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Echos de l’Ouest : Valse des directeurs à la SOFITEX

Publié le vendredi 2 septembre 2011 à 02h39min

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Quelques mois après sa nomination (8 juin 2011) et son installation (23 juin) à la tête de la SOFITEX, le nouveau DG, Gomdaogo Jean-Paul Sawadogo, a procédé à des nominations de directeurs. La note relative à ces mutations est tombée dans l’après-midi du lundi 29 août 2011, révélant ainsi que le docteur agronome, Déhou Dakuo occupe désormais le poste de Directeur du développement de la production cotonnière (DDPC) en remplacement de Georges Yaméogo qui devient, maintenant, conseiller technique. Augustin Zagré, autrefois directeur des approvisionnements, reprend son ancien poste de Directeur commercial (DC). Il cède son fauteuil à l’auditeur sénior, Amadou Diabaté qui ajoute à ses charges de directeur des approvisionnements, celles du transit.

Directeur commercial jusqu’à la date du 29 août, Lassané Kargougou est nommé Directeur des intrants et du crédit agricole (DICA). Ce mouvement de directeurs, rappelons-le, intervient un an après un autre effectué en juillet 2010 par l’ex-DG, Célestin Tiendrébéogo. Celui-ci avait été relevé de son poste le 8 juin 2011, après 16 ans de « bons et loyaux » services.


La fête du « chitoumou »
ce week-end à Bobo

Le « chitoumou », ces chenilles du karité bien connues de nombreux Burkinabè, seront encore célébrées cette année à Bobo-Dioulasso. En effet, depuis ce vendredi 2 septembre 2011, se tient la 7e édition de cette fête et ce, jusqu’au 6 du même mois, avec en ligne de mire « La contribution du chitoumou au développement de la commune de Bobo-Dioulasso ». Cette manifestation centrée sur un met très prisé par les autochtones de Bobo et par bien d’autres ethnies, est organisée par l’Association pour l’épanouissement de la commune de Bobo-Dioulasso (AECB). Elle donne l’occasion aux visiteurs de découvrir une variété de plats et de produits faits à partir du « chitoumou » et leur permet de se l’acheter sur la Place de la mairie de Bobo-Dioulasso.


Des enseignants opposés
à la rupture des groupes-écoles

Dans les lignes qui suivent, des enseignants du primaire dénoncent une nouvelle mesure prise dans les écoles d’application, qui préconise de maintenir un seul instituteur par classe.
« Des directeurs d’école ont lutté corps et âme pour organiser un groupe-école au profit des enfants. Voilà que pour des raisons économiques, on tend à disloquer ce système bien mis en place. Comment peut-on comprendre que pour des classes à large effectif (en moyenne 120 élèves par classe) et pour seulement trois mois de stage, on sacrifierait nos enfants pour une raison ou une autre ? Comment un enseignant avec 120 élèves peut-il être efficace, s’il doit respecter les deux devoirs par jour et suivre les stagiaires (au moins 3 par classe) ?

La proposition pour préserver l’intérêt des enfants a été balayée du revers de la main. N’est-ce pas mieux garder les équipes telles et gérer les primes de formation des stagiaires en cuisine interne ? Voilà une proposition qui ferait du bien aux élèves. Mais hélas ! Messieurs et Mesdames les concepteurs, concédez certaines mesures à la clairvoyance des braves enseignants pour éviter des regrets futurs ».

Sidwaya

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