Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
Quelques heures après l’entretien que le président de la transition, chef de l’Etat, Ibrahim Traoré, a accordé sur la vie de la nation, Moussa Ouédraogo, consultant indépendant et membre de la Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC) à travers le mouvement Le Faso, ma Patrie (dont il est le responsable à la communication), se prononce sur cette sortie et les sujets abordés. En inconditionnel de la transition, “wayignan’’ Moussa Ouédraogo, par le biais de bien d’autres sujets abordés dans cet entretien, estime, arguments à l’appui, qu’une prolongation de la transition avec l’équipe dirigeante actuelle va de soi, car convaincu que « le peuple tout entier doit son salut à ce gouvernement qui ne ménage aucun effort pour son épanouissement ».
Lefaso.net : Quelle appréciation globale faites-vous de l’entretien que le chef de l’État a accordé hier à la RTB, dans la forme et dans le fond ?
Moussa Ouédraogo : Comme à ses habitudes, le président a encore laissé voir de l’éloquence tout au long de son entretien. Sans ambages et sans langue de bois, il a abordé tous les points avec satisfaction. Le président Ibrahim Traoré a toujours su allier architecture et charisme, c’est un leader parfait au sens profond du terme. Sa particularité, c’est qu’il ne se laisse pas raconter, mais il vit la chose. Et, de vous dire qu’en matière de communication, la forme supporte le fond. On a pu noter une description, une explication avec une argumentation limpide. En fin de compte, c’est un message compréhensible qui convainc. Le principe est là, répondre à une redevabilité, c’est à dire rendre compte au peuple.
Le président vous a-t-il convaincu sur l’ensemble des points qu’il a abordés…, quels sont les éléments qui vous ont particulièrement marqué ?
Il rassure à toutes les occasions. Particulièrement, les points saillants sont ceux liés à la journée du 15 mai, c’est un retour aux sources ; il a fait abstraction de la diplomatie secrète qui nous a longtemps plongés dans l’hypocrisie, la plaie gangrène et se cancérise. Je fais allusion aux relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.
L’information partagée permettra de savoir éventuellement la conduite à tenir ; qui veut la paix, prépare la guerre, il faut encourager les effectifs en place et les situer sur des guerres de haute intensité et cela pour montrer que les ennemis (impérialistes et valets locaux) sont bien présents et qu’il ne faut jamais baisser la garde, il faut impérativement être aux aguets pour le combat. On doit aussi se féliciter, car l’armée peut contenir aujourd’hui toutes les menaces et monte en puissance.
Pailleurs, la situation sur les acquisitions en cours permet de galvaniser les troupes ; l’industrialisation est en marche. Alors, il faut réformer et revoir certaines lois organiques, notamment sur les traitements au niveau salarial, de sorte à équilibrer, en tenant compte de la masse populaire. Des initiatives sont enclenchées progressivement pour le paiement des factures et cela, il fallait d’abord maîtriser la dette intérieure. Les jeunes ne sont pas restés en marge, la réforme de certains fonds de financement s’avère nécessaire pour l’accompagnement des projets de jeunes.
L’APEC, un modèle de développement endogène par excellence servira de point de départ pour de nombreuses initiatives. Sur tout autre volet, on a l’AES (Alliance des États du Sahel) où on enregistre des victoires grâce à la coopération sur le terrain et l’implication des populations civiles permettra d’engranger toujours des victoires éclatantes.
La Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC) appelle à un meeting populaire, le samedi 11 mai 2024 au stade municipal Joseph Conombo à partir de 8h. Qu’est-ce qui vous motive dans l’organisation de ce meeting ?
Oui, la CNAVC, dont le mouvement le Faso, ma Patrie est membre, appelle tous les patriotes des quatre coins du Burkina Faso à un meeting le 11 mai, pour réitérer son soutien indéfectible au camarade capitaine Ibrahim Traoré. Une occasion de plus pour traduire au camarade président, notre solidarité et notre engagement dans son combat quotidien pour la libération et la refondation de notre État-nation.
Ça sera un moment historique dans la vie de notre nation, et nul ne devra se faire conter l’événement. Nous allons déclarer notre “Oui” à la prolongation de la transition. Notre “Oui” à une nouvelle Constitution, cela y va de l’intérêt de toutes et de tous
Votre collectif le Faso, Ma Patrie, s’est donné pour principale mission de défendre la transition par notamment la veille citoyenne. Concrètement, comment se passe cette action sur le terrain ?
Avant de répondre à cette question, je voudrais saisir l’opportunité qu’elle m’offre, pour, au nom du Mouvement le Faso, ma Patrie, rendre un vibrant hommage aux femmes et hommes engagés pour la cause nationale, à savoir la sécurisation, la défense, la reconquête du territoire, la restauration de notre souveraineté et le développement.
Pour revenir à la question, retenons que la veille citoyenne revêt un ensemble de valeurs, à savoir l’engagement volontaire, le sacrifice, la solidarité agissante et tout cela, par le biais du peuple et pour le peuple.
En effet, les veilles, les alertes, les dénonciations, les informations, les sensibilisations, les conscientisations, incombent naturellement au peuple résilient qui se mobilise pour résorber les maux qui entravent son épanouissement.
C’est ainsi que nous, les « Wahihians » (wayignans) ou encore membres de la Coordination nationale des associations de veille citoyenne, assurons convenablement la garde au niveau des ronds-points et tout autre lieu, en villes comme en campagnes, car notre mouvement est assez représenté dans les quatre coins du Burkina Faso.
Nous observons et alertons naturellement les services en charge de la sécurité en cas de mouvements suspects et il y a aussi d’autres actions qui concourent à l’atteinte des objectifs, mais permettez-moi de rester muet ici, car toutes les stratégies ne se divulguent pas en matière de sécurité.
Nous menons aussi des sensibilisons sur les vertus de l’union sacrée, sans distinction aucune, autour de la présente transition, car elle demeure non seulement l’espoir d’une libération totale du joug impérialiste, mais aussi de notre développement durable.
A trois mois de son échéance supposée, quel est le bilan que vous faites de la transition ?
Le bilan est bien satisfaisant et c’est la raison pour laquelle nous devons nous réjouir à mi-parcours, car nous ne sommes seulement qu’à la phase de développement. Vous savez, un adage de chez nous dit que : « Celui qui ignore d’où il vient, il lui sera difficile, voire impossible, de savoir où il est, n’en parlons pas de sa destination ».
C’est pour vous dire ici qu’on vient de loin, il y a eu un moment où la situation sécuritaire était quasiment drastique.
Cependant, il aurait fallu répondre à un besoin existant que des patriotes aient décidé de prendre les choses en main pour le bonheur de toute une population.
Cette situation requiert aujourd’hui l’engagement conséquent de toutes et de tous autour des idéaux du président Ibrahim Traoré.
Mais, vous venez de m’apprendre quelque chose sur une supposée échéance, sinon que nous pensons que cela n’est pas d’actualité, car nous avons des priorités qui sont bien connues et partagées par la masse populaire. Et, je paraphrase ici les dires de Sartre (Jean-Paul) : « Ne pas choisir, c’est encore choisir ». Notre peuple résilient est, comme je vous l’ai déjà signifié, libre de ses choix, il a de bonnes raisons et le choix de ne pas choisir se respecte.
Quelles sont à votre avis, les grandes satisfactions de la transition ?
La rupture sans conditions avec l’ancien système des impérialistes et les apatrides. Les résultats sont probants sur le terrain et cela grâce à l’acquisition de lots de matériels de guerre de dernière génération ; la détermination et l’engagement des forces de défense et de sécurité avec une mobilisation accrue des volontaires qui triomphent ; les ennemis sont vaincus, car ils sont abattus et déroutés à longueur de journée ; des villages entiers, autrefois sous emprises, sont libérés, récupérés et les populations réinstallées ; des écoles fermées sont rouvertes progressivement et les dernières informations en date donnent plus de 1.304 écoles rouvertes ; la lutte effective contre la corruption et les pratiques malsaines, car de nombreuses personnes sont traquées et nul n’est épargné.
Je prends pour exemple le démantèlement de ce groupuscule à Fada (N’Gourma) qui s’était lancé dans le détournement des denrées alimentaires destinées aux populations vulnérables. Il y a également à Bobo-Dioulasso où des commerçants procédaient à des mélanges les plus malpropres et cela au détriment des consommateurs.
À cela, s’ajoute une révolution industrielle avec l’implantation d’usines sur le plan alimentaire, textile chimique, de traitement aurifère, etc.
Foi du président de la transition : « Nous avons décidé de faire la guerre et le développement ».
Il y a également la dynamique de la souveraineté alimentaire avec des reformes jamais égalées avec notamment l’introduction de nouvelles variétés, la mise à disposition d’intrants, de matériels agricoles, la mise en valeur de vallées, de multiples formations des acteurs et la facilitation de la couche estudiantine sur les opportunités
Quant au secteur sanitaire, et comme on le dit, « la santé n’a pas de prix », de nombreuses initiatives ont été consenties dans ce domaine. C’est un ouf de soulagement pour les malades, les accompagnants et le personnel de santé. Au nombre de ces initiatives, on note les rénovations, les investissements dans la relance des hôpitaux et le dernier en date, c’est le CHU-Yalgado Ouédraogo qui a réceptionné un lot d’équipements, de nouvelles tables d’opération, des générateurs, des scanners, des hangars, des parcelles d’accès, etc.
Justement au titre des actions …, le 13 mars le gouvernement a réduit considérablement les coûts des examens, des scanners, d’IRM et des actes d’hémodialyse. Quel commentaire avez-vous sur cette décision ?
Oui, je vous dis que le peuple tout entier doit son salut à ce gouvernement qui ne ménage aucun effort pour son épanouissement. La santé est un besoin fondamental si fait que, si les coûts de traitements ne sont pas à la portée des concernés, cela met à mal les malades, des proches qui demeureront dans la détresse et même l’État, car ces derniers auraient pu servir, alors qu’une population malade ne peut servir. Je ne sais pas si vous aviez auparavant échangé avec un membre de l’association des dialysés, je vous dis que ces gens vivaient un véritable calvaire. C’est donc à féliciter déjà, et certainement des mesures supplémentaires suivront avec le temps.
Une semaine avant cette dernière décision, le gouvernement a en ce qui concerne la gratuité des soins a suspendu temporairement l’opérations dans les formations sanitaires privées non confessionnelles. Pour certains, le gouvernement a donc récupéré de la main gauche ce qu’il a donné de la main droite. N’est-ce pas en réalité cela ?
Vous savez, personnellement, j’ai toujours priorisé la règle cartésienne de découverte de la vérité, car nos sens peuvent nous tromper et nos perceptions peuvent nous trahir. Évitons surtout des déductions subjectives là où seul le discernement permettrait de lever les équivoques, les ambiguïtés, les quiproquos. D’ailleurs, n’oublions pas que toute mesure est sujette à révision et cela pour renforcer son efficacité et son efficience. C’est une suspension temporaire et vous n’êtes pas sans savoir que certaines pratiques avaient cours. Le plus important, c’est que ces mesures puissent contribuer au bonheur des malades avec les accompagnants.
Comment jugez-vous aujourd’hui la situation sécuritaire et humanitaire ?
Cette situation connaît aujourd’hui un dénouement incomparable. Les opérations se poursuivent partout sur les différents fronts avec les appuis considérables des avions sans bruit. En ce qui concerne le mode opératoire, les ennemis du peuple et leurs acolytes sont traités efficacement. L’administration a repris forme dans certaines zones jadis difficiles d’accès.
Sur le plan humanitaire, de gros efforts sont consentis par le gouvernement. On note l’assistance aux déplacés avec différents ravitaillements et de réelles prises en charge (sanitaire, renforcement de capacités…). Des convois routiers sont menés à longueur de journée avec succès. Cependant, lorsque des gens sont nourris d’agendas cachés, ils procèderont toujours par des moyens obscurs pour peindre des tableaux en je ne sais quelle couleur. Mais ce n’est pas grave, nous restons sereins.
Quelles sont les insuffisances que vous tirez de la transition et que faut-il faire pour améliorer la suite ?
Vous savez, tout œuvre humaine est perfectible. Les autorités de la transition, conscientes de cette situation, ont toujours entrepris une démarche salutaire à savoir la communication et la proximité. Et comme on le dit, la violence n’est qu’une pathologie de l’absence de communication.
C’est un pouvoir du peuple et pour le peuple, foi du président Ibrahim Traoré, et chacun de nous peut bien apporter sa contribution. Il nous arrive de constater que les apatrides ne sont pas traités vigoureusement comme il se doit, et comme on dit que la société brandit les têtes, les nouveaux candidats au meurtre y lisent leur avenir et reculent, mais c’est ça aussi la réalité des choses parce que les autorités présentes n’ont pas fait de la violence un moyen.
La suite serait de maximiser dans la communication pour faire connaître davantage les intérêts de la lutte pour la libération totale. La lutte que menons aujourd’hui est aussi noble qu’elle sera inscrite dans les livres d’histoire. Vous imaginez nos petits-enfants nous poser la question un jour de savoir quelle a été notre contribution.
On a l’impression qu’une vaste campagne est engagée par des OSC (Organisations de la société civile) pour une prolongation de la transition. Êtes-vous pour une continuité du MPSR II et dans sa dynamique actuelle ?
En considération des résultats, il faut savoir que l’adhésion sans faille de la population suscite des espoirs qui se fondent derrière le leadership de nos plus hautes autorités. Toutes les élections organisées à bonne date dans notre pays avec des budgets colossaux, la vassalisation de l’électorat à la politique du ventre, au clientélisme, à l’achat des concessions avec des forces du mal, nous ont, jusqu’à ce jour, conduits à quel niveau ?
En effet, cela ne nous a pas épargnés nos problèmes récurrents : l’insécurité, la corruption, le sous-développement, la domination et la liste est non exhaustive. J’ai envie de vous demander : c’est quand les élections en Ukraine ? Un adage de chez nous dit que rien ne sert de courir, il faut partir à point. Il faut d’abord œuvrer à reformer tout un système qui a longtemps conduit les Burkinabè, les Africains en général, à l’asservissement. Le temps du format classique des élections est révolu, nous sommes en phase avec notre souveraineté et le peuple burkinabè est souverain.
Nous croyons en la capacité de ceux qui nous dirigent et cela, une continuité du MPSR II nous mènera à bon port.
Quel est le mot de fin ?
Je lance un appel aux dignes filles et fils, à demeurer optimistes et à cultiver un sursaut patriotique à travers une mobilisation sans faille autour de nos plus hautes autorités, de nos forces combattantes, pour l’atteinte des objectifs tant louables, car nous y gagnons tous.
Entretien réalisé par O. L
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 29 avril à 15:54, par Bob En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
C’est bien de se mobiliser pour protéger et défendre la transition mais de quelle manière ? Est-ce que vous pensez que faire des meetings, vociférer et chanter autour des ronds points fait avancer la lutte ? Je crois qu’il faut revoir votre stratégie et rendre votre mouvement UTILE. Initiez des travaux d’intérêt commun périodiques, organiser des conférences sur les changements d’attitude et de mentalité, promouvoir et populariser la lutte contre la corruption et le respect du bien public, organiser la veille citoyenne et la lutte contre les complices et les cellules dormantes terroristes etc.. Vous feriez œuvre utile et entraîneriez une véritable adhésion et ferveur populaire. Au lieu de cela votre mouvement commence à exaspérer certains bien pensants et les mauvaises langues parlent déjà de racket déguisé sur les voies. Un effort d’organisation et de transparence permettrait de pérenniser le mouvement à l’instar des CDR sans les dérives qu’on a observé à l’époque. Sinon pour le moment votre mouvement folklorique et désordonné fait PEUR et semble constamment hors de contrôle.
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Le 30 avril à 08:08, par Gwandba En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
Bob
Un très grand merci pour votre contribution qui me semble très utile. C’est de cette manière que nous pouvons construire un monde convenable à tous. C’est également la raison de pourquoi chacun peut apporter sa pierre à l’édifice commun.
Belle journée à vous. N’hésitez pas les pochaines fois.
Wend na réegué.
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Le 30 avril à 13:11, par jan jan En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
@Bob, bien parlé, ce n’est que pure vérité. Je vais ajouter les pneus et autres amas que c’est gars la entassent avec des portes drapeaux me gênent beaucoup, sa enlaidis le paysage, ça me rappelle les excès de ces soi-disant révolutionnaires.
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Le 3 mai à 21:43, par le En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
connais-tu les excès de ces soit disant revolutionnaires ? tu n’aimes pas ce pays ou bien tu es inconscient de la situation. seuls les revolutionnaires peuvent faire avancer ce pays. Si Sankara vivait ce pays allait être émergent . vous aimez trop la facilité. on va vous faire faire les travaux forcé comme ailleurs pour pouvoir developper ce pays
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Le 4 mai à 12:18, par jan jan En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
@"Le" ah bon, tu connais ce pays mieux que moi ?? Humm. Ça ce voit que tu n’as pas vécu cette période révolutionnaire, tu fais parti du "groupe" des rêveurs de la révolution du 4 août. Ont est très différent, je l’ai vécu, j’ai connu les gouvernements antérieures à la révolution, donc je peux aisément faire ma comparaison. Yaako à toi.
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2. Le 29 avril à 16:47, par Yako En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
Quand l’avenir du pays se décide à Komsilga et au rond-point il n’y a plus rien à espérer. On se remet donc au verdict du peuple qui sait prendre les bonnes décisions le moment venu.Un peuple patient mais pas naïf. Dakar et Ouagadougou sont dans le même fuseau horaire,juillet c’est demain ! Le choix des semences déterminent la qualité des récoltes de la saison,le peuple le sait.Allons seulement ! Yako
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Le 30 avril à 01:40, par Zach En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
Internaute Yako,
Osez rever pour le Burkina. Si vous en etes incapable, eviter d’intervenir ici. Personnellement, IB et sa transition vous ont fait quoi ? Regardez subtilement ce qui se passe chez nous et surtout la vie des douzaines de milliers d’autres Burkinabes.
Il faut reconnaitre que le lievre est un animal qui court tres vite, meme si on ne l’aime pas. Et aussi que des Burkinabes, contrairement a vous, voudraient enfin voir la situation du pays changer pour de bon. IB est entrain de semer les graines en vue d’une Nation Burkinabe. Il faut laisser less Wahiyans jouer leur parition.
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Le 1er mai à 21:46, par jan jan En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
@Yako, bien répondu, vous avez dit les vérités que certains ne veulent pas entendre, leur coeur tremble en vous lisant.
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3. Le 29 avril à 21:35, par Citoyen ordinaire En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
Ce qui n’espère pas sont ceux qui ont opté de se mettre à l’abri des Wayignan , en prenant leurs jambes à leurs cou pour se réfugier en France ou en Côte d’Ivoire. Mr le Général Lecointre et ses troupes locales se rendent bien compte qu’il va leur être difficile de franchir la barrière des " Wayignan", des vaillants VDP et des FDS pour transformer Ibrahim TRAORE en une boule de chair comme ils l’ont fait avec Thomas SANKARA. Tout en félicitant le Général Lecointre qui, comme MACRON il ya quelques années, ont bien fait d’étaler publiquement les intentions de la France sur l’Afrique, a contribué à ouvrir davantage les yeux des jeunes africains sur la marche du monde. Mrs les "Wahignan" tenez bon car la diarrhée verbale des valets locaux de la France-Afrique va se transformer en vraie fièvre typhoïde qui emportera la majorité d’entre eux ! Que les Conseils de Ministres se tiennent aux divers rond-point de toutes les villes ne le regarde pas, pourvu que plus jamais, un quelconque déchet humain ne donne encore le droit de décider de l’avenir des jeunes Burkinabè. L’erreur fatale est que ces fantômes français et leurs valets pensent qu’on est encore au 16eme siècle ! Qu’ils débarquent au Burkina et on verra ce qui va arriver !
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4. Le 29 avril à 21:53, par WALY En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
@Yako pourquoi tant de pessimisme ? Pensez vous que c’est eux qui decident de l’avenir du pays ? Quand au Sénégal il y a 2 spécificités que vous devez connaître. La société est solidement encadrée par les confréries religieuses qui sont au dessus du gouvernement et qui régulent tous les aspects de la vie du pays. Tous les passages de témoin pour l’alternance se sont faits au forceps. Senghor a embastillé Mamadou Dia, Abdoulaye WADE a souffert le martyr pour remplacer Abdou Diouf, Macky Sall a connu toutes les difficultés du monde pour ne pas se faire voler sa victoire par WADE et vous avez vu comment SONKO accède au pouvoir grâce à un AVATAR. Est-ce cela le DÉMOCRATIE ? Au Burkina aucune autorité religieuse, coutumière ou Morale ne résiste aux prébendes du pouvoir si bien que leur autorité relève d’une chimère. Ensuite aucun parti ou leader politique ne résiste aux ors et avantages du pouvoir et sont tous à acheter et enfin le peuple dont vous parlez se divise en 2. Ceux qui n’accordent aucun crédit à la politique et aux politiciens et c’est malheureusement 80% de la population et les militants et électeurs, la minorité qui monnayent leurs voix contre de l’argent. Ces chiffres proviennent des élections. En 1991 seuls 25% des électeurs potentiels ont voté, en 2015 20% et en 2020 15%. Depuis 1960 on peut sans se tromper dire qu’il n’y a jamais eu de régime DÉMOCRATIQUE en Haute Volta et au Burkina Faso. Ce ne sont pas les régimes autocratique Blaise COMPAORE et ploutocratique de Roch Marc Christian KABORE qu’on peut donner en exemple. Évidemment inutile de parler des autres. Maintenant jugeons les actions, la vision et les actes du MPSR 2. Y’a t il déjà eu un régime en dehors de celui de Thomas SANKARA qui a autant œuvré pour les populations et atteint en si peu de temps des RÉSULTATS aussi importants et mis en œuvre autant de projets INNOVANTS et STRUCTURANTS ? Évidemment quand on est habitué au désordre et à la corruption d’un régime comme celui du MPP on hait l’ordre, la discipline et la justice. Or DÉMOCRATIE n’est ni synonyme de désordre de laxisme ni celui de laisser faire, laisser aller dans un ÉTAT sans âme, sans autorité et sans projet de société. Dans un pays très démocratique comme la Suisse, si vous brûlez un feu ou surtout si vous émettez un CHÈQUE sans PROVISION votre avenir peut être compromis. Évidemment nous savons tous que la France 🇫🇷 en particulier est en croisade contre nos autorités et cest dommage que pour quelques euros ou un visa beaucoup d’entre vous les aident. Évidemment nous en souffrons, mais DIEU merci l’immense majorité des burkinabé connaissent ce qui est en jeu et soutiennent IB et la TRANSITION.
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5. Le 1er mai à 23:10, par jan jan En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
Donc les Wagniwans sont les CDR new-look, vu la mauvaise réputation des CDR originaux, les news ne peuvent que hériter de cette réputation "exécrable"
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Le 1er mai à 23:31, par Citoyen ordinaire En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
C’est exactement cela ! La France a bien compris que si les CDR réussissaient à s’implanter et étaient armés convenablement, son jeu n’allait pas prospérer ! SI les CDR avaient eu les mêmes armes que les VDP, Blaise COMPAORE n’aurait pas pu faire un coup d’Etat et tuer le Capitaine Thomas SANKARA. Alors, CDR et VDP sont de la même mère et il a fallu Roch KABORE pour faire voter une loi relative aux VDP par des députés élus par le peuple Burkinabè ! Malgré cela, la France et ses valets ont tout fait pour les présenter comme des milices. Malheureusement pour eux, les mêmes médias qui insultent les VDP du Burkina se voient obligés de traiter les volontaires ukrainiens comme des combattants patriotes, engagés pour la défense de la Patrie Ukrainienne. Si le ridicule tuait !! En attendant, les CDR-VDP défient Macron et ses valets sur le terrain. Pour éliminer Ibrahim TRAORE, il faudrait passer sur les cadavres des VDP et des "Wayignan" ! Et ils le savent bien !
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Le 4 mai à 10:36, par jan jan En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
@Citoyen ordinaire, ce que vous n’avez pas compris, c’est que les CDR n’étaient pas les "gardes" (milices) de Sankara, mais les gardiens de la révolution et n’oubliez pas que Blaiso était aussi un révolutionnaire membre du gouvernement révolutionnaire.
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Le 5 mai à 10:46, par Brandi Brigstocke En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
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Le 2 mai à 09:10, par Gwandba En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
@jan jan
C’est donc toute la vérité de vos arguments ??
Votre subjectivité crève pourtant les yeux. Vous n’avez pas autres choses plus consistentes ?? Parce que pour l’instant, les Wayingna nous sont plus utiles que vous...
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Le 2 mai à 15:08, par jan jan En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
@Gwandba, en attendant, moi je paye les impôts et taxes que ce gouvernement new look utilise, j’espère que vos CDR new-look payent aussi leurs impôts et taxes, ce qui m’étonnerait....
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Le 5 mai à 12:16, par Gwandba En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
jan jan
Payer ses impôts étant l’acte le plus normal du bon citoyen, je ne vois pas en quoi ceci est un argument qui vous différencie des autres citoyens (Wayiyan) qui payent aussi leurs impôts.
Il y a visiblement quelque chose qui ne vous convient pas du fait que des citoyens, soucieux de l’avenir du pays, veillent à ce que la première de nos institutions qu’est le gouvernement, puisse atteindre les objectifs de la libération totale de notre pays.
Je ne sais pas dire à votre place ce que c’est mais je compte sur vous pour nous éclairer.
Cordialement
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Le 4 mai à 10:40, par jan jan En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
@Gwandba, j’espère que vous avez vécu en life le révolution, que vous ne faites pas partie des "rêveurs" de la révolution qui l’enjolive comme tout rêve.
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Le 5 mai à 11:17, par Vernita En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
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Le 6 mai à 10:14, par Gwandba En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
@jan jan
Ai-je vécu la révolution en live ?? Je n’ai pas été un acteur direct ou important de ce moment important et lucide de notre nation mais vu mon âge, il me sera difficile d’oculter ce rêve mis en action par les révolutionnaires burkinabé de cette période.
Chaque situation occasionne diverses lectures en fonction des attentes des uns et des autres. La lecture de ceux qui privent les autres de leurs droits est forcement différente de ceux qui peuvent désormais compter parce que la révolution le permet.
Il est normal que chaque partie défende son camp. N’est-ce pas de nos différences de points de vues que naissent les justes milieux ??
Pour celà, il faut tous accéder à la maturité qui permet l’indulgeance vis-à-vis de ceux dont les vues diffèrent des nôtres. Accepté qu’eux comme nous, ont des rêves légitimes à réaliser.
Rien ne se fait sans l’avoir d’abord rêver. Nos actes sont la forme physique de nos rêves. Alors, permettez nous, le Wayiyan, d’avoir des rêves. Comme vous au finale.... ;-)
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6. Le 2 mai à 06:16, par La pensee En réponse à : Transition au Burkina : « Nous, les ‘’wayignans’’, assurons convenablement la garde, en ville comme en campagne, mais on ne peut pas tout divulguer ici » (Moussa Ouédraogo)
Sincèrement j’ai vraiment mal pour l’existence de ce groupe qui ailleurs ont fini par plonger le pays dans une guerre《 centrafrique, Rwanda, Somalie, Liberia etc.d’ou il faut vraiment s’inquiéter pour son avenir.il faut plutôt soutenir le pays et non le régime et dénoncer si ça ne va pas à tous les niveaux et non soutenir aveuglement...
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