A ce jour, 3 511 commerçants ont été installés dans six marchés de la ville par la RAGEM (Régie autonome de gestion des équipements marchands de Ouagadougou). En outre, décision a été prise de réhabiliter non seulement Rood Woko mais également de construire un nouveau marché à Nonsin au secteur 19.

Compte tenu de l’ampleur et de la complexité des études et travaux à mener sur les deux sites (Rood Woko et Nonsin), le gouvernement a décidé la mise en place d’une maîtrise d’ouvrage mieux indiquée pour conduire les travaux. La maîtrise d’ouvrage remplace désormais la commission ad hoc.

La mise en place de la maîtrise d’ouvrage a fait l’objet d’une rencontre d’information le 11 janvier 2005 à la Chambre de commerce de Ouagadougou des ministres du Commerce, de la Promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat ; des Infrastructures, des Transports et de l’Habitat et du maire de la commune de Ouagadougou. D’amples informations ont été données sur la situation des deux infrastructures. Le directeur général de la maîtrise d’ouvrage en la personne de M. Gilbert B. Sedgo a été présenté à l’assistance.

La maîtrise d’ouvrage sera appuyée dans sa mission par un comité technique interministériel regroupant des compétences émanant de différents ministères et par deux représentants des commerçants de Rood Woko en qualité d’observateurs.

La volonté politique du gouvernement de mener à bien les travaux de réhabilitation du marché Rood Woko à l’identique et la construction du marché de Nonsin s’est traduite par l’inscription d’un crédit au budget de l’Etat et des démarches entreprises auprès de partenaires au développement pour leur financement.

Compte tenu de la détermination du gouvernement et du niveau des études techniques déjà effectuées, les travaux pourront commencer et dureront entre 18 mois et deux ans, dès l’acquisition des financements.

Une fois les travaux terminés, le marché Rood Woko et celui de Nonsin seront remis à la commune de Ouagadougou et seront gérés par sa structure habilitée, à savoir la RAGEM (Régie autonome de gestion des équipements marchands de Ouagadougou).

A ce sujet, l’occupation des emplacements sera soumise à des conditions qui permettront de mettre fin au désordre qui avait cours avant la tragédie du 27 mai 2003.

DCPM/MCPEA