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Burkina : « Dialogue politique ou entourloupes politiques ? »

Publié le jeudi 25 juillet 2019 à 23h30min

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Burkina : « Dialogue politique ou entourloupes politiques ? »

Le Burkina Faso, notre pays se condamne-t-il définitivement à cette marche forcée vers les abysses ?

Le 19 janvier 2019 j’exprimais sur cette tribune mon indignation face à la carence de leadership dont faisait preuve notre classe politique. J’interpellais dans cette même tribune le corps social notamment l’élite intellectuelle sur sa responsabilité historique face à l’océan de désespérance qui ne cesse d’engloutir nos légitimes espoirs.

Cet appel, que dis-je, cette sonnette d’alarme, je la lançais à la suite d’une longue et minutie analyse du comportement de notre classe politique toutes tendances confondues qui, face aux défis cruciaux auxquels notre peuple est chaque jour confronté, ne donnait aucunement l’impression d’avoir pris la pleine mesure de la situation et des attitudes nouvelles qu’elle appelait de chacun de nous individuellement.

Oui, le Burkina est en crise multiforme et, contrairement aux déclarations d’air de campagne qui nous sont servies ces derniers temps, ce pays ne s’est jamais autant mal porté. Il n’est nullement besoin d’être charlatan pour appréhender l’inquiétude grandissante aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain.

C’est dans cette ambiance invivable pour certaines de nos contrées où les populations sont en errance dans la nature, que fut annoncée la tenue du Dialogue politique, cette nième messe comme nous en avons l’habitude qui, parce qu’il fallait faire quelque chose, apparaissait dès lors comme la bouée de sauvetage à laquelle beaucoup se sont accrochés pour nourrir l’espoir.

On l’a compris, la nécessité de ce Dialogue sautait à l’œil tant il devait être l’occasion aux acteurs toutes tendances confondues, dans un sursaut ultime, de mutualiser leurs moyens (politiques, spirituels, humains, stratégiques, etc.), pour faire face au péril sécuritaire qui ne cesse d’avaler du terrain malgré les efforts incommensurables de nos FDS. Pour tout dire, parce qu’échaudés par cette situation à laquelle ils ne sont nullement habitués, les Burkinabè dans leur majorité ont salué la survenue de ce Dialogue. Ils étaient donc en droit d’espérer de lui qu’il accouchât de résolutions à la hauteur des enjeux qu’il n’est pas nécessaire pour moi de rappeler ici tant ils sont connus de tous.

Maintenant que ce Dialogue a fini de se tenir et de nous livrer ses conclusions, je voudrais ici humblement partager les premiers sentiments qui m’habitent lesquels sont dominés par la déception. Oui, je suis désillusionné ! Je pense en effet que ces résolutions, en plus d’être trop nombreuses, sont à minima car trop générales surtout sur les aspects où les attentes sont fortes. Combien de fois nous a-t-on promis de revoir le train de vie de l’Etat ?

Depuis combien d’années sommes-nous conscients que l’incivisme, y compris et surtout au sommet de l’Etat, a atteint un degré tel qu’il menace ses fondements ? Est-il si difficile à la classe de politiciens qui nous dirigent de comprendre que l’incivisme ambiant à la base est la manifestation du mal être des populations face à l’incivisme au sommet ? Quand est -ce que la classe dirigeante va définitivement comprendre qu’elle ne peut plus continuer de berner les travailleurs par de fausses promesses là où la responsabilité commande un langage de vérité, lequel langage exige un auto- ajustement ?

Combien de fois nous a-t-on promis une administration républicaine qui fait définitivement place à la compétence et au mérite ? Quand finalement verrons-nous s’appliquer les mesures annoncées d’apurement du foncier urbain ? Combien de fois a-t-on promis de prendre à bras le corps la question cruciale de la cohésion sociale ?, Qui est responsable de la politisation de la société civile quand on sait que beaucoup d’OSC sont la création de partis politiques, celui au pouvoir en tête ?, etc. Bref, beaucoup de ces résolutions ne sont pas nouvelles au fond et on peut espérer que le comité de suivi, trouvaille judicieuse tout de même, veillera enfin à leur mise en œuvre.

Lire aussi : Dialogue politique au Burkina : L’opposition félicite l’attitude de la majorité

Pour ne pas exagérer, je dirai que l’éléphant annoncé est arrivé boiteux. Dès lors, on est fondé à penser qu’encore une fois les Burkinabé se sont laissés coiffer dans le noir par une classe politique définitivement à côté de la plaque et adepte des arrangements pour toujours gagner au change.

Pour moi les seules satisfactions de ce Dialogue se résument en trois points : i) le fait même pour ces acteurs politiques de s’être retrouvés dans une ambiance aussi cordiale qu’inhabituelle après tant de mois de défiance et d’agitation, ii) le projet d’instauration d’une contribution financière patriotique de toutes les composantes de la nation pour soutenir les efforts de nos vaillantes FDS et iii) la lutte contre la stigmatisation.

J’affirme ici que les politiciens se sont retrouvés pour continuer de nous toiser comme ils en ont l’habitude. Quand on analyse de très près les résultats du Dialogue, on se rend compte en effet que là où les politiciens dans leur ensemble ont directement intérêt (indemnisations, calendrier électoral et conditions d’organisation des élections, financement public des partis politiques, etc.), les recommandations sont claires et bien tranchées et quasi immédiatement exécutoires.

Par contre, pour ce que je considère comme étant les sujets essentiels car de portée plus générale (incivisme, gouvernance politique et économique, insécurité, etc.), pour la plupart, les recommandations sont du réchauffé et leur application passe par l’ouverture de nouvelles phases de diagnostic sans que l’on sache dans quelles conditions, quand et par qui. Visiblement, d’autres fora ou cadres de discussion s’annoncent à l’horizon là où pourtant dans bien des cas, il n’ y a plus besoin de diagnostic tellement les causes et les voies pour y remédier sont accessibles.

J’en arrive finalement à la conclusion que les grandes et légitimes causes ont servi de prétexte à ce forum pour régler allègrement des intérêts particuliers, ceux des acteurs politiques. Qui peut comprendre en effet qu’en même temps qu’on demande à l’Etat de « prendre des dispositions pour le déblocage à temps du financement public des partis politiques », on sollicite de lui qu’il veille à « alléger les procédures de contrôles sur l’utilisation dudit financement » ?

Par ailleurs, d’où nous vient ce manque de jugement pour insister à faire voter notre diaspora quand on connait les problèmes qui nous assaillent, lesquels exigent de nous une utilisation parcimonieuse de nos maigres ressources ? Oui, la démocratie a un prix mais la démocratie ne peut s’exercer que dans un territoire pacifié et je crois, naïvement peut-être, qu’il est facile de faire passer le message à nos compatriotes de l’extérieur.

N’est-il pas plus urgent de concentrer nos forces et nos moyens pour contrer le péril sécuritaire que de nous parer de lauriers démocratiques au risque de perdre le contrôle d’une partie de notre territoire ? Une des grandes questions à laquelle je m’attendais à voir répondre ce Dialogue, était de savoir de quelles astuces devons-nous user pour mobiliser conséquemment toute la conscience nationale et les forces vives autour de la question sécuritaire. C’est pourquoi j’avais applaudi cette idée d’opération Boribana évoquée entre-temps par le CFOP et qui, curieusement est restée au stade de la simple évocation là où le Dialogue devait être mis à profit pour définir les contours et les moyens de son opérationnalisation.

Oui ma déception est trop grande !!! Elle est d’autant plus grande qu’à l’instant même où j’écris ce texte, des populations en zone d’insécurité sont empêchées d’emblaver leurs champs et qu’une grande partie d’entre elles continuent d’errer dans la nature attendant que d’autres cadres de discussions se mettent en place pour se pencher sur les causes de leur malheur.

Voir aussi : Stabilité nationale : « C’est ensemble que nous allons arriver à bon port », exalte Simon Compaoré

Issa SAWADOGO
Chercheur, Agropastoraliste
INERA/CRNST

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Vos commentaires

  • Le 25 juillet 2019 à 11:26, par LE GRAND ZAPATA En réponse à : Burkina : « Dialogue politique ou entourloupes politiques ? »

    INDISCUTABLEMENT, LA VIEILLE CLASSE POLITIQUE BURKINABÈ VA CONDUIRE NOTRE PAYS DANS L’IMPASSE D’ICI LES ÉCHÉANCES ÉLECTORALES D’OCTOBRE 2020 : Franchement dit, que retenir du DIALOGUE POLITIQUE qui a eu lieu récemment ?! Vous aurez remarqué que cela n’a pas soulevé L’ENGOUEMENT ET L’ENTHOUSIASME DU PEUPLE INTÈGRE BURKINABÈ très habitué à ces jérémiades de nos politiciens, qui généralement, n’aboutit à rien de concret pour permettre sereinement l’avancée de notre pays. C’est donc une messe entre petits copains qui gravitent dans les arcanes du pouvoir voilà plus de 30 ANS et qui se font la passe à tour de rôle entre là majorité présidentielle et l’opposition pour la gestion du pouvoir.

    Par son désintéressement qui a été clairement constaté LE PEUPLE INTÈGRE BURKINABÈ a ouvertement exprimé son désarroi et désaveu d’une classe politique qui se soucie très peu de lui. Devant la sempiternelle tonne de problèmes sociaux que nous vivons, a t-on encore besoin de parler seulement dans le vide au lieu de passer directement à l’acte en proposant des solutions pérennes ?! En vérité, la classe politique burkinabè est une honte nationale car ce qui l’intéresse le plus c’est uniquement LA GESTION DU POUVOIR que de tracer durablement les sillons du développement de notre pays. Par pur égocentrisme, chacun pense a son ventre et bas ventre.

    Dans le fond, LE DIALOGUE POLITIQUE EST UN ÉCHEC CUISANT car rien de nouveau n’a été arrêté que nous ne sachions auparavant, qui ait été diagnostiqué et fait l’objet de consensus par le passé mais qui n’a jamais été appliqué. Le comble c’est que ce sont les mêmes acteurs à une variante près qui se sont rencontrés et promis devant tous de scrupuleusement respecter leurs engagements. Nos politiciens sont des spécialistes en « FORUM ET DIALOGUE » de tout genre dont les résultats sont rangés immédiatement dans les tiroirs sans aucune gêne et on n’en parle plus.

    Bien au contraire, LE PRÉSIDENT DU FASO ROCH MARC CHRISTIAN KABORÉ = LE PRÉKA perdra la face bientôt. Car, en n’appliquant pas à la lettre les conclusions, il va davantage se discréditer et va perdre progressivement le peu de capital confiance que des millions de burkinabè ont placé en lui. D’ailleurs, son parti qui est LE MOUVEMENT DU PEUPLE POUR LE PROGRÈS = LE MPP ne fait plus du tout rêver et est en chute libre, et ne peut pas gagner en OCTOBRE 2020 si rien ne change radicalement dans sa gouvernance qui est approximative, bancale et louvoyante. Rien ne va au BURKINA FASO et tout est pire qu’avant. Et comme LE MPP va vouloir passer en force pour s’imposer par tous les moyens et que L’OPPOSITION ne va pas se laisser faire, et que L’ARBITRE = LE PEUPLE INTÈGRE BURKINABÈ va prendre toutes ses responsabilités historiques pour faire définitivement « UN BALAYAGE », nous allons tout droit vers un scénario des plus catastrophiques en 2020 : L’IMPASSE avec une instabilité sociopolitique qui se dessine douloureusement aux portes de notre pays.

    LE MPP VA VOULOIR PASSER EN FORCE EN OCTOBRE 2020 !

    L’OPPOSITION POLITIQUE NE SE LAISSERA PAS FAIRE !

    PEUT-ÊTRE LA FUSION ENTRE LE MPP ET LE CDP PERMETTRA DE SAUVER NOTRE PAYS ?!

    QUE DIEU LE PÈRE TOUT PUISSANT BÉNISSE LE BURKINA FASO !

    PAIX ET AMOUR AU BURKINA FASO !…………….L’HOMME DU RENOUVEAU BURKINABÈ, LE GRAND ZAPATA !!!!

    • Le 25 juillet 2019 à 15:55, par Le Vigilent En réponse à : Burkina : « Dialogue politique ou entourloupes politiques ? »

      GRAND ZAPATA, les gens de la majorité et de l’opposition ne sont pas des drogues et d’anciens locataires du CABAOT comme toi. De ce fait leur dialogue ne pouvait pas aboutir à la catastrophe et au chaos que tu vois dans tes hallucinations et autres rêves de fou furieux. C’est en toute responsabilité que les hommes politiques ont conduit le dialogue et abouti aux résultats que tous les burkinabé dignes de ce nom approuvent. Les marginaux comme toi sont libres de penser le contraire et d’exprimer librement leur opinion sur lesdits résultats.

  • Le 25 juillet 2019 à 13:52, par Moi MEME En réponse à : Burkina : « Dialogue politique ou entourloupes politiques ? »

    C’est qui qui porte costume au milieu de ces jolis vetements la ? L’impérialisme...

  • Le 25 juillet 2019 à 15:52, par Oscar En réponse à : Burkina : « Dialogue politique ou entourloupes politiques ? »

    Très belle analyse, toutes mes félicitations ! Mais faudrait-il tout d’abord se poser la question selon laquelle, d’où viennent nos politiques ( en lieu et place d’"homme politique ou politicien", péjoratif) avant de leur confier un quelconque mandat. Quelles études ont-ils effectuées, leur bacground professionnel ? Ont-ils déjà servis l’Etat, quel a été leur bilan, le degré de probité et de patriotisme et leurs compétences avérées en management. Tant que ces fondamentaux n’ont pas reçu des réponses adéquates, nous aurons toujours une classe politique sclérosée et incapable de quoi que ce soit. C’est légitime qu’ils organisent des foras pour transiger sur les intérêts égoïstes que ceux de nous tous, ils n’ont aucune vision. En tant qu’"Entrepreneurs politiques", il est de notre devoir de leur rappeler que leur seul profit doit se résumer à la satisfaction de l’intérêt général et rien d’autre.

  • Le 25 juillet 2019 à 15:56, par Siikou En réponse à : Burkina : « Dialogue politique ou entourloupes politiques ? »

    Oui l’irresponsabilité est vraiment totale. Et je l’ai déjà dit c’est criminel de vouloir organiser des élections dans une partie du territoire et de la diasporas. Laisser tomber les élections s’elle seront sur une partie du territoire et prendre l’argent des élections de la diasporas pour tout faire pour récupérer la partie du territoire sous contrôle djihadiste. Eh ! politiciens manisougri, on va récupérer d’abord la totalité de notre territoire aux djihadistes avant toute chose. C’est la seule alternative qui s’offre à nous. Malheurs aux politiciens véreux de l’opposition ou de la majorité qui veulent souper en mettant de côté une partie du territoire national. Dieu vous voit.

  • Le 25 juillet 2019 à 16:32, par Jean-Paul En réponse à : Burkina : « Dialogue politique ou entourloupes politiques ? »

    Hummm ! Tout le monde est en Faso dan fani. Mais dites, pourrait-on innover un peu, en nous offrant du Faso dan fani sans rayures. C’est drôle quand même de voir toujours le monde en zèbre.

    • Le 25 juillet 2019 à 22:47, par jeunedame seret En réponse à : Burkina : « Dialogue politique ou entourloupes politiques ? »

      Hééiii… Jean-Paul, tu m’as géré le stress aujourd’hui avec cette remarque comique et illustrative !! Vraiment, tout se résume dans ses rayures et leurs contenants. Tu as la chance aussi de ne pas voir une imposition du foulard ou tissu rouge avec oiseau blanc noir. L’innovation n’est pas de nos leaders ; par manque d’estime de soi et de culture intellectuelle. Moi je rêve d’une pédagogie éducative du PATRIOTISME dès la base de notre système scolaire avec ses techniques d’évaluations dans les écoles et services et vie privée. En attendant la disparition de cet ebola politique.

  • Le 26 juillet 2019 à 08:40, par Ka En réponse à : Burkina : « Dialogue politique ou entourloupes politiques ? »

    Issa : Le dialogue est là, il suffit de regarder, et de ce qu’on peut retenir de plus frappant sur cette photo, qui est remarquable et formidable, d’attrayant, de distinctif, de beau, qui est notre ‘’dan fani,’’ le vêtement burkinabé qui signifie notre vraie culture que voulait nous orienté l’idéologue Thomas Sankara. Car un peuple sans culture est un peuple sans âme. Et nos hommes et femmes dits des décideurs, sans une vraie culture politique, c’est le vide total. Sur cette photo, je dis honneur à vous, les hommes et femmes politiques du pays des hommes intègres. Chapeau bas pour vous, dignes fils de l’Afrique qui veut garder la continuité de notre culture. Je suis à moitié d’accords avec l’analyse d’Issa sur la situation socio politique de notre pays, surtout sur la question du dialogue nationale. Nous avons besoin d’une catharsis nationale sans tabous, il faut mettre sur la table la naissance ethnique de cette nation, entrer dans sa sociologie ethnique et arriver probablement à la conclusion que tous les ethnies du pays ont les mêmes droits dans notre pays. Quand je lis les commentaires de certains internautes sur ce qui s’est passé à Yirgou, il me semble que certains Burkinabé pensent hélas qu’ils sont détenteurs du titre foncier de notre pays comme si les autres étaient de manière circonstanciel des faire-valoir ou des citoyens de seconde zone. Oui, il est clair, ce dialogue doit se faire dans la vérité sans faux fuyants. Quand je lis des commentaires de mon ami Kôrô Yamyélé et autres sur les mossis par rapport au peuls, on croit que les mossis ont plus de droits que les autres ressortissants de notre pays ! Avec ce dialogue entre majorité et opposition, finissons avec la langue de bois, disons tout haut que sur tout le territoire Burkinabé, tous ont les mêmes droits et devoirs. Arrêtons l’hypocrisie et travaillions ensemble pour la soudure nationale dans la justice équitable : Et non dans les injures et la division d’une certaine Marie de Ziniaré dans ces ses commentaires haineux contre un régime qui fait de son mieux pour enraciner l’alternance politique voulu par le peuple et sa jeunesse.

  • Le 26 juillet 2019 à 10:51, par LE GRAND ZAPATA En réponse à : Burkina : « Dialogue politique ou entourloupes politiques ? »

    ÉVITER DE SE MENTIR À SOI-MÊME AFIN DE NE PAS PARAITRE RIDICULE ET IDIOT : Civilisé que je suis, très rarement, je m’en prends volontairement à « un internaute » car chacun de nous défend mordicus ses points de vue tout en argumentant = LA FORCE DE L’ARGUMENTAIRE. Nous n’avons pas la prétention de détenir « LA VÉRITÉ ABSOLUE » mais ne faisons que faire des réflexions et des analyses qui peuvent choquer le plus souvent = LA VIRULENCE DES PROPOS mais dont l’intention réelle est de surtout interpeller nos autorités politiques nationales face à une situation sociopolitique donnée. Nous ne parlons pas de notre avenir individuel qui importe peu mais de celui du BURKINA FASO qui compte pas moins de 14 MILLIONS D’HABITANTS. Donc, là-dessus, nous sommes INTRANSIGEANT !

    C’est très facile d’insulter une personne que nous ne connaissons pas physiquement et dont nous n’en savons absolument rien de l’existence sociale. Je ne réponds pas généralement à des genres de personnes peu lucides et irréfléchis qui confondent tout et refusent de voir la réalité des faits comme nous autres qui nous servons du passé pour nous projeter dans le futur. D’où pensons-nous modestement, la pertinence de nos écrits qui s’impose.

    Nous ne parlons pas au hasard. Nous avons posé des inquiétudes somme toute logique et vérifiable : Prenant comme référence calendaire OCTOBRE 1987 qui marque l’arrivée du RÉGIME COMPAORÉ dans le sang et la barbarie, jusqu’à nos jours, citez-moi clairement « UN SEUL FORUM OU DIALOGUE » organisé par nos politiciens et dont les conclusions ont connu ne serait-ce qu’un début de mise en œuvre. Nous ne voyons rien du tout qui vaille la peine d’être mentionné. C’est pourquoi légitimement avec assurance, nous affirmons haut et fort que « LE RÉCENT DIALOGUE POLITIQUE » connaitra logiquement le même sort que les autres puisqu’à une variante près, ce sont les mêmes hommes et femmes = LES ACTEURS qui dirigent notre pays depuis plus de 30 ANS. Nous connaissons parfaitement leur mentalité et surtout leur manière sauvage et barbare de faire la politique. Chacun de nous est libre de s’exprimer en nous respectant et considérant les uns et autres. C’est cela la marque des grands hommes qui ont reçu une bonne éducation.

    INUTILE DE VERSER DANS DES INJURES CAR NOUS NE SOMMES PAS DES SAUVAGES !

    SOYONS TOUS CIVILISÉS EN MENANT QUE LE DÉBAT D’IDÉES = LA FORCE DE L’ARGUMENTAIRE !

    QUE DIEU LE PÈRE TOUT PUISSANT BÉNISSE LE BURKINA FASO !

    PAIX ET AMOUR AU BURKINA FASO !…………….L’HOMME DU RENOUVEAU BURKINABÈ, LE GRAND ZAPATA !!!!

  • Le 26 juillet 2019 à 13:20, par HUG En réponse à : Burkina : « Dialogue politique ou entourloupes politiques ? »

    Moi,je ne vois pas en quoi ce dialogue m’est utile dans la mesure où le prix du riz , de l’huile, du savon, du médicament en pharmacie restent inchangé. Il est vrai que certains politiciens ont mis le feu dans leur pays mais celui qui tente cela dans notre pays verra son sommeil douloureux.Dans les pays démocratiques, la population tire bénéfice de la politique car les décisions concernant leur bien être sont prises. Mais dans les républiques bananières ce n’est pas le cas. Dites moi, y a t-il eu des prises en charges des participants ?

  • Le 26 juillet 2019 à 14:39, par Ouai En réponse à : Burkina : « Dialogue politique ou entourloupes politiques ? »

    A combien s’elevait les perdiems par jour dans ce semblant de dialogue ? Ce moment pourrait expliquer le l’aire de satisfaction et le regard béat de tous ces participants.

  • Le 30 juillet 2019 à 05:37, par Salomon Justin Yameogo En réponse à : Burkina : « Dialogue politique ou entourloupes politiques ? »

    Mr Issa, Sawadogo, je partage pleinement votre belle analyse : les résultats de ce forum ressemblent vraiment à un "relooking" du mouta-mouta !... Pour un non journaliste, vous avez véritablement mis le doigt sur Le Mal du Faso et je vous en félicite grandement. il nous faut dans ce pays, beaucoup de comme vous ; des gens qui utilisent vraiment leur intelligence pour réfléchir à nos problèmes au lieu de se la fermer pour bénéficier des viles grâces et des joies pâles du "courbettes causa"...
    Je suis de ceux et celles qui avaient eu de L’Espoir en Ce Dialogue... Cependant, la sortie médiatique du "Lion" m’a vite inquiété : je me suis alors dit que SI VRAIMENT les participants et les participantes de L’Opposition ont été triés, c’est très grave !!!!... Ceci expliquerait-il Cela ????... En tous cas, Le Résultat n’est pas étonnant et je dirai même que "l’éléphant annoncé n’est pas arrivé boiteux : il est arrivé éléphanteau (bébé éléphant) et boiteux".

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