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Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

Publié le lundi 27 juin 2016 à 00h50min

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Où sont les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

Ils n’ont pas disparu, c’est certain, mais beaucoup sont mécontents, s’impatientent, se lamentent et gémissent, ou doutent. Mais que font-ils pour renouer avec l’élan insurrectionnel de 2014 ? À qui la faute ? À qui faut-il s’en prendre si les promesses de l’insurrection ne sont pas (toutes) tenues ?

Loin des nostalgiques de l’ancien pouvoir trentenaire, mais aussi sans se complaire dans la critique fatiguée et fatiguante de ce régime débandé, on soutient fermement et rigoureusement ici que si l’élan révolutionnaire et prometteur est freiné et brisé aujourd’hui c’est parce qu’il manque à l’insurrection de 2014 une dynamique et une force politiques qui lui restent fidèles et la (sup)portent.

Illusions et désillusions des insurgés

Pourtant ce sont, pour la plupart d’entre eux, des insurgés qui sont aujourd’hui au pouvoir et qui nous gouvernent, puisqu’ils appartiennent à un parti (MPP) qui a composé l’ancien CFOP dont la mobilisation, jointe à celle de la société civile, a abouti à l’insurrection fatale aux ennemis de l’alternance démocratique. Comment se fait-il donc que des insurgés soient ou puissent être aujourd’hui mécontents d’un pouvoir aux mains de dirigeants qui étaient eux-mêmes, en 2014, des insurgés ?

On s’abstient ici de toute critique facile et superficielle du pouvoir burkinabè actuel, pour cette raison qu’il ne s’est pas imposé à nous par la force d’un coup d’Etat, mais a été librement et démocratiquement choisi par les burkinabè. Ce qui ne veut pas dire qu’aucune critique ne devrait ni ne pourrait être formulée contre ce pouvoir et certaines de ses décisions

Mais c’est précisément à l’égard du pouvoir actuel que se note la première grosse illusion des insurgés de 2014 : ils ont pensé et continuent de croire, à leurs propres dépens, qu’en portant au pouvoir un parti d’insurgés (et même si ce parti, le MPP, est un bien moindre mal qu’aucun des partis de l’ex majorité anti-alternance), ils verraient leurs attentes et espoirs d’insurgés automatiquement et immédiatement satisfaits (surtout que, paraît-il, certains de nos dirigeants sont milliardaires en CFA, mais un pays ne devient pas riche parce que ses gouvernants sont riches !!) pour cette raison que des insurgés ne pourraient pas trahir des insurgés. Une foi bien naïve d’insurgés ! Car, en réalité le MPP, pas plus qu’aucun des autres partis de l’ex CFOP insurgé, n’est pas un parti DE l’insurrection. Comme les autres partis insurgés, ce parti aujourd’hui au pouvoir avait et a son agenda et son programme propres, lesquels ne datent pas de l’insurrection ou nés avec elle, et ne sont en rien, sinon après coup, inspirés par l’insurrection. Ce parti n’est donc pas "obligé", pas plus qu’un autre à sa place, d’incarner l’insurrection et de lui rester fidèle en tous points. N’étant pas un parti DE l’insurrection mais, comme tous les partis d’insurgés, un parti d’AVANT l’insurrection, certaines des décisions du MPP au pouvoir peuvent heureusement retrouver, rencontrer et satisfaire l’élan insurrectionnel de 2014, pendant que d’autres s’en écartent et s’en éloignent selon l’agenda et le programme propres du parti. Ce qui ne devrait donc pas étonner.

On insiste ici sur le génitif subjectif dans "parti DE l’insurrection", pour dire qu’un parti politique devait et devrait exister qui fut né et engendré par l’insurrection elle-même qui aurait ainsi SON parti politique pour se donner forme, force et consistance politiques. C’est un constat : il n’existe pas aujourd’hui, au Burkina Faso, une force politique née avec et par l’insurrection, force qui aurait confirmé et assuré la nature révolutionnaire de l’insurrection. Conséquence : l’insurrection de 2014 reste une révolution sans révolutionnaires, un mouvement sans moteur qui le maintienne en mouvement et en action...

D’où deux autres grosses illusions des insurgés qui prennent leur source dans le constat qui vient d’être fait :
D’une part, l’illusion (voire l’erreur) d’une logique chosifiante de l’insurrection propre aux insurgés, logique ou conception qui fait de l’insurrection une chose, un objet, un bien : "on nous a volé notre révolution", comme le répètent à (se) fatiguer certains insurgés. Mais si on leur a "volé" "leur" révolution, on s’étonne que les insurgés n’aient rien fait et surtout ne fassent rien pour se réapproprier politiquement et concrètement cette révolution née dans l’insurrection, après la parenthèse de la Transition, en se retrouvant dans une force politique propre qui serait allée aux élections présidentielles et législatives (mais peut-être que cela se fera avant les prochaines élections de 2020, c’est tout notre espoir personnel d’insurgé).

D’autre part l’illusion, chez les insurgés, d’une logique toute "terminusienne" du changement qu’ils ont espéré et attendent, c’est-à-dire un changement auquel ils croient naïvement parvenir et arriver comme un voyageur arrive à un terminus : "Ici changement, vous êtes arrivés au terminus du voyage", voici ce que beaucoup d’insurgés de 2014 croient pouvoir entendre ou lire sur un grand panneau suspendu au dessus de tout le Burkina Faso !! Pour enfin s’exclamer et s’ébaudir : "Ça y est, voici le changement, nous y sommes !"...

Évidemment, disant cela, on n’a rien à apprendre à tous ceux qui, individuellement ou collectivement, n’ont pas attendu l’insurrection de 2014 pour oeuvrer en faveur du changement au pays dit des hommes intègres. Au contraire, ces citoyens ne font que poursuivre le travail et s’activer comme si rien ne s’était passé et n’avait changé, ce qui est la meilleure recherche du changement bien compris (je pense au Centre National de Presse Norbert Zongo, au Centre pour la Gouvernance Démocratique, au Balai Citoyen, et au Manifeste des intellectuels qui avait organisé une réflexion sur le changement avant l’insurrection, et qui devrait à mon avis la réactiver aujourd’hui après l’insurrection et la Transition). Mais il n’existe pas de force politique qui soit la traduction et l’expression de toutes ces forces du changement après l’insurrection.

Des insurgés sans conviction

Tout se passe donc comme si les insurgés avaient fait le plus dur en se soulevant les 30 et 31 octobre 2014, et comme si cette insurrection était la fin dernière des désirs de changement et pas un simple début d’éclaircie dans la longue nuit vers le changement. Mais c’est alors oublier que si nous avons pu venir à bout de l’ancien pouvoir c’est parce que nous étions organisés et en synergie. De la même manière donc que Blaise Compaoré n’allait pas partir tout seul sans l’insurrection, de même les changements attendus n’arriveront pas sans une force politique à travers un parti de l’insurrection. Persuadés d’avoir fait le plus dur en s’insurgeant, les insurgés se croient désormais dispensés de toute lutte.

Tout se passe donc comme si nous nous étions insurgés sans conviction, mais en suivant simplement le mouvement, sans même savoir ce que nous voulions au juste. Une preuve en est les violences électorales et post-électorales graves dans lesquelles des (ex)insurgés s’écharpent et se tuent pour des postes de maires, entre partis d’insurgés ou à l’intérieur d’un même parti d’(ex)insurgés. Ces violences prouvent que des insurgés n’ont rien compris à leur insurrection contre Blaise Compaoré (une insurrection par hasard et par accident), puisqu’il lui était reproché de vouloir le pouvoir pour le pouvoir. En effet, du pouvoir à vie au pouvoir même local mais à mort et à couteaux tirés, on ne change pas de logique ni ne sort d’une conception du pouvoir vissée sur la personne.

Des gens qui se sont insurgés contre un pouvoir qu’ils ne voulaient pas excessif et personnel se battent et se tuent pour des postes de maires. Mais si l’on tue pour être maire, c’est que la conception que l’on a du pouvoir et de la représentation même les plus modestes et locaux reste singulièrement archaïque et plus centrée sur les personnes et les intérêts personnels que sur l’intérêt public ; c’est que, il faut le dire sans tergiverser, l’on manque cruellement d’élégance et de civilisation politiques, si ce n’est de civilisation tout court...

Si l’on se tue entre insurgés pour des postes de députés et de maires, que ne ferait-on pas pour être et rester président du Faso ?! Chasser Blaise Compaoré pour cause de boulimie et de personnalisation du pouvoir, et s’entre-tuer sauvagement pour de petits pouvoirs locaux autour de personnes et pas de valeurs républicaines, prouve que pour les Burkinabè (et les Africains au-delà) le pouvoir et la représentation en général, à tous les niveaux (y compris dans nos diasporas), ne se conçoivent que personnels, essentiellement liés à la personne et au "nom". On cherche le pouvoir, on cherche à représenter pour sa seule personne et pas pour son pays (ou derrière son pays se cache à peine sa personne).

Mais c’est sans doute aussi cet excès de personnalisation qui empêche la naissance et la surrection d’une force politique qui soit un véritable "groupe en fusion" (pas groupe d’intimes), comme le dirait Jean-Paul Sartre, et éviter aux insurgés de n’être que de simples éléments épars d’un "collectif en série". De même que cette personnalisation à outrance, décidément maladive et génétique empêche, malgré des diplômés qui égrènent leurs diplômes et titres comme des chapelets en temps de carême, qu’il y ait une vie proprement intellectuelle entre intellectuels burkinabè. Or, quand la vie intellectuelle d’un pays de 18 millions d’habitants est en souffrance et en délestage définitif, en plus que ce pays compte 90 % d’illettrés et d’analphabètes citadins et villageois, il ne faut pas s’étonner que des pratiques et mentalités qui semblent sortir tout droit de la brousse la plus épaisse et sauvage persistent et sévissent à tous les niveaux, politique et intellectuel, et que des insurgés reconduisent et pratiquent cela même contre quoi ils se sont insurgés, sans jamais s’en apercevoir : le délestage intellectuel nourrit la koglwéogoïsation des esprits !...

Ce qui est remarquable en Afrique et au Burkina en particulier, c’est que les peuples sont capables du meilleur dont pourtant ils ne tirent aucun profit et n’en font rien, même lorsque, comme au Burkina des insurgés, aucune force ni aucun pouvoir dictatorial ne les en empêche. Les révolutions africaines ont inspiré l’idée et la pratique d’une démocratie de la rue en Occident, mais sont restées volontairement ou involontairement impuissantes à se transformer en forces politiques de changement. Or sans organisation et dynamique politiques, les mouvements les plus populaires, les plus révolutionnaires et les plus prometteurs ne laissent derrière eux que déceptions et frustrations : c’est ce que les Espagnols du parti Podemos ("nous pouvons") ont parfaitement compris après le grand élan populaire du 15 mai 2011 (M-15), et que les insomniaques Français de "Nuit Debout" sont en train de ne pas comprendre...

Où sont les insurgés que nous sommes ? S’ils existent individuellement, ils sont inexistants collectivement, et donc politiquement. L’insurrection de 2014 reste aujourd’hui orpheline non de père mais d’héritiers fidèles, convaincus et déterminés, à la hauteur de la rupture qu’elle représente. Seule une force politique pourrait assumer cette fidélité, en même temps qu’elle infléchirait la politique de tous les partis existants, y compris les partis d’ex insurgés lorsqu’ils s’éloignent des aspirations du peuple, et libérerait alors les OSC insurgées de la politique qu’elles font malgré elles : c’est parce qu’il n’existe pas de parti de l’insurrection qui fasse de la politique que les OSC comme le Balai Citoyen sont obligées d’intervenir parfois dans la politique alors qu’elles ne sont pas des partis politiques.

La question "Où sont les insurgés d’octobre 2014 ?" n’est donc pas seulement le titre d’un article en passant, mais l’appel pour une force politique des insurgés aux côtés des autres partis alors sous sa pression constante au profit du peuple. Aussi peut-elle être reprise par d’autres, et sera régulièrement reprise par moi-même, comme une chronique, jusqu’en 2020... L’objectif est de ne rien céder aux ruses et calculs qui consistent à décapiter la Transition des Kafando, Zida et Sy en la discréditant de corruptions et de détournements, et d’empêcher ainsi toute fidélité à l’insurrection que cette Transition a essayé d’incarner, et particulièrement toute fidélité qui voudrait s’appuyer sur Zida ou Sy pour constituer une force politique : là se trouve le piège dans lequel des insurgés sont en train de tomber pieds joints avec leurs bréviaires de champions en éthique qui refusent de constater que des prisonniers pour des faits graves sont libérés ou vont l’être pour continuer à faire de la politique au Burkina, pendant que nos petits pères blancs de l’éthique attendent des personnalités irreprochables aux mains pures et propres pour penser renouer avec l’élan révolutionnaire de 2014, ou pour "rectifier" la Transition. Nous ne croyons pas aux "rectifications" post-révolutionnaires et nous en méfions comme des chats échaudés. Nous croyons à la fidélité à un événement (l’insurrection) qui, précisément parce qu’il n’est pas imité hors du Burkina, demeure VRAI...

(C’est dans cette logique de fidélité active et dynamique à l’insurrection que je salue ici le jeune Maurice BEDA et son titre récent que j’ai pu apercevoir sur lefasonet : "Plus rien ne sera comme avant : moi j’y crois, et toi ?". Continuer de croire à la rupture introduite au Burkina par l’insurrection, malgré tout, malgré les fautes et les erreurs à corriger sans "rectification", c’est cela la fidélité, et c’est l’unique protection contre les régressions et les retours en arrière)...

Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE

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Vos commentaires

  • Le 26 juin 2016 à 19:06, par Nabiiga En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    ,,,,moi, je sais ! Le CDP bis est en pleine campagne de les coopter dans ses rangs afin de pouvoir les manipuler comme le bon vieux temps quand le CDP mère créait des partis politiques fantômes afin de nuire la progression des vrais partis politiques, ou par l’envoie des enveloppes brunes occultes qui tombaient du ciel dans les cours des opposants afin d’acheter leurs consciences. Les politiciens de l’opposition chez qui pleuvait ces enveloppes s’indignaient le jour des actions du gouvernement et la nuit, ah, c’était des discours différents devant les émissaires soit de Blaise lui-même, soit de François. Aujourd’hui comme hier, toujours aux prise avec le CDP, les mêmes vieilles méthodes sont en vogue. Les insurgés, il faut les acheter afin qu’ils nous foutent la paix pour bien sucer les richesses, disent-ils en privé. Donc, ou sont-ils bien passés ? En pleine cooptation par le CDP.

  • Le 26 juin 2016 à 19:24, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    NO COMMENT !

  • Le 26 juin 2016 à 19:40, par vrai General En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Cette fois ci,je suis en phase avec vos ecrits,et vous demande dabonder dans ce sens au lieu de defendre un Faux general de papier quest le type zida

  • Le 26 juin 2016 à 20:45 En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Merci mon frere,j’etais deçu ces deux temps par cette histoire de koglweogo et que voila vous me donnez l’espoir.oui,on ne sait pas si on est deçu ou pas oubien on pense que la lutte est terminée.merci pour cet ecrit qui vient une fois de plus nous rappeler que nous devons rester vigilant.

  • Le 26 juin 2016 à 20:52, par Oeil de linx En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    C’est seulement maintenant que les insurgés découvrent qu ils ont été grugés par MPP=CDP bis ! Depuis le départ ils ont surfé sur la grosse vague de la colère sociale pour monter. Y a que les naïfs qui ne l’avaient pas compris. Tant pis pour eux.

  • Le 26 juin 2016 à 21:06, par rawa En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    DDCK, votre haine envers Blaise COMPAORÉ vous fait passer a coté de la plaque, on sens dans vos analyses la haine contre Blaise en arrière plan ! Votre problème, vous ne connaissez pas le burkinabé réel sa seule qualité est qu’il aime l’étrange. Sinon il est méchant fourbe et jaloux. Mettez c’est trois mots ou maux que je vien de citez ensemble et vous comprendrez la situation que l’on vie actuellement car là est l’intrinsèque du burkinabè ! L’Insurrections des 30 et 31 est le fait d’un seul homme qui a utilisé une tension sociale pour torpiller un régime qu’il avait contribué a façonner et qui, par la suite avait decider d’en finir avec les chi chi de ce dernier. Votre haine pour Blaise COMPAORÉ vous rend tellement aveugle que vous n’arrivez pas a voir que lui avait comprit le Burkinabè et par conséquent comment avancer avec lui.
    N’oubliez pas que babylon tien la majorité des pays Africain entre ses griffes et donc s’ingère dans la gestion de nos États et si tôt qu’un président essaye d’échapper a leurs règles, il est vite assassiné. Exemple : Sank et kadaffi. Blaise lui avait trouvé la stratégie c’est a dire leurs donner ceux qu’ils veulent mais également garder un peux pour son peuple. Cette stratégie est certes lente sur le facteur développement mais sur sur un long terme elle produit des résultats intéressant car si tu manifeste l’intention de la nette rupture tu finis comme la Lybie.
    Quand aux maux actuel du pays, caractère tricéphale du pouvoir, économie en panne, koglweogo, copinage dans l’administration public, tâtonnement dans les décisions et informations, tension dans l’armée ne présage rien de bons pour les années a venir dans le pays.

  • Le 26 juin 2016 à 21:46 En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    "Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?" Quelle question insidueuse, mon cher frère, Kwesi Debresèoyir ? J’ai quelques idées sur quelques uns.
    - Ils roulent dans des V8 dans Ouaga et habitent à Ouaga 2000 avec 5 parcelles d’acquises
    - D’autres ont construit des studios d’enregistrement à 400 000 000 francs Cfa à Abidjan.
    - Certains sont encore au grand marché de Ouagadougou, des petits commerçants ambulants ou des cireurs de pompes qui ont repris leur vie tranquille de misère et disent tous en coeur : le mpp nous a tous "baisé". Les étudiants disent la même chose et certains fonctionnaires attendent la loi 081. Les juges ont obtenu pour eux (700 000 francs par mois)
    - L’autre (Zita ton ami) en 14 mois est devenu, président, premier ministre, Général de division et finalement déporté de son propre gré au Canada où il la coule doucement avec sa famille. Aux dernières nouvelles, "mouta mouta", nous avons reçu l’information qu’il demande allègrement le statut d’évacué sanitaire qui doit être supporté par le contribuable burkinabè. ah dja, tu vois Christophe que tout mal se paye cash ici bas sur cette terre...waih ! Toute trahison aussi...également. Tu vois comment la roue tourne, tourne, tourne et continuera de tourner ?
    - Le président du Cnt, alors là, celui-là, a tellement la bouche pleine des 300 millions de fonds spéciaux de l’Assemblée Nationale qu’on ne l’entend plus...qui est fou ? Faut pagler, les juges vont t’envoyer à la maco. 300 millions c’est 1693,87 écoles de trois classes et 846,93 écoles de 6 classes. Tu vois le caractère criminel de la chose ?
    - Enfin, les autres ont pu terminer tranquillement leur villa et tout va bien maintenant. ouf !
    hey, Christophe Dabiré, mon frère, ne pose plus jamais cette question parce qu’ils (les insurgés) vont venir brûler ton appartement à Strasbourg, tellement ils sont devenus plus aigris que pendant le règne des Compaoré & Co. Ainsi va la vie des insurgés....au pays du Brusquement Faché. (BF).

  • Le 26 juin 2016 à 22:15, par citoyen indigné En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Internaute 3, admettex parcois q l’auteut disent des choses qui vous deplaisent mais plaisent a d,autres personnes.

  • Le 26 juin 2016 à 22:23, par Valea En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Leaders du balai citoyen, manifeste des intellectuels, le CAR etc, à vos marques. Ne laissez pas éteindre la flamme de l’insurrection populaire d’octobre 2014. Ne croyez même pas un seul instant au MPP. Avec le comportement épidermique du président RMCK vis-à-vis de Zida, tous les insurgés doivent savoir qu’il n’y a rien de bon attendre des RSS. Organisez vous et ne laissez pas tomber la flamme de l’insurrection. Créez un parti politique de type nouveau pour sauver les acquis de l’insurrection.

  • Le 26 juin 2016 à 22:40, par Yako En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Dans un pays normal une insurrection est tjrs une infraction à la loi.Faire sa promotion est passible de peine de prison.Cher philosophe zidaiaque c’est l’abcd de la philosophie politique.Relis tes cours.Bonne nuit

  • Le 26 juin 2016 à 23:20, par ARON En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Voilà une formidable occasion pour les vrais insurgés de se soulever légalement à nouveau. Ne dit on pas que la liberté ne se donne pas , qu’elle s’arrache ?

  • Le 26 juin 2016 à 23:20, par yé ! En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    J’aurais aimé partager l’optimisme de Dabiré (même si visiblement il ne fait que préparer les esprits à l’annonce de l’éventuel parti des ex-transitaires). Malheureusement, sa vision est n’est pas en phase avec celle de ceux qu’il appelle des insurgés. La grande masse des insurgés du Burkina n’avaient pas d’autre objectif que d’empêcher Blaise de re-beloter. Une seule expression a guidé les Burkinabè dans leur insurrection : "y en a marre (de Blaise Compaoré et son clan) !". Tout le reste n’est que construction de l’esprit.

    Les insurgés n’ont jamais eu pour ambition de pérenniser ou faire perdurer l’insurrection. Le Burkinabè est ainsi fait, qu’il tolère des choses un temps, parfois un très long temps, puis se révolte subitement et saccage tout ("y en a marre !"). Ensuite, les compteurs étant remis à zéro, il retombe dans sa léthargie. Rien n’empêchera l’indifférence de reprendre le dessus petit à petit...

  • Le 27 juin 2016 à 02:02, par lerépublicain En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Bonsoir
    une suggestion à Monsieur Dabiré qui ne connaît pas les réalités au Butkina. Créer votre parti des insurgés pour conquérir le pouvoir et instaurer une gouvernance des insurgés.
    Monsieur Dabiré cite Sy, Zida qui ont pillé les ressources du pays en un an de gouvernance trahissant ainsi l’esprit de l’insurrection. Au départ, des Osc comme le Balai citoyen, ce que vous ne savez pas, étaient soutenus par des partis politiques. Ces mouvements, avec le temps ont cru pouvoir prendre leur indépendance pour la conquête du pouvoir. Ils n’ont en réalité aucune capacité de mobilisation. Le responsable pour la gouvernance démocratique à montré ses limites dans la gestion du pouvoir. Les acteurs du manifeste des intellectuels sont efficaces dans l’ombre. Au grand jour, la plus part n’ont pas de base démocratique. Vous avez également oublier que 90% des 18 millions des Burkinabè sont illettrés. On vous invite à venir créer le parti des insurgés. Bonne chance à vous. Vous avez tous soutenu l’avènement MPP. Même Laurent Bado qui prédisait l’enfer pour les burkinabès si le MPP prenait le pouvoir a rejoint ce parti après les élections pour souper allègrement sur le dos du contribuable.

  • Le 27 juin 2016 à 02:36, par ZAPATA En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Analyse très pertinente ! Le parti d’avant garde à effectivement manqué au lendemain de cette insurrection. Conséquence, la restauration est en oeuvre et nous n’avons que nos yeux pour pleurer. Mais en réalité quel aurait été la force réelle de ce part d’avant garde dans un contexte transitionnel où une grande partie de ces insurgés ( OSC, Membres du gouvernement, CNT, militants lamda.....) avait une proximité plus ou moins affichée envers les partis politiques déjà en place ? et puis, la plupart des insurgés ont d’ailleurs vu à travers un certain nombre de leader politiques et leur partis, cet avant garde révolutionnaire qui allait permettre de sauver les acquis de l’insurrection populaire. Et là je pense notamment à l’UNIR-PS, et au PAREN. Vous constatez aujourd’hui la désillusion à l’égard de ces 2 partis et leur leader qui se sont fait piéger. Moi même insurgé et militant d’un de ces 2 partis, j’ai le coeur meurtri et je vais très prochainement démissionner.
    Ensuite, M DABIRE, il y avait cette charte de la transition, "véritable foutoir de merde" qui planifiait à brève échéance les scrutins à venir et qui ne pouvait que plomber cette intiative. En conclusion, je pense qu’il n’est pas tard d’envisager ce parti et vous pouvez commencez à en écrire la charte et autres documents s’y rapportant. Je ferai partie des premiers militants. Bonne suite à vous dans la reflexion !

  • Le 27 juin 2016 à 02:50, par Njcarmel En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Il n’y a rien à redire. Ravi qu’il y ait encore quelques personnes lucides dans ce pays pour comprendre que le peuple à été trompé, et qu’à travers la traque aux soit disants "detourneurs" de la transition, on est entrain de divertir les insurgés pour cacher leur incapacité à apporter le changement escompté.

  • Le 27 juin 2016 à 02:52, par Njcarmel En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Il n’y a rien à redire. Ravi qu’il y ait encore quelques personnes lucides dans ce pays pour comprendre que le peuple à été trompé, et qu’à travers la traque aux soit disants "detourneurs" de la transition, on est entrain de divertir les insurgés pour cacher leur incapacité à apporter le changement escompté.

  • Le 27 juin 2016 à 06:39 En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Vous vous reveillez enfin, prochainement penchez vous sur la genese de ce que vous appellez insurrection vous verrez mieux.Je vous sais intelligent.....Vous comprendrez

  • Le 27 juin 2016 à 08:09, par R Bamba En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Drôle de tête : on dirait un chanteur congolais....

  • Le 27 juin 2016 à 08:49, par Peuple debout En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Yé ! Internaute 12 Moi j’ai compris que c’est ce que tu décris que le frère Dabiré veut que ça change, et pas un optimisme aveugle. Tu as parfaitement le droit de rester assis et d’être pessimiste, mais ça va t’apporter quoi ? Pour toi on peut rien changer ni rien faire parce que soit disant les burkinabe sont comme ça, mais qu’est-ce que tu en sais, peut-être que c’est aussi la construction de ton esprit je pense

  • Le 27 juin 2016 à 09:32, par Icilondres En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Internaute 10, YAKO, désolé du propos blabla alors que tu es en face du sérieux. Ce qui caractérise le naïf, c’est de mettre sans cesse le rire là où il faut du sérieux. Souviens-toi de l’histoire, de ce que l’un des Rss ( Simon ) a dit de son apport dans l’insurrection : la veille, il aurait contribuer à remplir des bouteilles à fin d’incendie. Il est ministre et tu ne vois rien à en dire. Tu préfères t’ attaquer gratuitement à un Christophe qui ne te dit que la vérité. Sortez de ce processus de congeler vos consciences compris par les politiciens du Burkina pour vous rendre inoffensifs. Nous nous défions que le silence est passager et qu’avec le temps, ce grand projet politique, héritage de l’insurrection qu’évoque le philosophe prendra forme, vivra.

  • Le 27 juin 2016 à 09:56, par Achille De TAPSOBA En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    HOMMAGE A NOS MARTYRS du 30, 31 Octobre 2014 et 16,17 Septembre 2015

    Merci cher Grand Frère Christophe et soyez bénis au Nom du SEIGNEUR. La lutte contre l’impunité n’est pas terminée. Les 3 nouveaux apôtres de l’impunité(RSS) veulent nous divertir en accusant ZIDA et SY de tous les péchés d’Israël (BURKINA) pour noyer leurs ambitions politiques. Or,ils(RSS) ont énormément pillé le pays pendant 27ans et ils étaient à l’origine de tous les coups tordus de Blaise Guessan(trafics mafieux, tripatouillage de constitution à plusieurs reprises, crimes de sang) jusqu’à ce qu’ils soient chassés par le petit président François. Se sentant abandonnés par le cdp, ils se sont retournés vers le peuple. Nous savons très bien la source de leurs fortunes pas très catholiques(pillage à ciel ouvert en 27 ans). Ils sont loin d’être des saints encore moins d’être donneurs de leçons de bonne gouvernance. Ils sont les 1ers responsables de situation chaotique du Burkina car ils ont mis le pays à sac au moment de Compaorose. Depuis 6 mois de règne, ils ont libérés leurs "amis d’hier du cdp" des griffes de la justice et ont vendu la DIGNITÉ DU BURKINA au grand frère argentier ADO"l’homme de la paix" et aux franc-maçons pour "relancer l’économie". Quelle abomination !

    Cher Grand Frère Christophe, nos victoires héroïques (Insurrection populaire et résistance au putsch du 16 Septembre 2015) ont sacrifiées en 6 mois de pouvoir (par les mendiants des temps nouveaux spécialisés dans les coups tordus ou fourrés pendant 27 ans). Notre lutte contre l’impunité continue sans cesse. BRAVE PEUPLE BURKINABÉ, NE TRAHISSONS PAS NOS CHERS MARTYRS. C’est à travers notre détermination que nous avancerons.

    LA VÉRITÉ TRIOMPHERA SUR LE MAL OU L’IMPUNITÉ(le mensonge) UN JOUR

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT

    JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
    JUSTICE POUR THOMAS SANKARA
    JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE
    JUSTICE POUR DAVID A OUEDRAOGO
    JUSTICE POUR DABO BOUKARY

    VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
    VIVE LA DÉMOCRATIE AU FASO
    VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS . AMEN

    ACHILLE DE TAPSOBA LE BOBOLAIS
    Insurgé

  • Le 27 juin 2016 à 10:47, par DV En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    on avait appris que Cherif SY et ZIDA préparaient une formation politique non ?

  • Le 27 juin 2016 à 10:51, par DV En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    MERCI INTERNAUTE N°7

  • Le 27 juin 2016 à 10:54 En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Internaute 7 : "300 millions c’est 1693,87 écoles de trois classes et 846,93 écoles de 6 classes". Sont-ce des écoles à l’air libre ou quoi ? Même des écoles sous paillottes coûteraient plus cher que cela (177 109 pour 3 classes et 354 221 pour 6 classes). A moins que ’’vos’’ millions ne soient pas en CFA, mais en devises... N’est-ce pas un mensonge du genre plutôt qui est criminel ?

  • Le 27 juin 2016 à 11:23 En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    YAKO 10 tu as bien dit "dans un pays normal", mais le Burkina de Blaise et du cdp rda qui ne voulaient pas d’alternance démocratique n’était pas NORMAL. Pour le reste si tu veux plutôt des b a ba de philosophie politique écris simplement à Debrseoyir, il te depannera gratuitement et fraternellement. Bonne chance

  • Le 27 juin 2016 à 12:07, par Non à l’imposture En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Merci M Dabiré pour cette très belle analyse. Le Burkina d’aujourd’hui est comme la mariée qui découvre après quelques mois de vie de couple que son mari est non seulement stérile mais en plus infidèles, c’est à dire se détourne des engagements pris devant le maire et tous les invités. Qu’est devenu l’esprit de l’insurrection qui a enfanté à la fois la transition et l’avènement de cette du pouvoir actuel sur lequel les Burkinabê ont fondé beaucoup d’espoir.
    Même pas un an de gestion, voila le doute se mêle à la déception chez bon nombre de Burkinabê ! On a envie de dire tout ça pour ça tant le résultat ne serait qu’en terme de symbole, d’actes forts qui marquent la rupture avec le passé, est maigre. Le cordon ombilical avec les réflexes ou pratiques anciennes n’a pas été coupé. Tout ce qui nous est servi est du réchauffé. Les acteurs de la scène politiques nous gavent de discours rassurants ou lénifiant quant en réalité les choses sur le terrain restent en l’état si elles ne s’aggravent pas. Entre les termes impréparation , amateurisme ou même parfois l’irresponsabilité ( les déclarations d’un ministre surcroît très important du gouvernement au sujet des Kolwéogos ) on hésite à qualifier le gouvernement actuel qui pourtant à sa tête des politiciens aguerris, pas de la dernière pluie et qui étaient pleinement conscients de la lourdeur de la tâche et l’impérieuse nécessité d’agir vite et démontrer sa volonté de changement. Plus rien ne sera comme avant ! On demande à voir .....avant d’y croire.

  • Le 27 juin 2016 à 12:20 En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Je signe et je persiste, le burkinabè et l’africain de façon général est bête et méchant. Regardez les réactions des internautes...

  • Le 27 juin 2016 à 12:38, par Anta En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Dabiré, le cheval laisse l’âne courir. Nous les insurgés, les vrais, nous ne sommes pas si naïfs que cela. Les bourgeons de l’Engeance en coma comprendront bientôt qu’ils n’ont pas le monopole de "animalisme politique". Dabiré, les insurgés les vrais sont là. Ils auront le dernier mot !

  • Le 27 juin 2016 à 13:02, par Jeunedame seret En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    En réflexion ; en quête d’occasions.

  • Le 27 juin 2016 à 13:28, par Icilondres En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Je dirai même qui sont les héritiers politiques de notre insurrection ?
    Les vrais avant-gardistes insurgés, à mon sens, furent dans le camp du parti UPC de Zéphirin. Je ne nie pas dans la suite l’action de Zida et des OSC et surtout nos héros qui n’ont fait qu’exécuter l’expression de la révolution : soudaine et sans préparation.Je ne nie pas l’action des femmes et leur guide politique de l’ époque.
    Mais aujourd’hui l’homme politique ( je l’admirais) que j’accuse est Monsieur Z Diabré. Cet homme a été un vrai émulateur dans la conscientisation des insurgés. Mais le voilà aujourd’hui lisse comme la surface du miroir parce qu’on l’a confortablement congelé dans "l’opposition dessinée et taillée et à sa décapitation politique". Aussi si "la culotte du CDP était dehors" ( et elle l’était vraiment avec la présence des RSS), Diabré n’assiste- t-il pas présentement à son rhabillage ? Sa conformité lui est dors et déjà fatale.
    Il est temps de penser et rompre avec ces habitudes à la burkinabè d’envoyer à chaque coup des innocents au feu et au sacrifice des révolutions, des insurrections et après de boire et manger en les oubliant.
    Outre ce, c’est notre image par les incohérences d’un peuple sachant se battre mais incapable de tirer les bonnes leçons de ses combats qui risible dans le monde. Quelle honte !

    Merci à toi Christophe. Nous avons besoin de toi, de ton courage. L’idée d’un projet politique héritier de l’insurrection qu’on le veuille ou pas est déjà en marche. Car c’est à cette seule fidélité que les maux de justice, d’insécurité, de pouvoir de copinage, d’accusation sans fin de la transition trouveront leurs solutions.

  • Le 27 juin 2016 à 13:31, par KOGLE-BURKINA En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Mr Christophe DABIRE, vous êtes revenu à la raison !!!
    Faut dire que ZIDA a volé les biens du pays lui et beaucoup de ces frères ; ils comptent revenir au Faso par la force pour se réinstaller.
    Message à ceux qui préparent les problèmes qui permettrons aux ZIDA de revenir : Qui que vous soyez et d’où que vous êtes, LAISSEZ TOMBER ! Si ça nous chante, on va vous chercher où que vous serez, vous avec ceux que vous aimez le plus ! Vous dites être à l’abri, être puissant, être même teigneux, alors on verra !

  • Le 27 juin 2016 à 14:36, par Cibelle En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Internaute 7 : "300 millions c’est 1693,87 écoles de trois classes et 846,93 écoles de 6 classes". Paatisankana !!!!
    Peut-être que ce sont des écoles contruites directement sur la plage à l’aide du sable. Affaire à suivre....

  • Le 27 juin 2016 à 16:12, par Cheikh En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Jusque-là, j"appréciais positivement les propos de DABIRE. Mais aujourd’hui, j"avoue qu"avec ce rôle de boutefeu qu’il s’octroie à distance, je l’invite vraiment à faire balle à terre, et à profiter plutôt de sa sagesse de philosophe, pour aider ce pays à toujours trouver des solutions.
    Tout le monde sait qu’en politique les bouleversements ne sont pas systématiques et exigent un minimum de temps. A moins de nous inciter à une révolte génératrice d’un "CNR bis", toute chose qui ne conviendrait qu’à l’autre génération qui loin de le subir, n’en a qu’entendu parler du bon côté, il siérait mieux pour Monsieur DABIRE, d"exhorter plutôt la population à une patience raisonnable. Car on ne peut s’entêter si l’on est réaliste, à vouloir mesurer rien qu’au bout de cinq à six mois,les performances d’un régime accouché au forceps, et parti comme sur des chapeaux de roue, sur un terrain flambant de conspirations internes, complots djihadistes et crimes terroristes. Autrement dit chers intellectuels, continuez svp à construire le pays comme vous le faisiez, et non le détruire comme vous le faites à présent.

  • Le 27 juin 2016 à 17:35, par Maylis En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Le 33 Cheikh est visiblement paniqué, il a peur de perdre quelque chose, avantages ou pouvoir. Mais en quoi souhaiter la formation d’une force politique serait-il vouloir détruire notre pays ?????!!!!! Dabire n’a pas appelé des gens à la révolte !! Ce "role de boutefeu qu’il s’octroie à distance" ne date pas d’aujourd’hui, c’était le même contre Blaise et sa modification, ce que vous "appréciez positivement" ...et que vous n’appreciez bizarrement plus aujourd’hui !!!?? Quand il écrit contre Blaise vous êtes content, maintenant que vous êtes apparemment au pouvoir (ou votre parti) vous n’aimez plus son rôle et ses écrits !!! Pauvre Cheikh

  • Le 27 juin 2016 à 17:55, par nongbara En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    L’objectif est de ne rien céder aux ruses et calculs qui consistent à décapiter la Transition des Kafando, Zida et Sy en la discréditant de corruptions et de détournements, et d’empêcher ainsi toute fidélité à l’insurrection que cette Transition a essayé d’incarner, et particulièrement toute fidélité qui voudrait s’appuyer sur Zida ou Sy pour constituer une force politique : C’est quel poste qu’on t’a promis après la création du parti des Zida et cie ? T’as reçu combien pour tes écris ? Zida n’a jamais été un insurgé encore moins un révolutionnaire ni un intègre.
    Voulant s’appuyer sur les acquis de l’insurrection qu’il a subtilisé pour revenir au commande en 2020, Zida et compagnie ( dont Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE) devront changer de stratégie car des intellectuels prostitués ne nous fermerons pas les yeux. C’est malhonnête de vouloir béatifier Zuda pardon zida

  • Le 27 juin 2016 à 20:02 En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Nongbara fais mieux que les kafando, zida et sy et forme nous une force politique de vrais insurgés, de vrais révolutionnaires et de vrais intègres, c’est tout ce que ddkc demande. Présente nous tes vrais insurgés, toi à leur tête, et on te suivra sans problème, je suis même sûr que DABIRE écrira pour te soutenir sans te demander de l’argent que tu n’as pas !

  • Le 27 juin 2016 à 21:36, par Boinzem En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Je suis Kogl-Burkina !!! Je suis Kogl-Burkina !!

    Pendant combien de temps ces anciens et nouveaux politiciens (apatrides) comptent s’amuser à la chaise musicale et jouer avec la vie de milliers d’autres burkinabè ??

    Les mots me manquent pour répondre à ce Dabiré à la mine effrayante (sur toutes ses photos). J’ai toujours eu le sentiment en lisant ce Mr qu’il est payé pour écrire. Même le diable en personne, il serait capable de le défendre et donnant l’impression d’être clean et savant. Il n’y a rien de plus dangereux qu’un intello vendu en quête de ristournes politiques ou financières. Après avoir saoulé les gens pour contribuer à l’arnaque politique du siècle qui a permis de légitimer toutes les bêtises de la transition et justifier le hold up électoral du MPP, le voilà à nouveau pour tenter de nous faire boire le fiel jusqu’à la lie.

    Comment un homme sensé peut penser faire de Zida et Chérif les futurs dirigeants du BURKINA FASO ? Ont-ils rendu compte de leurs abus de la transition ? Quelle malhonnêteté intellectuelle peut pousser quelqu’un à vouloir soutenir un projet politique qui ferait de Zida et Chérif les gardiens des acquis de l’insurrection ? Qui sont les géniteurs de l’insurrection pour que toi tu t’improvises héritier avec ces deux usurpateurs ? Il suffit de ressortir du Net tous les écrits de ce mec pour voir comment il peut être fourbe et dégoutant en lèche-cul de Zida.

    Après avoir sanctifié les RSS sans vergogne, il n’est même pas assez courageux pour les critiquer maintenant qu’il les voit patiner en Moonwalk en reculant avec le pays des hommes intègres. Il veut faire allégeance à Zida et Chérif mais fait dans la langue de bois. Vas-y franco pour qu’on sache que tu retournes ta veste. Il pardonne aux RSS 27 ans de gabégie au pouvoir et condamne bien d’autres. Maintenant il sanctifie Zida et Chérif avant jugement de leurs supposés délits et les déclare les messieurs vertueux à qui confier notre avenir après 2020. Dans quel pays de bougnouls et de menteurs sommes-nous maintenant ?? Je me battrai de toutes mes forces contre cette deuxième imposture en préparation. Je suis Kogl-Burkina !!! (Merci à l’inventeur du concept)

  • Le 27 juin 2016 à 22:15, par Eveline Kiswensida En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    L’après insurrection a la gueule de bois. Les RSS ont-il jamais été véritablement révolutionnaires ? Ce sont des passagers clandestins, des opportunistes qui aujourd’hui dévoilent leur vrai visage. Il est clair que le choix du peuple m’a surpris ; Peut-on rejeter l’ancien président pour élire ceux-là même qui réclamaient la modification de l’art. 37 et qui ont, pendant 27 ans, forgé la dictature de Compaoré ? que voulaient les burkinabés ?

    Le régime de Roch n’a pas de vision pour le pays, alors qu’il tourne le dos à la révolution d’octobre 2014. Nous avons dit "plus rien ne sera comme avant !" mais voilà que les habitudes reviennent aux galops : mise sous tutelle de la justice, achat des voix aux élections, promotion de l’incompétence pour récompenser les soutiens...
    "OU SONT PASSES LES INSURGES ?" demande Christophe Dabiré. Eh ben les insurgés sont désabusés, fatigués, ou ont malheureusement changé de casquette. Qu’a valu le sacrifice ? On a le sentiment que les insurgés n’en n’étaient pas véritablement ; l’impression qu’il s’agissait, pour beaucoup, de renverser la dictature de Blaise pour s’en emparer ("pousse toi de là que je m’y mette !!!!").
    Le régime de Roch ferait cependant mieux ne pas forcer sur le trait, au risque de donner la nostalgie de la dictature de Compaoré.
    Pour finir, je souscris à l’appel à la création d’un parti politique pour enfin en finir avec les partis de personnes. Un parti fidèle aux idées de l’insurrection.

    Eveline Kiswensida

  • Le 27 juin 2016 à 23:14, par LE SAGE En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Merci à M DABIRE pour son écrit.
    M DABIRE ; les insurgés sont là. Nos souhaits seraient que vous rentrez pour prendre la devanture des insurgés. J’ai au moins une question à poser aux internautes qui trouvent que rien ne change.
    Pouvez vous me dire qu’une femme peut enfanter après 6 ou 7 mois de mariage ?
    Nous espérons que la grossesse que nous voyons enfantera un enfant. A défaut on pourra demander le divorce.
    Les insurgés sont des ETUDIANTS, des FONCTIONNEURS.... Des gens qui savent analyser quoi. Merci encore M DABIRE

  • Le 27 juin 2016 à 23:59, par Spartacus du Burkina En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    "On s’abstient ici de toute critique facile et superficielle du pouvoir burkinabè actuel, pour cette raison qu’il ne s’est pas imposé à nous par la force d’un coup d’Etat, mais a été librement et démocratiquement choisi par les burkinabè. "
    Arretez de parler de choix democratique,CETTE ELECTION A ETE PLUTOT ETHNIQUE,ET ACHATS DE CONSCIENCES QUE DEMOCRATIQUE.
    Le Burkina et la Guinée sont les seuls pays de l’afrique de l’ouest à utiliser ce concept pour servir des politiciens incapable de faire decoller un pays et ne sont pas pretent à abandonner et après on se plaint.
    Pourquoi le debat n’est pas publiquement posé ?Pourquoi tous les champions des articles qui paraissent dans la presse ferment-ils les yeux la déçu alors que c’est une réalité ?
    D’aucun me dirait politiquement Blaise chassé etait du meme bord ethnique,et que suis entrain d’enfreindre la déontologie avec de tel propos et pourtant le choix de ces dirigeants actuels est à 90 por cent ethnique.On denigre meme des personnalités politique sur cette base
    Pour qu’un peuple controle son pouvoir comme dans les grandes democraties,il faudrait d’abord que chaque citoyen vote librement avec sa conscience et non par appartenance ethnique comme ce que nous vivons et continueront de vivre si le debat n’est pas posé avec une sensibilisation veritable impliquant les coutumiers qui garantissent ce phenomene

  • Le 28 juin 2016 à 06:24, par Tartare En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Tout commentaire politique est condamné à réduire une population à quelques individus selon l’argument sportif 11 hommes = 1 peuple. Il en manque des millions pour respecter l’égalité, des millions qui se sont insurgés contre une équipe qui défiait les tribunes.
    Après s’être exprimé selon un mode, l’insurrection, que nulle constitution ne prévoit ni ne reconnaît, le peuple fit respecter la constitution. Puis la colère s’est apaisée dans un esprit de pardon et chacun est retourné au travail, à la galère et à l’équilibre familial mais certainement pas au rêve. L’insurgé n’est pas un animal politique, c’est un Homme. Voilà sa grandeur de petit. Et, si " des pratiques et mentalités qui semblent sortir tout droit de la brousse la plus épaisse et sauvage " - selon les termes de l’article - étaient à l’œuvre à l’échelle "civilisée" de l’Etat, le pays serait un modèle pour le monde entier tant la brousse regorge d’autorité, de sagesse et d’hommes intègres naturellement prêts à s’insurger contre tout excès.

  • Le 28 juin 2016 à 07:42, par KDC DABIRE En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Mon cher Monsieur (ou madame) numéro 37 dit "Boinzem",

    Ce n’est pas mon habitude de répondre dans les forums à la libre expression des opinions des uns et des autres (si je voulais que tout le monde soit d’accord avec moi je n’aurais jamais pris la plume pour écrire, car écrire publiquement expose inévitablement aux désaccords du fait de la pluralité humaine). Mais je suis obligé de le faire pour la première fois ici, parce qu’en vous lisant je suis frustré de ne même pas pouvoir vous répondre, non pas parce que les mots me manquent comme à vous, mais parce, tout en me reprochant de n’avoir "pas le courage" de critiquer qui vous voudriez (mais qu’est-ce qui vous empêche de le faire vous-même, car pour vous on ne devrait écrire que pour critiquer ceux que vous aimeriez critiquer sans avoir ni les moyens intellectuels qui vous auraient donc offert les mots et le courage de le faire vous-même), vous n’avez pas le courage, depuis que j’écris sur fasonet avec mes photos qui vous "effraient" (je vous cite) de me répondre pourtant publiquement une seule fois : en vérité, ce ne sont pas mes photos qui vous sont effrayantes mais ma plume, cher Monsieur ou Madame !!

    De fait, constatant que ce qui vous intéresse et vous occupe n’est pas ce que j’écris mais ma personne (photos : encore et toujours cette focalisation maladive sur les personnes que je dénonce dans le texte, mais ouf vous ne dites pas que ces photos sont laides mais "effrayantes", ce qui veut dire que vous tremblez à chaque fois que vous les voyez apparaître !!), je comprends que vos phrases effrayées s’affolent en tous sens et dans tous les sens, au point de même vous réclamer d’un "concept" que j’ai aussi écrit, cher Monsieur : kogl Faso, dans "Justice et Sécurité : Pourquoi la solution "koglweogo" doit être provisoire et pas définitive "... Kogl-Faso je le suis aussi, cher(e) Monsieur ou Madame, et ai trouvé le mot et les concepts pour le dire et l’écrire même sous Blaise Compaore. Vous empruntez donc les mots et "concepts" sans même savoir à qui vous les empruntez, comme vous n’avez pas les moyens intellectuels pour les inventer et dire...
    Je vous plains, parce que je comprends, en vous lisant, que vous n’êtes pas capable de comprendre, car non seulement les mots vous manquent mais aussi la capacité de lire les mots des autres, mes mots : si j’en appelle à la formation d’une force politique, c’est que les partis politiques actuels et donc le mpp et ses dirigeants dont vous attendez la critique ne satisfont pas à l’élan révolutionnaire de l’insurrection de 2014 ! Dites-moi quelle justice, à part votre obscure haine stérile, a condamné Sy Zida ou kafando et les a privés de leurs droits civiques et politiques au point qu’ils ne puissent plus faire de la politique ! De qui êtes-vous le justicier sans mots et sans intelligence ?..
    A vous lire donc, j’ai compris une chose que je dois vous apprendre : ma plume coûte trop cher pour être vendue, cher(e) monsieur/ dame, et surtout pas à vous qui manquez visiblement de tout et le dites ou montrez, y compris de l’argent qui pourrait l’acheter... Trouvez-vous d’autres arguments et rendez-les publics comme je l’ai toujours fait, jamais je ne manquerai ni d’idées ni de mots ni de courage pour vous répondre, jamais ! KDCD lui-même

  • Le 28 juin 2016 à 07:53, par merci internaute 7 En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Internaute 7, vous avez bien parlé, c’est la pure vérité. je souhaite que Lefaso.net dans l’avenir améliore la publication des commentaire en permettant de "liker" ou non les commentaires des autres ; et aussi mettre des + pour les longs commentaires de sorte a permettre que l’on puisse dérouler pour lire la suite de ces message.

  • Le 28 juin 2016 à 08:23, par Ivre En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Je crois qu’il ne suffira point de créer un parti. Il faut en mon sens mettre l’accent sur l’éducation. Nombreux ne sont pas éduqués, mais peu le sont. Les peu ne sont que des malhonnêtes, des faibles d’esprits. Et oui, on n’a pas assez d’intellectuels dans ce pauvre pays. Un intellectuel n’est pas un hableur, un trompeur. Un intellectuel est un valeureux. Un altruiste. Si on crée un parti des insurgés à l’image des Podemos en Espagne, ça ne servira pas à grand chose, car peu sont lettrés. L’éducation ou ruine. Maintenant qui doit mettre l’accent sur l’éducation ? Question monumentale. Ces anciens nouveaux de Kosyam étant des essences de distribution de ténèbres. Que le vrai réveil - et Dieu, puisqu’il est trop occupé à aider ceux ou celles qui se réveillent - sauve le Burkina !

  • Le 28 juin 2016 à 10:47 En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Bien dit et bien pensé. On est ensemble

  • Le 28 juin 2016 à 11:03 En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Bien dit et bien pensé. On est ensemble

  • Le 28 juin 2016 à 11:05, par Boinzem En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    A KDC Dabiré. Avant l’insurrection et après vous avez fait votre marketing personnel en publiant différentes photos de vous-même avec vos articles dans lesquels, il m’est arrivé de trouver quelques bonnes idées. Par contre, je n’aime pas vos photos du tout et je le dit haut et fort. Vous n’êtes jamais à l’aise face à l’objectif et cela se voit. Cherchez des photographes professionnels pour vous faire des photos plus indiquées car cela compte beaucoup en marketing. Je crois vous avoir fait mal sur ce point, mais ce n’était pas mon intention.

    Pour revenir à vos idées, vous faites preuve de prétention en vous surestimant au point de croire que je voudrais vous acheter. Par exemple, vous confondez Kogl-Faso et Kogl-Burkina. On parle aujourd’hui de Burkindlim car cela a un sens et peut servir de base pour un courant idéologique et un projet politique dans lequel bien de burkinabè se reconnaitront. Je n’ai donc pas choisi Kogl-Burkina pour rien. Si vous voulez usurper le concept, c’est votre problème. Moi, j’ai remercié l’inventeur par honnêteté intellectuelle.

    J’ai le malheur de comprendre ce qui se passe et je ne peux pas toujours me taire pour laisser faire. Je ne veux pas être complice de vos manigances et manipulations éhontées des consciences, sous couvert de pseudo analyses intellectuelles. Il n’y a rien de plus dangereux qu’un intellectuel subjectif.

    Si depuis des mois vous vous faites l’apôtre zélé de Judas Zida et Sy, c’est votre problème de dealer. Mais de grâce, n’essayez pas de museler les autres car la liberté d’expression est sacrée comme la vie. N’essayez pas d’embarquer encore les burkinabè dans une descente aux enfers sans fin. Sy et Zida ne peuvent pas constituer une alternative crédible aux RSS car ils sont de la même génération et habitués aux mêmes combines. La preuve, pourquoi toutes les accusations contre Zida après 13 mois de gestion du pouvoir ? On n’a même pas audité Sy pour savoir quelles sont ses gaffes (dont les agents du CNT font écho) alors lui a fait condamner des anciens ministres par la Haute Cours de Justice. Salif ne va pas le protéger indéfiniment. Tous les gouvernants doivent rendre compte et être jugés équitablement. Vous êtes adepte de la fuite en avant, pourquoi ? Pour qui ?

    Je suis pour l’émergence d’une nouvelle génération de politiciens qui aimeraient plus notre patrie et vous êtes en train de pervertir la pensée politique de tous. Je déteste cette génération qui manipule le peuple pour le diviser, le fragiliser, et l’appauvrir en se remplissant les poches avec frénésie. Nous étions un peuple pauvre qui avait de l’espoir en un avenir meilleur. Maintenant, le peuple est devenu un jouet entre les mains de fils indignes qui ne pensent qu’à sucer son sang et assombrir son avenir. Où nous menez-vous géniteurs et héritiers de l’insurrection ? Où est le bonheur promis au peuple burkinabè ? De la France où vous résidez, vous ne voyez pas comment les gens ont été malheureux sous la transition et le sont davantage désespérés actuellement. Dieu vous tous, chacun dans son rôle.

  • Le 28 juin 2016 à 13:59, par KDC DABIRE En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Mon cher "Boinzem",

    Je vous invitais à la publicité et vous continuez à vous cachez sous un pseudo dans le forum, pendant que je vous répondais en personne, même avec mes photos que vous n’aimez pas (j’y viens à l’instant) pour, après avoir insinué que j’étais "vendu", m’accuser d’être un "dealer", sans me connaître : je vous invite à en produire publiquement, c’est-à-dire sur fasonet ou ailleurs, voire devant la justice, les preuves que vos semblez posséder, en dévoilant votre identité !!...

    Mais décidément vous et moi ne parlons pas de la même chose : 1/ vous vous attardez sur mes photos tout en parlant de "marketing" (votre logique est donc de marché où ça vend et achète !), alors que je ne me suis jamais occupé que d’idées et d’analyses, ce pourquoi je n’ai pas besoin de soigner mes photos qui sont des instantanés de ma vie quotidienne (tenez la dernière est prise dans une cuisine !) en toute simplicité et en tout naturel : pas besoin d’aller chez un photographe pour prendre des photos en costard cravate pour écrire sur fasonet ni ailleurs, et personne du reste n’en fait une condition pour publier ses opinions. Si la vie politique de notre pays vous préoccupait tant que cela vous n’alliez pas vous attarder autant sur ce genre de choses qui n’ont rien à voir avec l’intellect et les idées. 2/ Vous me reprochez de "museler la liberté d’expression" alors que je ne vous ne demande pas de vous taire mais d’écrire publiquement sur fasonet vos arguments auxquels je me ferai plaisir de répondre. Je vous rappelais aussi que depuis que j’écris sur la situation nationale je ne vous ai pas lu me contredisant, ce n’est donc pas moi qui vous l’ai interdit, ni à vous ni à d’autres. Et je viens de vous expliquer pourquoi je n’interviens jamais dans les forums pour laisser les gens exprimer leurs opinions...
    Vous voyez donc à quel point vous manquez de rigueur aussi sans votre compréhension que dans votre expression, tout en me reprochant (encore et décidément) de "prétention" et des "pseudo analyses intellectuelles" : 1/ À mes photos pourtant des gens intelligents et simples ne peuvent pas reconnaître quelqu’un de prétentieux. Mais si c’est intellectuellement que vous me jugez prétentieux, je vous invite à m’y affronter publiquement pour me remettre à ma place (jusqu’à maintenant je vous ne vous ai jamais lu publiquement dans ce sens, ce qui veut dire que vous n’en aviez pas les miens ou que vous étiez de mes avis). Les concepts et leur création font partie de mon univers intellectuel, qui n’est pas le marketing, et dont n’ai pas de leçon à recevoir de vous en matière de création de concepts (et quentendez- vous même par concepts qui ne viennent d’abord de la philosophie à votre marketing ?!!). En toute rigueur conceptuelle, je ne vois aucune différence entre kogl-faso et kogl-burkina si le Burkina est bien Burkina Faso ! Ce n’est donc pas l’emprunteur de "concepts" que vous êtes pour cause d’incapacité intellectuelle à les créer qui peut, sans prétention (!), m’accuser des usurper !... 2/ Si mes analyses sont de "pseudo analyses intellectuelles", le fait est que personne n’a encore lu vos "vraies analyses intellectuelles" sur la situation nationale, et je doute que vous puissiez en lire de plus véritablement intellectuelles que les miennes (tout est dans la comparaison, et en me comparant à vous qui vous masquez ici je ne crois pas avoir fait moins bien et moins intellectuel que vous et d’autres !). Lequel de vos "vrais intellectuels" que vous connaissez a animé publiquement le débat intellectuel sous la modification de Blaise, et avec quelles analyses dont je ne n’aurais pas été capable, présentez-nous le et je m’incline sans prétention ! Mais c’est le défi que je vous lance : rendez publiques vos "vraies analyses intellectuelles" en comparaison des miennes et tout le Burkina y gagnera, ne restez pas masqué dans des forums avec vos "richesses" intellectuelles !!

    Je ne serai donc pas plus long ici, en attendant de croisez les fers avec vous (peut-être au tribunal si vous daignez bien formuler publiquement votre accusation de "dealer" à mon égard, ainsi que les preuves dont vous disposez des transactions de marché que j’aurais avec zida ou d’autres responsables de la transition). Ce que vous dites sur zida, Roch et autres relève, une fois de plus, de votre liberté d’expression, à laquelle je n’ai pas à donner réponse. Mais vous ne trouverez pas une ligne de moi qui "sanctifie" (votre mot) quelqu’un : ou alors (dé)montrez-le moi publiquement. J’ai publié un article demandant à zida de rentrer répondre de ce qui lui est reproché, et je vous ai demandé précédemment de nous dire quelle justice a condamné à ce jour zida sy ou kafando et les a privés de leurs droits civiques (même les frères compaore ne seraient pas privés de ces droits devant une justice qui les accuse pourtant de crimes !). Je vous demande, pour faire vite, en quoi réclamer une force politique fidèle à l’insurrection serait-il "retourner sa veste", si vous me lisez depuis toujours sur la situation nationale ?? Et si surtout vous avez un peu de logique et de cohérence, pour ne pas dire de compréhension du français, être fidèle et retourner sa veste s’excluent !!!

  • Le 28 juin 2016 à 14:33 En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Internaute boinzem,à ce je sache il n y a pas de poursuite judiciaire contre Sy,Zida donc arrête ta haine contre eux.

  • Le 28 juin 2016 à 15:28, par La nouvelle émergence vient En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    La nouvelle émergence de politiciens nouveaux viendra bientôt. Celui qui est pressé achète la tête du chien à 500 francs CFA alors que les mangeurs de chien n’en veulent pas et les musulmans trouvent que c’est du Haram.... Ha ha ha !

  • Le 28 juin 2016 à 15:29, par KDC DABIRE En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Mon cher "Boinzem",

    Je vous invitais à la publicité et vous continuez à vous cachez sous un pseudo dans le forum, pendant que je vous répondais en personne, même avec mes photos que vous n’aimez pas (j’y viens à l’instant) pour, après avoir insinué que j’étais "vendu", m’accuser d’être un "dealer", sans me connaître : je vous invite à en produire publiquement, c’est-à-dire sur fasonet ou ailleurs, voire devant la justice, les preuves que vos semblez posséder, en dévoilant votre identité !!...

    Mais décidément vous et moi ne parlons pas de la même chose : 1/ vous vous attardez sur mes photos tout en parlant de "marketing" (votre logique est donc de marché où ça vend et achète !), alors que je ne me suis jamais occupé que d’idées et d’analyses, ce pourquoi je n’ai pas besoin de soigner mes photos qui sont des instantanés de ma vie quotidienne (tenez la dernière est prise dans une cuisine !) en toute simplicité et en tout naturel : pas besoin d’aller chez un photographe pour prendre des photos en costard cravate pour écrire sur fasonet ni ailleurs, et personne du reste n’en fait une condition pour publier ses opinions. Si la vie politique de notre pays vous préoccupait tant que cela vous n’alliez pas vous attarder autant sur ce genre de choses qui n’ont rien à voir avec l’intellect et les idées. 2/ Vous me reprochez de "museler la liberté d’expression" alors que je ne vous ne demande pas de vous taire mais d’écrire publiquement sur fasonet vos arguments auxquels je me ferai plaisir de répondre. Je vous rappelais aussi que depuis que j’écris sur la situation nationale je ne vous ai pas lu me contredisant, ce n’est donc pas moi qui vous l’ai interdit, ni à vous ni à d’autres. Et je viens de vous expliquer pourquoi je n’interviens jamais dans les forums pour laisser les gens exprimer leurs opinions...
    Vous voyez donc à quel point vous manquez de rigueur aussi sans votre compréhension que dans votre expression, tout en me reprochant (encore et décidément) de "prétention" et des "pseudo analyses intellectuelles" : 1/ À mes photos pourtant des gens intelligents et simples ne peuvent pas reconnaître quelqu’un de prétentieux. Mais si c’est intellectuellement que vous me jugez prétentieux, je vous invite à m’y affronter publiquement pour me remettre à ma place (jusqu’à maintenant je vous ne vous ai jamais lu publiquement dans ce sens, ce qui veut dire que vous n’en aviez pas les miens ou que vous étiez de mes avis). Les concepts et leur création font partie de mon univers intellectuel, qui n’est pas le marketing, et dont n’ai pas de leçon à recevoir de vous en matière de création de concepts (et quentendez- vous même par concepts qui ne viennent d’abord de la philosophie à votre marketing ?!!). En toute rigueur conceptuelle, je ne vois aucune différence entre kogl-faso et kogl-burkina si le Burkina est bien Burkina Faso ! Ce n’est donc pas l’emprunteur de "concepts" que vous êtes pour cause d’incapacité intellectuelle à les créer qui peut, sans prétention (!), m’accuser des usurper !... 2/ Si mes analyses sont de "pseudo analyses intellectuelles", le fait est que personne n’a encore lu vos "vraies analyses intellectuelles" sur la situation nationale, et je doute que vous puissiez en lire de plus véritablement intellectuelles que les miennes (tout est dans la comparaison, et en me comparant à vous qui vous masquez ici je ne crois pas avoir fait moins bien et moins intellectuel que vous et d’autres !). Lequel de vos "vrais intellectuels" que vous connaissez a animé publiquement le débat intellectuel sous la modification de Blaise, et avec quelles analyses dont je ne n’aurais pas été capable, présentez-nous le et je m’incline sans prétention ! Mais c’est le défi que je vous lance : rendez publiques vos "vraies analyses intellectuelles" en comparaison des miennes et tout le Burkina y gagnera, ne restez pas masqué dans des forums avec vos "richesses" intellectuelles !!

    Je ne serai donc pas plus long ici, en attendant de croisez les fers avec vous (peut-être au tribunal si vous daignez bien formuler publiquement votre accusation de "dealer" à mon égard, ainsi que les preuves dont vous disposez des transactions de marché que j’aurais avec zida ou d’autres responsables de la transition). Ce que vous dites sur zida, Roch et autres relève, une fois de plus, de votre liberté d’expression, à laquelle je n’ai pas à donner réponse. Mais vous ne trouverez pas une ligne de moi qui "sanctifie" (votre mot) quelqu’un : ou alors (dé)montrez-le moi publiquement. J’ai publié un article demandant à zida de rentrer répondre de ce qui lui est reproché, et je vous ai demandé précédemment de nous dire quelle justice a condamné à ce jour zida sy ou kafando et les a privés de leurs droits civiques (même les frères compaore ne seraient pas privés de ces droits devant une justice qui les accuse pourtant de crimes !). Je vous demande, pour faire vite, en quoi réclamer une force politique fidèle à l’insurrection serait-il "retourner sa veste", si vous me lisez depuis toujours sur la situation nationale ?? Et si surtout vous avez un peu de logique et de cohérence, pour ne pas dire de compréhension du français, être fidèle et retourner sa veste s’excluent !!!

    Ps : Si vous lisez mes articles jusqu’à aujourd’hui vous y trouverez la réponse à votre question "pourquoi, pour qui" je lutte et écris. Sinon accusezmoi aussi d’être un sanctificateur et défenseur des compaoré pendant que vous y êtes, vous ne trouverez personne pour vous suivre !! Mais vos questions prouvent encore que pour vous on lutte forcément pour quelqu’un, pour des personnes, soit exactement ce que le présent article dénonce...
    Et c’est parce que vous parliez de moi comme d’un "vendu" que je vous ai répondu que ma plume coûte trop cher si je devais la vendre, voyez-vous, encore moins à vous qui n’auriez jamais pu l’acheter : donc l’idée que vous m’achetiez ne peut même pas m’effleurer l’esprit !
    Enfin, si vous dites que j’ai "passé mon temps à sanctifier les RSS" (j’ignore où vous l’avez lu !! Peut-être direz-vous aussi que j’ai été donc acheté par eux !!) sans vous demander alors pourquoi j’appelle aujourd’hui à la formation d’une force politique alors que ce sont les RSS qui sont actuellement au pouvoir !!
    Bref vous savez où me trouver, c’est pas masqué dans les forums...

  • Le 28 juin 2016 à 15:56, par Bédjou En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Mr Dabiré, je souscris entièrement à votre analyse de la situation au pays, l’insurrection a été trahie par les tenants du pouvoir actuel. C’est vraiment triste. Personnellement, je n’ai jamais cru en une possibilité de changement avec le parti au pouvoir pour la simple raison qu’on ne peut pas changer aussi aisément de pratiques cumulées des années durant. Je suis un insurgé vraiment triste à présent.

  • Le 28 juin 2016 à 20:53, par Boinzem En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    A KDC Dabiré. Merci d’avoir pris votre temps pour me répondre si longuement. Le propos est parfois confus, mais votre ouverture au débat me satisfait. Je crois au choc des idées d’où jaillit la lumière qui éclaire. Pour ce qui est de croiser le fer, je décline votre invitation car je déteste les jouxtes meurtrières d’une autre époque où on confondait l’honneur à la bêtise. Le temps me manque aujourd’hui car je pars en voyage. Mais, je vous reviendrai avec des réponses à vos questions en temps opportun.

  • Le 28 juin 2016 à 21:57, par Cheikh En réponse à : Où sont passés les insurgés d’octobre 2014 au Burkina Faso ?

    Toi Maylis au 34, je te vois venir. Tu t"attendais peut-être à ce que comme bien d’autres , j’appuie sur un clou déjà enfoncé par Dabiré, en m"impatientant tout autant qu’eux ? Qui sait si dans ce cas-là aussi, je n’aurais pas contribué à défendre également une pitance dont toi tu as joui pendant 27 ans, et que tu te résous à ne vouloir perdre aujourd’hui sous aucun prétexte ! Mais rassure-toi, car si la neutralité existait encore, j’affirmerais tout simplement, que je demeure plutôt quant à moi, dans le camp des pacifistes. C’est à dire ceux qui après maintes analyses trouvent que le passé étant consommé, il faille à présent faire face à l’avenir, avec toute la sérénité requise. C’est à dire sans d’autres turbulences inutiles, qui ne serviraient encore qu’à nous plonger dans un cercle vicieux d’interminables bras de fer, générateurs de chaos indescriptibles et pour ce pays, et pour sa population dont je fais partie.
    Autrement dit, tout le monde sait aujourd’hui que ce n’est le foisonnement des partis qui est preuve de dynamisme au Burkina, mais leur regroupement. A quoi sert de créer un nouveau parti, si c’est tout juste pour se vanter d’un seul député dans une commune ? Allons quand-même ! Ce débat est longtemps clos. Il faut que bien de gens acceptent maintenant d’être des queues de lions, que des têtes de rats !

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