Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Comment en est-on arrivé là ? Un combattant qui tombe sur le front, un véhicule qui saute sur une mine, des citoyens burkinabè enlevés et exécutés froidement, des ratissages, des coups sporadiques portés à l’ennemi. Voilà des nouvelles qui nous arrivent régulièrement du front de la lutte anti-terroriste. En quelques années, le Burkina Faso a plongé. Ce ne sont surtout pas les citoyens du Sahel, du Nord et maintenant de l’Est, qui diront le contraire. Les forces de défense nationale payent-elles les conséquences d’une structure longtemps grippée par la politique ? Pourquoi le rythme des attaques s’accélère ? Sans tabou, et dans une perspective historique, le magistrat-colonel à la retraite Jean-Pierre Bayala parle du terrorisme. Ancien officier anti-terroriste et de prise d’otage, celui qui est par ailleurs expert du Groupe des Nations unies en matière de sécurité, donne des clés de compréhension sur l’hydre terroriste. Interview !
Magistrat-colonel Jean-Pierre Bayala (J.P.B.) : Il n’est pas conseillé d’être inactif. Quand vous choisissez la chaise longue, naturellement vous finissez par vous allonger très tôt. Il faut s’occuper. En ce qui me concerne, je dois beaucoup à l’Etat, pour m’avoir conduit à certain nombre d’activités, ce qui me donne un certain nombre d’expériences pratiques surtout en matière de sécurité, de justice et de sécurité intérieure. Je pense que j’ai un devoir de redevabilité à l’égard de mon pays. Par conséquent, il est important de partager ce que l’on a. Du reste, les connaissances ne valent que si elles sont partagées.
Lefaso.net : Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie à des attaques de type terroriste. En tant qu’officier anti-terroriste, comment justifiez-vous que ce soit à partir de cette période que le Burkina Faso a commencé à vivre cette amère expérience ?
J.P.B. : Le terrorisme est aussi vieux que le monde. Dans la zone francophone, pour ce qui est de la France, la notion de terreur est apparue depuis la révolution de 1789. A partir de 1794, on a connu ce terrorisme qui, aujourd’hui, reste têtu. Personne n’est épargné de nos jours. Naturellement, dans le terrorisme, il faut rechercher les causes profondes.
C’est un mal et je ne crois pas qu’on puisse l’éradiquer, parce que le terrorisme est empreint, pour une grande part, à l’esprit humain. C’est en termes de comportement et tout ce qui naît dans l’esprit des hommes, c’est aussi dans l’esprit des hommes qu’il faudra le combattre, et non avec les armes et aîtres, tel qu’on aborde la chose.
En ce qui concerne le cas spécifique du Burkina, je dois dire qu’en 2012, alors que j’étais revenu des Nations unies, j’ai conduit une équipe de trois experts. Un en Droits humains et Etat de droit, le magistrat Kassoum Kambou, maintenant président du Conseil constitutionnel ; et Wilfried Aimé Bassolé, un macro-économiste. A la demande de l’Union européenne et de l’ambassade du Danemark, en accord avec le ministère de la Justice, nous avons mené une étude sur les zones du Nord et du Sahel. Il nous avait été demandé de voir quelles pourraient être les conséquences de la guerre du Mali, qui venait d’éclater, sur le Burkina Faso.
Pendant deux semaines, nous avons mené l’enquête. Nous sommes arrivés à la conclusion que le Burkina Faso était dans les mêmes conditions que le Mali, au lendemain de son attaque par les terroristes. Concrètement, cela voulait dire que nous étions sous menace. Malheureusement, on a peut-être méprisé les conclusions de l’étude. Ce qui n’a pas été le cas de la France qui, en ce moment, a fait venir ses forces de défense.
A l’époque, cela était fait même sans le respect des normes diplomatiques en la matière. Ayant pris acte de la menace immédiate, la France a parachuté ses forces sur notre territoire, sans autre forme de procès. Ces forces sont arrivées sans le respect de nos conventions. C’est comme si elles étaient venues en territoire conquis. Mais il y a une question d’intérêt en dessous. Depuis ce temps, dans cette zone, renforcé par la force Barkhane, on s’active pour l’implantation du G5 Sahel.
Pendant la guerre du Mali, les Touaregs qui étaient à l’origine avec l’aile armée AQMI (ndlr : Al Qaida au Maghreb islamique), étaient ici (ndlr : Ouagadougou). Ils étaient hébergés ici, ils allaient, venaient au Burkina. Certains allaient combattre au Mali pour revenir au Burkina Faso.
Les choses vont se précipiter à partir de l’insurrection, quand Blaise Compaoré quitte le pouvoir. Vous comprenez que la première réaction de ces terroristes a été une sorte de revanche ; leur hôte étant chassé du pays, ils étaient obligés de s’en aller avec armes et bagages et cela n’a pas été de gaieté de cœur. Depuis ce temps, les attaques continuent d’enflammer l’espace du territoire national.
Lefaso.net : Ce deal entre ces groupes terroristes qui avaient le gîte et le couvert au Burkina et certaines autorités d’antan n’est donc pas une vue de l’esprit ?
J.P.B. : Il ne faut pas aller vite en besogne en matière de terrorisme qui a plusieurs facettes, plusieurs facteurs déclencheurs ; il y a plusieurs causes. Vous avez le terrorisme idéologique, confessionnel, tel que l’Etat islamique ; et pratiquement l’ensemble de ces groupes le prône. Ce serait une affaire d’Allah, ce qui ne peut participer de la raison d’un être humain.
Comment Dieu tout-puissant peut-il commettre les hommes à forcer autrui à pratiquer telle religion ou telle autre ? Du point de vue théologique, on ne peut concevoir ce schéma pour les gens qui croient véritablement en un Dieu créateur qui donne à l’homme sa liberté de penser, de conduite.
Mais il y a des dessous qui sont multiples. Il y a aussi l’aspect économique, sécuritaire, éducatif, bref, dans tous les domaines où l’homme a besoin de satisfaire des besoins, il y a une facette terroriste. Voilà pourquoi il ne faut pas se confiner à une seule approche, au risque de mal embrasser le phénomène et d’aller vers des tâtonnements, vers des échecs...
Il est évident que nous avons un certain nombre de problèmes. Ils sont d’ordre structurel. Pour lutter contre le terrorisme, il faut s’y être préparé, il faut s’organiser rapidement, se donner les moyens pour l’empêcher d’atteindre son objectif qui est de créer la psychose, mettre en difficulté tout effort de développement. Pourtant, c’est dans l’absence de développement qu’on fait passer toutes ces pensées doctrinales, qu’on peut museler les peuples, les exploiter.
Lefaso.net : Dites-nous davantage sur les problèmes structurels...
J.P.B. : Pour revenir à l’aspect historique de la chose, il faut parler du départ de Maurice Yaméogo en 1966. Pour la première fois, la population a fait appel à un militaire au pouvoir. « L’armée du peuple au pouvoir », tel était l’un des slogans lancés. Lorsque les mêmes populations ont voulu aller à un véritable gouvernement politique, il y a eu la résistance du milieu militaire.
Joseph Ki-Zerbo a alors dit qu’on ne donne pas un os charnu à un chien pour le retirer, sans prendre les dispositions nécessaires. Les militaires ont pris goût au pouvoir. Pendant tout le régime de Lamizana, il était admis que dans les gouvernements, il y aurait des quotas de militaires à des postes stratégiques : finances, défense, etc...
Ayant goûté au fruit défendu, il était difficile qu’ils se retirent, bien qu’entre temps on ait connu la démocratie. Francois Mitterrand disait que l’aide de la France sera chaude ou tiède selon l’option de chaque pays à aller vers cette démocratie...
Nous sommes arrivés à la Révolution et c’est là que le drame, le chaos de nos forces de défense, va se produire. On a détruit la base de nos forces armées qui est la discipline, tant il est vrai qu’une armée sans discipline ne peut pas accomplir sa mission régalienne.
Pendant la Révolution, ce sont les soldats qui se réunissaient et proposaient leurs chefs. Un tel pour nous commander, un tel pour porter tel grade ; du coup, on est arrivé à une déstructuration totale de l’armée. Il y a eu des règlements de comptes au sein des forces armées, une sorte de mise sous coupe réglée des populations. Le déséquilibre social était là et, jusqu’ici, il met du temps à se reconstituer.
Ensuite, il y a eu l’insurrection arrivée dans un climat hostile. Il était question de repenser notre Constitution, nos régimes politiques, notre vivre-ensemble. De façon inattendue, pour les insurgés, il n’y avait pas de plan B. On a marché pour dire non à la modification de l’article 37, sans prévoir le départ du régime. Sous la pression populaire, le régime tombe.
En ce moment, que fallait-il faire ? Il fallait que les acteurs de l’insurrection se retrouvent rapidement. Un vide était créé, il fallait un choix consensuel pour tracer la ligne à suivre après un long règne politique. Là encore, la solution a été de réintroduire l’armée dans le sérail. Ce fut une insurrection inachevée et tout le monde a pu tirer les conséquences de cette situation. Les élections ont conduit au deuxième régime civil de notre histoire.
Pour établir une relation avec la situation que nous vivons, c’est que pendant ce temps, l’armée s’est dé-professionnalisée. On était à une tendance politique plutôt qu’à une défense du territoire national. Quand le terrorisme est arrivé, évidemment, une armée ne se construit pas en deux, trois ans. On n’élève pas un chien le jour de la chasse. Voilà l’effet de surprise générale qui est arrivé. Dans cette panique-là, il faut absolument repenser et très rapidement cette situation de défense pour éviter le chaos.
Lefaso.net : Les Forces de défense et de sécurité sont donc engagées dans la lutte dans une impréparation ?
J.P.B. : Est-ce qu’on avait envisagé ce schéma ? On était dans la logique d’une protection contre des guerres de type classique qui, du reste, se déclarent. On n’est plus dans ce schéma puisque les Nations unies proscrivent la guerre. C’est un crime pour un pays qui déclare la guerre. Il faut rester dans une attitude de défense de son territoire, quand bien même on n’est pas animé par des velléités de conquête. Lorsqu’on parcourt la politique de défense du Burkina, il est bien écrit que nous sommes dans une posture de défense.
Pourtant, il faut savoir que si l’on est dans une posture de défense, il faut présenter une attitude dissuasive à l’égard de celui qui serait tenté de vous attaquer. Là également, il fallait prendre ses précautions pour demeurer dans une attitude ou l’on peut repousser tout agresseur parce que l’on n’entend pas céder un pouce de son territoire.
Dans l’étude que nous avons menée sur le Sahel, au titre des défis et perspectives, c’est qu’à l’époque, il fallait revoir nos forces de défense, parce que le RSP (ndlr : Régiment de sécurité présidentielle) avait pris de l’ascendance sur toutes les autres forces, au point que l’armée était devenue une armée de figurants.
Tout se passait et se décidait au RSP, alors qu’au départ, le CNEC (ndlr : Centre national d’entraînement commando) de Po avait pour mission de former des commandos, des équipes légères qui, lors des situations de guerre, peuvent porter des coups très rapides et de surprise à l’adversaire et disparaître. Dès l’instant où on l’a amené au conseil pour le transformer en régiment présidentiel, naturellement, le CNEC s’est éloigné de ses missions.
Lefaso.net : S’est-il également politisé ?
J.P.B. : Naturellement, c’était l’œil et l’oreille de ce qui se passait au plan sécuritaire, avec des moyens conséquents puisque son arsenal, aucune des forces sur le terrain ne l’avait. Voilà le gros problème. Aujourd’hui, on est surpris dans cette situation et il se trouve que le terrorisme n’est pas une affaire nationale, purement militaire. C’est une situation dans laquelle il faut entraîner tout le monde parce que nous disons, dans le cadre des réformes de sécurité, que tout citoyen, quel qu’il soit, doit concourir à la lutte contre le terrorisme et à la protection de la société.
Lefaso.net : Parlons de là d’où les choses sont véritablement parties, le Sahel. Vous avez noté les différents aspects économiques, sécuritaires ; à ce tableau ne peut-on pas également ajouter le sentiment d’abandon, de délaissement d’une partie des Burkinabè qui ne se reconnaissent pas en l’Etat ?
J.P.B. : Ce sentiment d’abandon existe. J’ai commandé la région du Nord et du Sahel pendant sept ans. Même à la lumière de l’étude que nous avons menée, il y a un sentiment de rejet de la part de ces populations. Même au plan administratif, au temps de Maurice Yaméogo, quand il démettait un ministre, on l’envoyait au Sahel. C’était un centre pénitencier, c’est la réalité. Les militaires, dès qu’on vous y envoie, on vous éloigne du Centre.
Les populations n’ont pas ce sentiment d’appartenir au Burkina, parce que l’administration est peu présente. Lorsqu’on menait notre enquête, nous avons eu une rencontre à la justice et nous avons invité les populations pour leur faire comprendre que la justice est là pour elles.
Elles nous ont fait comprendre que si c’est à la justice, elles ne viendraient pas. En plein Dori, en 2012, une école de la ville avait quatre écoliers, le reste était dans la nature. A Gorom Gorom, nous avions besoin de quelqu’un pour nous faire comprendre par les populations. On a nous présenté à un jeune qui était en classe de 3e à Ouagadougou et qui a quitté pour rejoindre son troupeau. Quand on a voulu savoir pourquoi, il nous a fait comprendre que chez eux, lorsqu’on veut vous maudire, on dit que « tu deviendras fonctionnaire ».
Il faut que l’Etat soit fortement présent, la nature a horreur du vide. Les populations étant obligées de régler leurs problèmes dans telle frontière ou dans telle autre, se convainquent qu’elles n’ont pas d’appartenance nationale et c’est ce sentiment qui prévaut. Paradoxalement, c’est la zone où il y a le plus d’ONG. On dit couramment qu’on ne mobilise pas les gens autour de ce qui ne les regarde pas. Il ne faut pas leur imposer ce que vous estimez être utile, il faut procéder par la sensibilisation.
Le drame, c’est ce qui se reproduit au niveau de la sécurité. Ceux qui viennent de l’Occident pour nous aider, ce sont eux qui conçoivent notre système de défense, notre politique. L’Afrique et le Burkina se sont libérés du joug colonial, il ne faut pas s’attendre à ce que le même colon revienne pour nous montrer la voie du développement.
Lefaso.net : De la région de Sahel, la menace terroriste a étendu ses tentacules vers la région de l’Est. Pourquoi cette progression en si peu de temps ?
J.P.B. : Tactiquement, ça se comprend lorsqu’on entre dans la stratégie militaire. Quand on est dans une vision de la terreur, la terreur ne saurait être partielle. Il faut faire vibrer l’ensemble du territoire national. Au-delà de cela, après avoir sévi sur le Sahel, dans les circonstances du moment, l’Est présente une zone à fortes capacités pour de telles opérations.
Le couvert végétal est là, le grand banditisme sévissait aussi dans la région. Vous voyez qu’ils agissent avec des mines artisanales. Ces mines sont peu efficaces dans les régions du Nord et du Sahel. Parce qu’il n’y a véritablement pas de piste. Quand je sortais pour mes tournées en pleine saison sèche, je ne savais pas où je passais et par où je revenais. A l’Est, il y a des pistes empruntées par tous. C’est plus facile de miner une piste que de miner un désert ; à moins d’en faire un immense champ. Il y a donc un aspect stratégique.
En plus, les terroristes veulent donner le sentiment qu’ils frappent où ils veulent, qu’ils occupent l’ensemble du territoire par des mouvements rapides.
Lefaso.net : En tant qu’officiers anti-terroriste, comment appréciez-vous la gestion de tout cet embrasement par les autorités actuelles ?
J.P.B. : Il ne faut pas incriminer les autorités. Le terrorisme est l’affaire de tous, et surtout pas une affaire essentiellement militaire. C’est de là que naît l’incompréhension aujourd’hui entre les forces de défense et les populations, entre les tenants du pouvoir et ceux qui ne partagent pas ses options, l’opposition. Amenez n’importe qui au pouvoir au Burkina, il vivra une situation encore plus difficile. Pour le terroriste, s’il y a une fracture, c’est pour lui permettre de redoubler d’efforts dans ses frappes.
Pas de temps de répit. Dans la guerre classique, le renseignement était pour 95% dans la victoire d’une armée. Sans renseignement, les forces de défense sont inopérantes. A défaut de mieux, il y a le renseignement humain. C’est d’ailleurs ce qui peut nous convenir en tant que pays pauvre.
Les drones coûtent excessivement cher. Au-delà de la collecte de ce renseignement, il faut le traiter, réagir promptement. Quand ça permet de passer dans la prévention ou la réaction, il faut avoir une armée professionnelle, consolidée. Malheureusement, le rythme des attaques ne permet pas de mieux former nos hommes. C’est au contact du feu qu’il faudra s’affirmer et pour le faire, il faut que les populations fournissent les renseignements nécessaires qui consisteront plutôt à prévenir et à surprendre ces terroristes.
Cela nécessite la coordination des forces régionales, sous-régionales. Les frontières sont poreuses et aucun pays ne peut aligner des troupes le long de sa frontière. C’est cette conscience nationale que chacun doit nourrir. Il ne peut y avoir de miracle sans le renseignement, sans collaboration avec les populations.
Lefaso.net : Le système de renseignement burkinabè n’est-il pas désarçonné à la suite de tous les remous que le pays a vécus ces dernières années ?
J.P.B. : La question du renseignement était le monopole du RSP qui n’avait pas une vocation nationale. Protéger la présidence et autre était tout à fait normal et ils se concentrés et centrés sur la sûreté et la sécurité du régime. Mais au niveau du pays lui-même, où il faut des renseignements sur les velléités du voisin, leurs intentions... On s’était mis en tête que la menace ne pouvait venir que de ceux qui veulent prendre le pouvoir. Quand on est concentré sur ce genre d’intérêt sélectif, ça devient très difficile de penser à une situation qui viendrait de l’extérieur.
Lefaso.net : Le Burkina Faso doit donc se résoudre à vivre davantage cette situation pour les années à venir ?
J.P.B. : Je ne serai pas un mauvais devin pour dire qu’on va connaître pire, mais ce qui est sûr, le rythme accéléré que nous vivons exige une riposte de tous. Ne serait-ce que par le fait d’éventer ces attaques, d’avoir le renseignement, de prévenir ou de réagir aussitôt. En tout cas, en prenant des mesures qui sont dissuasives.
Prenez ce qui se passe autour du G5 Sahel, il y a combien de forces sur le même terrain ? Sans idée de coordination, de collaboration. Il y a même le risque que vous vous combattiez sur le terrain. On risque d’être dans une sorte de compétition pour savoir qui est le meilleur sur le terrain. Pourtant, si vous êtes ensemble, c’est pour agir ensemble.
L’idée du commandement unifié vous oblige à mieux planifier vos opérations. Quand on attaque le Burkina, si le signal est envoyé aux pays voisins que les assaillants ont pris telle ou telle direction, tout de suite, on déclenche un système d’accueil. On prend les fuyards dans la nasse, en étau. Mais quand on attaque le Burkina et les terroristes fuient vers le Mali qui ne met aucun dispositif d’accueil, que faites-vous ? Le territoire de repli devrait être un territoire de combat.
Il y a le terrorisme à effet transfrontalier et à effet transnational. Transfrontalier, cela nous ramène à l’étanchéité des frontières. Il faut ouvrir les frontières pour éviter de constituer un territoire de repli de ceux qui attaquent. Transnational, vous avez vu le cas de Grand Bassam. C’est-à-dire que l’opération se prépare au Mali ou au Burkina et s’exécute dans un autre pays.
Cela veut dire que sur le terrain, il y a des gens qui s’activent de façon à ce qu’ils puissent quitter le pays sans armes, sans moyens, pour se retrouver pour mener des actions.
C’est la complexité de l’équation. Un simple renseignement permet une économie de forces, une économie de moyens.
Lefaso.net : Votre réaction sur la question des moyens. Quand l’on entend qu’un véhicule a sauté sur une mine, l’on se demande comment on peut envoyer des hommes en terrain hostile et miné, dans des véhicules non-blindés...
J.P.B. : Vous savez, les efforts de guerre coûtent excessivement cher. Supporter une guerre pendant une semaine dans le système classique, votre économie est toute ruinée. Pour un Burkina où il y a des défis partout, tous les maux propres à un pays pauvre (...). C’est pourquoi il est important que cette approche soit solidaire, sous-régional, régional, continental, comme le disait le secrétaire général des Nations unies dans un de ses rapports. On ne trouvera de solution au problème terroriste en Afrique que lorsque le continent aura une stratégie commune de défense. Mais de façon isolée, chacun portera sa croix.
En ce qui concerne le Burkina, il ne saurait y avoir de miracles en la matière en dehors de l’élan patriotique pour qu’on puisse déjouer, sinon réduire certaines attaques qui se sont produites de façon surprenante. Au-delà des moyens, il y a forcément le professionnalisme sinon on risque de s’équiper pour l’ennemi. S’ils emportent vos moyens, ce sont eux qui en profitent. Si les moyens ne sont pas utilisés de façon rationnelle, opérationnelle et professionnelle, cela peut servir de ravitaillement aux terroristes. L’effet de surprise fait qu’il est difficile de rebondir très rapidement en termes d’efficacité, d’efficience.
Lefaso.net : A chaque attaque son lot de polémiques au sein de l’opinion. Qu’avez-vous à dire en de pareilles circonstances ?
J.P.B. : Certes, tout le monde est sous le coup du choc, mais je crois que nous allons vite en besogne. Il faut savoir se donner une certaine sérénité entre autorité, population et forces de défense. Ne pas croire que seuls les moyens permettront aux militaires et policiers d’endiguer le phénomène. Il faut mettre tout en étroite connexion, avec la coopération régionale, sous-régionale. Les terroristes seront pris en étau quand ils sauront qu’en s’attaquant au Burkina, ils ne pourront ni se replier au Mali, ni se replier au Niger...
Un effort conjugué de tous les citoyens, une prise de conscience de tous les citoyens burkinabè s’imposent. En même temps que nous participons à la collaboration avec les Etats voisins. Soit nous vaincrons ensemble, soit nous périrons ensemble. Personne ne vivra sur un îlot de paix. Allons ensemble, gagnons ensemble ou, à défaut, mourrons ensemble. Ce n’est pas une question de régime, ce n’est pas une question purement militaire, c’est une question de solidarité nationale, internationale et humaine.
Interview réalisée par Tiga Cheick Sawadogo (tigacheick@hotmail.fr)
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 11 octobre 2018 à 03:21, par War En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Depuis 1958 la revendication d ’independance de l’etat de l’azawad etat a dominance peulh-touareg-tamaschek est constante et a essuye un refus de la france.Les premieres cartes de l’azawad prend tout le sahel burkina et toute la bande ouest du niger.Blaise compaore qui etait conscient de nos faibles moyens financiers et militaires a prefere signer un accord avec les politiques mnla pour 1)modifier la carte pour exclure de la nouvelle carte les territoires du du burkina et du niger 2)accord de non agression du burkina,du niger et des pays de l’uemoa 3)contre un soutien discret pour aboutir a l’autonomie de leur territoire surtout sous mediation de blaise.la guerre etait cantonnee au nord mali .Ce deal marchait bien depuis 1994 jusqu’a la chute du regime .le nouveau regime a denonce ce deal et opte pour la guerre directe aux cotes du mali ce qui est normal sauf que nos armees en dehors de la mauritanie ne sont ni preparees ni equipees pour ce type de guerre ou il n’ya pas de ligne de front.pire ils ont etires les zones de combat avec des tentatives d’installation de katiba un peu partout.si le verrou burkina saute c’est tous les pays coties de l’uemoa qui seront atteint.la zone de l’Est est favorable a la guerre des terroristes(foret classee de arly ,de pama, parc w et la chaine de collines hautes et touffues du gobnangou,faible densite de population qui va detallees et liberer les lieux...).Votre analyse n’est pas complete car si rock avait opte de suivre les accords du blaiso on serait actuellement tranquille.AG alhy se sent trahit par le burkina et veut nous faire payer en creant une insecurite permanente qui va aneantir notre economie et decourager tout investisseur serieux(ppp,industrie hotelliere et touristique,budget oriente sur la securite et la defense au detriment du developpement...
Le 11 octobre 2018 à 10:28, par Yako En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
@Merci,vous m’apprenez des trucs nouveaux.En tout à approfondir pour ma propre curiosité intellectuelle.Cordialement
Le 11 octobre 2018 à 16:32, par LUI En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Cet accord tôt ou tard allait nous éclaboussé tous à la figure.Blaise n’a fait que déplacer le problème dans l’espace et dans le temps si telle était réellement la revendication de l’AZAWAD.J’ai une fois aimé un commentaire de maître de Tambièla sur BF1 TV lorsqu’il disait qu’on ne négocie pas avec des malfaiteurs(terroriste trafiquants de drogue....etc.) Il a pris le cas de la Guinée Busseau en exemple qui depuis son indépendance a opter collaborer avec les trafiquants de drogue croyant avoir la paix.Mais mal leur en pris,il est arrivé un moment où tout le système névralgique du pays a été infiltré par les forces du mal.La justice, la sécurité,le parlement et même l’exécutif sont tombés entre leurs mains.Pour tout gouvernement qui arrive ils imposait leurs hommes et c’est ainsi que tous les ministères régaliens de l’état étaient dirigés par leurs proches qui dictaient la politique de l’état à suivre.C’est qui allait nous arriver avec les djihadistes qu’on couvait chez nous.
Le 11 octobre 2018 à 13:03, par Ayattola En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Basta ! Arrêtons avec cette fausse rhétorique de copinage avec les terroristes et comportons nous en hommes et femmes responsables.
Pensons plutôt à tenir la dragée haute à ces lâches barbares. L’argument de M. Bayala est on est peut plus clair quant à la stratégie à mettre en place pour venir à bout de cette hydre. Solidarité, encore solidarité et surtout solidarité. Solidarité au plan national et solidarité au plan sous régional. Libérons nous de ces pensées lâches et ridicules visant à faire profil bas face à l’envahisseur et comportons nous en dignes fils et filles du Burkina afin de sauvegarder la mémoire et la bravoure de nos aïeux.
Burkinabé nous sommes, Burkinabé nous mourons.
Le 11 octobre 2018 à 18:54, par jeunedame seret En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Ayattola ; tout le monde comme vous, parle de SOLIDARITÉ. ; un mot que je ne maîtrise pas dans ce contexte burkinabè. Dites-moi les détails et exemples de cette solidarité en français facile. Comment la manifester ? Comment la démontrer ? Comment la cultiver ? Je veux connaître son sens et ses formes d’expression pour penser à ma contribution.
2. Le 11 octobre 2018 à 03:58, par Tenga En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Pauvre insurgés le pays est dans l’œil du cyclone et sans le rsp les terroristes vont nous finir merc Blaise COMPAORE et merci le rsp. Maintenant observons la désolation et nos frères mourir et nous peut être.
Le 11 octobre 2018 à 10:48, par YIRMOAGA En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Cher Tenga , le RSP est la ? Ton cher RSP est intégré entièrement dans l’armee ? Si on constituait des unités composée uniquement de tes prétendus super commando et qu’on enregistre des morts on dira qu’une manœuvre pour les exterminer ? Patati patata ? Eux qui ont tue des militaires à Bobo et lors du coup CND, ils sont tjrs dans l’armee Contrairement aux mutins ? Pourtant leur mutine tue à fait plus de victimes mais personne n’a été radié ? Ne
nous faites pas parler ?
Le 12 octobre 2018 à 03:24, par Armel En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Quand vous parlez de Blaise ; ce dernier a fui son pays, sous les drapeaux(aeronef) francais. En prenant une autre nationalite pour echapper a toutes poursuites judiciaire ; c est de la lachete. Qu il s explique devant son peuple. De grace, ca c est pas du nationalisme, ni du patriotisme ; ca un nom : la trahison. On n a plus besoin de lui pour nos problemes internes.
Ceux qui se battent, se sacrifient, pour un Burkina meilleur sont a elever, encourager. Les ressortissants burkinabes(a l interieur comme a l exterieur du pays) doivent se mobiliser pour bloquer et aneantir tout ennemis du pays. Ceci doit etre notre slogan, notre vision future : un Burkina Prospere, Stable, Developpe sur le plan de l Education, de la sante, des Infrastructures. Et cela commence par la force militaire(au service du peuple) pour assurer la protection du pays et de tout citoyen qui y reside.
3. Le 11 octobre 2018 à 05:02, par Komironeleou ABGOLE En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Merci très cher compatriote. Comment vous contredire ? Vous m’avez édifié en répondant à toutes nos questions que nous ne savions même pas formuler. Je vais rechercher ce journal pour l’introduire dans ma bibliothèque. Que le Créateur continue de vous bénir et de vous protéger !
4. Le 11 octobre 2018 à 06:46, par Mafoi En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Il aurait fallu poser la question à monsieur l’expert pourquoi certains pays de la sous région qui n’ont pourtant pas une armée digne de ce nom et dont la population est aussi abandonnée dans certaines zones,sont épargnés par ce phénomène.Sans être un expert,je pense que notre terroriste n°1 s’appelle bilaise kouassi né compaoré car au moment où il s’acoquinait avec ces criminels en leur livrant complètement notre territoire pour qu’ils fassent leurs trafics en tout genre sans oublier ses fausses prouesses en fausses libérations car il était de mèche avec ses amis kidnappeurs pour se faire passer comme un Dieu sur terre,nous étions nombreux sur Lefaso.net à dénoncer cette relation incestueuse qui allait nous revenir fatalement sur la figure.En son temps,les griots de ce criminel nous traitaient de jaloux.Et ce qui corse encore notre situation,ce voyou ayant fui sans gloire,il était aussi évident qu’il allait chercher à se venger et je suis persuadé que les bombes artisanales posées lâchement sur nos routes est l’oeuvre personnelle de bilaise kouassi né compaoré qui s’est mis à recruter des gangsters locaux pour cette sale et ignoble besogne mais ils seront neutralisés et lui aussi
Le 11 octobre 2018 à 19:51, par Yelbouni En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Mafoi, petit plaisantin inculte, tu as la preuve de ce que tu avances ? La création de l’AZAWAD n’est pas négociable. Tôt ou tard, vous reviendrez sur la table des négociations car l’autodétermination de ces peuples du sahel est irréversible. Je n’aime pas écrire beaucoup surtout aux incultes et ignorants qui ignorent tout de la géopolitique de notre pays.
Le 12 octobre 2018 à 11:57, par Mafoi En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Dans mon ignorance,je ne savais pas que c’est votre azawad qui est derrière ces tueries au BF surtout ces derniers temps avec ces lâches mines artisanales posées sur nos routes.Mais alors pourquoi votre azawad n’est pas fichue de montrer son visage en revendiquant ses actes barbares et surtout les raisons de cette ignominie ?Il faut arrêter de nous divertir,c’est bilaise kouassi né compaoré qui est le cerveau de ces poseurs de bombes artisanales
5. Le 11 octobre 2018 à 06:50, par YIRMOAGA En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Un analyste objectif de la question sécuritaire nationale. Un Mr qui peut toujours rendre service si on lui confiait des tâches administratives ? Voilà des genres de patriote sérieux qui, or mis les agitateurs politiques, il a toujours été constant et précis.
Mais comme les alentours de SEM RMCK, gravitent des incapables qui ont tout accaparé, comment faire ?
6. Le 11 octobre 2018 à 06:54, par vla En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Il ya de la profondeur dans la reflexion. C’est ça nous aimons lire. Pas celles du genre " il faut limoger ou chasser telle autorité ou c’est la faute à telle ou telle personne "
7. Le 11 octobre 2018 à 07:18, par Soutongnooma En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Bien dit monsieur jean-pièrre bayala et vraiment le mérite a ceux qui ont la capacité de comprendre et d’analyse,j’ai beaucoup aimé ce passage de votre interview : On a marché pour dire non à la modification de l’article 37, sans prévoir le départ du régime. Sous la pression populaire, le régime tombe.
En ce moment, que fallait-il faire ? Il fallait que les acteurs de l’insurrection se retrouvent rapidement. Un vide était créé, il fallait un choix consensuel pour tracer la ligne à suivre après un long règne politique. Là encore, la solution a été de réintroduire l’armée dans le sérail. Ce fut une insurrection inachevée et tout le monde a pu tirer les conséquences de cette situation. Les élections ont conduit au deuxième régime civil de notre histoire.
Le 11 octobre 2018 à 10:47, par LeMossi En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
C’est une argumentation tiree par les cheveux : les insurgés marchaient pour defendre la constitution. Cette meme constitution avait prevu la marche à suivre en cas de vacance du poste presidentiel. Le president de l’assemblee assurait l’interim jusqu’à l’organisation d’elections libres pour choisir un nouveau president. N’est-ce-pas ce qui s’est passé sous la Transition quand Mba Michel a été arreté par les putschistes ? En effet, Sheriff Sy, president du CNT, a assuré l’interim Conformement à la Constitution (qui etait dissoute). Voyez-vous la confusion et le desordre ? Les insurgés n’avaient pas à se reunir pour decider de la marche à suivre. Ils se devaient donc de respecter la constitution qu’ils disaient defendre. Le depart brusque de BC ne justifie pas le coup d’etat du CNT. M Bayala le sait. Mais militant du MPP, Il donne dans la langue de bois et la mauvaise foi. Et si BC mourait - brusquement - allions nous dechirer la Constitution ? La situation que notre pays traverse est la consequence du coup d’etat apres le depart de BC.
Le 11 octobre 2018 à 17:56, par Baccar En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Très bonne mise au point. Félicitations, Monsieur LeMossi
8. Le 11 octobre 2018 à 07:35, par caca En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
A lire l’article de monsieur expert de l’ONU, on ne comprend rien. C’est toujours un procès contre un fantôme, l’ancien régime.Blaise Compaoré a toujours de beaux jours dans son Burkina Faso. Que ça soit du bien comme du mal. Un expert qui manque de rationalité des événements qu’il décrit et ça c’est de l’africain.
Le 11 octobre 2018 à 09:23, par La Vérité En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Monsieur Caca,
Si vous lisez bien l’article avec du recul, vous vous rendrez compte qu’il explique que le système sécuritaire de la sous région est poireaux : on attaque au Burkina, on s’enfuit au Mali et vice versa, on attaque en Mauritanie et on s’enfuit dans un autre pays voisin.
Je pense que ce qui est essentiel de retenir est le fait que soit nous faisons front commun contre le terrorisme soit nous mourrons tous.
Le terrorisme n’épargne personne.
Un internaute sans bord politique.
Le 11 octobre 2018 à 11:06, par j’aime mon pays En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
A moins de lire avec ses narines on ne peut dire que l’article de monsieur expert de l’ONU est incomprehensible.
Je pense que c’est vous qui ne comprenez rien. QI = -10
Le 11 octobre 2018 à 14:05, par Romizao En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Mr CACA votre analyse est vraisemblablement le reflet de votre nom : Mr Caca : vous ne comprenez donc vraiment rien ? Arrêter vos opinions partisanes et accusatrices. SVP, Posez des questions si vous ne comprenez rien. Ne donnez pas de jugements du type : " Un expert qui manque de rationalité des événements qu’il décrit et ça c’est de l’africain." Au moins il propose des solutions ce Monsieur. Des solutions qui nous appellent tous à la réflexion.
Le 13 octobre 2018 à 12:18, par Challenger En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
M. Caca, on est pas Magistrat, Colonel de l’Armée et Expert de l’ONU par hasard. Ce monsieur a réussi dans plusieurs domaines. Et , comme le disait le Général Américain 4 étoiles, Colin Powel " il n’ y pas de secrèt à la réussite, celle-ci demande de la préparation, de la perséverance et de l’apprentissage à chaque échec". M. Bayala a su combiner ces 3 éléments et est devenu ce qu’il est aujourd’hui. S’il vous plaît, respectez ce monsieur, que j’ai récemment cité à plusieurs reprises dans une consultation que m’a confiée une ONG institution internationale. Merci de reconnaître les valeurs et les prouesses de vos compatriotes. Je ne vous connaît pas, mais je suis sûr que vous très êtes loin de la trame de Bayala.
9. Le 11 octobre 2018 à 08:10, par coalusion En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Salut à tous. La vérité est là. Arrêtons nos histoires d’égoïsme pour nous défendre ensemble. On avait dit ici que notre opposition s’oppose seulement c’est tout. On devrait travailler ensemble. Les plus malchanceux sont là pour réclamer le voyou kouassi bilaise. C’est réellement lui qui nous a vendu aux terroristes. Il ne devrait pas créer le RSP car ce qui l’intéressait c’est son pouvoir. Du courage à nous tous et aux honnêtes hommes.
10. Le 11 octobre 2018 à 08:14, par Damas En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Mais tout ce que vous dites c est vrai. Mais vous savez ceux qui sont a cote du président toujours ne lui disent mas la vérité.Ils disent chaque fois tout vas bien monsieur le président. Quand il y a problème ils quittent et vont ailleurs pour continuer a bouffer. C est cela le problème.
11. Le 11 octobre 2018 à 08:15, par LE RUSSE En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Bonne analyse que dieu vous donne longue vie, j’espère que Zeph Diabre corrigera sa copie au à la lumière de cette analyse.
Le 11 octobre 2018 à 16:49, par NZ En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Ce n’est pas à Zéphirin de rectifier le tir mais au président de la république, président de tous les Burkinabé à travailler à rassembler tout le monde pour ce combat. Mais pas à n’importe quel prix.
12. Le 11 octobre 2018 à 08:40, par DAO En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
C’est en 2012 que Alain BIGOT avait dit que après le Mali ce sera autour du Burkina de tomber. En son temps Djibril BASSOLE alors Ministre des affaires étrangères avait publié une lettre dans laquelle il avait insulté copieusement ce diplomate français, qui généralement connaissent mieux nos pays que nous mêmes. En 2012, le président actuel était PAN, qu’est que l’AN a fait sous son magistère après la publication de cette étude ? Rien. On était intéressé par les avantages du pouvoir et le jeu politicien. Aujourd’hui on nous dit qu’on n’était pas préparé à ce qui se passe. On voyait arriver et on n"a rien fait. Personne autour de Blaise n’avait dénoncé le fait d’abriter les chefs du MNLA et autre têtes de proue des mouvements terroristes au Mali. Si y avait un accord de non agression, si on veut le rompre qu’on soit préparé. On ne peut pas naviguer à vue et vouloir diriger un pays en réalisant des résultats. L’irresponsabilité de certains proches de Blaise en son temps, eux qui passaient leur temps à lui dire TOUT VA BIEN MONSIEUR LE PRESIDENT nous coûte la quinine.
Le 11 octobre 2018 à 11:24, par Paligba En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Voici ce que disait exactement Laurent BIGOT en juillet 2012 :
« Des pays sont dans la même situation que le Mali, le Burkina Faso est un bon exemple, et il est peut-être le prochain sur la liste à s’effondrer »
13. Le 11 octobre 2018 à 08:44, par Dousai En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Voila qui est bien dit. Belle analyse d’une situation qui fait les choux gras de certains qui pensent que seul l’état peut endiguer ce phénomène. ’’Allons ensemble, gagnons ensemble ou, à défaut, mourrons ensemble. Ce n’est pas une question de régime, ce n’est pas une question purement militaire, c’est une question de solidarité nationale, internationale et humaine’’
14. Le 11 octobre 2018 à 08:49, par HUG En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Même si les terroristes vont nous finir çà ne sera plus le RSP qui va venir nous sauver. Sachez ceci car il n’a pas été digne. Dites moi, est ce qu’une armée digne retourne ses armes contre sa population à main nue. Non, je ne le pense pas même si je ne suis pas militaire je sais que l’éthique et la déontologie de l’armée n’autorise pas cela. Avec foi et courage nous allons vaincre ces bandits sans l’aide du RSP. Je salue au passage tous les forces armées patriotes qui au prix de leur vie s’opposent farouchement à ces terroristes. Que DIEU le tout puissant vous protège à jamais
15. Le 11 octobre 2018 à 08:54, par lesage En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Voilà ce qui est bien dit. A chacun de mettre le sien pour sauver la patrie. Merci mon colonel
16. Le 11 octobre 2018 à 08:55, par BADO En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
En lisant le titre de l’article, j’étais en colère contre mon parent mais en le parcourant, j’ai compris dans quel context, ces propos ont été tenus. Je comprends une chose certains journalistes sont plus terroristes que les terroristes. De tous les propos du colonel Baya, c’est ce que vous avez trouver attirant pour vos lecteurs ? Dites moi, pourquoi n’avez vous pas utiliser ceci " Il faut mettre tout en étroite connexion, avec la coopération régionale, sous-régionale. Les terroristes seront pris en étau quand ils sauront qu’en s’attaquant au Burkina, ils ne pourront ni se replier au Mali, ni se replier au Niger...". Dites moi pourquoi ? Nom d’un chien !
Le 11 octobre 2018 à 11:26, par DAO En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
C’est le meilleurs titre que le journal pouvait donner à cet article. Le titre doit être accrocheur.
17. Le 11 octobre 2018 à 09:09, par La Vérité En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Merci mon colonel pour cet article. Merci d’avoir accepté nous éclairer sur le terrorisme.
Merci à l’équipe lefaso qui fait un travail professionnel.
J’ai lu avec intérêt votre interview et c’est clair comme l’eau de roche qu’aucun pays et aucune personne n’est épargnée par ce phénomène.
J’aime bien cette conclusion de votre interview : "Soit nous vaincrons ensemble, soit nous périrons ensemble. Personne ne vivra sur un îlot de paix. Allons ensemble, gagnons ensemble ou, à défaut, mourrons ensemble. Ce n’est pas une question de régime, ce n’est pas une question purement militaire, c’est une question de solidarité nationale, internationale et humaine".
Je pense que tout Burkinabè épris de paix et voulant lutter contre le terrorisme doit en faire son crédo.
Longue vie à vous et continuez de faire bénéficier votre expertise à toute la nation.
Bravo, c’est ça un patriote !
Le 11 octobre 2018 à 15:02, par caca En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Dites à votre expert de l’ONU sur le terrorisme que Jean Claude le ministre de la défense dispose de l’infanterie pour l’accompagner à libérer le pays. Expert sur papier n’a pas une leçon de morale à donner à l’ancien régime. Vous êtes tous coupable d’avoir soutenu l’insurrection et voici les conséquences aujourd’hui. Question pour un champion : dans quel pays de l’Afrique est devenu un protectorat français après 58 années d’indépendance ? Réponse : le Burkina après la chute du président Blaise Compaoré, et sous la présidence de Rock Christian Kaboré est devenu un département de France. La France voyant la domination des djihadistes à décider de reprendre son territoire colonial.
Le 12 octobre 2018 à 06:17, par Atrap Le Moize En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Toi tu es vraiment Caca ou tu fais semblant. En tous cas, la scatologie semble être ton fort et ton cerveau a du se résoudre à céder la place à du caca.
18. Le 11 octobre 2018 à 09:19, par ô pays mon beau peuple En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Enfin une analyse par un professionnel. j ’ajouterai que le terrorisme peut aussi être entrenu par des puissances coloniales à chaque fois que les anciennes colonies veulent trop manifester leur liberté ou indépendance en se rapprochant d’autres partenaires. C’est une manière pour eux de montrer que si on veut vivre tranquille c’est mieux de rester sous leurs ailes. Sinon , les dirigeants de ces groupes terroristes vivent tranquillement dans des pays et accordent même des interviews à des médias publics. Quand les grandes puissances veulent sanctionner un pays qui ne les obéit pas ils ont les moyens pour bloquer toutes les sources de financement de ce pays et en même temps ils ne disposent pas de moyens pour demasquer les financiers du terrorisme. Les terroristes ne disposent pas d’usines d’armement et depuis très longtemps ils disposent d’armes qui souvent, sont plus efficaces que les armes de nos armées régulières. Ce qui me rend plus triste c’est les hommes politiques qui, dans leur quête du pouvoir, vont jusqu’à exploiter ces situations de détresse.
Le 11 octobre 2018 à 11:23, par Hussein En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Vous pensez bien : je suppose aussi que ces actes de terrosisme dans les pays du sahel sont l’oeuvres des ex-colonisateurs. Il ne faut pas être naif : ces gens ne voient que leurs intérêts géostratégiques, basés sur le vol des ressources naturelles des pays dirigés par leur pions pour faciliter le pillage organisé et sapper tout élan pouvant conduire à un éventuel développement d’un de ces pays-là. Il faut reconnaître que Blaise Compaoré était un vassal de la France qui a été obligé de quitter le pouvoir contre toute la volonté de la France. Malheureusement l’insurrection, qui aurait dû servir d’exemple palpable de lutte pour la libération des peuples africains du joug des impérialistes, a été très mal faite, sans préparation conséquente, avec le soutien d’une jeunesse niaise ,inconsciente et irresponsable. C’est ce qui fait mal ! Je doute fort bien même que les frères Touareg qui luttent pour leur propre territoire indépendent aient les autres peuples africains dans leur collimateur. Sont-ils peut-être simplement hostiles à la présense des forces étrangères sur le continent et à l’accroissement perpétuel de leurs effectifs ? Et quel intérêt auraient les peuples touareg à vouloir destabiliser la région où eux-mêmes veulent vivre et faire des échanges avec les autres peuples africains ? Beaucoup de questions sont posées ? Il serait le comble du malheur pour des pays comme le Burkina Faso de mal interpreter les causes et les sources du terrorisme dans la zone sahélienne. Il nous faut faire très attention avec nos soi-disants amis qui prétendent nous aidez à lutter contre ce terrorisme : je mets le feu à la maison de mon voisin et je pars lui proposer d’acheter mes extincteurs pour éteindre le feu, pendant que les flammes dévorent sa maison ! Pervers n’est-ce pas ?Je trouve l’interview de ce monsieur impeccable et encourageant !
19. Le 11 octobre 2018 à 09:32, par Achille De TAPSOBA En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Merci le colonel Balaya pour ces précisions et soyez bénis. Tout ce qui nous arrive aujourd’hui était très prévisible. On a dénoncé à plusieurs fois sur les forums(faso.net...) les accointances de Blaise Kouassi Compaoré "le grand facilitateur" avec les grands voyous de la sous région et même de l’Afrique (Charles Taylor,Soro, Jonas Savimbi ; Touaregs maliens...). Ces attaques répétées au Burkina ne sont tout naturellement que le corollaire de la mauvaise gouvernance du régime Compaoré. Au su et au vu de tout le monde, les touaregs du Nord du Mali étaient gracieusement nourris et bien logés dans les villas somptueuses de Ouaga 2000 au frais du contribuable Burkinabé par Blaise Kouassi Compaoré "le médiateur hors pair" à l’époque sans que personne ne lève la voix pour en parler. De plus ; le Burkina était le grand fournisseur d’armes et de matériels logistiques de ces voyous(Liberia, Mali, Cote d’Ivoire, Serra-Léonce...) mais aussi une base arrière de ces personnes infréquentables.
Rien ne doit nous étonner. Le péché originel du régime Compaoré c’est d’avoir visiblement abrité ces potentiels déstabilisateurs sur le sol burkinabé et de leur apporter ostentatoirement des soutiens matériels. Avec la chute brutale de Blaise Kouassi Compaoré avec un vent insurrectionnel, ces rebelles maliens ont vu leur soutien(Blaise) tomber et en plus comme le nouveau régime(mpp) a refusé catégoriquement de les accompagner dans leur politique de déstabilisation du Mali il faut qu’ils se vengent du Burkina pour avoir pris une distance envers eux(terroristes).
La dissolution du rsp est un facteur qui milite à la montée de cette insécurité au BURKINA. Certains frustrés du rsp ont disparu sur les radars du pays pour apporter main forte à ces terroristes. On n’a pas besoin d’une démonstration mathématique pour le prouver. La machine téléguidée des frères Compaoré Dienderé et "ange" Djibril ont fait des séjours(camp de formation islamique) dans le Nord du Mali pour leur apporter des soutiens
Évidemment,le BURKINA ne perdra jamais la bataille contre les forces du mal. Nous invitons les autorités du pays à doter nos BRAVES FDS de tous les moyens matériels et logistiques(équipements lourds et bien sophistiqués) faire face ces terroristes. Pour le renseignement, mettre la population locale à contribution sera une très bonne chose. Chaque bonne information remontée à l’ANR est récompensée par une somme conséquente et la sécurité de la personne en question est assurée. Nous gagnerons face à tous ces déstabilisateurs internes et externes. La victoire revient logiquement au BRAVE PEUPLE qui a toujours su se défendre au moment difficile.
LA VÉRITÉ TRIOMPHERA SUR LE MAL OU L’IMPUNITÉ(le mensonge) UN JOUR
QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN
ACHILLE DE TAPSOBA LE BOBOLAIS (pur produit de Thom SANK et Norbert ZONGO)
Le 11 octobre 2018 à 14:50, par GUESSAD En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Monsieur TAPSOBA,par votre speudo,je me dis que vous êtes un mossi.Alors j’utilise un proverbe de chez vous pour vous expliquer une situation que vous ignorez.Je cite:Si vous n’avez pas la force pour contrer un voleur,il faut l’aider à porter son butin.
Voilà clairement ce que d’autres pays ont compris et que le Président Blaise COMPAORE avait compris aussi.
Il faut chercher à vous informer,certains pays occidentaux collaborent avec des groupes terroristes pour l’intèrêt de leur propre pays.
Comme on l’a toujours dis,aucun pays ne pourra vaincre le terrorisme en comptant uniquement sur sa puissance parce que les terroristes pourront toujours frapper là où ils veulent.Même la force du G5 sahel ne pourra rien faire devant ce phénomène parce qu’il y’aura toujours des pays parmi ce groupe qui vont toujours collaborer avec les terroristes.
Le Président RMCK a été orgueilleux et c’est pourquoi nous payons le fort prix aujourd’hui.Certains pays auraient souhaité avoir la faveur que les terroristes ont offert au Burkina Faso en son temps.
Si les terroristes erdecident de frapper en pleine journée les USA,la Russie ou la France,aucun de ces pays ne pourra resister, cest pour tout dire.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !!!!
Le 11 octobre 2018 à 19:11, par jeunedame seret En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
GUESSAD, que voulez-vous dire ? Et donc selon vous, doit-on maintenant arrêter de déplorer le terrorisme ? S’il est en même temps bien et mal, pourquoi alors le regretter ? Proposez-vous que le Burkina arrête ses combats et s’allie du côté terroriste ? Je sollicite une conclusion à votre réaction à celle de Tapsoba.
Le 12 octobre 2018 à 09:48, par Achille De TAPSOBA En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Quel est le pays dans ce monde qui collabore avec les terroristes pour se protéger ? Donnes-moi un seul pays. Guessad ,je suis déçu de tel raisonnement très bas de ta part. Fais des solutions pertinentes. La seule solution efficace pour les terroristes c’est de frapper de tous les cotés (Mali, Burkina, Niger, Mauritanie, Nigeria) pour qu’ils ne gagnent pas du terrain avec la collaboration de la population locale en renseignements utiles. C’est là qu’on gagne la bataille contre le terrorisme.
Le 13 octobre 2018 à 01:16, par leseulnom En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
L’Algerie.
20. Le 11 octobre 2018 à 09:44, par Pathe Diallo En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Une très belle analyse et objective. Il est évident que nos dirigeants depuis Blaise Compaoré n’étaient pas du tout préparés. Plus grave comment expliquer que les terroristes du Sahel qui sont déjà poursuivis, puissent se déplacer tranquilelment vers l’est, en traversant plusieures provinces sans être inquietés ? Le gouvernement devrait confier à ce monsieur une tâche pour aider à élaborer uen stratégie de réforme de l’armée et lutter plus efficacement contre ces malfaiteurs. Il doit aussi nous dire comment obtenir la confiance et la collaboration totale des populations locales !
Que Dieu protège le Faso
21. Le 11 octobre 2018 à 09:44, par SIDPACOUNYE En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Merci Mon Colonel.
Je l’ai déjà dit ici. Une armée ne se construit pas comme une maison. Laissons nos FDS travailler sans pression politique. Ils sont tous bien formés comme le Colonel Bayala. Seulement, quand une armée a connu la situation qu’il vient de décrire, on ne peut pas y remédier en deux ou trois ans. Encore une fois, laissons les gens travailler. A moins qu’on ne soit de mauvaise foi.
22. Le 11 octobre 2018 à 10:05, par Ma part de vérité En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Merci mon colonel, pour ma part je suggère au président RMCK de tout faire pour mettre ce colonel à la retraite à ses côtés. C’est un personnage précieux à préserver pour nous donner souvent des conseils stratégiques avisés. Il ne faut pas le laisser poiroter dans son village avec ses idées lumineuses sans mesquineries aucunes. Amen ! Amen ! Monsieur le président RMCK je vous le dis.
23. Le 11 octobre 2018 à 10:52, par FilsDe l’Eau En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
J’ai vraiment beaucoup appris dans votre intervention ! En conclusion ce qu’il faut retenir est que nous devons arrêter cette hémorragie de victimes d’attaque terroriste et trouver une solution adéquate à ce phénomène ! !
Militairement aucune armée sur cette terre ne peut contre la guerre asymétrique ! Alors s’il ya dès vrais diplomates dans ce pays qu’ils sortent justifier leur salaire ! !
24. Le 11 octobre 2018 à 10:59, par sylas En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
KANSIE Ollo, excuse moi de te poser une seule question. Crois-tu que l’on peut éradiquer l’injustice dans ce bas monde ? On cherche des solutions et votre intervention vient aussi contribuer avec une parcelle de vérité, alors il faudrait féliciter ou encourager le colonel que d’écrire négativement "Il fallait aller tout droit au but dans beaucoup de cas "c’est l’injustice qui provoque le terrorisme et c’est la justice que permet le vivre ensemble".
Merci quand même pour l’effort."
25. Le 11 octobre 2018 à 11:55, par yibi En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Soyons serieux. Ce monsieur fait parti du BPN du MPP, qu il mette toutes ses connaissances et analyses au service de son parti qui a la gestion du pays actuellement. Sinon que les terroristes attendent de profiter de ces genres d analyses sur la place publique. Sans rancune c est pour la contruction du Faso.
26. Le 11 octobre 2018 à 12:29, par FRANÇOIS MEYRONEIN En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Je n’ai pas compétence pour porter une appréciation de fonds sur l’ensemble de la réflexion du colonel Belaya, que je suppose à priori bien documentée. En revanche, le passage sur Gorom Gorom, ville que je connais depuis plus de 20 ans, relève soit d’une confusion avec d’autres anecdotes soit d’un effet de style "pour embellir la conversation" comme on dit. Je ne peux pas croire que le seul interlocuteur, en 2012, pour se faire comprendre de la population, a été un jeune de 3ème rentré de Ouagadougou pour berger !! C’est une plaisanterie !! EN 2012 il y avait déjà 900 élèves au lycée provincial, des foctionnaires bi-lingues, voire tri-lingues en mairie, au Haut Commissariat et donc la capacité de traduire rapidement tout en fulfundé, songhai, tamachek... De plus la population du Sahel est la plus francophile du Burkina. En outre, je n’ai jamais entendu personne "maudire" la fonction publique à Gorom, au contraire, ils aspirent pratiquement tous à "réussir un concours" (santé, police, douane...) qui leur permette d’échapper à un destin de cultivateur ou éleveur qui déjà en 2012 ne fascinait plus les générations de 16/30 ans que je côtoyais alors régulièrement. Le passage sur Gorom est donc une fable sortie de l’imagination du colonel retraité...
27. Le 11 octobre 2018 à 13:14, par guetbas En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
laissons c’est Blaise, c’est RSP, mais proposons des solution. pour un ministre qui sait pas distinguer enfant et infanterie c’est la faut au RSP ?
28. Le 11 octobre 2018 à 15:38, par nanukda En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Mon colonel, je retiens entre autres ceci que je partage fortement "Vous savez, les efforts de guerre coûtent excessivement cher. Supporter une guerre pendant une semaine dans le système classique, votre économie est toute ruinée. Pour un Burkina où il y a des défis partout, tous les maux propres à un pays pauvre (...)." Il y a donc besoin pour notre armée, de murir ses stratégies, parce que comme on l’entend ces derniers temps "grands déploiement de l"armée à l’Est" pourrait signifier son épuisement rapide ! La preuve, on consacre déjà suite à la révision budgétaire d’hier, près de 100 milliards à l’armée et paradoxalement, on semble assister une baisse des attaques comme si un des objectifs de ces terroristes venaient d’être atteint !!! Attention donc !
29. Le 11 octobre 2018 à 18:27, par Faso Burkina En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Sans peut-être le vouloir, Monsieur Bayala vient de fragiliser la thèse selon laquelle les attaques terroristes actuelles seraient des représailles, suite à la perte des "facilités" accordées par Blaise à des Chefs touaregs.
Le Colonel nous apprend, en effet, que le Burkina était menacé dès 2012. Il apparaît donc clairement que la méthode conciliante adoptée par Blaise était sa STRATEGIE A LUI de protéger son pays, face à une menace réelle à ses frontières. A-t-il eu tort de la faire, alors que tout le monde clame aujourd’hui qu’il s’agit d’une "guerre asymétrique" qu’une armée classique ne gagne pas facilement ? Les avis sont partagés.
Le régime actuel n’est pas obligé de suivre la démarche de Blaise. Ce que nous lui demandons simplement, c’est de protéger les Burkinabè. S’il peut y arriver sans "collusion avec des terroristes", le peuple applaudira fortement...
Par ailleurs, le Colonel est bien placé pour savoir que même les grandes puissances sont régulièrement amenées à entretenir des relations secrètes avec des groupes terroristes, dans le but de se protéger.
Le 13 octobre 2018 à 12:33, par Challenger En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Oui, mais il affirme aussi que le "départ de Compaoré a frustré les groupes terroristes qui étaient hébergés au Burkina. D’où, des répresailles de leur part sous forme d’attaques terroristes que nous constatons". Sans rancune !!
Le 14 octobre 2018 à 15:04, par Faso Burkina En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
C’est une opinion à la sauce MPP qu’il est libre d’exprimer, mais que chacun est aussi libre de partager ou pas.
Par contre, quand il dit que des études menées en 2012 indiquaient que la menace terroriste existait à cette époque, ce sont des faits.
Bref, je repète qu’il faut reconnaître au régime actuel le droit de ne pas procéder comme Blaise Compaoré dans la prévention et la lutte contre le terrorisme. Mais on est quand même en droit de s’interroger sur l’efficacité de la méthode dure annoncée depuis 3 ans, et dont le bilan à ce jour est hélas, de près de 200 morts, essentiellement des militaires.
Vraiment sans rancune.
30. Le 12 octobre 2018 à 01:52, par Burkindamba En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Merci Colonel BAYALA votre contribution aux débats sur la sécurité du Burkina apporte un éclairage qui fait remonter à l’année 1994 les aspects précurseurs .
Je viens apporter ma petite touche en situant le début ( un tournant mateur,) à l"année 1993,
En 1993 la France accorde l’asile à,des Algériens membres du .FI.S(Front Islamique de Salut ;
Mais la France connaissant la dangerosité des ces réfugiés terroristes algériens elle leur accorde l’ ASILE SUBSIDIAIRE ce lui permet de les envoyer vers un autre pays autre que l’Algérie leur pays d’origine ; La France sauve ainsi la face en respectant la constitution et elle éloigne de son territoire les dangers repérés
Le Burkina Faso a été le lieu choisi par le ministre français de l’intérieur de l’époque ; Ce ministre a même appuyé ce choix du Burkina en tant que pays hôte des encombrants réfugiés en disant que ceux-ci vont aller dans le pays qui s’appelle "PAYS DES HOMMES INTÉGRISTES"
Ce ministre français faisait ainsi d’une pierre deux coups :
Il salit le pays des hommes intègres à travers la dénaturalisation du nom du pays par ses propos et il défèque sur le Burkina en y déposant les réfugié dont il ne veut pas sur son territoire ;.
La contrepartie on la devine :
le gouvernement burkinabè de l’époque (son président) reçoit de la part de la France quelques aides subsides (financières ben sur ) pour frais d’hébergement, de nourriture, ce qui, pour un asile politique en sur le sol français représente une somme d’environ 420 euros soit 275501,94 francs CFA
c’est pitoyable de la part du gouvernement burkinabè de l’époque car il s’est comporté en véritable valet servile de la France
La cupidité face à des sommes aussi dérisoires, ce gouvernement burkinabè da 1993 n’a même pas fait preuve d’un peu de sentiment national ni d’aucun sens de son devoir de défendre la SOUVERAINETE du Burkina.
Bref, quand un pays vous traite d’intégristes alors que vous vous dites intègres,et que vous n’exprimez aucune protestation, alors c’est que c’est lamentable pour le pays, c’est pitoyable,pour ses habitants,et les dirigents du pays sont tout à fait insignifiants.
QUI ETAIT CHEF DE L’ ETAT BURKINABE EN 1993 ?
31. Le 12 octobre 2018 à 12:22, par le bronze En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
l’argent a viscéralement corrompu les esprits et la morale n’a plus droit de cité.j’imagine cette situation ou on avait de chefs intègres, apolitiques , un poulet pouvait résoudre ce problèmes car nos aïeux n’allaient jamais permettre cela. mais hélas, si on vend des champs, on s’en mêlent de la politique,on sème le désordre, le poulet ne peut plus répondre. les ancêtres sont mécontents du comportement de nos coutumiers. Pourquoi le mot tirailleur sénégalais. allez y demander a nos anciens combattants comment ils ont procédé lors de la première et deuxième guerre mondiale. la plupart sont revenus intact au pays et ont aisément de leur pension de retraite.
32. Le 12 octobre 2018 à 12:35, par Okpayielo En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Bonjour mes chers amis internautes et merci pour l’ensemble de vos écrits (Internaute 1 à 30 sous mes yeux) instructifs.
Grand merci et mon profond respect au Colonel Bayala pour ce courage et à Lefasonet pour cet écrit fort instructif et d’un éclairage nouveau contrairement au blabla habituel de nos autorités et politiciens.
Je précise tout de suite : je suis Gulmancé, donc de l’Est du Burkina Faso, pays sensé être une nation commune (de par le colon Français) à plus de 60 ethnies ayant les même droits et les mêmes devoirs.
Il me semble que l’intérêt principal de cet interview du Colonel Bayala (son appartenance politique est de peu d’intérêt ici) est la prétention de toucher le coeur du problème de terrorisme au Burkina Faso afin de permettre de tracer les voies de solutions réelles et possibles.
En tant que citoyen lambda, je m’aligne entièrement sur ce que le Colonel Bayala indique comme fondement du terrorisme chez nous au Burkina et j’ajoute, du moins j’ai la pretention de mettre l’accent sur une raison fondamentale : le terrorisme actuel tel qu’il s’exprime au Burkina Faso n’est ni à lier à une quelconque vengeance de l’ancien regime (ridicule tout simplement sauf peut-être pour les simples d’esprit) ni religieux (inapplicable dans notre contexte) ; il est tout simplement un rejet de la gouvernance actuelle de RMCK et son merdique MPP. RMCK croit-il réellement en faire un levier de réélection ?
LE TERRORISME AU BURKINA FASO PUISE SA SOURCE ET SA FORCE DANS L’INÉGALITÉ DE TRATEMENT EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT DES DIFFÉRENTES RÉGIONS DU BURKINA FASO (PAUVRETÉ CONSTANTE SANS ESPOIR PRÉVISIBLE DE CHANGEMENT POUR LA JEUNESSE QUI A FAIT RENDRE LE TABLIER À COMPAORÉ), AUTREMENT DIT, L’ÉCHEC DE DÉCONCENTRATION ET DE DÉCENTRALISATION DONC DE PRÉSENCE CONSTRUCTIVE DE LA FORCE PUBLIQUE entièrement imputable au pouvoir actuel (MMP actuellement, CDP avec Blaise Compaoré).
Selon moi, Okpayielo, les 27 années de règne de Compaoré ont eu pour impact dans la conscience collective des ethnies autres que moaga, le sentiment d’abandon de grandes parties du Burkina Faso par le pouvoir central, d’où un rejet de tout sentiment national ou nationaliste de beaucoup d’ethnies d’est en ouest, du nord au sud.
Mis à part le Plateau Central (essentiellement moaga y compris Koudougou et Ziniaré, ville qui aurait fini par être proposée comme capitale du Burkina par Compaoré et son clan si son affaire d’article 37 avait marché, selon certaines sources) et le Nord (Ouahigouya la capitale de la traîtrise de tous les temps depuis Yenenga en passant par Gérard Kango Ouédraogo, feu Salifou Diallo jusqu’au cube maggi de tous les régimes Halidou Ouédraogo), aucune autre région du Burkina ne bénéficie jusqu’ici de véritable incitation à développement. J’en veux pour preuve la situation de désintegration systématique des projets de développement de l’Est (tels que les masses populaires de l’Est l’ont exprimé à travers leurs structures communautaires et non ceux que le fameux PNDES impose, alors que RMCK est élu par une majorité sur moins d’1/4 des électeurs recensés). Une seconde preuve est la désurbanisation et la perte du statut de capitale économique de Bobo-Dioulasso (accélérées par Compaoré) et la chute de Banfora dans les faits.
Croyez-vous que si les ethnies de l’Ouest à partir de Houndé jusqu’à la frontière avec la Cote d’ivoire et la frontière avec le Mali étaient aussi bien structurées, hiérarchisées et unies comme les mossé ce serait pareil ?
Le problème des Touaregs au Mali et au Niger n’est pas né au hazard mais provient des artefacts de quelques politiciens merdeux depuis les indépendances jusqu’à maintenant.
Bien entendu, la France ex-colonisatrice n’entend rien d’autre que tirer les bénéfices de toute situation conflictuelle (d’où Compaoré a pu dealer et qui continue d’arranger le regime actuel RMCK et son défunt Salifou Diallo).
Le Colonel Bayala le dit de facon claire et precise : "Il est évident que nous avons un certain nombre de problèmes. Ils sont d’ordre structurel. Pour lutter contre le terrorisme, il faut s’y être préparé, il faut s’organiser rapidement, se donner les moyens pour l’empêcher d’atteindre son objectif qui est de créer la psychose, mettre en difficulté tout effort de développement. Pourtant, c’est dans l’absence de développement qu’on fait passer toutes ces pensées doctrinales, qu’on peut museler les peuples, les exploiter."
Ainsi donc, quelqu’un (un expert en la matière, Colonel Bayala) reconnaît que le problème du terrorisme au Burkina Faso ne peut pas être résolu militairement seulement. Le renseignement avant tout !!!
PERCEVOIR N’EST PAS TOUT, MAIS QUAND S’ATTENDRE À PERCEVOIR ?
Oui ! Comment voulez-vous la participation active des masses populaires (avec des chefferies traditionnelles mafieuses et entièrement dépendantes des partis politiques) si celles-ci ne se sentent pas impliquées dans le problème à résoudre puisque convaincues qu’elles et leurs régions respectives sont tout simplement délaissées des pouvoirs publiques ? Dans la même suite d’idées, comment voulez-vous que les populations de l’Est aient un sentiment nationaliste si la seule route nationale de désenclavement RN4 (entre autres problèmes multiples) est dans cet état depuis des années, alors qu’une voie asphaltée est realisée en un temps record de Ouagadougou jusqu’à la porte du domicile Kaboré (RMCK dès son accession au pouvoir) aux environs de Zorgho, que plus rien ne va à partir de Koupéla jusqu’à la frontière du Niger et que ces messieurs du pouvoir en place se promènent au vu de tous en V8 au frais du contribuable (maintenant on prétexte une délocalisation des conseils de ministres pour mieux dealer) ? Il y a certainement d’autres cas encore plus sévères peut-être dans ce fameux Burkina Faso (Diaba Lémpo - et non Lompo- et Thomas Sankara doivent se retourner dans leur tombes). Ceci me permet de conclure que RMCK est le plus mauvais président que le Burkina Faso ait jamais connu. Si des tendances indépendantistes se dessinent au Burkina Faso, la responsabilité entière lui reviendra à lui et à son merdique MPP.
LE BURKINA FASO APPARTIENT À TOUTES LES ETHNIES DE CE TERRITOIRE GÉOGRAPHIQUE SANS DICTINCTION AUCUNE ET N’EST PAS UN ÉTAT MAFIEUX, RMCK !.
La Patrie ou la mort, Nous vaincrons !
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33. Le 12 octobre 2018 à 19:05, par SID PAWALEMDE En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Merci à l’internaute 26 FRANÇOIS MEYRONEIN car ce que vous dites est vrai. Moi je suis un agent du développement rural, j’ai sillonné toute la région du Sahel depuis janvier 1982 pour des puits, forages et boulis mais le Colonel est passé à côté. Telle que je connais la région où tout le monde veut être fonctionnaire et tout le monde se débrouille en français, je pense qu’il parle d’une autre région. Du reste le terrorisme est né c’est-à-dire vu pour la première fois au burkina Faso en 2015 "A cause de la chute de Blaise". Blaise lui-même l’a dit : Si je ne veux pas partir c’est parce que personne ne pourra gérer ce pays. Je ne sais même pas pourquoi Maître SANKARA ne réagit pas pour dire au Colonel qu’il est en train de nous distraire et de nous ramener très loin à l’origine du terrorisme pour disculper le fantôme de Blaise Compaoré. Tant que le Burkina ne va pas prendre pour responsable de la situation actuelle que vit le pays comme Blaise Compaoré et son régime CDP sis à Ouagadougou actuellement, personne, même pas l’armée ne trouvera une solution. Toutes ces connéries tendant à dire qu’il hébergeait des terroristes sur notre sol et que comme Blaise est partit, ces bandits se retournent contre le Burkina, non !!! Ceux qui nous attaquent aujourd’hui, sont entretenus journalièrement et ils rendent compte à qui de droit qui rit sous cap. Mon Colonel, arrêtez de nous distraire car vous n’êtes pas une solution. J’invite le peuple burkinabè unanimement à prendre pour responsable de la situation actuelle que vit le Burkina : Blaise Compaoré et son régime (ceux restés à Ouaga comme ceux hors de Ouaga) et en moins de six mois personne ne sera attaquée. Si l’ennemi est connu, le combat devient plus facile. Je ne me verserais pas dans la logique de Maitre KERE qui veuille que RMCK rencontre Blaise, non, moi je veux que RMCK et le peuple Burkinabè sachent que c’est Blaise, le CDP et tous les farfelus de présidents de partillons qui rôdent autour du CDP qui EST notre ennemi commun. J’en suis sûr que d’ici 6 mois on entendra plus parler de terrorisme au Faso. Combattons le mal à la racine. Nous pouvons développer la stratégie en soixantaine de pages pour imaginer, créer, façonner, inventer des tentacules qui vont les absorber. Pourquoi il n’y a pas de revendication formelle. Tout simplement par que tout acte terroriste est revendiqué à l’avance : VOUS NOUS AVEZ CHASSES DU POUVOIR.
34. Le 12 octobre 2018 à 19:08, par Opong En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Des fois je me demande à quoi servent les députés des différentes régions du Burkina.
Le développement inclusif de toutes les régions, c’est bien mais sans argent, on fait comment ?
35. Le 13 octobre 2018 à 12:55, par Shannel En réponse à : Situation sécuritaire : « Dès 2012, des études avaient démontré que le Burkina était sous menace comme le Mali ; mais on a négligé les conclusions », magistrat-colonel à la retraite, Jean-Pierre Bayala
Je propose qu’on le nomme ministre de la défense.il a de la competance