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Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

Publié le samedi 7 mars 2015 à 00h28min

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Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

La dernière rencontre des dirigeants africains francophones et français au sujet de la croissance partagée est une bonne chose. Mais la question cruciale reste de savoir si nos partenaires français, privilégiés jusque-là, disposent d’une bonne stratégie, claire et solidaire, d’amplification de la croissance africaine pour ensuite souhaiter en bénéficier pour mieux booster leur propre croissance ? Solidaire puisqu’ultimement, il n’est possible de construire de sociétés stables et prospères, de nos jours partout dans ce vaste monde, qu’avec la volonté ferme de la réduction continue du chômage et du frein à la croissance des inégalités sociales.

Délester les uns de quelques pourcentages de croissance pour résorber ses propres inégalités fonctionnelles générées, c’est déshabiller Kaberuka pour habiller Draghi. C’est surtout administrer la preuve qu’il n’existe pas de partage de destins pour escompter une croissance partagée. Ou bien va-t-on tuer dans l’œuf la croissance, déjà non-inclusive et prendre le risque d’accentuer davantage la paupérisation ici, et là-bas donner un coup de pouce à l’embellie des inégalités ? Somme toute, il existe de réelles pistes pour la croissance africaine soutenue et inclusive. Deux composantes fondamentales sont à vérifier :

1. Les préalables culturels au-delà de l’atout de la langue française

Pour la partager, il faut savoir la conquérir, la démultiplier préalablement. Partager, c’est d’abord partager les contraintes et les attentes mutuelles. Culturellement, nos amis français ont-ils des solutions réalistes, pragmatiques au service d’une prospérité partagée ? Cette question présuppose qu’ils ont déjà commencé le travail de de-sédimentation des préjugés socio-culturels et induits comportementaux, véritables handicaps moteurs aux ambitions partagées. Les Africains ont besoin de dynamiser l’entreprenariat social (fortement féminisé et incorporant cette masse de jeunes diplômés désespérément en quête du premier emploi) par le formatage et le financement innovant du secteur informel au moyen du microcrédit. Nos partenaires français sont en retard par rapport à l’expertise asiatique. Ils n’ont pas eux-mêmes jusque-là pu s’approprier les instruments, les mécanismes et les ressorts de ce modèle parfaitement maîtrisé par les dirigeants de la Grameen Bank par exemple avec à leur tête le Prix Nobel de la Paix en 2006, Muhammed Yunus. Il n’est que de le lire pour voir comment il a su initier et nouer un partenariat avec le fabricant français Danone. Cette culture entrepreneuriale asiatique n’est point une évidence pour les structures pyramidales de concentration de capitaux (modèle occidental, excepté l’entreprise familiale italienne) pour la prise de contrôle monopolistique d’un secteur déterminé. Oui ou non, les investisseurs français sont-ils à même de reproduire la joint-venture que le fabricant chinois de chaussures et le gouvernement éthiopien ont réalisé en début 2012 dans les faubourgs d’Addis-Abeba. Rappelons que la société Huajian qui a adhéré au concept du gouvernement éthiopien de promotion d’industries à haute intensité de main-d’œuvre, ouvre en 2012 une usine avec 600 employés. Avant la fin de 2012, 2000 emplois furent crées et permettent le doublement des capacités d’exportation de chaussures Huajian à partir d’Ethiopie.
En fin janvier 2015, Huajian était déjà employeur de 3500 éthiopiens et produisait 2 millions de chaussures par an. Cette expérience boosta la création de richesses en Ethiopie par l’augmentation du revenu national. La société Huajian quant à elle, consolida ses parts de marché en Corée, Taïwan, Chine et Turquie à partir de son unité de production éthiopienne. Peut-on penser une seule seconde que le gouvernement éthiopien refuse de multiplier par 22, donc 22 unités supplémentaires de production manufacturière ? A l’évidence, non. Cette belle expérience est rapportée par le Doyen honoraire de l’Ecole Nationale de Développement, University of Bejing, le Professeur Justin Yifu Lin dans une récente tribune internationale. Quelle entreprise française peut impulser une telle dynamique de croissance par la duplication d’une telle expérience manufacturière dans n’importe lequel pays africain francophone avec un transfert effectif de technologies, de compétences, de création d’emplois massifs en un temps aussi record ? La main d’œuvre africaine est moins chère que la moins chère d’Asie de nos jours. Nous sommes les voisins d’à côté par rapport au francophone du Vietnam. La conclusion à l’endroit des investisseurs français de cette success story Chino-éthiopienne reste que les opportunités existent pour chacune des parties. Le partage de la même langue française est un acquis pour la compréhension réciproque, un atout inversement au problème de langue entre Chinois et Ethiopiens. Par contre, y a-t-il une stratégie partagée de croissance ? Y-a-t-il un modèle entrepreneurial innovant parce qu’adapté au complexe de rationalité africain francophone ?

2. Culture du travail et dynamique endogène concertée

Quant aux Africains, ont-ils la discipline stratégique indispensable à tester et s’y tenir dans toute sa rigueur froide ? Une discipline stratégique que nous aurions, de façon endogène, définie pour nous y en tenir, vaille que vaille sur le moyen et long terme. S’il s’agit de perpétuer l’économie de traite avec des comptoirs ça et là pour ramasser nos ressources naturelles et minières et les exporter brutes, cette histoire cruelle est connue. Elle est contreproductive pour nous, tandis qu’elle n’engraisse que l’élite française qui sait, parfois, pratiquer l’évasion fiscale. Pas de gain pour aucune des parties. Mais notre génération d’Africains, bien formés, patriotes et décomplexés, a les moyens de mettre fin à un processus dit de partage de croissance fondé, subrepticement, sur notre renoncement à la transformation économique fabuleuse comme l’Angleterre le connut à partir de 1780 pour ainsi impulser la révolution industrielle. Les alternatives existent et elles sont d’Asie jusque-là. Au demeurant l’unique atout de ne nous avoir pas encore déçu parce que non-essayé, suffit à accréditer l’envie de prendre l’essai- risque asiatique. C’est ce que nous avons identifié comme lieu propre du tropisme asiatique du Très Honorable Guillaume Soro Kigbafori dans une chronique sur la webtV.

L’alternative asiatique et des pays émergeants

Quelles sont-elles ? Puisque la dynamique de croissance partagée l’est en ajoutant de la valeur ajoutée à nos ressources minières et naturelles, par l’implantation d’unités manufacturières à forte intensité de main-d’œuvre (cas Chino-éthiopien ci-dessus).

Y a t-il une autre dynamique innovante inspirée de l’économie du savoir au service de la création et de l’accroissement du revenu national fondé non plus sur les ressources de quelque nature que ce soit (minière ou naturelle). Oui, une autre dynamique peut être impulsée à partir du continent. Elle est définie par le président du forum économique mondial, Klaus Schwab comme étant le talentisme. Pour résumer son idée, je dirai que le talentisme est une combinatoire pragmatique de l’imaginaire humain comme force tellurique et des capacités d’innovation tous azimuts comme le probable moteur de la croissance économique de demain. Le mobile banking inventé au Kenya et mis à la disposition de tous en est l’une des meilleures illustrations venant d’Afrique. La seule condition ici, c’est la formation poussée en technologies, la formation professionnelle en administration des affaires, et la communication. Pour ceux qui sont aptes à la pure recherche, les laboratoires les attendent dans les Universités. La délocalisation des usines de chaussures Huajian de Chine vers l’Ethiopie montre que le Chine a réussi ce virage aussi de fonder la création de la richesse sur l’économie du savoir. Ce virage contrairement à la demande à haute intensité en main d ‘œuvre exige la matière grise. Pour le reste, le bon gouvernement, celui de la loi, suffit pour réguler les actions humaines. Les Etats africains francophones se doivent d’anticiper ce virage avec sérieux et responsabilité en raison même du fait que les ressources minières et naturelles, l’exploitation des énergies fossiles finissent. Un jour ou l’autre. Or la dynamique économique d’essence capitaliste a comme contrainte inhérente, l’innovation permanente, le recyclage perpétuel des profils de carrière. Ce qui en soi génère une dynamique sociale pour mieux accueillir les mutations sociétales induites.

La croissance fondée sur l’économie du savoir est a priori plus inclusive
En outre, une croissance économique fondée sur l’innovation et l’imaginaire humain est a priori plus inclusive que celle fondée sur l’exportation et le déstockage massif des énergies fossiles. Peut-on en outre faire l’impasse sur le désastre environnemental coextensif à ce modèle de développement ? C’est peut-être l’une des raisons qui ont milité en faveur de ce virage pour l’économie du savoir que les autorités chinoises semblent accélérer. Mais en attendant que nos partenaires français s’approprient cette nécessité partagée comme destin partagé d’aller directement à l’économie du savoir, ils peuvent déjà nous aider à créer la richesse par la délocalisation en Afrique des unités de production manufacturière pour capter la main d’œuvre abondante. Quant aux autorités africaines, elles gagneraient à encourager l’entrepreneuriat féminin et celui des jeunes par la dynamisation du microcrédit, la création de coopératives, d’agriculture bio, de crédit solidaire, de mutuelles, des tontines soutenues par les mairies, la promotion de l’énergie solaire, toutes choses accessible pour tous pour contenir les diktats de la mondialisation néolibérale. Que nos partenaires français nous accompagnent sur ces chemins d’avenir. Et alors, seulement alors, il sied d’y consacrer une fondation. Ce faisant, les pouvoirs africains impulseraient une dynamique endogène de création de la richesse et par là-même plus inclusive, plus humaine comme le social-business cher au professeur Muhammad Yunus ? Seuls ces choix simples feront prospérer le destin partagé, le mieux-être pour tous, socle de la croissance pour tous ou croissance partagée. Voilà ma modeste compréhension de la croissance partagée. A cette condition ce concept subsume quelque chose. Sinon, il n’y a que le constat d’une vacuité, une de plus à faire. L’attente de la croissance partagée comme celle du cavalier de son cheval est vaine donc ruineuse. Changeons de concept et donc de cap.
Muhammad Yunus. Pour une Economie plus Humaine. Ed., JC Lattès. Paris. 2011

Mamadou Djibo, Ph.D.
Philosophie

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Vos commentaires

  • Le 7 mars 2015 à 01:28 En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    Les modificateurs impénitents semblent s’être calmés heinnnn ! Foulosophe ou philosophe, c’est selon. En tout cas, la lutte aura été vaine

  • Le 7 mars 2015 à 04:21 En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    Apres 50 ans de cooperation d,amitie le moment n,est-il pas venu de faire une reflexion serieuse s,il faut continuer avec les memes methodes Ou pas.Justement comme vient de le dire le prof avec brio le modele de cooperation gagnant-gagnant du cas Ethyopien avec le fabricant chinois huijan ce modele peut etre etendu a d,autres secteurs tel que l,electronique(chaine d,assembllage des composantes) car nous avons suffisamment d,ingenieurs et techniciens qualifies c,est l,unique moyen de reduire le chomage des jeunes diplomes au lieu de nous contenter des revenus des licences des mines.Merci prof pour cet eclairage la balle est dans le camp des decideurs.

  • Le 7 mars 2015 à 05:29 En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    Bjr mon frere tu as des bonnes idees pourquoi rester dehors vient au Faso pour contribuer a l,edification d,un Burkina emergent.Au temps fort du debat sur l,article 37 Je ne t,avais pas compris Je le regrette et te presente mes excuses car avec le recul j,estime que nous avons Tous ete induit en erreur sinon que le referendum etait la meilleure facon de nous eviter ces journees folles 30 et 31 oct qui a failli emporter la republique.Merci encore pour ta contribution.

  • Le 7 mars 2015 à 07:25, par oran En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    Djibo svp oubliez nous. Arretez de polluer notre site avec vos élucubrations. Vous avez montré que vous n’êtes pas sérieux ni crédible. Oubliez nous.

  • Le 7 mars 2015 à 07:56, par Koumbem Tipousga En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    Bonjour Monsieur Djibo. Bonne arrivée. Sinon, je te rappelle que malgré tes thèses, nous avons chassé Blaise en plein midi. Que dites-vous de l’inssurrection populaire ? Depuis lors, je n’ai pas encore lu ta réaction réaction. Es tu sonné au point de pouvoir réagir ? Te sents tu redevable pour avoir échoué après avoir empoché ? Et ton collègue Nyamsky le franco camerounais, il dit quoi ? Soro vous a-t-il dit de vous taire ? Comprenez que la philosophie selon Karl Jasper se perd lorsqu’elle degenere en dogmatisme. Tu t’es perdu et mal. Aucune crédibilité. De toi à Etienne Traoré, qui a eu raison ? Pauvre philosophe. Personne ne va se donner la peine de te lire.

  • Le 7 mars 2015 à 08:44, par Yirmoaga_3 En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    Ah ! L’homme faible est de retour, après la fuite sans honneur de "l’homme fort". Il (l’homme faible) n’a pas pris une ride : toujours aussi verbeux, onctueux ("le Très Honorable kigbafori, bla bla") et CREUX ! Et peut-être aussi affamé qu’alors... N’est-il pas temps de s’assumer pleinement au lieu de faire le griot toujours ?
    A bon entendeur...

  • Le 7 mars 2015 à 08:44, par Yirmoaga_3 En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    Ah ! L’homme faible est de retour, après la fuite sans honneur de "l’homme fort". Il (l’homme faible) n’a pas pris une ride : toujours aussi verbeux, onctueux ("le Très Honorable kigbafori, bla bla") et CREUX ! Et peut-être aussi affamé qu’alors... N’est-il pas temps de s’assumer pleinement au lieu de faire le griot toujours ?
    A bon entendeur...

  • Le 7 mars 2015 à 12:40, par La’Ccord En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    M. Djibo, il y a de la clairvoyance dans le début de votre article, mais la conclusion est assombrie par ce refus, comme il est de coutume chez les intellectuels africains, de prôner courageusement la terminaison de nos relations coloniales avec la France. Car, en demandant avec conviction, à plusieurs reprises, aux français de "nous aider à créer la richesse...", vous encourager la perpétuation de l’esclavage, car justement l’aide n’a jamais existé et n’existera jamais. La France connait trop de problèmes de chômage, pourquoi ne pas créer les emplois chez elle. C’est à nous de nous tourner courageusement vers d’autres partenaires commerciaux, avec toutes les conséquences que cela comportera : la France va bouder dans un premier temps, puis face à l’inflexibilité de ses anciennes colonies devant les sanctions en tout genre, elle va être obligé de changer de stratégie pour faire avec la concurrence de nos autres partenaires. C’est nous qui gagnons. Soyez courageux.

  • Le 7 mars 2015 à 12:42 En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    Je n’arrive vraiment pas a lire ce monsieur. C’ est un intellectuel tres tres malhonnete. Il se peut qu’ il ait dit des verites dans ce papier mais c’ est pour cela qu’ on demande aux chercheurs d’ etre honnete. Car, si vous etes malhonnete, meme le jour ou vous decidez d’ etre honnete, on ne ne sait pas. C’est comme ce paradoxe de Zenon d’ Elee. Un menteur qui dit qu’ il ment, a- t- il dit la verite ou ment- il encore ? Djibo, tu t’ es grille a jamais. Peu credible. Donc, si lefaso.net continue a vous publier, moi je continuerai a ne pas lire lefaso.net. Le monde est deja suffisamment inonde de tas d’ immondices qui veulent apparaitre comme de l’ information educative que personnellement, j’ ai pas la patience avec des soit- disant intellectuels qui mentent vis- a- vis. Si la honte tuait, ce garcon allait se cacher au moins pendant 10 ans. Mais ne demandez pas au chien d’ avoir honte de sa dehontee maniere de s’ asseoir.

  • Le 7 mars 2015 à 16:58, par bb En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    Felicitations pour cette belle contribution ! Esperons que nos dirigeants en tiendront compte pour le developpement de notre tres chere patrie.

  • Le 7 mars 2015 à 20:22, par podrbem En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    c’est propre.mais tant que nos Etat africains,surtout francophone laisserons le trésor Français géré notre monnais CFA,nous aurons que nos yeux pour pleurer.

  • Le 7 mars 2015 à 21:13 En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    @2,si Je comprends Tous ceux qui ont soutenu le referendum doivent etre decu de leur nationalite ?grandissez un peu sinon la haine qui vous habite finira Par vous emporter.

  • Le 7 mars 2015 à 21:34 En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    Nos excellences relations avec Taiwan devrait etre un levier dans le domaine des nouvelles technologies.Exemple un insitut sup en electronique (UO) peut bien coiffer une chaine d,assembllage des composantes electronique/informatique tel les PC,cellulaires.....c,est aussi un autre moyen d,absorber le chomage des jeunes diplomes.

  • Le 7 mars 2015 à 22:40 En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    Mon cher Djibo, votre texte est très long ,très compliqué pour moi .certainement à cause de mon niveau .néanmoins ,je vais faire une petite observation. Pourquoi voulez vous que la France ,la chine ou même la Birmanie viennent nous aider .pourquoi ?le cas de l’Éthiopie est très simple . Ils ont fait des lois pour inciter les gens à travailler le cuir sur place au lieu d’exporter en matière brute cette grande quantité de peaux que l’Éthiopie regorge .et la chine a saisi l’opportunité . L’aide comme vous l’entendez n’existe pas.

  • Le 8 mars 2015 à 04:05 En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    Nos excellences relations avec Taiwan devrait etre un levier dans le domaine des nouvelles technologies.Exemple un insitut sup en electronique (UO) peut bien coiffer une chaine d,assembllage des composantes electronique/informatique tel les PC,cellulaires.....c,est aussi un autre moyen d,absorber le chomage des jeunes diplomes.

  • Le 8 mars 2015 à 21:16 En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    Félicitation pour cette vision qui ne peux que contribué au développement d’un Burkina ou l’avenir est douteux à cause d’un passé assez sombre.
    L’arbre ne peut cacher la forêt, nous sommes sommes tous témoins de l’histoire de ce pays de près ou de loin. Chacun doit répondre un jour
    Que la jeunesse se lève et fasse un bon choix pour ne peut se laisser arnaquer encore une fois de plus.

  • Le 9 mars 2015 à 10:00, par Martopilon En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    Quand les gens n’ont plus honte dans un pays il faut craindre le pire. Comment ce monsieur là peut s’asseoir encore pour écrire quelque chose et poster sur ce site ? je suis vraiment dépassé. Après toutes les balivernes que ce gars a raconter ici pour le maintien de Blaise au pouvoir. Moi je crois que le vrai indice que rien n’a changé au Burkina c’est le courage que la rapacités blasiste à encore à venir s’exprimer en public. Des gens qui devraient être éternellement réduits au silence et à l’observation sage de la vie politique et du débat intellectuel puisque eux ont après avoir conduit ce pays à la faillite n’ont plus rien à proposer. Mais bon...tout sera toujours comme avant !

  • Le 9 mars 2015 à 10:14, par les nés avant la honte se ramènent En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    Oh secours les mendiants larmoyants sont de retour parmi nous ...tchrrrrrrrrrr il faut n’avoir rien à faire pour perdre son temps à lire les récits des masturbations de ce filousophe @djibo et les tous les autres prostitués en attente de nouveaux clients attendez encore 2jours le temps qu’on élisent un nouveau PF avant de commencer faire vos danses du ventre ou à donner vos tarifs..

  • Le 9 mars 2015 à 13:28, par a En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    Tout ça pour ça ? J’ai l’impression que beaucoup de nos soit disant intellectuels n’ont , comme capacité de réflexion qu’une seule théorie à savoir:comment faire pour que les autres viennent nous aider.dormez, pleurez, priez , crevez si vous voulez. Personne ne viendra vous sauver. Dieu nous a donné un beau pays, des bras valides, des cerveaux pour réfléchir. Et tout ce que vous savez faire., c’est de trouver qui de Taïwan ou de Pékin ou même la France qui nous aider. Même Dieu lui même ne nous viendra en aide. Car ils nous a tout donné.
    Comptons sur nos propres forces. Et on trouvera le bonheur.
    La partie ou la mort nous vaincrons !!!!!
    Anka

  • Le 10 mars 2015 à 14:17 En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    Merci Anka. Djibo est une honte de la jeunesse. Ses eleves devaient e chasser de leur classe. Dehu pour de bon, mon pantin phoulosophe.

  • Le 10 mars 2015 à 14:19, par Steve LAMADOU En réponse à : Mamadou Djibo : « Sans destin partagé, point de croissance partagée »

    Merci pour vos divers éclairages. Cependant, certains passages peuvent laisser croire qu’aujourd’hui nous devons privilégier La Chine à l’Europe. Ce n’est pas systématique. Sur chaque projet, les pays africains doivent sereinement étudier leurs avantages.

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