Le colloque international est organisé par le Centre d’Etudes, de Documentation et de Recherche Economique et Sociale (CEDRES) en collaboration avec la Fondation FORGE Afrique et le réseau Think Tank UEMOA. Par ailleurs, le colloque a reçu le soutien de divers partenaires dont la Présidence du Faso, l’UEMOA, la BCEAO, l’Université Aube Nouvelle, l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP), le Fonds National pour l’Education et la Recherche, la Chambre de commerce et d’Industrie du Burkina et la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso.

La cérémonie d’ouverture a d’abord été marquée par le mot de bienvenu du Professeur Idrissa M. OUEDRAOGO, Directeur du CEDRES et du Laboratoire d’Analyse et de Politique Economique (LAPE) et le discours du Professeur Samuel PARE, représentant le Président de l’Université Ouaga II. Ils ont profité remercier les différends partenaires pour la tenue effective de ce colloque centré sur six axes de recherche.

Les modèles de développement en Afrique sont, généralement des modèles d’emprunt, sans aucune connexion avec les réalités des peuples africains. Il est, donc, très utile de mener la réflexion sur ces questions, afin de trouver des solutions endogènes. C’est ce qui justifie le thème de colloque : Repenser l’économie du développement : les défis d’une Afrique nouvelle.

Madame Pauline ZOURÉ, Ministre délégué auprès du Ministre de l’Économie, des Finances et du Développement, chargé de l’aménagement du territoire, représentant SEM le Premier Ministre a prononcé le discours d’ouverture du colloque international.

Madame le Ministre, représentant le Premier Ministre s’est dit premier « bénéficiaire » et « consommateur » des conclusions et recommandations qui seront issues de ce colloque international, pour repenser l’économie du développement. L’espoir est donc permis pour effacer le regard misérabiliste que l’on a souvent de l’Afrique.

De la session plénière modérée par le Professeur Idrissa M. OUEDRAOGO de l’Université Ouaga II et animée par :

le Professeur Cherif Sidy KANE de l’Université Cheikh Anta Diop (Sénégal) sur l’enseignement de la science économique et les modèles de développement expérimentés en Afrique, le Professeur Edward Oki TAFAH EDOKAT de la Faculty of Economics and Management Sciences, de l’Université de Bamenda (Cameroun) sur The dilemma of the african economist vis-à-vis national development, et Monsieur Madani TOURE, Conseiller du Directeur Général de l’Économie et de la Monnaie de la BCEAO sur la gestion de la transition vers l’établissement d’une monnaie unique crédible au sein de la CEDEAO, On retient que l’enseignement des sciences économiques en Afrique pose problème.

Dans les analyses économiques, la mathématisation et l’économétrie « à outrance » a pris le dessus sur la réflexion profonde sur les valeurs socioculturelles en Afrique. En plus, la recherche pour la carrière universitaire a pris le pas sur la recherche action pour le développement. Les nouvelles générations d’économistes sont « pointées du doigt ». Les perspectives sur la nouvelle monnaie unique CEDEAO ont été présentées et semblent être bonnes.

Vue des participants
En plus de la session plénière, la première journée a été marquée par trois sessions parallèles sur les thématiques de :
  « Culture de solidarité communautaire et développement en Afrique »,
  « Relations de l’Afrique traditionnelle avec l’économie »
  « Démocratie, institutions et croissance écono¬mique »

Sous la modération des professeurs, Cherif Sidy KANE de l’Université Cheikh Anta Diop, Sénégal, Babacar SENE de l’Université Cheikh Anta Diop, Sénégal et Mahamadou DIARRA de l’Université Norbert ZONGO (Burkina Faso).

Les sessions plénières se poursuivent sur d’autres thématiques en lien avec les six axes du colloque. Il s’agit de : l’Intégration économique et développement, Innovation, technologie et diversification des économies, Institutions et dévelop¬pement économique, Inégalités, pauvreté et financement de l’éco¬nomie, Mobilité humaine et genre, Education et culture en Afrique, Politique publique et développement, Economie informelle et développement, Politique budgétaire, finance internationale.

Par Abdoulaye SIRY, Yaya HIE et Yemboido LOMPO