A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Les idées sont les armes de l’esprit et l’ esprit arrive toujours à dominer le glaive, bien que les deux soient des armes redoutables selon Napoléon. Que les semi- lettrés qui s’ignorent comme tels ne voient pas en mon titre un quelconque appel à la guerre guerroyante. Encore que le Burkina ait toujours vécu une guerre à sens unique depuis l’avènement de Blaise en 1987.
Ni non plus un appel à courber l’échine. Je veux seulement dire que nous avons donné tous les conseils au Président Blaise Compaoré, président légal du Burkina – Faso jusqu’ en novembre 2015 (après cette date, il ne sera pas plus président que toi qui me lis ou moi qui ai écrit ce billet, du moins ni légalement ni légitimement). Il peut toujours être à Kosyam mais il sera juste un squatter. Et un président par la force n’est pas un président, car il aura le sommeil difficile. L’enfant qui ne veut pas que sa maman dorme, lui aussi, devra d’ abord renoncer à sa part de sommeil. A- t- il seulement les moyens de sa répression sur laquelle il compte certainement pour se permettre un tel entêtement ? Pourra- t- il passer son temps à réprimer les révoltes qui vont perler tout le pays ? Et quel temps aura- t- il vraiment pour jouir des délices du pouvoir qui l’aveuglent tant et le font tant courir jusqu’à la déraison ? A- t- il oublié les grandes manifestations qui l’ ont fait trembler dans les années 1998- 2001 suite à l’ assassinat ignoble de Norbert Zongo et de ses trois compagnons de supplice ? A- t- il oublié février- mars –avril mai- juin 2011 depuis Koudougou jusqu’ à Bobo en passant par son propre palais ?
Merci, mon Président, de permettre cette décantation « démocratique » qui aura lieu. Ce n’est pas venu tôt. On voyait venir le coup, gros comme un nez sur un visage. On n’est pas surpris, quoique l’on soit scandalisé parce qu’ on se disait que quelque part, vous seriez habité par la sagesse et surtout par l’ amour pour votre peuple et que vous nous épargneriez cette coupe que vous voulez que nous buvions jusqu’ à la lie.
Vous avez laissé tomber bas le masque qui n’était que la robe transparente mythique du roi à qui on a fait croire ou qui s’ est convaincu lui- même que sa robe- masque était tissée avec du fil invisible et que seuls les imbéciles verraient sa nudité choquante. Mais le peuple mobilisé refusait de piaffer avec les bonimenteurs en disant que le roi est devenu fou pour marcher si nu et vous avez fini par lui prouver que son seul tort, c’est d’avoir refusé d’être un imbécile. Mr. Le Président, vous avez franchi le Rubicon mais le peuple n’est guère con. Alea jacta est ! (le sort en est ainsi jeté). Le reste n’est plus qu’un jeu formaliste légaliste pour embobiner ceux qui n’ont pas pitié de ce peuple et qui sont prêts à vous accompagner dans n’ importe quel deal affreux, dans n’ importe quel crime contre le peuple. Là aussi, ça ne nous étonne pas. Regardez, ce sont toujours les mêmes qui trahissent et qui trahiront. La fourberie est leur fonds de commerce politique. Ce peuple paisible, prêt au vrai compris ne le méritait pas, cependant, ce coup-ci. Ce braquage constitutionnel, C’est de la folie. Si vous ne le croyez pas, vous l’allez constater tout de suite.
Le pays ne sera plus tranquille. C’est un euphémisme. Dans une de mes contributions, Réticence Démocratique (lefaso.net, septembre 11, 2014, http://www.lefaso.net/spip.php?article60780), j’ai eu à dire que vous vous trompez de peuple. Vous avez oublié les enfants nés après que vous avez rectifié la révolution. Cette jeunesse s’est vu l’avenir confisqué, les plans de vie sabotés. Ce qu’on dit de vous en termes de capacité de nuisance n’est qu’anecdotique pour elle. Elle n’a pas peur de vous.
Psychologiquement, elle saura défier l’imposture et le reste du peuple conscient qui n’ a pas la bouche enfarinée sera avec cette jeunesse. Car tout le monde, l’opinion nationale et internationale y compris, le voit maintenant : Vous exagérez. Notre calebasse de tolérance est pleine maintenant et va déborder bientôt. Quand même ! Depuis 1997, c’est le même jeu. On ne peut plus vous laisser faire à votre guise. Les pauvres ministres ( ce n’est pas souvent que je les plains car ils ont fait un choix conscient d’ être là où ils sont mais cette fois-ci, par humanisme, j’ ai eu pitié d’ eux) que vous avez convoqués pour leur faire endosser ce projet de loi démocraticide, je les plains et je n’aurais jamais aimé être à leur place, ces acteurs passifs captifs. Qu’est-ce qu’ ils pouvaient dire ? Que la modification de l’Article 37 quelle que soit la voie par laquelle vous parviendrez ne fera le bonheur de personne ? Autant demander à un aveugle de s’attaquer à un mamba noir les mains nues dans une chambre noire. Avec un peu de chance , il pourrait le prendre par le cou.
Sur la toile, des burkinabè vous ont conseillé dans tous les styles, dans tous les genres, même en langues/ tons, en commençant par le genre poétique cher à Sayouba, en passant par les consultations légales pro bono (c’est- à- dire cadeau)de grands juristes comme Ibriga, Loada et Sango, par mes analyses que je veux interdisciplinaires, par les écrits décapants très engagés de (Sidi) Diallo, les écrits inspirants au style simple et agréable du grand philosophe Debrseoyir qui a une manière d’argumenter irrésistible devant laquelle je suis tombé en charme, par les conseils tirés de la sagesse poular, nuuni, moaga et bwamu des communicateurs hors- pair comme Naman, Newton Ahmed Barry, Sayouba, Samne et Bicaba, des développements qui reflètent la noblesse maternelle d’ une dame à la sensibilité intuitive comme (Cynthia) Benao qui n’ est pas sans rappeler l’intuition de la femme Tipoko sans être intrigante, pour même terminer par le philosoverbiage (le terme n’est pas de Wittgenstein son dieu, mais de moi)de Djibo Mamadou, un docteur en philosophie qui a failli me faire haïr la philosophie pour de bon, n’ eut été la persistance et la dextérité de Dabiré Christophe qui lui a toujours donné des cours de philosophie bien assenés à distance ; car à bien lire ses griotismes sans saveur, on se rend compte qu’il n’a que faire de la vérité et que d’ amour- propre, il n’ a rien. Un philosophe n’étant jamais un laudateur de personne, mais partisan de la vérité, même si pour cela, il devrait boire la cigüe comme Socrate. Je me demande ce que ses étudiants vont penser de lui s’ ils tombent un jour sur ses textes qui font l’ apologie d’ un homme mortel avec une posture reptatrice inacceptable, comme s’ il était l’ avatar d’ un Goebbels sans l’ intelligence( maligne) de celui-ci. Goebbels n’ avait pas de conscience ; celle de Hitler lui suffisait. En plus, il le disait au moins. Mais Djibo Mamadou, un philosophe, n’a même pas le courage de dire qui est sa conscience. Où sont l’esprit critique et le scepticisme philosophique qu’ on est en droit d’ attendre d’ un philosophe ?
Plus déconcertante que la tentative de Djibo qui joue au Goebbels d’ un régime tripatouilleur de constitution est le silence des autres philosophes de formation. Il est clair que Djibo rend un sale service à la philosophie comme discipline et si un ordre des philosophe existait, il fallait lui demander des comptes et la première question serait : « Qu’avez – vous fait de la philosophie qui est recherche de la sagesse et de la vérité à travers un raisonnement rigoureux » . J’ ai l’ impression que vous avez laissé seul Dabiré aux prises avec un « philosophe » ennemi de la vérité et de l’honneté intllectuelle. Cela peut donner l’impression que c’est une guéguerre entre promotionnaires, donc une affaire de personnes, qui se bagarreraient pour la place bien vaine de premier(pour faire quoi ?). Moi aussi je peux écrire mais avouons qu’un philosophe qui démonte les âneries et connaissances notionnelles d’un autre « philosopheur » est plus crédible, plus convaincant qu’un littéraire- sociologue. Heureusement que Dabiré a les épaules solides, pour le bonheur de nos chers internautes qui ne sont pas des imbéciles car chacun a aussi sa spécialité. Les intelligences sont multiples, que tu sois gros diplômé comme petit diplômé, comme sans diplôme. L’intelligence précède le diplôme et brille toujours même en l’ absence d’ un diplôme. Il est vrai que le diplôme n’a pas toujours été le meilleur indicateur de l’intelligence. Il n’y a pas une seule forme d’intelligence et le premier d’ hier n’est plus forcément le premier d’aujourd’ hui ni ne fut le premier en tout, encore que cela ne nous intéresse point. Alors, grow up, Djibo, et libérez lefaso.net de vos écrits qui n’éduquent pas ! Vous n’avez aucune idée combien de premiers de classe vous rencontrez chaque jour que Dieu fait. Mais en quoi cela change- t- il votre quotidien ?
Donc, même les sorties hasardeuses et qui refusent de servir de faisceaux de lumière pour notre barque à la dérive dans des eaux profondes et inconnues devraient aider le Président à comprendre que des gens veulent utiliser la situation pour casser du sucre sur son dos. Je suis sûr qu’ il le sait mais les chantres de notre président qu’ ils ont rangé déjà dans le panthéon des dieux de l’ Olympe qui ne sirote que le nectar et ne soupe qu’à l’ ambroisie contrairement à nous autres pauvres mortels, donnent l’ impression de faire bonne mesure au cris stridents justifiés du peuple qui n’ accepte plus de se faire tourner en bourrique. C’est à se demander pourquoi tous ces messieurs sans honneur ni dignité ne cherchent- ils pas à le cloner comme backup plan ? N’attendez quand même pas que la faucheuse parle un jour car c’ est inévitable pour tout le monde même pour les puissants du jour qui peuvent se donner le droit de vie ou de mort sur leurs concitoyens s’ ils le veulent.
Merci donc, Monsieur le Président, d’avoir mis fin à vos hésitations car on ne savait plus sur quel pied danser. Maintenant, les choses sont claires. On a beaucoup parlé. On ne va pas se taire, pourtant, car le verbe a toujours été créateur et transformateur. Mais on sait maintenant et pour de bon qu’ avec vous, il n’ est pas utile de faire appel aux sentiments. Nous allons vous montrer que le peuple a toujours raison. Je me rappelle la chute du Shah d’ Iran Mohamed Rezha Palavi comme si c’était hier. C’était en 1979. Il avait commis ses barbouzes au massacre de la population afin de faire taire la révolte qui s’était emparée de tout le pays. Au bout de quelques jours de tueries, les soldats étaient fatigués de massacrer leurs frères et les manifestants voyaient en ces soldats, une partie du peuple. Une osmose s’était développée entre les premiers et les derniers. Et les populations déposaient même des fleurs sur les fusils des militaires.
Je ne souhaite pas qu’un seul burkinabè meure dans cette crise artificielle bien évitable que vous êtes en train de concocter. Vous avez tort. Et le peuple va vous résister. Je ne vous apprends rien. Le 14 mai 1983, j’ étais au meeting à Bobo sur l’’ esplanade de l’ ex- RAN. Nous avions cru au discours des jeunes capitaines. Le 17 mai, 1983, un à un, le régime de l’époque mettait la main sur les ténors de votre camp. Comme des poulets. Vous avez échappé au coup de filet et vous êtes devenu le porte- flambeau de la résistance populaire. A l’époque, il n’ y avait même pas de constitution qui vous permettait la désobéissance civile. Mais vous êtes passé à la désobéissance militaire- commando. Aujourd’hui, le peuple va vous résister. Lui, il s’arrêtera à la désobéïssance civile avec la conviction que face à un pouvoir injuste, illégal et illégitime, le non – respect de la loi devient moralement légal. Il a une base constitutionnelle et républicaine pour le faire car ce que vous êtes en train de faire, c’ est un coup d’ état à travers l’ instrumentalisation de la constitution. C’est plus vicieux qu’ un coup d’ état classique qui est clair pour tout le monde. En tout cas, ça sera tant pis pour nous tous si cette fois-ci on vous laisse faire. Que personne ne se trompe, pas même la mouvance présidentielle.
La dictature, c’est comme une grossesse. On n’est jamais en grossesse à moitié. Pas besoin d’être femme pour le savoir. Nous sommes scandalisés mais seule la mobilisation générale va vous empêcher de commettre l’irréparable pour ce peuple amoureux de la paix. Les armes de nos idées apparemment n’ont pas adouci le cœur de notre président à tous jusqu’ en novembre 2015. Monsieur le Président, Vous semblez poursuivre un objectif qui n’a plus grand- chose à voir avec le pouvoir mais qui a tout à voir avec votre désir de solder des comptes avec des anciens amis, aujourd’hui plus ennemis qu’ adversaires politiques. Je sais qu’il n’y a jamais de séparation à l’amiable, même en amour. Donc, je ne me ferai pas d’illusions sur des séparations à l’amiable en politique. Mais avez-vous pensé seulement aux souffrances du peuple, au-delà des considérations personnelles, d’ego, que je comprends, mais qui pâlissent en importance face à l’enjeu de l’unité et de la concorde nationale ?
Tout ce que les philosophes ont fait jusque- là, c’est interpréter le monde. Il ne reste plus qu’à le transformer. Ce n’est pas moi qui le dis. C’est l’heure de la praxis, la jonction entre la théorie qui éclaire la pratique et l’encadre et l’action qui fait vivre la théorie et lui donne son sens. Comme vous ne nous offrez, Monsieur le Président, que le seul choix de la désobéissance civile, nous allons agir selon vos vœux. Ko te mogo gnini. C’est l’homme qui va toujours chercher le problème et le réveiller là où il dort. Or, nos voisins d’à côté qui savent de quoi ils parlent, pour avoir hébergé le diable en leur sein, disent que si tu prends la route de JE M’ EN FOUS, tu vas arriver au village de SI JE SAVAIS. Je ne veux pas que Djamila qui est née bien longtemps après mon premier enfant le dirige tout simplement parce qu’elle aura eu la « chance » d’être née d’un père président. Tous les enfants burkinabè ont le droit légitime d’aspirer à la fonction présidentielle qui ne sera jamais une fonction royale au Burkina Faso. C’est le sens de l’opposition de la plupart des burkinabè honnêtes à la culture dynastique des gènes présidentiels. Cette culture ne doit pas prendre. Nous allons y veiller comme sur la prunelle de nos yeux. Pour que le soleil brille pour tous dans notre beau pays. C’est pourquoi ce que le peuple n’a pas eu par les armes, il ne peut le gagner par les larmes. Ce cri de ralliement et de combat sonne encore avec la clarté de l’airain : N’aan laara, an saara !
Touorizou Hervé Somé, Ph.D.
Maître de Conférences (Associate Professor).
Sociologie de l’Éducation/ Éducation Internationale Comparée.
Ripon College.
Ripon, Wisconsin 54971.
Email : burkindi@gmail.com
Vos commentaires
1. Le 23 octobre 2014 à 11:51, par neutre En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Belle analyse Mr Somé. LE combat ne fait que commencer et ce sera le massacre !
2. Le 23 octobre 2014 à 11:52, par d8d8 En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
L’heure n’est plus aux longs discours , on veut avancer c’est tout vive le referendum !!
3. Le 23 octobre 2014 à 11:52, par réciproque fausse En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Dans ce monde où l’information est une arme et où elle constitue le code de la vie,la rumeur agi comme un virus,le pire dans tout ça c’est qu’il détruit le systeme immunitaire de sa victime.On demande a tout un chacun de ne point se fier aux racontars et a ces termes démesuré s du MPP qui depuis lors a pris la décision me semble t-il de mettre le pays a feu et a sang,nous disons et pour cela il faut que nous restons soudés.
4. Le 23 octobre 2014 à 11:55, par SING En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
ce qu’il cherche il va trouver. On n’est déjà bien préparé pour les révoltes.Jamais je n’ai ressenti cette colère des populations au quartier. Les gens attendent seulement que les choses commencent.
5. Le 23 octobre 2014 à 12:05, par cogito ergo sum En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Vous pouvez dire ce que vous pensez,c’est votre plein droit parlant de liberté d’expression mais il ne faut pas qu’on oublie également nos devoirs,vous ne devez donc en aucun cas les outrepasser ou ça sera la sanction immédiate.A bon entendeur salut !!!
6. Le 23 octobre 2014 à 12:10, par cogito ergo sum En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
l’opposition politique Burkinabé et vous également monsieur Some doivent comprendre que la soif de dominer est celle qui s’éteint la dernière dans le cœur de l’homme.L’opposition s’enfonce de jour en jour avec cette monté du pouvoir en place et s’il n’y prennent pas garde ils ils finirons avec cette colère qui s’installe a petit feu dans leurs petits cœur,je ne suis nullement un charlatan mais je vois l’opposition terminer ainsi dans la haine,plus fort que la douleur,en tout cas le peuple ira voter.
7. Le 23 octobre 2014 à 12:15, par Ka En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Merci Hervé, je me demandais pourquoi le silence de nos professionnels du droit, de nos professeurs titulaires, de nos maîtres de conférences, de nos docteurs en droit avec des années d’expérience ainsi que nos avocats et de nos magistrats ? Mr. Blaise Compaoré vous met en défi en voulant violer la limitation du mandat présidentiel rendu obligatoire par notre constitution de 1991. S’il y a une Justice au Burkina, et un conseil constitutionnel de bonne foi, même après un Oui au referendum bidon, la candidature du citoyen Blaise Compaoré a l’élection présidentiels de 2015 doit être refuser pour non-respect à nos lois et abus de pouvoir.
8. Le 23 octobre 2014 à 12:16, par ouaga inter En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
le pouvoir on le mérite. et ce Mr qui est actuellement au palais l’a bel et bien mérité. donc personne ne peux nous dire le contraire de cela dans ce pays...
et si ce Mr ne connait pas le travail abattu pour ce pays il faut il fasse un peu le tour du Faso et voir comment le pays a prit un changement....le référendum c’est le peuple qui le veut et non certaines comme lui qui ne connaissent pas la vrai valeur du bon développement dans ce pays !!!!
9. Le 23 octobre 2014 à 12:16, par toto En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
très inspiré ce texte. merci pour tous ces conseils.
10. Le 23 octobre 2014 à 12:16, par yeux ouvert En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Vous croyez que jusqu’à présent va se laisser berner par de tel propos,qui êtes vous et que voulez,est ce forcer d’être conseillé de quelqu’un qui d’ailleurs a des conseillés et qui ne veut pas,vous êtes priez de vous ranger pour n’est pas déranger.
11. Le 23 octobre 2014 à 12:24, par cerf volant En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Un proverbe sage originaire du togo disait ceci :« Si tu te tapes la tête contre une cruche et que ça sonne creux, n’en déduis pas forcément que c’est la cruche qui est vide. »Au soir du bilan si l’opposition tape sa tête avec l’urne et c’est creux ils devront se poser alors une et une seule question,monsieur le cfop le vin est tiré et qu’est ce qu’on fait ?
12. Le 23 octobre 2014 à 12:26, par bf2015 En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Quoi ? tu n’es pas a jour toi , tu nous trouveras à l’arrêt du Bus sinon nous nous sommes partant pour le referendum et même la réélection du président Blaise Compaoré ,et cela pour la paix et la stabilité du Burkina et même la sous région ,vive le referendum oui a Blaise Compaoré
13. Le 23 octobre 2014 à 12:28, par douèssaa En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
encore merci pour l’éveil de conscience. blaise est fou, mais il sera dompter.
14. Le 23 octobre 2014 à 12:28, par Tapsoba®(de H) En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
"30000 personnes remplissent un stade parce qu ils sont contre le referendum ;30000 autres ou plus qui se mobilisent dans un stade parce qu ils sont pour le referendum.Chacun peut après rentrer chez lui dormir tranquille sans être inquiété(autrement dit faites ce que vous voulez moi je suis dans "mon" palais).C est cela le plus important en démocratie." On crie sur tous les toits que le peuple ne veut plus de limitation de mandats présidentiels.Mais on prend le soin de déverrouiller pour soi même pendant 15 ans de plus et on le déverrouile pour les autres.Où est la volonté du peuple ? Limitation ou pas limitation ? Pour une arnaque,ç en est une !
15. Le 23 octobre 2014 à 12:30, par salif dialo En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
vive le referendum , Some tu n’as eu les nouvelles ce derniers temps ou quoi , le gros discours ne sont plus d’actualité , ce qui est là c’est juste prendre une carte d’électeur poufff dans l’urnes et on attend les résultats , vive le referendum
16. Le 23 octobre 2014 à 12:31 En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
BURKINIDI
17. Le 23 octobre 2014 à 12:34, par fidel En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Le peuple s’est toujours exprimé ouvertement lors des différentes présidentielles et je ne vois pas de raison que cela soit le cas encore une fois de plus. Dire que si Blaise se représente il y aura pas de changer de pouvoir alors cela veut dire une fois de plus que le peuple ne veut pas opter pour une autre personne. Blaise est le candidat que le peuple souhaite par excellence pour prendre sa tête alors pourquoi l’en privé. La démocratie ne veut pas dire que le pouvoir doit être changeant mais cela laisse savoir que le peuple a le plein pouvoir de décider de qui va le diriger.
18. Le 23 octobre 2014 à 12:36, par réciproque fausse En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Vous voulez donc insinuer par là que vous êtes mieux placé que n’importe quel Burkinabé vivant sur le territoire même pour discuter de ces questions politiques monsieur Touorizou Hervé Somé,sûrement loin de frontière de votre pays vous n’êtes pas habilité a nous dicter des règles.Les Burkinabés savent a quoi ils peuvent s’attendre a prendre le risque de cette alternance dont vous parlez donc sachez bien que c’est le peuple qui décide de tout dans un Etat de démocratie et ce peuple veut comme président Blaise Compaore.
19. Le 23 octobre 2014 à 12:36, par cerf volant En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Monsieur Touorizou Hervé Somé,votre philosophie vous pouvez la garder pour les générations a venir peut être je dit bien peut être que ça leur servira,nous n’en avons pas besoin car vous êtes en déphasage carrément avec la réalité présente.
20. Le 23 octobre 2014 à 12:40, par KALAN TE BAN En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Les gens n’ont qu’a arrêter de s’exciter pour rien a cause du référendum.Il est déjà là,le référendum.Il va se tenir d’ici a la fin du mois de Décembre.Et ca sera tant pis pour les "anti constitutionnalistes","contre démocrates" de hors la loi.Ils pourront devenir tout ce qu’ils veulent.Pourvu que la constitution soit respectée.
21. Le 23 octobre 2014 à 12:40, par ASSAMI KOUANDA En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Merci professeur pour cette sagacité intellectuelle !
Le drame, c’est que Blaise Compaoré ne lit plus. Il ne sait plus lire, et il ne se fait plus lire de peur de voir son vrai visage comme dans un miroir...
S’il lisait un peu ce que ces concitoyens avaient à lui dire, il aurait de temps en temps mis de l’eau dans vin de Kosyam...
22. Le 23 octobre 2014 à 12:41, par laure En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Cela me rappel un sujet de philosophie de ma dernier années au secondaire : l’alternance au pouvoir en démocratie est ce qu’est le vent pour le feu. Sans oublier que cette alternance ne devait pas être force mais plutôt une alternance libre mener par le peuple. Dans cette lancé vous conviendrai avec moi que peu de vent ne peut animé un feu et conduira inéluctable vers l’extinction de la braise cependant l’excès de vent aussi nui car elle peut éteindre la flamme. Il appartient à l’homme suivant les cas d’apporter la ventilation nécessaire pour harmoniser le feu. Ne disposant pas du même brasier l’on ne doit pas regarder comment autrui entretient son feu et essayer de faire pareil chez nous. A chaque problème sa solution, laissons le peuple prendre la décision. Allons au réferendum
23. Le 23 octobre 2014 à 12:46, par Django tom En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Encore des propos insinuant un différent personnel entre vous et le président,si non je ne vois pas l’objet d’un tel article,il ne faut pas chercher a jeter de l’huile dans un feu déjà consumé,ça ne sert pas.
24. Le 23 octobre 2014 à 12:46, par Aly En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Nous sommes contre la modification de l’article 37. Par conséquence, contre toute procédure qui peut permettre cette modification. Nous considérons donc cette session de l’Assemblée qui va statuer sur ce projet de loi comme un référendum par procuration et nous allons l’empêcher tout simplement. Ainsi, on sera à malin, malin et demi.
25. Le 23 octobre 2014 à 12:56, par Le jeune Burkinabe En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
No comment, comme Usain bolt nous sommes dans la phase d’échauffement et très bientot nous allons prendre notre envol vers Kosyam. Contrairement à ce que Blaise croit, le RSP c’est nous ( j’y ai des amis et parents) et parmi eux je ne vois pas qui accepte qu’on tire sur un des siens quelque soit les moyens mis financier mis en place. Pour nos chers deputés, nous attendons seulement le vote, car nous y avons aussi des amis et parents et chacun de ce qui vont valider repondront de leur actes, premièrement face au voisin ensuite les amis et enfin le Burkina. On se connait tous dans ce pays, on n’a pas de service secret mais on se connait. Wait and see, nini nê ka bagua yeté yé.
Seule la lutte libère, la patrie ou la mort nous viancrons
26. Le 23 octobre 2014 à 13:00, par Ila En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
merci Professeur pour votre objectivité et votre clairvoyance .le pays a encore de la "ressource" je suis fier de vous "grand père"
27. Le 23 octobre 2014 à 13:37, par commando invisible En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Comment oser vous parler de dictature dans ce cas bien précis,tout ce qui a été entrepris par le régime est bien légal.Et puis parlant du peuple,comment êtes-vous aussi sûr que le peuple vous suivra dans votre macabre démarche,si vous avez quelqu’un sur qui il faut compter c’est bien vous même.
28. Le 23 octobre 2014 à 13:48, par lachouette En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
IL ne faut pas oublier que c’est encore nous les pauvres qui seront les victimes de cette situation car ces opposants et les partisans du referendum enverront leurs familles très loin si ça chauffe. Messieurs les opposants vous êtes tous issus de ce système donc vous savez comment contrecarrer les fraudes en cas d’élections, le peuple est vous selon votre conviction donc je pense qu’il y a d’autres moyens de dire non au lieu de la désobéissance civile déjà que le phénomène de l’incivisme a pris de l’ampleur ces dernières années ; car j’ai peur que cela ne dérape...on sait quand ça commence, on ne sait comment et quand ça va se terminer...
29. Le 23 octobre 2014 à 14:11, par issilondres En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Merci M. SOME. Une analyse pertinente qui met Hervé SOME, la jeunesse et tous ceux mis en référence de combattant ou de lâches dans ce texte face à l’histoire et face à leurs responsabilités. Un proverbe bobo dit" le masque ne dit pas qu’il est sorti, on dit qu’il est sorti."
30. Le 23 octobre 2014 à 14:13, par Diaspora En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Moi aussi je vis a l’ etranger. Il y a un internaute ui dit que Professeur Some ne vit pas au pays et qu’ il n’ est pas habilete a parler du pays. Moi j’ aurais savoir si il y a un orgne qui s’ occupe de l’ accreditation de cuex qui peuvent parler et les autres doivent se taire parce qu’ ils n’ ont pas l’ accreditation comme les journalistes sportifs.
Merci encore Professeur. Nous sommes connectes avec vos idees. Le peuple est debout. Si on s’ sseoit la dictture va nous broyer surement. Si on se laisse , elle va tenter de nous broyer mais avec le nombre, on va les chasser. Levons- nous. On voit bien que ceux qui refusent les idees du professeur, c’est ceux qui ont recu les tablettes cadeau. Mais on dirait qu’ ils n’ ont pas d’ idees. Ils vonr meme copier d’ anciens posts et ils viennent coller ici. Vous avez l’ abondance des moyens du CDP mais l’ opposition a les intelligentsia avec elle. Ya pas match.
31. Le 23 octobre 2014 à 14:20, par enfant du peuple En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
le Burkina Faso champion de la paix en Afrique et ce rang nous allons mettre tous a notre disposition pour que cela soit toujours maintenu dans ce pays des hommes intègres...
dons qu’il arrête de donner discours qui ne tiennent pas avec la réalité de ce pays....
vive le référendum pour le maintient de la paix au Faso !!!
32. Le 23 octobre 2014 à 14:21, par youserssif En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
M. SOME, que dire à l’issu de la lecture de votre analyse ? Seulement ceci : que DIEU vous bénisse !
33. Le 23 octobre 2014 à 14:21, par Didi En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Cete fois la colere gronde. Vraiment ! Le blaisot, tu pourras ? Ma grand- mere m’ a dit ne pas jamais avaler une noix de coco meme si ca me flatte et puis ca veut descendre dans mon ventre. Parce que apres si ca veut plus sortir, on fait comment ? Blaise veut avaler noix de coco. Attention, Blaise, noix de coco connait sorcelerie, deh. Il peut descendre apres il dit il sort pas. Et tu vas etre coince en bas la- bas.
Ishmael Sawadogo Kabore dit le Revenant
34. Le 23 octobre 2014 à 14:27, par GUES RIIMA SAWADOGO En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Merci pour avoir dépeint la situation socio -politique avec cette pertinence d’analyse qui interpelle tout un chacun à s’engager pour la paix et le bien de ce pays.Boutons la résignation , le fatalisme hors de nos convictions ,car, certaines personnes recherchent la faveur de celui qui domine pour sauvegarder leurs intérêts égoïstes , je leur dis de ne pas être ennemis de leurs âmes , car la malédiction les atteindra.
Un livre de la foi nous enseigne :« l’homme inique est en abomination aux justes , et celui dont la voie est droite est en abomination aux méchants » ;
35. Le 23 octobre 2014 à 14:29, par Lui En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
De toute facon on est pret . On attend seulement le mot d’ordre pour monter sur Kosyam et on verra si le Burkina Faso appartient au peuple burkinabe ou à Blaise Compaoré !
A ceux qui crient au referendum parce qu’ils ont des interets avec Blaise, vous allez bruler ici avec vos biens mal aquis !
36. Le 23 octobre 2014 à 14:47, par KANKOUN En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Comme toujours, c’est propre.
KANKOUN
37. Le 23 octobre 2014 à 14:49, par mouzoué En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
qu’ont_ils fait concrètement comme actions de développement nos intellectuelles, pour attendre que le pays soit à une phase de débats politique pour appeler à la révolte, à la rebelion. ça fait pitié. à écouter certains raisonner on se demande si c’est une vengeance ou des points de vue sans rancoeurs. comme sekou toure l’avait dis certains intellectuelles en majorité trahissent l’Afrique. non pa de fusil, car s’il ya fusil,les civils au pouvoir cè encore pour longtemps. c’est vrai tous les enfants burkinabè ont le droit légitime d’aspirer à la fonction présidentielle mais que ça soit par les urnes seul le peuple est souverain. le peuple doit être fier d’être consulté. il faut évite les compromis politiques.
38. Le 23 octobre 2014 à 14:53, par issilondres En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Toujours mes félicitations pour la lanterne interdisciplinaire et la belle expression langagière.
Au défenseurs des causes perdues d’avance ; aux perroquets "ainsi soit-il", " vive le referendum" ; aux oui oui sophistes djiboïques : combien de fois on va vous le répéter que le referendum ne peut être égal que ci c’est pour un intérêt national ? Blaise rester au pouvoir alors qu’il n’y a plus droit présentement sauf de passer outre la non-rétroactivité de la loi est-il un intérêt national ? Purement un acte de "je suis fort, donc j’ai raison". Un défi du faible, l’insulte à tout un peuple, une provocation. inadmissible et révoltant à tout point de vue. La loi c’est la loi et nul n’est au dessus d’elle. Se mettre au dessus d’elle par force est autant répréhensible. Même par la même constitution si Blaise venait à échouer dans sa velléité mortifère, il est accusable pour atteinte à la loi fondamentale et à l’ordre publique , pour association de malfaiteurs ( ses complices partisans et satellites politiques corruptibles). Que chacun mesure ses positions, ses responsabilités socio-historiques pendantes. Il n’est pas trop tard.
39. Le 23 octobre 2014 à 15:12, par TOBI En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
héii Blaise,mon président, je ne souhaiterai pas te voir sur les réseaux sociaux en débardeur ou en caleçon comme M Gbagbo , la honte quoi
40. Le 23 octobre 2014 à 15:41, par john wolf En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
pa ! pa ! pa !. Analyse très pertinente. Merci Mr Somé . on fait souvent les choses en tenant compte de notre entourage, afin d’avoir de la considération et être respecté. comme on le dit, le roi a perdu sa couronne mais, sa démarche n’a pas changé .... Le chasseur s’est transformé en gibier , qu’est - ce- qu’ on fait ?? ? ?...
41. Le 23 octobre 2014 à 15:57, par TI ZEB En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
YÈBI ! Je disais : un FRONT INTELLECTUEL se retrouve, invincible par aucun pouvoir même sanguinaire,et aux côtés du peuple burkinabè en colère. Blaise Compaoré n’est plus le président légitime du Faso dont il vient de violer la loi fondamentale, nous ne lui devons donc plus ni obéissance ni respect, qu’il le sache. Il sous-estime les burkinabè et se croit encore dans les années 80 ! Honte au dictateur tyran, il ne vaincra jamais
42. Le 23 octobre 2014 à 17:16, par jonassan En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
POUR QUI A FAIT L’ECOLE JUSQU’AU CE1, SACHANT LIRE ET ECRIRE, JE VOUS INVITE A LIRE LA PROJET DE MODIFICATION DE LA CONSTITUTION.
CA FAIT HONTE ET CA FAIT RIRE MAIS CA FAIT AUSSI PITIE.
Sujet : Comment dévérouiller un article qui était vérouillé et interdire de le dévérouiller par la suite ? Le pays des hommes intègres brillent OFFICIELLEMENT de cancrélogie.
43. Le 23 octobre 2014 à 17:18, par HEHE !!! En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Dans une République chacun doit jouer son rôle. C’est ce que tu fais intelligemment et brillamment ici pour mobiliser les troupes.
Le balayeur de rue doit balayer proprement les rues...
Le cultivateur doit labourer son champ...
Le cireur de chaussures doit cirer à briller les chaussures....
Chacun doit faire son boulot.
Ici , comme à la guerre , tous ne vont pas au front mais concourent à la victoire par ses compétences intrinsèques.
La victoire démocratique est proche et scellera l’alternance présidentielle comme principe à jamais.
Victoire !!!
44. Le 23 octobre 2014 à 18:36, par Ampasso En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Merci Mr Somé et a tous ceux qui ont été honnêtes face a cette situation qui a longtemps déferlé la chronique.Finalement la décision est prise et nous sommes situes. La voix du bras de fer est ouverte avec toutes les conséquences. Vous savez, je suis très édifié par ce peuple modeste, très patient et surtout armé de courage.Soyez rassuré que cette forfaiture ne passera pas. Vous avez bien fait de rappeler la résistance du 14 mai 1983 qui pourra rafraichir la mémoire de ceux qui sont entrain de poser des bases fertiles pour un soulèvement populaire et qui reste inévitable dans ce cas de figure. Merci Mr Somé pour votre contribution citoyenne.
45. Le 23 octobre 2014 à 20:11, par kaboré ludovic de tanghin En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
En effet les boycotts , c’est pas ça la solution .La seule voie pour l’opposition de bloquer la modification de l’article 37 , c’est d’aller massivement au référendum !
46. Le 23 octobre 2014 à 22:33, par puits profonds En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
arrètez vos bla bla !!!!!nou on veu tout simplema le referendum pour decider nou-mème de l’avenir à donner à notre destin democratique !
oui à jamais au referendum !!!!
vive la souverainété souveraine du peuple souverain !!!!
oui pian,pian,pian !!!!!
47. Le 24 octobre 2014 à 00:06, par Toxsidngannkom En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Merci Mr Somé pour votre hauteur de vue.
Ya pas pire ennemi de l’homme que l’ignorance. Je reprends cela en disant que "y a pas pire personne que celui qui pense que les autres ne pensent pas, autrement les autres doivent leur action à son dickta".
Cependant toute revolte devient légitime, car de telle personne n’entend changer que par coup de force venant de ceux qu’ils a pri pour objets à faire sa volonté, criminelle soit-elle.
Tout bon dictateur perd le bon sens à l’approche de son déclin. On peut illustrer ce cas avec : Pinochet, Mobutu, Charles T, Laurent Gbagbo et bientôt Mr Blaise Compaoré.
Avant de tomber, les dictateurs entrainent beaucoup d’intellectuels véreux dans le chaos, car ces derniers ont contribué à faire de lui un mythe devant se soustraire à toutes les règles même celle qui l’a porté au pouvoir.
Donc Mr Somé , permettez-moi, de saluer votre souci d’éclairer les gens sur la situation que nous vivons au Faso. L’histoire que certains entendent fabriquer va les rattraper et même ça va affecter leur progéniture de la mauvaise façon qui soit.
48. Le 24 octobre 2014 à 02:58, par Erratum En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Mon frère Sidi Sidibe, c’est de toi que je voulais parler. Au lieu de lire parmi les quelques noms de vaillants citoyens à la plume engagée (la liste est loin d’être exhaustive) Sidi Diallo. C’est plutôt Sidi Sidibé qu’ il faut lire. L’erreur est due à un autre frère et ami dans le combat qui s’appelle Diallo. Mais lui, il reste en réserve. Il n’a pas encore écrit mais il joue un rôle non moins stratégique. C’est les deux mains qui ramassent la farine.
Ensemble, nous réussirons la désobéissance civile qui se justifie très bien moralement aussi bien que legalement. Que tous les patriotes qui aiment ce pays, ou qui aiment simplement leurs enfants ou leurs frères, se lèvent et disent Non à l’ intention de Blaise de se présenter encore pour la présidentielle en 2015.Pour une fois, il va être forcé à respecter les règles que tous nous avons mises en place. L’anarchie pour un individu qui s’ affranchit des règles qui ne l’ arrangent pas, ça ne marche plus.
Touorizou
49. Le 24 octobre 2014 à 08:22 En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Ah ! Ah ! Là, Djibo, tu as eu des problèmes maintenant. Vous parlez de premier de classe ? Et bien ! Mon Tonnerre a toujours été premier de classe partout où il est passé. Tonnerre, c’est son nom de guerre depuis le LOC parce qu’ il coiffait tout le monde au poteau. Renseignes- toi. Ceux qui ont fait le LOC, ils vont te dire. Il y a aussi le Département d’ anglais de l’ UO où il y a pas aucun et la première promotion de l’ INSE. Il n’ a pas dit lui- même qu’ il était premier parce qu’ il est intelligent. Si tu veux la bagarre, tu ne pourras pas tenir le coup avec lui. Il ne quitte pas un front quand tu l’ a provoqué. Je savais qu’ il n’ allait pas s’ arrêtre facilement le premier jour que j’ ai vu son article sur lefaso.net. Il est comme l’ autre, son Parent Debriseyir. C’ est aussi un homme de conviction. Tu es un peu mal tombé, Djibo. Bon, mais si tu as pris de l’ argent avec l’ autre, faut finir ton contrat. Sinon, ça aussi, ça va devenir un autre problème avec des contrats mal terminés. Nyamsi Le Cantinique, lui il a eu la chance. Il est venu voir le Blaisot et depuis il a laissé les affaires de burkinabè entre eux. C’est les ivoiriens qui le laissent et puis ce coq se pavane devant la devanture de leur maison. Sinon ici au Faso, nous on a son médicament. Il n’ a ca écrire ses bêtises pour supporter Paul Biya qui a même plus duré au pouvoir que le Blaizot.
50. Le 24 octobre 2014 à 15:13 En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Les temps ultimes sont arrivés chez nous ! Et ces temps on les attendais depuis longtemps. Mais le courage a souvent manqué. Combien d’intellectuels je connais également (avec lesquels Je suis en ce moment en froid), qui n’ont jamais osé franchir le cap des critiques entre amis. Qui n’ont jamais osé porter en dehors de leur cercle d’amis leurs revendications. Et aujourd’hui tous sont coupables de cette passivité. Combien disent que cuex qui ecrivent sont en danger par rapport à leurs écrits. Qu’à cela ne tienne, ils préfèrent être en danger que de savoir passivement que le pays qui leur a tant donné est en danger. Rien que cette pensée devrait nous révolter...
Blaise partira si nous ne plions plus. Le prix à payer risque d’être hélas fort, car nos pays sont souvent enclins à la réactivité immédiate (manque d’éducation oblige). Ce qui a souvent fait le jeu de tous nos dictateurs. Et si notre peuple est illettré aujourd’hui s’est bien la faute de ces dirigeants sans aucune vision que leur propres intérêt.
Alors il va falloir que ça change et ça changera bientôt, c’ est une conviction.Que le President sache qu’ on ne se baigne jamais deux fois dans la meme riviere Le changement est inscrit dans la vie et commence meme avec les cristaux, les plantes et se poursuit dans la plus petite cellule. Pourquoi lui, au lieu du chanegment, nous propose un pseudo- changement ?
Un observateur Actif de la Scene Nationale
51. Le 24 octobre 2014 à 19:04, par beaocyn En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Sans commentaire,
Votre écrit est à la hauteur de la forfaiture que nous prépare les gens qui nous gouverne. Vous aurez joué votre partition, tant en termes de conseils à ceux qui nous conduisent droit dans l’abime qu’en termes d’information et de conscientisation des masse. Le plus regrettable n’est pas la méchanceté des gens mauvais, mais le silence des gens bien.
Vous n’aurez pas été complice par le silence
52. Le 25 octobre 2014 à 10:06, par tapseureula En réponse à : A propos de la situation nationale : « Ce que tu n’as pas gagné par les armes, tu ne peux le gagner par les larmes », rappelle Touorizou Hervé Somé.
Très belle analyse. C’est la deuxième publication que je lis. Je ne connais pas la signification de votre nom traditionnel mais cela doit signifier probablement "lumière de l’esprit" car votre analyse est tellement lumineuse qu’elle éclaire et rassure.