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Issaka KABORE dit Docteur : Ma foi, mon opinion, mon engagement pour la paix et la cohésion sociale au Burkina-Faso

Publié le mardi 13 janvier 2015 à 02h13min

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Peuple du Burkina-Faso, les 30 et 31 octobre 2014, une grosse mobilisation contre la révision de l’article 37 de la constitution a entraîné la démission du président Blaise Compaoré. Malheureusement des pertes en vies humaines, des blessés et des dégâts matériels ont été enregistrés. Aussi voudrais-je, avec déférence et humilité, avec une profonde compassion, adresser à l’ensemble du peuple burkinabè et aux familles des personnes décédées, mes condoléances les plus attristées et les plus sincères. Que la terre libre du Burkina leur soit légère et que le seigneur les reçoive dans sa miséricorde et son infinie bonté. Je formule aux blessés le vœu d’un prompt rétablissement.

Après cette manifestation de compassion, je voudrais m’adresser au peuple et à certaines de ses composantes.

I- A l’endroit du front républicain :
Mesdames et messieurs les premiers responsables du front républicain, je voudrais lancer un appel afin que vous adressiez un message fort au peuple et aux militants de votre regroupement. Je comprends votre option de réserve car comme dit une sagesse : « L’arbre du silence porte les fruits de la paix » et PINDARE, poète grec né vers 520 avant J.C. à Thébès, actuelle Cadmée en Grèce et mort en 446 avant J.C. disait également, je cite : « L’adversité met la prudence au cœur de l’homme ».
Il est donc normal que vous ayez une obligation de réserve, car cela permet de ne pas envenimer la situation. Toutefois, vous devez avoir également à l’esprit cette autre sagesse qui stipule ceci : « L’homme n’est que la moitié de lui-même. L’autre moitié, c’est son expression ». De ce fait, Mesdames et messieurs, si vous ne communiquez, si vous n’adressez pas un message fort de compassion, de paix, de réconciliation, de solidarité, de pardon, et de soumission à la volonté de notre peuple qui est au dessus de tout, comme le dit si bien le philosophe français Alexis TOCQUEVILLE(1805-1859) en ces termes : « Au dessus de toutes les institutions réside un pouvoir souverain, celui du peuple, qui les détruit ou les modifie à son gré », comment le peuple pourra vous écouter, et à travers vous l’ensemble des militants que nous sommes, nous comprendre, nous pardonner et nous tendre la main afin que, les aspirations se rejoignent et qu’à l’unisson, les chantiers du développement puissent être affrontés ? Vous devez agir dans le sens que notre peuple comprenne que vous, responsables de ce regroupement ainsi que l’ensemble des militants, ont tiré les enseignements des évènements des 30 et 31octobre 2014, et qu’ensembles vous marquez votre disponibilité à prendre sans tarder le train de l’histoire nouvelle de notre cher Burkina-Faso en marche.
Certains partis l’ont déjà fait d’une manière ou d’une autre, mais ensembles vous devez le faire aussi. Je mesure le degré de difficulté que vous éprouvez en ce moment pour vous ressaisir, car personne n’avait imaginé ce scenario, pas même les organisateurs de ces journées de protestation. Le choc fut surprenant, brutal et violent. Vous l’auriez su que vous auriez agi autrement pour éviter les pertes en vies humaines, les blessés et autres dégâts matériels. Mais ne dit-on pas souvent que :
« Personne ne peut revenir en arrière et prendre un nouveau départ, mais n’importe qui peut commencer dès aujourd’hui et faire une nouvelle vie » ? Je comprends que vous n’ayez pas pu le faire jusque là, suspension des certains partis oblige, mais puisqu’elle est levée, adressez vous au peuple qui aimerait vous entendre. Surtout rappelez vous cette citation de Winston S. CHURCHILL qui dit : « Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal : c’est le courage de continuer qui compte ».
Beaucoup d’entre les militants sont haïs en ce moment, raison pour laquelle ensembles et individuellement vous devez communiquer avec le peuple afin de pouvoir œuvrer avec toutes les composantes de notre société à la consolidation de la démocratie et à la cohésion sociale, car comme dit une sagesse : « Ceux qui ne peuvent pas supporter d’être haïs ne doivent pas faire de la politique » ; en ce sens que, dans la gestion des hommes, il est rare de pouvoir toujours éviter que des gens se haïssent, bien qu’ils soient les produits d’une même nation. Alors courage, car le peuple attend votre adresse à son égard pour juger de la profondeur de son contenu, afin de tendre la main à chacun de vous et à tous les militants pour qu’ensembles nous affrontions les défis du développement dans toutes ses dimensions.
Après quoi, j’ose espérer, sinon qu’il me semble même impératif,concernant principalement le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) pour lequel je milite, locomotive du front républicain, qu’un congrès extraordinaire puisse être convoqué dans les semaines ou mois à venir, pour mettre en place un nouveau bureau exécutif à même de permettre au parti de reconquérir la confiance perdue car il n’a pas été désapprouvé parce qu’il était au pouvoir, mais à cause de sa manière de gérer la question de l’article 37. A l’ensemble des militants, vous leur devez un message les appelant à la paix, à la réconciliation, au pardon, à la cohésion sociale et à rester unis pour marquer leur disponibilité à assimiler la leçon du peuple en vue de la reconquête de sa sympathie, quel que soit le temps que ça prendra, car le peuple doit être respecté dans tous les cas, et j’invite à cet effet chacun à faire sienne cette pensée du poète russe d’origine ukrainienne Nicolaï GOZOL (1809-1852) qui dit : « C’est une chose connue, et la sainte écriture le dit, que la voie du peuple est la voie de Dieu. Il est impossible d’imaginer rien de plus sensé que ce qu’à imaginé le peuple ». Une invite à l’ensemble des militants doit être faite afin qu’ils cultivent le pardon, qu’ils restent unis, qu’ils se donnent la main et de façon mobilisée ils œuvrent à reconquérir par leurs actes de tous les jours, la confiance du peuple. Rien ne sert de fuir vers d’autres formations politiques car là où ils iront le peuple les verra et saura les sanctionner le moment venu. Faire mouvement vers d’autres parti en ces instants précis, c’est refuser de s‘incliner devant le peuple, de reconnaître certaines erreurs et de demander sa clémence. Personne ne peut empêcher ceux qui ne pensent qu’à leurs intérêts personnels et égoïstes de partir, car le CDP n’étant plus au pouvoir, ils n’ont plus rien à préserver. C’est pourquoi, champions en probabilité qu’ils sont, ils déterminent déjà le parti qui, selon eux, semble avoir plus de chance de venir au pouvoir en 2015, pour déjà aller s’y aligner dans le seul espoir de reconquérir les avantages perdus suites à l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014. Ces champions en retournement de vestes diront qu’ils n’étaient pas pour la révision de l’article 37 mais…. Mais quoi ? Il fallait qu’il le dise en son temps et pas maintenant. Heureusement, notre peuple n’est plus le même d’il ya 20 ans et il saura pardonner les repentis sincères et sévir ceux qui se croient rusés pour le tromper.

Winston S. CHURCHILL ne disait-il pas : « Tous les hommes font des erreurs, mais seuls les hommes sages apprennent de leurs erreurs » ? Alors chers amis, notre peuple sait que ceux qui sont sages pour apprendre de leurs erreurs, ceux qui sont sincères dans leur repentir, sont ceux qui ne fuient pas se refugier dans d’autres formations politiques mais ceux qui restent dans leurs anciennes formations pour travailler à reconquérir par leurs comportements citoyens, la confiance des populations.
Tous les militants du front républicain doivent travailler à montrer au peuple leur capacité à lire l’enseignement qu’il a donné les 30 et 31 octobre 2014 et montrer que la leçon est bien assimilée car comme l’a dit le Dalaï LAMA, guide spirituel des tibétains : « Lorsque vous échouez, n’échouez pas la leçon ». Je reste convaincu que vous n’échouerez pas la leçon et je sais qu’elle est déjà bien apprise car comme le dit Monica SELES, joueuse américaine de tennis d’origine ex. yougoslave : « On apprend plus de ses propres défaites que des défaites des autres ».
Alors chers militants, restez mobilisés, retenez la leçon que le peuple a donné, donnez vous la main pour relever les défis de la paix, de la réconciliation, du pardon, et engagez vous à contribuer par vos comportements de tous les jours, à la consolidation de la démocratie et du développement du Burkina-Faso. Votre participation à la vie de la nation est obligatoire et votre engagement doit trouver de l’inspiration et de l’énergie dans cette citation de Nelson MANDELA, homme de paix, ancien chef d’état de l’Afrique du sud qui dit : « Le monde ne sera pas construit par ceux qui restent à l’écart les bras croisés, mais par ceux qui sont dans l’arène, les vêtements réduits en haillons par la tempête et le corps mutilé par les évènements ».

II- A l’adresse des membres du conseil national de la transition (CNT) et du gouvernement :
Je formule le vœu que vous puissiez réussir votre mission avec douceur. Je lance un appel afin que tout soit mis en œuvre afin que la transition soit celle du pardon, de la réconciliation, du renforcement de la cohésion sociale, de la solidarité et de la démocratie, une transition débarrassée du grain de la vengeance car comme le dit une sagesse :
« Les chemins de la vengeance sont comme ceux des forêts. On les suit pendant longtemps avant de se rendre compte qu’ils ne mènent nulle part et qu’on s’est égaré »
Je souhaiterais que la transition puisse définitivement trancher la question des candidatures indépendantes en les autorisant aux élections présidentielles de 2015 pour le plus grand bien de notre démocratie.
A tous les animateurs de la transition, je souhaiterais que vous ayez en permanence à l’esprit ces trois réflexions de l’illustre homme de paix Nelson MANDELA :
1- « Nous devons apprendre à vaincre nos adversaires sans les humilier »
2- « Nul homme qui aime son pays ne peut l’aider à progresser s’il ose négliger le moindre de ses compatriotes »
3- « Vous obtiendrez plus dans ce monde avec le pardon qu’avec des actes de représailles »

Je voudrais également que vous fassiez votre, cette pensée de Dan MILLMAN, sportif et écrivain américain né en 1946 selon laquelle : « Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau et non pour se battre contre l’ancien »

III- Au sujet de la jeunesse et des organisations de la société civile non membre du conseil national de transition

Je voudrais vous féliciter pour votre choix si important pour toute la nation. En effet, dans la situation actuelle de conduite des affaires de l’état, où il n’existe ni majorité au pouvoir ni opposition en quête du pouvoir, synonyme donc d’absence de pouvoir et de contre-pouvoir, il est indiqué et nécessaire qu’il ait des acteurs qui puissent toujours veiller et critiquer s’il ya lieu la gestion du pouvoir. Il y va de l’intérêt de toute la nation que des acteurs de la transition car, il faut en permanence des acteurs pour attirer l’attention des uns et des autres sur certaines questions pour le bien de tous. Je vous appelle donc à la vigilance tout au long de la transition, et surtout à travailler à se fortifier d’avantage car le plus dur n’est pas la transition, mais après 2015, en ce sens que, s’il ya changement il doit être structurel, c’est-à-dire qu’il doit être profond et toucher la conscience des hommes. Il faut aller en profondeur car comme le dit si bien Maurice BARRES, Homme politique français (1862-1923) : « Un état d’esprit, non des lois, voilà ce que réclame le monde ; une réforme mentale plus qu’une réforme matérielle. Il ne faut pas rêver d’installer les hommes dans une règle qui leur impose le bonheur, mais de les suggérer un état d’esprit qui comporte le bonheur ».

IV- A l’ensemble de notre peuple
Le reste du monde te reconnaît comme un peuple pacifique, travailleur, hospitalier, honnête et intègre, et je voudrais t’appeler à la sagesse, au pardon, à la réconciliation, à l’union, à la culture de la paix et surtout à la non violence car Martin Luther KING, militant non violent pour les droits civiques des noirs aux états unis d’Amérique (1929-1968) disait à ce propos : « La non violence est une arme puissante et juste, qui tranche sans blesser et anoblit l’homme qui la manie. C’est une épée qui guérit ».
J’invite chaque burkinabè à toujours soigner son langage car toutes les guerres commencent toujours par des joutes verbales et à ce propos l’écrivain et philosophe français Jean Paul SARTRE(1905-1980) ne disait-il pas que : « Les paroles sont des pistolets chargés » ? Il suffit d’une mauvaise manipulation et l’irréparable peut se produire.
Chaque citoyen doit apprendre à écouter l’autre, à le comprendre, à l’accepter afin de pouvoir discuter avec lui en vue d’une compréhension mutuelle, permettant de s’entendre sur l’essentiel pour la construction d’un Burkina qui avance. Nous devons tous cultiver le pardon et la tolérance pour une paix durable car même chez les animaux certains font preuve d’une tolérance qui doit interpeller les humains. En effet, il est constaté par des chercheurs que, quand deux loups se battent pour l’acte sexuel, le vaincu se couche et tend sa gorge au vainqueur pour qu’il l’arrache, mais celui-ci l’épargne et va accomplir ce pour quoi il se battait. Le combat qu’ils menaient n’avait donc pas pour but d’anéantir l’autre, mais pour un objectif bien précis au-delà duquel tout acte violent n’a plus aucuns sens. Les humains que nous sommes, êtres dotés de raison par excellence, sont-ils prêts à épargner la gorge de leurs adversaires ?

V- Pour notre part, nous voudrions très humblement dire au peuple que nous avons appris la leçon et l’avons retenu. Nous nous en voudrions de ne pas saluer la hauteur d’esprit des acteurs politiques, de la société civile, bref, de l’ensemble de notre peuple, qui a permis d’éviter des affrontements entre burkinabè. Ceci est la preuve de la clairvoyance des burkinabè car comme le dit une sagesse : « C’est l’ignorance et non les connaissances, qui dresse les hommes les uns contre les autres ».
Nous nourrissons le rêve de voir à la tête de l’état burkinabè en 2015, un président dont l’âge varie entre 35 et 50 ans, car ce sont surtout les jeunes qui se sont mobilisés les 30 et 31 octobres, ont payé le plus fort et nous avons foi en leur capacité de diriger ce pays. C’est pourquoi nous invitons les partis politiques à songer aux jeunes aux élections de 2015. Nous invitons les jeunes à y penser au cas où il y aurait des candidatures indépendantes et à en tenir compte dans leurs choix électoraux.

En somme voudrions-nous dire au peuple, notre disponibilité et notre disposition à reconnaitre nos insuffisances, à faire notre autocritique, à nous amender, à travailler à reconquérir la confiance perdue, que cela soit en 2015, 2020, 2025 voire même au-delà, car nous avons compris que ce que veut notre peuple de notre part, c’est un changement de comportement et non un changement de place, une sincère repentance et non une roublardise. En refusant de nous repentir et de nous soumettre à sa sanction, c’est refuser de grandir par notre soumission à la volonté du peuple.
Heureusement notre peuple est vigilant et ne saurait tolérer les retournements de vestes empreintes d’une ruse maladive sans avoir demandé pardon au peuple tout en ignorant la leçon enseigné par notre peuple les 30 et 31 octobre 2014. Nous restons convaincus que notre peuple nous pardonnera comme il a toujours su le faire à l’endroit des repentis sincères, et nous restons également convaincus qu’il ne sert à rien de nous refugier dans d’autres formations politiques car le peuple vigilant reconnaitra et sanctionnera le moment venu, ceux qui voudront le rouler et avec eux les formations politiques qui, dans leur course effrénée vers le pouvoir, leur offriront des tenues de camouflage. Notre peuple est un grand peuple et il saura tendre la main à cette partie de lui-même qui, à un moment donné, a nourri des aspirations contraires. Une pensée d’Oscar WILDE, écrivain britannique (1854-1900) disait ceci : « Seuls les faibles mettent des années à s’affranchir d’une émotion. Celui qui est maître de soi peut étouffer un chagrin aussi aisément qu’inventer un plaisir ».
Notre peuple est maître de lui et de ce fait ne saurait perdre du temps à attendre une quelconque autorisation de qui que ce soit pour créer les conditions de sa propre cohésion, condition nécessaire et suffisante pour sa marche radieuse vers le développement intégral et inclusif.

VI- A l’ensemble de la population du secteur 08 (ex.secteur 10) de Ouagadougou dont nous étions un des élus municipaux, nous lui demandons de rester unie et solidaire, à travailler encore plus pour que règne la paix, la solidarité, la cohésion sociale et le pardon entre tous les habitants du secteur. Comme nous l’avons toujours prôné, nous devons faire en sorte que nos différences en matière de convictions politiques soient une richesse pour notre secteur afin que règne une compréhension et une solidarité manifeste entre les populations du secteur sans distinction aucune. Dans ce sens, j’invite les populations du secteur 08 de Ouagadougou et de tout le Burkina à méditer cette pensée de l’écrivain français Victor HUGO(1802-1885) selon laquelle :

« Nous devons apprendre à vivre comme des frères, sinon nous allons mourir ensembles comme des idiots ». Donnons-nous la main pour avancer ensembles et rester debout car « la vie est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre » selon Einstein, physicien américain d’origine allemande.
Pour terminer, j’implore la compréhension et la clémence de chaque burkinabè si j’ai failli dans ce message, car mon intention est d’apporter ma modeste contribution à l’édification de la démocratie, à l’élévation de la sagesse de chacun d’entre nous, à la culture de la paix, à la cohésion sociale, à la solidarité et au pardon au Burkina-Faso. Que Dieu tout puissant, clément et miséricordieux par essence illumine chacun de nous pour une solidarité agissante. Qu’il accueille dans son paradis ceux qui ont payé de leur vie l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 et qu’il tende sa main guérisseuse sur les blessés afin qu’ils recouvrent la santé au plus vite. A l’aube du nouvel an, nous formulons à l’ensemble des burkinabè et à tous ceux qui vivent au Burkina-Faso, nos vœux de santé, de paix, et de développement dans un climat de cohésion sociale renforcée.

Dieu bénisse le Burkina-Faso.
Ouagadougou le 02 janvier 2015
Issaka KABORE dit Docteur
Tel : 76 67 16 70

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Vos commentaires

  • Le 14 janvier 2015 à 11:08, par Aubin En réponse à : Issaka KABORE dit Docteur : Ma foi, mon opinion, mon engagement pour la paix et la cohésion sociale au Burkina-Faso

    Je baisse mon chapeau pour cet ecrit digne d’un parti epris de paix tel que le CDP. Ca nous change de ces va t’en guerre du MPP. Vraiment les Burkinabe vont regretter fortement le president Blaise COMPAORE

  • Le 18 janvier 2015 à 17:16, par Norbert SANKARA En réponse à : Issaka KABORE dit Docteur : Ma foi, mon opinion, mon engagement pour la paix et la cohésion sociale au Burkina-Faso

    « Quel message plein de sagesse ? J’aime des messages d’hommes réffléchis comme celui là. Merci monsieur KABORE. Vous méritez meme de diriger le CDP. Il faut que le CDP dise ce qu’il pense des évênements et ce qu’il attend des militants. Comme Blaise n’est plus là ils ont tous peur et ne savent que faire. Ils ont perdu leurs coquilles ces gens là. Monsieur Kaboré, s’il yavait beaucoup de gens comme vous au CDP walaï j’allais y militer. Mai attention ils vont vous combattre parce qu’ils n’aiment pas des gens qui raisonnent comme vous.
    Merci encore pour ce message nourrissant.

  • Le 16 avril 2015 à 12:26, par JOSE Kalifa En réponse à : Issaka KABORE dit Docteur : Ma foi, mon opinion, mon engagement pour la paix et la cohésion sociale au Burkina-Faso

    Hommage à toi homme de foi. Ecrit formidable ! Mais comme on le dit, les grands diseurs ne sont pas les grands faiseurs. Pourquoi n’avez vous pas utiliser cet argumentaire pour convaincre vos amis de peu de foi ni loi de ne pas toucher à la constitution ? Ou étiez vous pendant ce temps ? Sûrement entrain de mettre le feu pour revenir après jouer au pompier ? Vous êtes un grand médecin après la mort. La grandeur d’un médecin ne réside t-elle pas dans son aptitude à guérir le malade ? Ton message est comme un enjoliveur. La foi sans les œuvres n’en est pas une ! Vous avez violer les dix commandements de dieux, et aussi la mère de nos lois : la constitution ; alors attendez le jour du jugement dernier. Hommes de peu de foi et sans loi, il ne faut pas confondre amnésie et amnistie. Bien dire les choses n’est pas synonyme de vérité. Votre message, je reconnais est digne d’intérêt, mais à quoi bon de demander à quelqu’un qui n’a plus de tête de regarder l’horizon. Les Burkinabè n’ont plus la tête au CDP, alors ne les demande pas de ne pas partir dans de nouveaux partis pourvoyeurs d’espoirs. CDP (Les Compatriotes se sont Découragés, donc ils sont Partis)

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