Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
Le divorce entre des éléments du mouvement Balai citoyen est consommé depuis mars 2015. Les raisons selon l’ancien coordinateur Alexandre Kaba Diakité est le refus catégorique des militants de Bobo de se laisser dicter les choses par le Balai Ouaga et l’exigence d’une transparence dans la gestion du mouvement en ce sens que depuis sa création, jamais une assemblée générale n’a été tenue pour situer les militants sur comment il est géré, quelles sont les sources de financements, quels sont les acquis et les perspectives ? Aussi, soutient Alexandre, c’en était de trop, ces menaces de dissolution de la coordination de Bobo par le Balai Ouaga.
A l’an I de l’insurrection, le Balai citoyen, l’un des principaux mouvements citoyens qui ont fortement contribué à la chute de Blaise Compaoré a mal dans sa partie bobolaise. Depuis mars dernier, la ville de Bobo-Dioulasso compte, en effet, deux mouvements Balai citoyen : le Collectif Balai Citoyen et le Balai Citoyen. Eux qui avaient pourtant mené une lutte âpre depuis aout 2014 –date de la création du mouvement- jusqu’à l’atteinte de l’objectif notamment la chute du régime dictatorial, ne parlent plus le même langage.
A l’origine de cette séparation, le refus, selon l’ancien coordinateur Diafodé Alexandre Kaba Diakité, des militants de Balai Bobo de laisser dicter les choses par Ouagadougou. « Au Balai citoyen, nous n’étions pas de simples militants, nous étions des acteurs de ce mouvement qui est né devant nous et qui a commencé avec nous. Nous avons apporté notre accompagnement et imprimé notre façon de voir les choses » rappelle Diakité. Pour lui, il n’était donc pas question de se laisser dicter les choses après avoir compris plus tard selon lui, que le Balai Ouaga utilisait le balai Bobo. En effet, confie-t-il : « c’est lorsqu’il y avait des contestations et/ou des manifestations que le Balai Ouaga reconnaissait la force du Balai bobo. Ils nous appelaient donc à sortir dans la rue. Mais quand il s’agissait de prendre des décisions, quand il s’agissait de se concerter, tout se faisait au niveau central. Bobo n’était jamais impliqué ». Pour preuve, jusqu’à la séparation, pendant un an, le Balai bobo aurait maintes fois demandé ne serait-ce qu’une assemblée générale qui va réunir les responsables du mouvement. Ce qui n’a jamais été fait.
Alexandre Diakité reste par ailleurs convaincu, même s’il n’est plus du mouvement, que depuis sa création, une assemblée générale n’a jamais été tenue. Alors se demande-t-il : « comment veulent-ils que l’on se batte comme de beaux diables et refuser d’expliquer comment le mouvement vit, comment le mouvement se comporte, quelles sont les sources de financements, quels sont les dons, les acquis et les perspectives ». Tout cela est gardé comme un secret d’Etat au niveau de Ouagadougou. En clair, c’est la non implication, la non prise en compte des points de vue, la prise des décisions sans aucune concertation qui a divisé le Balai Bobo. « Nous étions toujours informé par voie de presse, de la prise de position de notre mouvement sur telle ou telle question de l’actualité nationale. Et c’est au vu de ce refus d’être de simple suiveurs qui ont amené certains cibals de Ouaga à nous traiter de rebelles », soutient M. Diakité.
Il n’y a pourtant pas que ça
Avant l’insurrection populaire, beaucoup de reproches ont été faits à Diakité. Il lui était par exemple reproché de prendre des initiatives sans au préalable concerter Ouagadougou. Après l’insurrection, il a été reproché à Diakité et certains de ses camarades notamment Moussa Serge Dao de composer avec certains formations politiques mais aussi avec d’autres personnes comme Safiatou Lopez et Siaka Coulibaly… ce qui est contraire au règlement du mouvement. Sur la question, Diakité est on ne peut plus clair. « Je pense que les gens doivent comprendre certaines choses. Personnellement, je ne mène pas de combats de personnes, mais plutôt des combats d’idées. Qu’on me voit avec Satan, s’il pose un acte qui apporte un réconfort à la population, qui apporte un plus au développement, je vais adhérer », assène Alexandre Diakité.
En effet, rappelle-t-il : « Safiatou Lopez était venue avec sa structure pour organiser une campagne de confection gratuite de CNIB pour les couches défavorisées de la ville de Bobo ». Alexandre Diakité l’aurait accompagnée pas en tant que militant du Balai citoyen, mais plutôt en tant que coordinateur des OSC de Bobo. C’est donc en leur nom, qu’il dit avoir pris la parole pour la remercier et l’accompagner dans la mobilisation pour la confection des cartes. A l’en croire, c’était la première fois qu’il rencontrait Safiatou et qui posait une action citoyenne pour la ville de Bobo. Malheureusement, il se trouvait qu’il y avait des divergences entre elle et le Balai Ouaga. N’étant pas au courant de cette histoire, pour Diakité Kaba, une affaire d’OSC de Ouaga ne doit pas se répercuter sur Bobo. Quant à la connivence avec Siaka Coulibaly, il s’agissait juste de mettre en place une structure d’accompagnement et de suivi de la transition. Toute cette action que Diakité a jugée bonne et qui méritait à son sens un soutien.
Le Collectif Balai Citoyen, une réplique au Balai Ouaga
Diakité compte deux tentatives de dissolution de la coordination du Balai Bobo pour des buts non avoués. Suspendu de la coordination, une assemblée générale restreinte avait eu lieu entre les militants pour restituer Diakité dans ses droits, en prélude à une rencontre avec les leaders du Balai citoyen Sams’k le jah, Smockey et Me Guy Hervé Kam. A l’entendre, ces derniers ont vu l’opposition frontale et catégorique contre sa suspension. Une deuxième tentative puis une troisième qui en était de trop selon l’ancien coordinateur du Balai Bobo. En quittant donc, Diakité et ses camarades se sont résolus à ne pas rester les bras croisés. « Mon exclusion n’a pas respecté les règles. Ils ne l’ont pas faite en Assemblée générale parce qu’ils savaient que s’ils le faisaient, ils n’allaient jamais pouvoir dissoudre la coordination de Bobo. Ils ont pris la décision à Ouaga, ont fait un document qu’ils ont profité d’un concert de Smokey à Bobo pour me le remettre et organiser une conférence de presse sur la question », dit-il. C’est donc pour ne plus suivre le Balai Ouaga « comme des moutons » que le Collectif Balai Citoyen est né.
Un militant du balai Ouaga dans le gouvernement
Un autre fait non moins important qui aura intrigué le Balai bobo, est la présence d’un militant du Balai Ouaga dans le gouvernement. Il s’agit notamment de René Bagoro alors qu’après l’insurrection il a été décidé qu’aucun membre du Balai ne doit être dans les instances de la Transition. « Ça aussi, nous l’avons appris dans la presse. Pour nous, il fallait quand même nous informer pour que tout le monde donne son avis sur la décision. Parce qu’à l’unanimité à Bobo, Serge Dao a été désigné pour siéger au CNT », rappelle Diakité. Et d’ajouter que même : « Ramata Soré, journaliste et point focal du Balai citoyen a été surprise de voir la nomination de Bagoro dans le gouvernement. Lorsqu’elle a demandé à Guy Hervé Kam d’expliquer la présence de Bagoro dans le gouvernement et à quel titre, la question est restée sans réponse. C’est deux jours après que Basic Soul dira que Bagoro y était au nom d’une autre structure qui est le mouvement des jeunes cadres pour l’alternance. Mais ces militants nous feront comprendre qu’ils sont trop jeunes pour influencer la nomination d’un ministre ». Malheureusement, avoue Diakité, il était interdit d’en parler.
Aucune tentative de réconciliation….
Après la séparation, Diakité et ses camarades disent n’avoir pas tenté une quelconque médiation. Ils s’en réjouissent d’ailleurs. Le Balai Bobo, contrairement aux autres localités, avait des visages et ce sont ces visages que les gens connaissent comme Balai citoyen qui sont pour la plupart au Collectif. Des populations manifestent toujours leur confiance et plusieurs activités citoyennes sont réalisées avec succès. Le gros projet du Collectif Balai Citoyen est la réhabilitation de la mairie de Bobo. A cet effet, une campagne de collecte de fonds sera très bientôt lancée pour mobiliser suffisamment de quoi contribuer à la reconstruction de la mairie.
« Nous n’avons jamais été contre la dissolution du RSP, encore moins exigé la libération de Salia Sanou »
A la question de savoir si le Collectif qui semble ne plus avoir les mêmes idéaux que le Balai Citoyen a été contre la dissolution du Régiment de sécurité présidentielle, Diakité répliquera énergiquement par la négative, éclairant que : « Nous avons fait notre conférence de presse, en juillet 2015, pour nous exprimer sur la situation nationale dont le problème du RSP. A l’époque le PM Zida venait de lire un discours au CNT dans lequel il disait que le RSP ne pouvait être dissout. Les candidats à l’élection présidentielle avaient, eux-aussi des réponses ambiguës sur la question. Alors nous en tant que OSC, nous étions convaincus que le RSP allait rester, c’est pourquoi, nous avons proposé, qu’à défaut de dissoudre le régiment, que l’on fasse un nettoyage en arrêtant les criminels avant de procéder à une réforme globale de l’armée en réorientant les missions du RSP. S’agissant de Salia Sanou, nous avions dit que nous assistons à une justice sélective au Burkina et qu’il serait plus juste de rendre justice à tout le monde ou de remettre tout le monde en liberté. Je pense que nous avions été mal compris ». En tous les cas, les relations du Collectif Balai citoyen avec le Balai Citoyen Bobo restent pour l’heure amicales. Il n’est pas question pour Diakité et ses camarade de retourner à la « maison commune » si les choses doivent rester inchangées. A la question de savoir quelles sont aujourd’hui ses relations avec Moussa Serge Dao, le numéro 2 du collectif, il répondra qu’elles ne sont pas également au beau fixe pour avoir eu des points de vue divergents sur certaines situations. En tout cas, assure-t-il : « ça n’a rien à voir avec une question d’argent comme le prétendent beaucoup de personnes ». Diakité confie également qu’il n’a jamais soutenu le putsch du CND. Il dit être allé à l’hôtel Laico pour représenter sa structure –le collectif Balai citoyen- lors des rencontres avec les organisations de la société civile.
Bassératou KINDO
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 4 novembre 2015 à 06:45, par AMOS En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
C’est tout simplement une question de tube digestif
2. Le 4 novembre 2015 à 07:36 En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
Le mangement quand tu nous tient. Donnez-les un peu de gbinzin pour qu’ils se taisent. Il faut qu’on apprenne à se departir de la politique de la panse sinon on a encore du chemin à parcourir.
3. Le 4 novembre 2015 à 07:57, par ISMO En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
Nous savons tous que la Balai Citoyen n’est pas citoyen. Si nous sortons dans la rue, c’est parce que leurs appels ont toujours été pour s’opposer à un ennemi commun.
Sinon, nous savons tous que l’argent y circule entre les ténors de ce mouvement et les certaines personnalité.
C’est tout à fait normal que Bobo ait pris son indépendance. Cela ne devrait même pas poser de problème.
4. Le 4 novembre 2015 à 08:01, par zoewend En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
Vous les OSC,vous avez vendu notre insurrection avec les militaire,du coup vous netes plus credible au yeux de nombreux Burkinabé. Concernant le cas de votre division,dites nous seulement que le balai citoyen ouaga mangeait seul .Nombreux pensent,qu’avec les osc ,on part de rien pour devenir multimillionnaires.
5. Le 4 novembre 2015 à 08:13, par Neekré En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
Sans être un partisan du Balai, je trouve que ce Monsieur d’Alexandre est dangereux. Merci au Balai de l’avoir exclu. Dans ses discours et prises de position, il ne me parait pas credible, pas du tout.
6. Le 4 novembre 2015 à 08:28, par sandokan En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
Si ce n’est pas une volonté farouche de créer la division et la confusion, pourquoi tiennent-ils tant à l’appellation "Balai citoyen" ? Si vous avez vraiment de nobles idéaux à défendre, trouvez autre chose comme nom de baptême de votre association et non usurper celui d’une association qui s’impose sur le plan national et international par son sérieux et la noblesse de ses démarches.
7. Le 4 novembre 2015 à 08:43 En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
le collectif balai citoyen "bobo" etait pro-inclusion. Ils ont meme organisé des conference de presse a ce propos. Diakité n’est qu’un opportuniste qui veut se vendre au plus offrant. Il a été à Laico pour rencontre les pustchiste afin de donner la réplique au Balai citoyen.
8. Le 4 novembre 2015 à 08:45, par NABIIGA WEND-TONGO En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
Soutient total à Alexandre. Ouaga traite les autres en subordonné. C’est inacceptables. Ce qui à fait échouer le putsch, c’est justement la mobilisation hors ouaga surtout. Par ce que ouaga était maitrisé par le CND. Mais dès que les choses sont revenu à la normale, la transition et ses OSC satélites ont vite oublié les provinces et on se partage les bénéfices à ouaga. Courage Alexandre. Bientôt je vous adresserai ma demande d’adhésion.
9. Le 4 novembre 2015 à 09:08, par Sawadogo En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
J’adore les OSC mais ils risquent après le rôle bienfaisant qu’ils ont joué à l’insurrection et au putsch, être désormais un obstacle à la marche du pays. Avec des manifestations tout azimuts, c’est l’autorité de l’Etat qui est affaiblie et c’est tout le monde qui perd.
10. Le 4 novembre 2015 à 10:16, par levisionnaire En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
L’analyse des disputes de complaisance des OSC ne devrait pas surprendre plus de un. Il est présentement difficile de trouver d’honnêtes citoyens de nos jours au faso. Tous sont animés par le virus(compaorose). Beaucoup se sont faits place dans la transition pour pouvoir manger voir sucer le reste de sang des martyrs même ceux là qu’ont croyait dignes et sages. Qu’est ce qui a véritablement changé ? Si après la transition, on fait une audit, il n’y aura plus de place à la MACO.
11. Le 4 novembre 2015 à 10:42, par hyace’s En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
Il faut vraiment mettre de l’ordre dans cette structure.
Il est vrai que je n’ai jamais eu confiance dans la probité des leaders de cette structure.
Il serait judicieux de mettre fin à cette pagaille.
Vivement que les uns et les autres acceptent se remettre en cause et se ressaisir.
12. Le 4 novembre 2015 à 10:43, par solo En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
ce kaba diakité depuis le debut me semble pas crédible
13. Le 4 novembre 2015 à 11:11, par man En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
le MATD doit récupérer le récépissé de ces Balai car ils commencent à prendre des airs. C’est un problème de tube digestif, alors les gars, passons à autre chose
14. Le 4 novembre 2015 à 11:41, par traoré bakari dit djassikini Djessa En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
Qu’il soit collectif ou pas de Balai citoyen, ces gars là vont ternir l’image des OSC si de grands esprit ne les animent pas ou que des belles idées ne leur viennent pas en secours. Ce qui m’inquète c’est quand j’entends que ça ne va pas entre ceux de Bobo et ceux de Ouaga. Je me dis que "Le pieds refuse la tête ou vis versa !" Non les responsables ne s’entendent pas ! IL FAUT SOUVENT DES FORMATIONS CIVIQUES AUX MEMBRES ET RESPONSABLES DES OSC. J’AI VOULU M’Y INTERESSE MAIS J’AI CONSTATé DES CARENCES ET DES INSUFFISANCES DANS LES ACTES ET NIVEAU DE CERTAINES PERSONNES. Gérer un groupe de personnes n’est pas gérer une troupe ou une équipe dont les membres attendent leur part. L’état doit initier des formations pour mieux outiller nos OSC pour qu’elles sachent ses limites et ce que la société attend d’elles. Djass.
15. Le 4 novembre 2015 à 12:16, par SKITER En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
Il y a tant de questions à élucider dans ces mouvements:Leur source de financement.On sait en général que les seules cotisations des membres ne peuvent supporter ces mouvements.
En général quand y a palabre pour 1000f, un veut 600cent !
On souhaite que ces mouvements se fondent dans la politique en bonne et due forme pour laisser les gens dormir trankil.
16. Le 4 novembre 2015 à 14:17, par pour le peuple En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
Merci et soutien au frère Diakité pour sa clairvoyance et son refus du suivisme aveugle et du motonnisme. C’est un exemple de courage et de refus de la dictature de ces leaders du Balai Citoyens à Ouaga. J’admire ce jeune frère pour son franc parler. Qu’ il reste tel et il sera un grand dans.
17. Le 4 novembre 2015 à 14:28, par Christian Tapsoba En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
Vous verrez que Me Guy H.Kan et autre ne diront rien, tout part du financement occulte des OSC, c’est pas claire du tout, de tous les OSC balai citoyen semble avoir plus de gombo, qui les a financé et pourquoi Bobo n’a rien eu ? Diakité est un rassembleur et se bas pour ses idéaux, nous nous somme tous battu pour un Burkina futur équitable pourquoi dans votre structure, il n’ya que Ouagadougou, faite la lumière aux autres membres des provinces , je répète et répète qu’il n’ya pas de héros à l’insurrection populaire, nous avions un ennemi commun Blaise compaoré.
18. Le 4 novembre 2015 à 14:31, par pour le peuple En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
Je soutien entierement Diakité et je lui dit merci pour son refus du suivisme aveugle et du moutonnisme. Il incarne une nouvelle génération consciente. Merci à lui pour son franc parler et sa capacité de resister et à dire Non aux dictactures des leaders du Balai Citoyen à Ouaga. Ce jeune homme est le symbole de la lutte à Bobo tellement il s’ est donné à fond pour l’aboutissement de l’ insurrection. Il est et il restera pour moi l’eveilleur de conscience de la jeunesse Bobolaise au sein de laquelle, il jouit d’une popularité inoxidable n’en deplaisent à ces detracteurs.
19. Le 4 novembre 2015 à 19:28, par Salou En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
Humm !! C’est toujours une grave faute de jouer avec la fibre du régionalisme.Vraima dangéreux.
20. Le 4 novembre 2015 à 21:09, par Le houndois En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
que Dieu bénisse le Burkina Faso ; que chacun de nous pense plutôt à l’avenir de ce pays qu’a son ventre
21. Le 4 novembre 2015 à 23:38, par Jeunedame seret En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
Ohoo...les balais se balayent ! Balai de ouaga, de Bobo, de tant..tan..tant....! C’est ridicule. Leadership, où es-tu ? Les balais veulent balayer ou bien se faire balayer les précarités ? Ah..là ! Les poubelles riront. Et bonne arrivée aux odeurs. Seules les mouches divertissent.
22. Le 5 novembre 2015 à 12:45, par vérité En réponse à : Balai citoyen VS Collectif Balai Citoyen : Entre Ouaga et Bobo, toujours la scission
#collectif#et Balai Citoyen ; au début on croyait à un conflit de leadership mais le temps nous a permis de savoir que le collectif, frustré par le Balai a complètement revu sa plateforme pour ne pas évoluer dans l’ombre de son protagoniste. Le Collectif se lance donc dans la défense des
perdues comme la libération de Salia Sanou, l’ex maire de Bobo et le maintien du RSP. toutcela opour ne pas paraître moins visible. Bientôt sera l’heure du bilan, chacun devra donc tirer conséquences de sa prise de position et aussi tirer des leçons.
Vous avez désormais décidé d’évoluer séparément, c’est votre droit le plus absolu ; mais de grâce évitez nous ces querelles inutiles.
A bon entendeur