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On murmure : La réplique d’un client au DG de la SOTRACO

Publié le mercredi 6 juillet 2011 à 01h38min

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Un client de la SOTRACO a fait parvenir à Kantigui un message suscité par l’interview de M. Boureima Tarnagda, directeur général de la Société de transport en commun de Ouagadougou (SOTRACO) parue à la page 8 du quotidien Sidwaya, du jeudi 30 juin 2011. Dans ledit message, le client relate la situation qu’il vit au quotidien en tant qu’abonné de la SOTRACO. Une situation qui, étrangement, ne correspond pas à la réalité décrite par M. Tarnagda. Avant tout propos, le client affirme que c’est avec un grand intérêt qu’il a lu l’interview du directeur général de la SOTRACO. « Je suis un de vos clients. Je possède la carte numéro 001294 depuis janvier 2010.

Mon premier constat est que le DG n’a pas présenté ses excuses à sa clientèle qui a autant subit de préjudices financiers et moraux », relève le client dans son message tombé entre les mains de Kantigui. Et le client de poser la question à M. Tarnagda : « M. le DG, avez-vous déjà emprunté un de vos bus pour observer la misère de vos clients ? » Il suggère au DG de la compagnie avec humour « d’essayez un jour d’être un client ordinaire de la SOTRACO, le temps d’une demi-journée pour constater l’effort que ses clients fournissent ».

Exemple à l’appui, le client indique au directeur général de la SOTRACO les difficultés de terrain : « Je vous donne un seul exemple : le vendredi 24 juin 2011, à la gare de bus en face de la Maison du peuple, nous avons attendu le bus n° 5 de 18 heures 30 à 20 heures 30 et, Dieu merci, sous une fine pluie ». Afin d’inviter les dirigeants de la SOTRACO à suivre leurs employés, le client se réfère à l’ancien Premier ministre, Tertius Zongo, qui disait dans un de ses discours que le problème au Burkina, c’est le suivi. En tous les cas, pour le client, « à l’heure actuelle, les Burkinabè reconnaissent les bienfaits du transport en commun. Inutile de prendre l’exemple du Brésil ou du Nigeria (Lagos).

Combien de temps d’attente les clients de ces pays font à l’arrêt de leurs sociétés de transport en commun ? » Pour finir, le client de la SOTRACO a un souhait. « Je souhaite, en tant que client de la SOTRACO, voir le DG prendre place à mes côtés dans le bus n° 5 pour faire de l’adage qui dit : « qu’au-delà de donner l’exemple, soyez l’exemple » son cheval de bataille. Cela va contribuer, j’en suis convaincu, à transporter 87 % de la population comme Curitiba au Brésil ou faire réduire de 50 % le taux de maladies respiratoires à Lagos (au Nigeria), pardon à Ouagadougou ».


Sociétés de téléphonie mobile, du respect pour vos agents
Externalisés

Il est parvenu à Kantigui que des agents externalisés d’une société de téléphonie mobile travaillent 9 heures de temps au lieu de 8 heures comme l’exige la loi. Ni la rencontre directe entre la direction des ressources humaines de cette société et son directeur juridique, ni la confrontation avec les responsables de la société gestionnaire, ne sont venus à bout de ce problème. Kantigui a ouï dire au sortir de ces rencontres et cela, par le juriste lui-même, que les 8 heures de travail n’incluent pas le temps de pause. Il s’agit, en effet, d’un travail posté, fonctionnel 24h/24. Précédemment, les agents sont allés à plusieurs reprises à l’inspection de travail pour en savoir davantage, l’un des inspecteurs s’est même déplacé au siège de la société-mère pour rencontrer les responsables de la société gestionnaire et a reçu une fin de non recevoir.

Si L’outsourcing (l’externalisation), contrairement à ce qu’il est dit, n’est pas un fléau, mais un nouveau modèle organisationnel qui apporte une bonne qualité de service au client dans le cadre d’un partenariat bien négocié entre le client (la société de téléphonie) et son fournisseur de services (la société chargée de la gestion), alors il doit en résulter un partenariat gagnant-gagnant pour tous. De source sûre, dans un tel partenariat ou une telle négociation, le personnel doit être mis en première ligne. C’est ainsi que la société de téléphonie en question devrait bien s’occuper du personnel devant partir en outsourcing et non les contraindre à travailler plus que n’en demande la loi.


Plus jamais ça !

Kantigui n’a pas cru à ses oreilles en écoutant l’histoire qui lui a été rapportée. Une histoire qui se serait passée dans une province de la région du Nord. Au cours d’une nuit, un préfet aurait constaté la présence d’un intrus dans sa résidence. Après avoir tenté en vain de le maîtriser, il aurait appelé au secours la brigade de gendarmerie. Qu’elle ne fut pas sa grande surprise de s’entendre dire par le chef de la brigade qu’il ne disposait pas d’éléments et qu’il faisait nuit. Notre administrateur aurait été obligé de se battre seul pour maîtriser ce visiteur d’un soir et le conduire à la police. Kantigui s’inquiète de ce comportement des hommes chargés d’assurer la sécurité des citoyens et les invite à plus d’opérationnalité afin de mieux bénéficier de la confiance des populations. Sinon, à qui doit-on désormais se référer en cas de problème de sécurité ?


Le Parlement panafricain
à Ouagadougou

Il est parvenu à Kantigui que le Parlement panafricain (PAP) initie des réunions consultatives régionales sur le thème : « La transformation du Parlement panafricain en un organe législatif et la ratification de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance ». C’est dans ce sens que le bureau du Parlement panafricain a choisi Ouagadougou pour organiser, les 14 et 15 juillet 2011, la 4e réunion consultative pour la région de l’Afrique de l’Ouest. Après renseignements, Kantigui s’est rendu compte que la réunion de Ouagadougou se tient après celles de Kampala en Ouganda les 16 et 17 juillet 2010 pour l’Afrique de l’Est, de N’Djamena au Tchad les 17 et 18 septembre 2010 pour l’Afrique centrale, et de Lac Victoria en Namibie les 27 et 28 septembre 2010 pour l’Afrique australe.

Selon les informations de Kantigui, environ 150 participants de quinze (15) pays sont attendus au Burkina. Parmi eux, d’imminentes personnalités telles le président de l’Assemblée nationale du Tchad, par ailleurs président du PAP, Idriss Ndélé , les présidents des parlements et les ministres des Affaires étrangères des quinze pays de la zone Ouest-africaine, des députés membres du Parlement panafricain, etc.
Kantigui a ouï dire que les travaux de la rencontre, dont l’ouverture est placée sous la présidence de Blaise Compaoré, Président du Faso, se dérouleront dans la salle de conférences de Ouaga 2000. Les débats porteront, entre autres, sur : « les similitudes entre la Charte africaine et les traités de la CEDEAO, l’état d’avancement de la ratification de la Charte dans les pays de l’Afrique de l’Ouest : difficultés rencontrées et voies et moyens d’accélérer la ratification et enfin, la mobilisation des populations africaines autour des valeurs promues par la Charte ».


Sale temps pour le candidat nigérien à la présidence de l’UEMOA

Le candidat nigérien à la présidence de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) pourrait être rattrapé par des manquements dans sa gestion des finances publiques de son pays. D’ores et déjà, les médias en font leurs choux gras à Niamey. Une correspondance entre le directeur adjoint du cabinet du président de la junte militaire d’alors, Alhassane Alkaly et Badamassi Annou cacherait les dessous d’une malversation financière qui anime les débats autour de l’intégrité de certains dirigeants de la transition. En fouinant les labyrinthes politico-économiques des pays limitrophes, Kantigui s’est aperçu en parcourant le site nigérien tamtaminfo.com (à l’image de lefaso.net du Burkina Faso) que l’étau se resserre déjà autour de certains dignitaires du Conseil supérieur pour la restauration de la démocratie (CSRD) du général Salou Djibo dont son grand argentier qui pourrait être poursuivi pour complicité.

Une salle affaire de plus d’un milliard F CFA de marchés publics serait en train d’accabler l’ex-ministre de l’Economie et des Finances, Badamassi Annou. Ces casseroles très bruyantes que le nouveau chef de l’Etat va devoir gérer vient rappeler que bien que le CSRD ait donné l’espoir à tout un peuple en rétablissant un Etat de droit en péril sous Mamadou Tandja, il n’a visiblement pas réussi à enterrer définitivement les mauvaises pratiques minant la bonne gouvernance. Kantigui craint que l’explosion de cette bombe à fortes déflagrations de détournement ne vienne entraver les ambitions sous- régionales de l’ex-ministre de Salou Djibo.


"Le chandelier" lance son premier album

Kantigui a ouï dire que l’artiste-musicien, Kondombo Kader Michel alias "Le chandelier", le fils de Nanoro, lance son premier album baptisé "Mon choix". La dédicace de cet album, selon les sources de Kantigui, aura lieu le dimanche 10 juillet 2011 à 15 heures au CENASA. L’album contient 11 titres sur des thèmes religieux et variés plus un single sur la paix intitulé « Graines de paix ». Il est parvenu à Kantigui que la dédicace sera suivie d’un concert live orchestré par Joseph Tapsoba alias "Mascott". La cérémonie de dédicace est placée sous le patronage de Ablassé Ouédraogo, administrateur général de Zoodo international et sous le parrainage de Salamata Sawadogo, ancien ministre des Droits humains. L’entrée sera gratuite.


Attention, il y a danger à Bindé !

La campagne agricole connait une difficile installation dans la province du Zoundwéogo. En plus de cette situation fâcheuse imposée par dame nature qui hypothèque dangereusement la production, la commune de Bindé, si rien n’est fait, sera en proie à des conflits fonciers. C’est l’information que s’est laissé donner Kantigui, qui a aperçu deux cargots de CRS de retour de cette commune le 29 juin dernier. Selon des sources proches des populations, quatre menaces planent sur la petite commune située à une quinzaine de kilomètres de Manga. Le bornage de la zone pastorale, la délimitation à Kaïbo V3, l’occupation des terres de Tigré par des saisonniers du Boulgou et un différend entre deux villages constituent les sources des menaces de conflits.

Selon les mêmes sources de Kantigui, quatre habitants auraient été séquestrés dans les champs de Tigré avant d’être libérés. A ce qui se dit, une délégation de l’administration est allée rencontrer les deux parties sans pour autant réussir à prendre une décision claire et partagée par les protagonistes. C’est pourquoi, Kantigui lance un appel pressant pour l’implication sans réserve de toutes les forces vives afin d’étouffer dans l’œuf ces menaces. C’est le moyen sûr, foi de Kantigui, pour éviter le retour du démon de 2008 qui avait causé à la province des pertes en vies humaines et d’innombrables dégâts d’animaux et de matériels.


Médiateur du Faso :les remerciements de Amina Moussou Ouédraogo aux Editions Sidwaya

Le Médiateur du Faso, Amina Moussou Ouédraogo est en fin de mandat. Ainsi, elle a fait parvenir à Kantigui une lettre où elle exprime sa gratitude au Directeur général des Editions Sidwaya. « Au terme du mandat qui m’avait été confié en qualité de Médiateur du Faso, je voudrais, par la présente, vous exprimer mes sincères remerciements et vous témoigner ma gratitude pour l’appui constant que les Editions Sidwaya n’ont cessé d’apporter à l’institution, dans sa mission de défense des droits des citoyens », écrit-elle. Au moment où Mme Ouédraogo s’apprête à quitter le Médiateur du Faso, elle a également adressé ses remerciements à l’ensemble des différentes rédactions des Editions Sidwaya dont « le professionnalisme a permis de faire connaître le Médiateur du Faso dans le paysage institutionnel burkinabè ».


Quand une caissière de la SONABEL se fait injurier par des clients

Kantigui a assisté samedi dernier à une scène où une caissière de la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL) s’est fait copieusement injuriée par des clients venus payer leurs factures. La caissière en question, occupant l’un des deux guichets de l’agence de la Zone d’activités diverses (ZAD) ouverts ce week-end-là, aurait appris à ses dépens qu’il ne faut pas crier sur un client comme on le voudrait. La scène à laquelle Kantigui a été témoin s’est déroulée dans un guichet de paiement des unités cash-power. Une cliente qui, visiblement ne comprend pas tous les contours du système de paiement des unités Cash-power, posait des questions pour comprendre. Et voilà que notre caissière se met dans tous ses états.

A la grande surprise de Kantigui, la caissière s’est mise à crier sur la cliente, au lieu de lui expliquer calmement comment les opérations se déroulent. Les cris de la caissière de la SONABEL étaient tel que les autres clients alignés de part et d’autre, agacés, n’ont pas pu contenir leur colère. Et la réaction ne s’est pas fait attendre ! Les clients, sidérés, ont réagi comme un seul homme. Ils ont fait savoir à la « crieuse » de ne pas s’emporter de la sorte et menacer des clients qui, pour une raison ou pour une autre, ne comprennent pas et ne demandent qu’à comprendre. « Si c’est comme ça que vous travaillez, vous n’avez pas votre place ici », « Madame, ayez du respect pour vos clients même les plus illettrés », a entendu Kantigui, entre autres vociférations. Face à ces réactions, la dame est rentrée dans ses petits souliers, toute honte bue. Kantigui qui n’a pas cautionné, lui non plus, la réaction de la guichetière à l’endroit de la cliente, profite interpeller les agents des sociétés telles que la SONABEL, chargés de recevoir les paiements des factures et engranger des sous pour leurs entreprises, d’être beaucoup plus « doux » et « courtois » avec les clients.

Kantigui

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 6 juillet 2011 à 12:12 En réponse à : On murmure : La réplique d’un client au DG de la SOTRACO

    C’EST VRAI RIEN QUE LUNDI SOIR J’AI ATTENDU LE BUS N 2 DE 19H A 21 H 30.COMMENT VOULEZ VOUS QU’AVEC CES RETARDS ON AURA PLAISIR A EMPRUNTER LES BUS DE SOTRACO.MRS DE SOTRACO CHANGEZ UN PEU VOTRE FUSIL D’EPAULE SINON VOUS N’AUREZ PAS LONG FEU.

    • Le 6 juillet 2011 à 14:58, par le Buseur En réponse à : On murmure : La réplique d’un client au DG de la SOTRACO

      Moi j’ai attendu le bus n°3 ce lundi de 19h30 a 21h 15 a la place naaba koom. Comme ca ne venait pas je suis parti sans crier gard.

      Et tres frequemment, je patiente pres de 1heures30 a 2h sur diverses lignes : c’est tres frequent

  • Le 7 juillet 2011 à 00:12 En réponse à : On murmure : La réplique d’un client au DG de la SOTRACO

    Ca ca doit etre Mme Compaore, certainement l ;a femme la moins bine epanopuioe de la boite Nationale. Je ne sais pas ce qui est arrive a sa fichue dvie mais elle nous fait p[artager sa vie miserable par ses comportements desagreables. Je l’ai l’ ai mise a sa place, et copieusement ne 1999.

  • Le 7 juillet 2011 à 13:19 En réponse à : On murmure : La réplique d’un client au DG de la SOTRACO

    Pour avoir vu ce qui se passe ailleurs, il est indispensable de mettre les horaires de passage des bus à chaque arrêt. Je sais pas comment je peux m’organiser à attendre un bus sans savoir la durée !!!! Il y a visiblement un problème d’organisation que de moyen ! Laisse moi gérer cette société pour une année et revenu voir !

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