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72 heures de la Fédération femme et développement : Des innovations au cœur de la 2ème édition

Publié le lundi 18 avril 2016 à 23h29min

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72 heures de la Fédération femme et développement : Des innovations au cœur de la 2ème édition

Du 28 avril au 2 mai 2016 se tiendra à la Maison du peuple de Ouagadougou, la 2ème édition des 72 heures de la Fédération femme et développement du Burkina Faso (FFED/BF). C’est dans cette perspective que le comité d’organisation a rencontré les hommes de médias ce 18 avril 2016 à Ouagadougou.

Placé sous le thème « Contribution de la femme à la promotion des produits des arts vestimentaires traditionnels, de l’art culinaire et des produits forestiers non ligneux dans l’espace UEMOA », la 2ème édition des 72 heures de la FFED/BF se tiendra du 28 avril au 2 mai 2016 à la Maison du peuple. L’information a été donnée au cours d’un point de presse, ce lundi 18 avril 2016 à Ouagadougou par la Présidente de la FFDE/BF et par ailleurs Présidente du comité d’organisation (PCO). Mme Fatimata Legma avait également à ces côtés la 3e vice-présidente de la Fédération, Angeline Somé et la secrétaire générale, Nicole Paré.

Selon la PCO, la rencontre s’inscrit dans un contexte d’intégration sous-régionale. « Les journées de la Fédération sont à la fois un événement culturel et commercial tendant d’une part à valoriser le pagne tissé, les mets traditionnels et les produits forestiers non ligneux des pays membres de l’UEMOA, et d’autre part à promouvoir les activités économiques qui y sont liées » a-t-elle expliqué. Ainsi, les objectifs poursuivis sont entre autres de faire connaitre l’Association et les activités qu’elle initie en faveur des femmes défavorisées des zones rurales et périurbaines, de promouvoir les échanges entre les femmes de l’espace UEMOA. Fatimata Legma déclare également que la particularité de cette édition est le partenariat qui sera signé avec les différents pays qui y participeront.

Ces journées seront ponctuées par des activités telles qu’une conférence sur le thème, des jeux radiophoniques, une visite, des remises de dons aux femmes détenues de la MACO, l’exposition de photos et gadgets de la fédération, un podium d’animation pour les sponsors etc. Pour l’édition 2016, des innovations particulières ont été apportées. En effet, le comité d’organisation a élargi le champ aux communautés étrangères résidant au Burkina Faso. De ce fait, prendront part des ressortissants du Bénin, de la Côte d’ivoire, du Mali, du Togo et du Sénégal. Outre cela, une journée entière sera dédiée à chaque pays participant afin de mieux faire connaitre leurs produits. Pour couronner le tout, des participants (es) viendront des 13 régions du Burkina Faso. En terme d’enveloppe financière, ces journées de la fédération sont estimées à 22 245 750 francs CFA. « C’est ce qu’il nous faut pour bien organiser l’événementiel. Mais à défaut de sa maman, on tète sa grand-mère » a indiqué Mme Legma.

La FFED/BF en quelques mots

La FFED/BF a pour but d’apporter une contribution des femmes au développement à travers notamment la défense, la promotion et la protection des droits de la femme et son intégration dans le processus de développement. Elle couvre les treize régions du pays, compte 26 antennes et plus de 100 000 membres et 500 bénévoles avec des qualifications diverses dans des domaines variés de la vie économique, sociale et culturelle. Depuis sa création en 2013, la Fédération a construit 3 écoles primaires, un collège d’enseignement général, et une banque de céréales à Tibga (…).

En outre, elle a été élevée au grade de chevalier de l’ordre national en 2007. En 2013, elle a reçu à Abidjan, la « Palme de l’excellence féminine internationale ». Enfin, le 08 mars 2015 au Bénin, elle a reçu le trophée des Amazones du Bénin « Agoodje ».

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 20 avril 2016 à 11:32, par LE SCORPION En réponse à : 72 heures de la Fédération femme et développement : Des innovations au cœur de la 2ème édition

    Je félicite l’objectif que poursuit FFED/BF qui pourrait contribuer à améliorer les conditions de vie des femmes burkinabé. Mais le mal est que Mme LEGMA ne cherche qu’à se faire de l’argent sur le dos des femmes. Depuis longtemps cette association ne fait que soutirer de fortes sommes d’argent (carte d’adhésion avec photo d’identité 2000 f, des cotisations annuelles des membres, etc.) auprès des pauvres femmes des villages pour qui 100f vaut de l’or et aucune action concrète n’est enregistrée en faveur de ces braves dames des villages. Si Fatimata veut réussir, il faudrait d’abord qu’elle apprenne à améliorer sa vie sociale et que sa gestion soit transparente. Pour preuve, la majorité de ses membres a claqué la porte entre 2014 et 2015 faute de bonne gouvernance. La première édition s’était malheureusement achevée en bagarre et j’espère que cette année tout se passera bien.
    Je suis dessolée, je ne fais pas ces déclarations pour la nuire mais pour attirer son attention sur ces points qui pourront biaiser le développement de cette organisation qui pourtant pouvait réussir si Mme LEGMA n’était pas si avide d’argent.

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