Liberté de la presse en 2024 : Le Burkina Faso perd 28 places et se positionne 86e sur le plan mondial
A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, Reporters sans frontières (RSF) a dévoilé son traditionnel classement mondial de la liberté de la presse. Pour 2024, le Burkina Faso est classé 86e sur 180 pays.
Longtemps taxé de bon élève en matière de liberté de la presse, le Burkina Faso perd 28 places dans le rang mondial en 2024. Le Pays des hommes intègres, qui était 58e en 2023, rétrograde à la 86e place, une année plus tard.
Pour les experts du domaine, il s’agit purement d’un recul en matière de liberté de la presse. C’est ce que l’Indice de la liberté de la presse, une étude menée chaque année au Burkina Faso, révèle également. Pour la première fois de son histoire, le Burkina Faso obtient la note de 1,96/4.
Le rapport de 2024 de Reporters sans frontières (RSF) est titré : « Le journalisme sous pressions politiques ». Selon ce document, à l’échelle mondiale, un constat s’impose : la liberté de la presse est menacée par celles-là mêmes qui devraient en être les garants : les autorités politiques.
A en croire le rapport, parmi les cinq indicateurs qui composent les scores des pays, l’indicateur politique est celui qui baisse le plus en 2024, avec une chute globale de 7,6 points.
Pour RSF, les États échouent à protéger le journalisme, car « un nombre croissant de gouvernements et d’autorités politiques n’assurent pas leur rôle de garant d’un cadre exemplaire pour l’exercice du journalisme et pour le droit du public à une information fiable, indépendante et plurielle ».
RSF dit observer une détérioration préoccupante du soutien et du respect de l’autonomie des médias et un accroissement des pressions exercées par l’État ou d’autres acteurs politiques.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 4 mai à 15:28, par Sam En réponse à : Liberté de la presse en 2024 : Le Burkina Faso perd 28 places et se positionne 86e sur le plan mondial
Félicitations à nous.
Même si c’était la dernière place, pas de souci.
Il faut être vivant avant de pouvoir prétendre à une place.
Pour le moment, nous, nous recherchons la paix, pas des places.
C’est information n’a aucune valeur et ni aucun sens pour nous.
Bonsoir
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2. Le 5 mai à 12:11, par Bernard Luther King ou Le Prophete Impie En réponse à : Liberté de la presse en 2024 : Le Burkina Faso perd 28 places et se positionne 86e sur le plan mondial
1) Felicitations au Burkina Faso pour ce soit-disant RECUL. La liberté d’expression n’est nullement une fin en soi. La preuve, elle est la dernière preoccupation dans le Pyramide de Maslow ! Elle n’est ni le signe d’un developpement societal, elle ne presage RIEN en Indice de Developpement Humain.
2) RSF oublie de dire que le Burkina Faso connait une situation humanitaire sans precedents pire que celle du Grand Nigeria aux prises avec Boko Haram dans Maiduguri et environs.
3) A RSF, donnez nous "Siou plait" l’indice de la Corruption au Burkina Actuel. Je prefère voir cela d’abord. Sous Roch et Blaise, on etait à autour de 38/100 avec une "liberté d’expression de bon elève".
4) Pour autant, je felicite nos journalistes, surtout ceux de la branche du journalisme d’Investigations. Du courage, comme le dit l’Ecclesiaste dans la Bible, chaque chose a son temps ! NE confondons pas les dispensations (sens theologique du terme).
A bas Dieu et vive l’Universalité d’Esprit.
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3. Le 6 mai à 08:45, par Relwende faïcal OUEDRAOGO En réponse à : Liberté de la presse en 2024 : Le Burkina Faso perd 28 places et se positionne 86e sur le plan mondial
Notre Chut ne veux pas dire que nos journalistes sont incompétents, nous sommes dans des périodes difficiles où tout le monde se bat pour la paix.
Notre chute à la 86ém place n’est pas aussi important et sa na rien avoir avec notre développement.
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