 à 11:44, par Citoyen En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Félicitations brave dame.
Internaute 7, tu crois que tu es plus intelligent que le jury qui "était composé purement d’éminent professeurs africains : Pr Moussa Daff, professeur titulaire de classe exceptionnelle, Université Cheick Anta Diop de Dakar ; Pr Ondo Mébiame Pierre, professeur titulaire, Université Omar Bongo de Libreville ; Pr Alou Kéita, professeur titulaire, Université de Ouagadougou. L’impétrante a travaillé sous la supervision du Pr Abou Napon, professeur titulaire de l’Université de Ouagadougou" ??????? Qui que tu sois, on sent ton aigreur. Tu es vaincue.
14. Le 5 novembre 2015 à 11:58, par Mamon Yélé En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
« Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard »
Mes admirations ! comme c’est justement bien dit chez les militaires. On ne peut pas se permettre de féliciter ce qu’on n’a pas atteint. Mais, je suis sur que, ça doit être honorable comme les grands professeurs l’ont dit.
Maintenant dans ma naïve petite tête plate de technicien, je m’attendais à une démonstration d’une certaine capacité de parler (je veux dire prononcer des mots sonores) par les "sourds-muets", car leur handicap de muet serait simplement lié à leur incapacité d’entendre ce que nous disons. En d’autres termes, si on arrive à faire en sorte que le sourd-muet entende notre bavardage, lui à son tour, nous ferait entendre le son de sa voix et probablement chanterait ou est ce qu’il émet des sons hors de portée de notre audition ?
Par ignorance je suis resté sur ma soif et j’en veux à celui qui a titré ainsi l’article. Admirations encore pour votre contribution scientifique que les gens du domaine sauront sans doute exploiter.
15. Le 5 novembre 2015 à 11:58, par G. K En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
N0 7, tu es nul ! Le dernier des nuls. Avant d’aller à la soutenance, il y a eu un suivi. Ensuite il y a eu un jury qui a travaillé sur le document avant sa soutenance. S’il y avait eu des insuffisances graves, il n’y aurait pas eu soutenance. Bref ; tu n’as rien à dire, tais toi. Et si tu as le courage , décline ton identité.
Mme Bambara, félicitations. Le peuple des opprimés en éducation dont les sourds compte sur vous. Bon courage et bonne suite.
16. Le 5 novembre 2015 à 12:09, par Sanou En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Félicitations à la docteure. Félicitations.
Cela dis, je dis heyyy !!!!! ! à l’internaute 7. Qui es tu pour insulter ainsi un jury ? Tu n’as peut être même pas le BAC et tu veux juger plus fort que toi. Ce n’est même pas l’auteur du travail que tu essayes de dénigrer, mais le jury et le directeur de thèse. Va au D....... toi qui pense raisonner. Tu es déréglé.
17. Le 5 novembre 2015 à 14:06 En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Toutes mes félicitations tantie !!!!! je suis très fière de vous. wèh vous êtes vraiment une femme battante qui fait la fierté à notre nation. que Dieu vous bénisse abondamment.
18. Le 5 novembre 2015 à 14:49, par tiga En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
felicitation pour l’ouvre
19. Le 5 novembre 2015 à 17:00, par YIRWAYA En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Juste pour attirer l’attention de l’internaute 7. Vous autres qu’on qualifie "je connais tout". C’est un jury international, loin de ton gabarit" qui a apprecie le sujet. Vous autres, c’est les critiques inutiles. Tant que c’est pas moi, les autres ne connaissent rien. Si, on devait classer les intellectuels du Burkina Faso, vous serez arrete vers la frontiere de la Lybie allant vers l’ocean mediterrannee.
20. Le 5 novembre 2015 à 19:25, par NEO En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Internaute n°7 : J’ai eu la même vision que toi. Peut-être que d’autres pourront nous éclairer ! Si la question « que faire pour faciliter l’enseignement/apprentissage de la langue française dans les écoles primaires inclusives de sourds du Burkina Faso ? » représente la problématique, il y a peut-être à revoir. La recherche produit des connaissances, mais pas des solutions. Les solutions sont une conséquence mais pas le but de la recherche. Ce qui prétend fournir des solutions c’est de l’ingénierie, de l’audit, du diagnostic, etc. En plus, la connaissance produite doit avoir une dimension internationale. Exemple concret :
Fait 1 : Les filles réussissent mieux que les garçons dans les études.
Fait 2 : Les garçons occupent plus de postes de responsabilités que les filles (ou les garçons ont davantage de responsabilités professionnelles que les filles).
Là ce dégage un problème ! Les garçons qui réussissent moins à l’école occupent plus de postes de responsabilité que les filles ! Exemple de problématique : « quels sont les processus qui expliquent que les filles réussissent mieux dans les études qu’en insertion professionnelle ? » Le chercheur est alors amené à trouver une explication en considérant plusieurs dimensions : sociologique, économique, socio-culturelle, etc. La connaissance produite pourra par la suite être utile pour trouver des solutions au problème. Mais le but premier est de produire des connaissances. Je n’ai rien contre cet article ou son auteur encore moins à l’impétrante (que je félicite d’ailleurs), je veux juste partager ma compréhension du domaine de la recherche. Merci
21. Le 5 novembre 2015 à 21:17, par Aoua Carole En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Bonjour à chacun et à tous.
Merci pour vos messages de félicitations et d’encouragement.
Pour l’auteur du post 7 : Le titre de la thèse est bien " Problématique de l’enseignementsupérieur /apprentissage du français dans les écoles inclusive de sourds au Burkina Faso". L’article commence par une citation. A ne pas confondre avec le thème. Le document présenté à la soutenance a 454 pages. Pour ceux qui voudraient lire la version definitive, il sera disponible dans 1 mois à la bibliothèque de l’UFR/LAC de l’université de Ouagadougou.
Thank you so much Camarade. Thanks to all my beloved students, sons and daughters. You gave me so much ! Blessings on you,
Dieu vous bénisse tous. Amen.
Dr A.C. Bambara Congo.
22. Le 5 novembre 2015 à 21:49, par D En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Encore toutes mes félicitations, Dr Bambara/Congo ! Bravo pour ce travail de recherche qui te tenait tant à cœur ! C’est ce qu’on appelle vivre son thème de recherche ! Un sujet aussi original et novateur que le tien n’est pas facile à mener, mais tu as su relever le défis et les regards sont à présent tourné vers les autorités politiques pour une prise en compte plus conséquente et une attention plus grande à l’égard de cette frange de Burkinabè qui a les mêmes droits que les personnes dites ’normales’. A présent, les résultats de tes recherches sont connus. Que celui qui ne les approuve pas fasse ses propres recherches et nous livre les résultats qui en découlent, pour le bien de la science !
Encore bravo et bonne suite !
23. Le 5 novembre 2015 à 21:54, par Arnaud En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
mes felicitations tantie,vous m’avez été d’un appui précieux lors de mon passage dans votre prestigieuse école "Zaware ". Dieu vous bénisse ! proud of You !
24. Le 6 novembre 2015 à 04:34, par Rachid En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Mes félicitations Dr Bambara Congo, je suis vraiment impressionné par vos recherches. Je vous souhaite tout le meilleur pour la suite.
25. Le 6 novembre 2015 à 10:14, par Séba En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Congratulations !
26. Le 6 novembre 2015 à 21:41, par Dala En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Félicitations !
Je suis personnellement très fière de vous. Toutes ces années de recherches ont fini par porter leur fruit. Continuez à aller de l’avant..
27. Le 7 novembre 2015 à 10:57 En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Dites au num 7 qu’il s’agit d’une thèse pas d’une rédaction du CP.
il faut le comprendre ça dépasse son niveau.
Félicitations madame. Bcp de courage
28. Le 8 novembre 2015 à 00:37, par Burkinbila En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
"Il est possible de faire recommencer un travail de thèse ? la science autorise t-elle des retours critiques de ce genre ?" Ad fo yam kay koy ! bon nindan !
7 ou NEO, produisez vous mêmes des connaissances et autres thèses on va voir. Ya ya boin ?? Des ignares qui font la grosse tête. A yi taa yin fè.
Qu’est-ce qu’une recherche qui ne propose pas d’alternatves ? Les problèmes de l’éducation sont connus depuis longtemps au Burkina. Dis nous quoi faire toi ! Basta les grandes gueules inutiles.
29. Le 8 novembre 2015 à 01:16, par O. D En réponse à : « Le sourd n’est pas muet, c’est nous les entendants qui sommes sourds et muets à son égard », Aoua Carole BAMBARA/CONGO, nouvelle docteure en psycho-linguistique et didactique
Je suis chercheur et je dis ceci :
La recherche, c’est poser une question, creuser et y répondre. Se contenter de poser une question et creuser est insuffisant. Si en médecine on se limitait à ces deux aspects, où serions nous ?
La question de madame est juste et très pertinente. Les quelques résultats présentés relèvent d’une expertise spécifique qu’il faudrait que les autorités éducatives exploitent.
Merci à Lefaso.net et au gourounsi qui nous a fait découvrir la bissa. Félicitations et bonne suite à Dr Bambara Congo. J’admire les femmes de sa trempe et j’ajoute des milliers de fleurs, n’en déplaise à ceux qui ont de la glaire plein la tête.