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Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

Publié le mercredi 17 mars 2010 à 02h45min

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La litterature sur la probable révision de l’article 37 continue. El hadj Souleymane Compaoré, journaliste bien connu, et un certain Karim Ouattara, commerçant à Sya, s’invitent dans le débat à travers ces écrits.

“A mesure que l’échéance électorale du 21 novembre 2010 approche, les débats qui montent du Faso politique, médiatique, civil, et religieux sont aux antipodes de l’élection présidentielle ; comme si celle-ci était déjà derrière nous et qu’il fallait plutôt s’attaquer à une question autrement pressante.

Pour les uns, il s’agit d’étouffer dans l’œuf toute tentative de modification de l’article 37 de la Constitution visant à supprimer la limitation du nombre de mandats consécutifs à la Présidence du Faso. Pour les autres, au contraire, il s’agit de bien arrimer au Droit et à la Constitution l’idée d’une éventuelle modification de cet article, en invoquant la possibilité laissée au Burkinabè d’ajuster démocratiquement leur Charte fondamentale à leur guise ; tout au moins en ce qui concerne cet article 37 qui est au cœur de l’effervescence actuelle.

Des sommités de tous les horizons : politiques, universitaires, religieux, de la société civile, des médias et plus d’un citoyen lambda ont déjà, avec des outils, paramètres, arguments et perspectives qui leur sont propres, disséqué, soupesé, analysé, condamné ou approuvé dans les médias et autres fora, notamment du Net, les motivations et les arguments des uns et des autres, les anti et les pro- révision. Soyons clairs : nous sommes en démocratie et ce débat est politique. Comme dirait Monsieur de la Palice, tout Burkinabè a le droit d’être pour ou contre la révision, de le dire et de le manifester.
“Nous devons tirer la sonnette d’alarme”

Du reste, les forces sociales organisées ne s’en privent pas ; elles ont déjà déployé leurs partisans, leurs réseaux d’intellectuels, d’organes de presse et de journalistes, de partis et d’ONG satellites pour un combat d’importance majeure : la bataille pour l’opinion, dont l’issue peut jouer sur le résultat d’un éventuel référendum sur la révision.

D’un côté, les efforts visent à délégitimer ici et maintenant aux yeux de l’opinion nationale et internationale, toute tentative de révision de la Constitution en son article 37 et à discréditer ses auteurs présentés comme des assassins de la démocratie, dont le projet jugé rétrograde est porteur de périls graves pour la Nation.

De l’autre, on s’efforce de bien faire savoir et admettre par l’opinion publique que le seul fait de tenter de réviser l’article 37 n’a rien d’anticonstitutionnel ; que c’est bien la Constitution elle-même qui codifie les règles et modalités de sa propre modification tout en n’excluant pas l’article 37 du champ des révisions ; d’où le caractère légal et même légitime d’une tentative de révision qui respecterait les modalités prescrites par la Charte fondamentale.

Tout cela est de bonne guerre ; et à mesure que le projet de révision se précisera, il faudra même s’attendre à voir des démonstrations de force, des marches, meetings et autres manifestations organisées par l’un ou l’autre camp pour faire pression, soutenir et faire prévaloir ses points de vue. Cela relève du libre exercice des libertés en démocratie, et des lois et règlements existent pour l’organiser ; il n’y a donc pas lieu de montrer de la fébrilité à cet égard.

Ce d’autant que par le passé, même aux heures les plus chaudes où le thermomètre social menaçait d’exploser, les organisateurs des manifestations les plus véhémentes ont su garder la mesure ; et jusqu’à plus ample informé, on n’a pas décelé en eux, comme on a pu le voir ailleurs, une volonté de provoquer des répressions brutales pour servir leurs desseins.

De même, pour l’essentiel, nos forces de défense et de sécurité ont toujours fait preuve de retenue dans le maintien de l’ordre face aux foules passionnées, preuve sans doute de la qualité de leur formation mais aussi du sang-froid du commandement et de l’autorité politique. En dépit de ce passé de raison fort rassurant, nous devons cependant tirer la sonnette d’alarme !

En effet, le débat sur la révision de l’article 37 est à peine engagé que de l’arène politique et des médias montent déjà des prophéties et des imprécations funestes : ce sera le statu quo sur l’article 37 ou bien le pays risque de connaître des troubles graves, voire le chaos, et même un coup d’Etat !

Carton rouge à tous ceux qui semblent légitimer ainsi d’avance la violence et le chaos au cas où les partisans de la révision gagneraient la partie ! Et ce coup d’Etat, quand interviendrait-il ? Sera-t-il exécuté pour empêcher une éventuelle consultation populaire, ou bien surviendra-t-il après la consultation pour en annuler les résultats et liquider la démocratie ?

En vérité, nous gagnons tous plutôt à encourager, à inciter par tous les moyens les principaux acteurs politiques à jouer définitivement à fond la carte de la raison : celle du Droit et de la Démocratie, pour régler cette affaire. Pour ce faire, la Constitution est et doit rester notre référence ultime à tous ; c’est elle et elle seule, avec ses forces et ses faiblesses, que le peuple a taillée de son vote pour habiller notre démocratie.
“Cet article ne vaut pas qu’on nous casse le pays”

En cas de divergences inconciliables, les dispositions de cette Charte prennent le pas sur tous autres accords, ententes, engagements et serments politiques conjoncturels, aussi nobles et utiles soient-ils. Mieux, aucune entente, aucun arrangement politique de cette nature ne saurait avoir et ne saurait être présenté comme ayant quasiment valeur d’amendement, de complément ou d’annexe à la Constitution.

Il suffit, pour s’en convaincre, de penser que de tels accords, s’ils avaient été soumis à une sanction populaire préalable, auraient pu être rejetés ! Pour autant, il faut souhaiter vivement que les institutions et mécanismes sociaux qui sont capables de sécréter ce genre d’arrangements politiques, contribuant à la paix sociale et à une gestion responsable et partagée des affaires de la cité, puissent garder toute leur crédibilité et leur capacité d’intervention auprès des principaux acteurs politiques et sociaux.

C’est pourquoi, à ce stade du débat sur la révision éventuelle de l’article 37, nous nous permettons de prier très respectueusement les hautes hiérarchies de la Chefferie coutumière, des Eglises protestantes et des Musulmans de s’abstenir de se prononcer officiellement sur l’opportunité ou non de la révision ; et d’encourager plutôt les acteurs politiques à user de leurs libertés politiques, à aller éventuellement jusqu’au bout des voies constitutionnelles pour résoudre cette question politique et constitutionnelle.

Il est vrai que les promesses d’agitation sociale et de chaos, les prédictions de coup d’Etat peuvent inciter des sages à prendre position, dans le noble souci de prévenir l’irréparable ; mais, pour les politiques et leurs partisans, toute prise de position en cette matière revient nécessairement à un alignement politique pour ou contre l’un des deux camps en présence. Dans ce cas, la voix du sage ajoute à la cacophonie plus qu’elle ne la dissipe. Dans le pire des cas, elle cristallise les intransigeances et scelle la disqualification du sage pour une éventuelle médiation sociale.

Quoi qu’on dise, les Burkinabè respectent énormément les valeurs traditionnelles et religieuses ; et ce pays a grand besoin du mécanisme de recours social éprouvé que constituent ensemble les dépositaires des valeurs morales traditionnelles, islamiques, catholiques et protestantes. Nous avons le devoir impérieux de préserver ce précieux capital. Pour en finir avec les promesses d’apocalypse, on ne saurait laisser jouer l’avenir de notre pays et de la démocratie sur cet article 37 dont le sort peut du reste être réglé dans les urnes.

Nous voulons croire que les Burkinabè sauront s’opposer fermement à ceux qui voudront plonger le pays dans le chaos, quels qu’ils soient : ceux dont le projet de révision de l’article 37 aura été contrarié au stade de l’idée ou dans les urnes, ou ceux qui auront échoué dans leurs tentatives d’empêcher la révision. Cet article 37 ne vaut vraiment pas qu’on nous casse le pays ! Laissez-nous donc notre Faso de paix et de tranquillité.

El Hadj Souleymane Compaoré
Journaliste
Chevalier de l’Ordre national (E-mail : tingnimi@yahoo.fr)

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 17 mars 2010 à 05:08, par BENJO En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    El hadj Saouleymane Compaoré chavalier de l’ordre national et Mr Karim Ouattara,sans vouloir vous manquer du respect,vous faites semblant d’être des chauves-souris c’est à dire ni chien ni oiseau,mais vous êtes bien chiens.Ce n’est pas une insulte mais une expression qui illustre bien ce que vous êtes.On dit que c’est Dieu qui donne la sagesse malheureusement il ne vous en a pas donné.
    Vous faites semblant d’être neutre.Mais toute personne qui lit attentivement votre article verra que vous êtes plus du côté du pouvoir que du peuple.
    Vous avez le plein droit d’avoir un parti pris,mais il est plus sage d’être du côté du peuple.Votre titre de EL HADJ ne va pas nous amener à vous suive aveuglement. Faites une revision de conscience

  • Le 17 mars 2010 à 07:51 En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Mon El HADJ ! avez-vous vu comment le soit disant peuple a arbitré au Niger et où on est arrivé ? S’il vous plait exprimez vos idées, vos positions mais laissez les autres (confessions religieuses et chefs coutumières) assumer leur part de responsabilité). je suis musulman et je n’aimerai que par votre titre de EL HADJ on insulte les musulmans.

    Meilleur comprehension

  • Le 17 mars 2010 à 08:18, par hors sujet En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    moi je dis que cet article feras cassé le pays s’il est modifier.votre écrit n’est qu’une goutte d’eau dans la mer.j’ai même pas pris la peine de tout lire.si y’a modif c’est que y’aura casse."touche pas à mon article 37"

  • Le 17 mars 2010 à 08:54, par PABLO En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    BONJOUR MONSIEUR COMPAORE.
    LOIN DETRE UN PARTISAN DE LA VIOLENCE, JE VOUS APPRENDS QU AUCUNE DEMOCRATIE NE S EST FAITE SANS VIOLENCE.DE LA PRISE DE LA BASTILLE EN FRANCE EN 1789(DECAPITATION DU ROI), DU BOSTON TEA PARTY AUX ETATS UNIS(DECALARATION DE LINDEPENDANCE EN 1776), DU MAGMA CARTA EN GRANDE BRETAGNE AU 14EM SIECLE, DE L INSTAURATION DE LA DEMOCRATIE AU MALI, AU NIGER,ET JEN PASSE LA VIOLENCE MALHEUREUSEMENT Y ETAIT PRESENTE.ALORS MONSIEUR SOULEYMANE IL FAUDRAIT TROUVER DES MOYENS POUR EVITER UN BAIN DE SANG CAR CEUX QUI S OPPOSENT A LA MODIFICATION DE LA CONSTITUTION ONT DES ARGUMENTS LUGUBRES.ET SONT PRETS A S Y ADONNER POUR LA LIBERATION D UNE CERTAINE NATION.MERCI D EN TENIR COMPTE

    • Le 17 mars 2010 à 16:29, par Hamane En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

      Pablo, je suis un peu de ton avis. la violence est souvent facteur de progrès et le précède. A quoi sert la paix si c’est pour reculer ? c’est pour cela je n’ai jamais aimé tous ces soit disant ambassadeurs de la paix. c’est un opium. un pays dans la paix et sans justice sociale est dans une paix fragile. un pays dans la justice sociale est est un pays dans la paix car, même les idiots sauront que s’ils violent les principes, la justice sociale les rattraperont.
      les meilleurs développementalistes sont unanimes que le dévéloppement c’est la justice sociale, pas le progrès ou la croissance. mais la juste repartition des biens et des services entres les acteurs conformement ou proportionnellement à leurs mérites. on peut augmenter la croissance d’un pays, et les voleurs augmentent leurs parts de vols et les pauvres s’appauvrissent. il y a eu croissance mais il n’y a pas eu développement. Or il peut ne pas avoir de croissance et les voleurs diminuent ou cessent de voler et il ya une meilleure repartition des biens et des services donc un développement. Ne toucher pas à notre constitution c’est l’un des biens rare qu’a le peuple. vous avez assez volé d’autres biens matériels ou immatériels. celui-ci est intouchable

  • Le 17 mars 2010 à 09:15, par Moussa En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    monsieur compaore, votre litterature est tres eloquente . Elle aurait paru avant le 30 mars 1999 , le peuple vous decorerait de medaille de la plus haute distinction de la nation. Car cest a cette periode que vous devriez avertir les hommes de lois de rester loin de l arene politique.Un homme de Dieu est un homme de parole , ce nest pas un opportuniste politicien.sachez que lorsqu il inrteviennent en poilitique ils le font jusqu au bout.RAWA MUMI KUUM ,LI BAAS A KARAS YIG YE, dit un proverbe moaga. alors il ne fallait pas les solliciter dans la resolution de la crise de sapoui. a bon entendeur salut.

  • Le 17 mars 2010 à 09:28, par moubass En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Encore un griot.

    l’artcile 37 ne vaut pas qu’on nous casse le pays. Et puis quoi encore ? Le Burkina merite-t-il un pouvoir à vie ? Ne vous foutez pas gens. Vous cherchez par tous les moyens à maintenir blaise au pouvoir mais ça ne passera pas.Si vous estimez que blaise est la personne capable de diriger ce pays, ce n’est pas notre avis.Nous avons la présomption de croire que le burkina regorge d’hommes aussi capables que lui. Ne vous en déplaise.
    Alors arrêtez de nous bassiner avec des arguties qui n’honorent pas votre intelligence.

  • Le 17 mars 2010 à 09:36 En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Si M. Compaoré est d’accord que la paix et la tranquilité dont il parle ne sont jamais des acquis définitifs, il peut alors nous dire s’il parle de la paix d’hier, d’aujourd’hui ou de celle de demain ?
    moi ne j’arrive pas à savoir qui des deux camps opposés à l’article 37 est plus soucieux de l’avenir pacifique de notre cher pays.

  • Le 17 mars 2010 à 09:41, par sibala En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    héé l’hajii soulé. le faso est une maison de verre. tout le monde te connait comme chargé de communication de OK. alors tu es déclassé car n’étant pas neutre dans ce débat : mange et tait toi.

  • Le 17 mars 2010 à 09:41, par Sonré En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Je trouve ce texte sans aucune pertinence qui du coup affadi le contenu du journal (heureusement que ça ne vient pas d’un journaliste de l’Obs.). La vie des peuples est marquée par des Hommes, des Femmes et des des groupes d’hommes qui prennent à un moment ou à un autre leur responsabilité. Cela consiste à donner des avis ou à poser des actes qui déterminent l’avenir de leur société. C’est ce que vous faites à travers cet écrit. Alors pourquoi appeler d’autres personnes ou groupe de personnes à n’en pas jouir. NON, NON et NON.

  • Le 17 mars 2010 à 09:54, par bila En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Bonjour,

    chers gouvernants,une chose est claire nous ne sommes plus analphabètes. Nous avons tous les yeux ouverts attention à vous. la modification de l’article 37 nous conduira tous à la désolation.Car un homme mort n’a plus peur de mourir.
    "à bon entendeur salut". Monsieur le président si j’ai conseil à vous donner, partez après votre mandat comme cela, votre nom s’inscrira dans l’histoire du Burkina Faso même si durant les années précédentes les burkinabè ont vécu le pire cauchemar.Ils garderont au moins un bon souvenir de vous.

    merci

  • Le 17 mars 2010 à 10:01, par Le politologue En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Le politologue.

    Avec tout le respect que je vous dois M. Compaoré, pour avoir servi l’Etat avec probité et grandeur, laissé moi vous dire que votre article recherche une certaine conciliation autour d’une question qui ne doit aucunément souffrir de débat. Aussi, votre article semble être une réponse déguisée à la solannelle et sage sortie de la conférence épiscopale sur la question. Mais, Monsieur Compaoré, que l’on soit pour ou contre la révision de cet article, laisser moi vous convaincre d’une chose, nous allons tous payer au prix fort la réussite de ce macabre projet. Pour votre gouverne, sachez que l’ensemble des évêques qui ont siégé ont au minimum un doctorat en théologie et sont bien au fait des questions en rapport avec la science sociale et la science politique. Ne vous êtes-vous pas posés une question : pourquoi, depuis que la conférence épiscopale existe, elle n’a jamais osé prendre position de la sorte ? Vous croyez que c’est de gaiété de coeur qu’ils l’ont fait ? Après tout, si les évêques n’étaient pas soucieux de la paix sociale, quelle autre motivation pouvait-il les amener à adopter une telle position position ? Pas l’argent, ils en ont à la pelle. Pas non plus la politique partisane, ils n’ont jamais milité pour personne. Monsieur Compaoré, les évêques, en hommes éclairés voient venir le sinistre lendemain qui sera le nôtre. Regarder autour de vous, la nature a horreur de l’inertie, même la terre se régénère, les arbes perdent leurs feuillent ou leurs branchages vieillis pour se maintenir. Il n’y a que nous les hommes qui cherchons à braver la nature, en blocant son mouvement. Il y a de cela quelques années, avez-vous entendu les plus sales rumeurs sur le compte d’autorités ? Ce qui se passe actuellement ne vous inquiète pas ?

  • Le 17 mars 2010 à 10:09 En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    C’est justement le chantage à la violence qui a fossilisé la vie politique de notre pays. Vous savez bien qui tient la crosse du fusil. Vous savez bien qui fait peur depuis des décennies au Faso. Et vous voyez qui est dans le viseur. Pour que ça ne dérape pas, c’est celui qui a la situation en main qui doit y veiller. A moins de vouloir dire à la grande masse des Burkinabè de continuer à regarder les choses se faire sans elles. On ne peut pas invoquer continuellement le peuple et dans le même temps refuser de l’entendre. Peut-être que vous même avez peur de parler franchement à ceux qui rebattent et distribuent les cartes. Si vous avez cette crainte, vouis êtes comme nous tous. Vous êtes donc en mesure de nous comprendre.

  • Le 17 mars 2010 à 10:30 En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Si nous Burkinabe avons cette dimension humaine, cette intelligence (nous ne sommes trop betes quand meme), et cette ardeur à nous accrocher à toute activité entreprise, nous devons pouvoir nous passer de la violence pour construire un Etat viable pour tous les fils et filles de ce pays. Chaque Etat a ses propres reperes. Regarder les familles victimes des violence politique qui errent, terribles âmes en peine. Quelle consolation pour elles ? Quelle justice ? Faut tl continuer sur cette lancée ? Toute violence engendrant des victimes innocentes, travaillons à l’éviter. Le president de tous les Burkinabe, garant des institutions en porte la lourde responsabilité. Quel que soit son passé et son avenir.

  • Le 17 mars 2010 à 10:50, par Paris Rawa En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    1- « Carton rouge à tous ceux qui semblent légitimer ainsi d’avance la violence et le chaos au cas où les partisans de la révision gagneraient la partie ! »

    - Quoi ou qui vous donne le droit de jouer les arbitres de la situation nationale pour distribuer des cartons rouges aux uns et pas aux autres ? En quoi est-ce que ceux qui trouve la révision dangereuse peuvent-ils légitimer la violence en prévision de laquelle ils tirent la sonnette d’alarme. Pourquoi ne blâmer vous pas par avance ceux qui auraient provoqué cette violence par leur choix d’une révision qui n’est pas nécessaire et est en plus dangereuse ? C’est un principe vieux comme le monde : quand le messages ne plait pas on s’attaque au messager !

    2- « Et ce coup d’Etat, quand interviendrait-il ? Sera-t-il exécuté pour empêcher une éventuelle consultation populaire, ou bien surviendra-t-il après la consultation pour en annuler les résultats et liquider la démocratie ? »

    - Vous avez la réponse à vos question dans le cas du Niger. Allez-y voir. Mais si vous ne voulez pas voir, on ne peux rien pour vous ; seulement, on ne vous suivra pas dans votre aveuglement.

    - Vous semblez oublier que la révision elle-même est un coup d’Etat. Le coup d’Etat constitutionnel est aussi détestable que le coup d’Etat militaire : il faut éviter l’un et autre car tous deux utilisent le monopole de la violence réservée à l’Etat (la loi et la police d’un coté et la force militaire de l’autre) au service d’intérêts partisan : d’où la question incontournable du bien commun dans le débat de la révision : à qui ça profite ?

    3- « Nous nous permettons de prier très respectueusement les hautes hiérarchies de la Chefferie coutumière, des Eglises protestantes et des Musulmans de s’abstenir de se prononcer officiellement sur l’opportunité ou non de la révision. »

    - Avez-vous la prétention de croire que vous savez mieux que ces autorités coutumières et religieuses les contours de leurs propres fonctions dans la société et ce que leur commande leur devoir d’état dans les circonstances actuelles ? En fait, sous-couvert des bons sentiments de désirs de paix et de tranquillité, vous voulez que toutes les voies qui peuvent compter se taisent et laissent faire. On pourra toujours les appeler ensuite pour recoller les morceaux quand on aura fini de casser la baraque ! Mais sachant que les mêmes causes produisent les mêmes effets, pourquoi recommencer les expériences malheureuses du passé récent de notre pays ?

    - Quand il y a danger, on ne se tait pas ! Bien au contraire, il faut inviter le président Blaise Compaoré à prendre enfin la parole pour aider à clarifier les choses dans ce débat ! C’est même un devoir pour lui puisque l’article 36 de la constitution dit que "Le président du Faso veille au respect de la constitution" ?

    • Le 17 mars 2010 à 19:11, par Burkin Rawa En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez chacun exprimer son opinion”

      Paris Rawa,

      1°) Pourquoi voulez-vous forcément d’une part, au nom de l’article 36 de la Constitution que le Président du Faso se prononce sur la révision de la Constitution en son article 37 alors même qu’il a priorité de s’occuper des problèmes récurrents du pays et de la paix en Afrique de l’Ouest ?

      2°) Pourquoi voulez-vous, d’autre part, qu’il se prononce sur la question de l’article 37 si celle-ci n’est pas dans son programme, dans ses intentions ses paroles, ses actions et ses omissions ?

      3°) Pourquoi voulez-vous tertio qu’à l’aune des prochaines élections présidentielles du 21 novembre 2010, cette question soit débattue alors même que le Président du Faso n’a pas dit qu’il était sûr de remporter cette future élection présidentielle ?

      4°) Voyez-vous, quatro, la réponse à ces trois question permettra à chacun de comprendre qu’il faut trouver un candidat sérieux de l’opposition à l’instar de Zeph pour mener la bataille des Présidentielles prochaines au lieu de glauser et focaliser toutes les énergies sur une hypothétique invraisemblable modification de notre loi fondamentale en son article 37.

      5°) J’ai la naïveté de croire que chacun devra revenir aux fondamentaux de la politique et ne pas placer notre Président comme l’homme à "abattre" alors même, qu’on le veuille ou non, ce vaillant fils du Burkina a fait de belles choses pour notre pays. Et ça, on peut le dire sans être "taxé" de "mangeurs" et autres noms d’oiseaux ou de "chiens". C’est quand même un minimum de reconnaître que le lapin a de grandes oreilles. Soyons sérieux quand même ! Mais en politique, y a -t-il la raison ? Je m’interroge ????

  • Le 17 mars 2010 à 11:03, par libre penseur En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    salut.je pense que jusqu’à ce jour où nous sommes,chacun à toujours d’une manière ou d’une autre essayer d’oeuvrer dans le sens du maintien de la paix dans ce Faso. cela ne veut pas dire que le peuple est forcement satisfait de ce qu’il voit au quotidient. Nous ne demandons pas à qui que ce soit de ne pas avoir de position prise mais que l’on s’interroge en cours de chemin notre intelligence. Pourquoi chercher coûte que coûte à modifier l’article 37 ? C’est quoi nous gagnons dans cette mutation ? Et pourquoi trouvons nous aujourd’hui que ce fameux article comporte des problèmes ? Si des gens veulent de cette modification d’article pour des intérêts égoistes,qu’ils sachent que nous disons non à cette forme de mafia. Et s’il vous plait la démocratie ce n’est pas le fait de tripatrouiller la constitution pour des raisons privées. réfléchissons un peu même si l’on cherche dejà à vouloir s’offrir "carte blanche" pour les présidentielles de 2015. Nous avons voulu copier l’occident mais nous finissons par trahir les règles de la démocratie. le pays a besoin de politiques et non de politiciens.

  • Le 17 mars 2010 à 11:21, par marso710 En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    J’ai une seule question aux politiciens : Y’a t-il danger à ne pas réviser l’article 37 de notre Constitution ? Si la réponse est non, il vaut mieux ne pas forcer.

  • Le 17 mars 2010 à 11:32, par pa saak ye En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    El hadj Souleymane Compaoré, la paix et la tranquillité ce n’est pas le manque de conflit ouvert. Comme le disait l’autre il y a des gens qui vivent au Burkina et des Burkinabé. Le premier groupe ignore ce qui se passe réellement dans ce pays la. C’est eux qui peuvent parler de leur « Burkina de paix de tranquillité ». Le second groupe est constitué des Burkinabé lambda. El hadj, dans ce groupe la vie se résumé a comme faire pour manger demain, comment envoyer se progéniture a l’école comment se soigner, comment faire pour avoir un travail, etc. NE PAS POUVOIR FAIRE FACE A CES BESOINS FONDAMENTAUX MALGRE QU’ON PASSE TOUT SON TEMPS A TRAVAILLER COMME DES ‘’ANES’’ EST PIRE QU’ETRE DANS UNE SITUATION DE CONFLIT OVERT.
    El hadj appel a la démission des responsables coutumiers, et un certain groupe de religieux. Pour quoi doivent ils se retirer du dabas politique maintenant quand on sait que le pouvoir au abois suite au soulèvement populaire qui a eu lieu suite a la mort de Norbert Zongo avait fait appel a ces même personnes « collège des sages » pour sauver le régime en place. Et si je ne m’abuse la limitation du mandat présidentiel fait partie des recommandations du collège des sages.
    C’est vrai que les Burkinabé respectent les coutumes mais de grâce n’utilisez pas les responsables coutumiers comme des marionnettes que vous faite agir quand ca vous arrange et quand ca ne vous arrange pas vous les excluez du débats politique.
    ARRETEZ DE PRESENTER LE BURKINA COMME UN PAYS QUI VAUT MIEUX QUE LA OU IL YA LES COUPS DE FORCES OU QUI SONT EN CONFLIT OUVERT.
    quand vous vous adressez aux gens ayez la modestie de vous dire qu’ils n’ont pas l’eau a la place du cerveau

  • Le 17 mars 2010 à 11:52, par papadwéogo En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    bonjour,
    je suis d’accord que force doit rester à la loi.
    cependant dans l’application de la loi il faut un peu de bon sens.
    j’espère que vous vous rappeler la loi instaurant le port obligatoire du casque ?
    bien que ce fût dans l’intérêt de la population celle ci s’est opposée catégoriquement à son application.
    et je vous parie qu’il en sera de même pour la TDC.
    pour ce qui concerne l’article 37 je pense qu’il faudrait considérer les circonstances qui ont militer en faveur de la limitation du nombre de mandats.
    les mêmes causes produisant les mêmes effets , il est effectivement à craindre le pire quand à sa révision.
    j’ai toujours soutenu que l’alternance prônée ne vise pas un parti mais empêche une seule personne fût elle exceptionnelle de diriger le pays indéfiniment. ça sera une insulte à mon parti le CDP que de dire qu’il n’existe pas de gens capables de remplacer le président Blaise Compaoré.
    cela voudrait aussi dire (excuser moi du terme)que le président Compaoré est immortel.
    non une constitution est écrite pour des générations et toute révision devrait viser l’intérêt public. et dans l’espèce je n’en vois pas.
    l’alternance soyez en certain s’opèrera tôt ou tard et chacun devrait agir pour n’avoir pas de regrets envers lui même et envers sa progéniture

  • Le 17 mars 2010 à 11:54, par LPT En réponse à : Touche pas à l’article 37 de la constitution pour l’amour de Dieu, la Patrie et la Paix sociale.

    M. compaoré, vous êtes quand même bien rusé pour faire passer la pilule. Dès le départ, vous semblez être neutre et vouloir la paix dans ce pays. Mais au finish, vous préconisez subtilement qu’on aille jusqu’au referendum pour départager les pro et les anti modification de l’article 37 de la constitution. Vous emboucher donc la même trompette que vos prédécesseurs. Vous avez bien raison car vous n’êtes pas un Toé ni un Yonli ni un Bansé : vous vous nommez bien compaoré…Vous dites que, je cite « Pour en finir avec les promesses d’apocalypse, on ne saurait laisser jouer l’avenir de notre pays et de la démocratie sur cet article 37 dont le sort peut du reste être réglé dans les urnes ». M. compaoré, je voudrais vous rappelez que (si vous l’avez oublié) gouverner c’est prévoir. Si vous aimez vraiment votre pays comme vous semblez le dire, pourquoi alors succomber à la tentation de modification de l’article 37 de la constitution au point de courir le risque presque certain de l’apocalypse ? A votre place, je m’évertuerai à dissuader mon frère président de toute tentative de modification de l’article 37 ne serait ce que pour préserver la paix sociale si chère à tous les Burkinabè, mais pas à l’enfoncer avec de tels arguties toutes autant flatteurs qu’inopportunes. N’oubliez pas qu’en 2015 le président aura déjà fait 28 ans au pouvoir. C’est quand même énorme pour un seul individu, vous ne trouvez pas ? Pourquoi vouloir à chaque fois modifier les règles du jeu pendant le cours du match ? Depuis 1991, avez-vous combien de fois modifiez l’article 37 ? Un peu de respect pour notre constitution et ceux qui l’ont voté par simple décence et bon sens.

    Plus loin vous dites encore je cite : « nous nous permettons de prier très respectueusement les hautes hiérarchies de la Chefferie coutumière, des Eglises protestantes et des Musulmans de s’abstenir de se prononcer officiellement sur l’opportunité ou non de la révision ». Tout ce beau monde faisait partie du Collège des sages en son temps. La sagesse se mérite et s’entretient. Pour dire simplement que lorsqu’on a été sage par moment, il ne nous est plus permis de tomber dans la médiocrité sous peine de se voir retirer cette vertu tant recherchée et bien magnifiée. Et les sages voyant plus loin que le commun des Burkinabé comme vous M. compaoré, il est de leur devoir également de prévenir les crises plutôt qu’à chaque fois de servir de pompiers pour éteindre des foyers d’incendies qui du reste, sont volontairement allumés. Ainsi, comme l’a si bien fait les évêques, il appartient maintenant à la haute hiérarchie de la Chefferie coutumière, des Eglises protestantes et des Musulmans de se prononcer sur les velléités de modification de l’article 37 de la constitution. Et nul ne doute que leur position serait de ne point toucher l’article 37 pour rester conséquent envers eux-même et s’ils veulent continuer à mériter leur attribut de sages, c’est bien eux qui pour calmer la fureur du peuple meurtri, ont préconisé la réinstauration de la clause de limitation de mandat présidentiel.

    Conclusion : Touche pas à l’article 37 de la constitution pour l’amour de Dieu , la Patrie et la Paix sociale.

  • Le 17 mars 2010 à 12:14, par La politesse En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    J’apprecie la qualité et la pertinence de la réflexion de cet article. Ne sonnons pas le glas avant la mort. Merci et vive le débat constructif, à bas les partisans de raccourcis

    La politesse

  • Le 17 mars 2010 à 12:41, par RAS En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Bonjour à tous.
    Vous constatez avec moi l’ampleur qu’est en train de prendre cette question de l’article 37, combien les uns et les autres sont en train de recevoir de petites blessures, combien de petites inimitiés sont en train de naître, combien la méfiance et les suspission s’installent.Tout cela arrive alors que la révision de l’article n’est même pas encore décidée. Avertissons tout d’abord que les promoteurs de cette révision porteront l’entière responsabilité d’une éventuelle complication de la situation et d’une éventuelle destabilisation de la paix sociale au Faso comme conséquence de cette prétention. Mais là n’est pas le plus important de ce que je veux dire.
    Je suis mal à l’aise de constater que nous sommes tous en train de discuter comme juste pour discuter même si le sang s’échauffe. Il y a pourtant une personne qui pour un "oui" ou un "non" résoudra la situation ou au moins donnera une orientation précise. Et cette personne, je pense, a le devoir de le faire parce que les autorités sont là pas seulement pour décider de notre sort, mais aussi pour lever nos doutes et inquiétudes chaque fois qu’il en sont capables. Vous comprenez qu’il s’agit bien sûr du président Blaise Compaoré. Dans cette situation, au vu des dangers, je pense qu’il est de son devoir de nous dire clairement s’il veux oui ou non se présenter aux élections 2015. Mais je comprends qu’il ne dise rien, puisque personne ne le lui demande. C’est comme si il avait "waqué" tout le monde pour que personne ne lui demande rien. C’est aussi comme si personne n’as le courage de s’adresser à lui sur la question... Dites-moi : qu’es-ce qui empêche par exemple que les partis politiques ou des instances légitiment et juridiquement constituées lui adressent une lettre ouverte.
    Car il me semble qu’en réalité, le débat ne tourne pas autour de d’article que tous savent qu’il est bien révisable, mais autour de la personne de Blaise Compaoré. Ce que au fond nous voulons savoir est si Blaise veux que soit révisé cet article (alors qu’il n’a même pas été appliqué une seule fois) afin de vous présenter aux élections de 2015.
    Alors Chers amis, cessons de nous mordre les nez entre innocents. Demandons au président Blaise Compaoré de nous éclairer. pour ma part, Je commence ici : Monsieur le président, dites-nous : êtes-vous en faveur de la révision de l’article 37 que le peuple a voté et qui n’a pas encore été appliqué une seule fois. si oui, dite-nous ce que vous prétendez avec cela : vous maintenir au pouvoir ? Moi j’ai beaucoup d’admiration pour vous, mais pour question de sinsérité et d’honneur, vous ne devez pas permettre cette révision pendant que vous n’avez pas encore terminé vos deux possibles mandats. Et si vous insitez,le peuple sera obligé de se convaincre que vous voulez vous éterniser au pouvoir et ne vous le permettra pas. soyez en sûr, par les moyens légaux, nous tenterons de vous en empêcher. et si vous ne cedez pas, tout autre moyen sera légitime. Nous voulons la démocratie, et pour cela nous vous demandons de respecter les règles de la démocratie. Mais si la démocratie se trouve prisonnière de ses propres règles, il devient légitime de la libérer par d’autres règles.

  • Le 17 mars 2010 à 12:41, par Marco En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Voici une contribution sans intérêt ! E.H. Souleymane Compaore et Mr Karim Ouattara un peu du courage « un chat est un chat ! »
    Au lieu de venir crier votre soif de paix, n’est-il pas plus indiqué d’aller vous adresser à qui de droit c’est-à-dire le premier garant de la paix au Faso Blaise Compaoré ? Pour nous toute tentative de tripatouillage de notre constitution est une déclaration de guerre. Nous vous jurons la main sur le cœur que nous sommes assoiffés de paix autant que vous.
    Quelqu’un n’avait-il pas dit « qui veut la paix prépare la guerre… ».

  • Le 17 mars 2010 à 12:49 En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Là où toi tu crois pouvoir te caher là, nous on dort déjà là bas. Wait and see !

  • Le 17 mars 2010 à 12:56 En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    la carte du droit et de la démocratie, c’est ne pas reviser l’article 37. Pourquoi vouloir coûte que coûte reviser cet article si vous savez que sa revision est susceptible d’aboutir à un bain de sang. N’oubliez pas l’histoire. Dans tous les cas on ne se laissera pas faire. Vous nous trouverez sur votre route. Sachez que vous marcherez sur nos cadavres avant d’atteindre votre objectif.

  • Le 17 mars 2010 à 13:02, par Armando En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Que Monsieur Souleymane réponde à cette question:Le peuple nigérien qui a choisit par référendum de prolonger le mandat du seul capable de gérer le Niger s’est il émut de son départ ?A t-il marché pour réclamer que son choix soit respecter ?Il faut cesser de nous prendre pour des ignorants. C’est parce qu’en Afrique les hommes fort au pouvoir savent verrouiller et utiliser le système de telle sorte à donner un semblant de légalité démocratique à leurs actions que la frange du peuple qui s’oppose se sent souvent obligé d’user de la violence.Je ne légitime pas la violence mais je la comprend. C’est pourquoi il faut la combattre à sa racine.

  • Le 17 mars 2010 à 13:15, par GOMBASBA KOMBELEMSIGUIRI En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Bonjour Ladji COMPAORE,
    Venant de vous je ne suis pas étonné mais surpris car généralement vous ne prenez pas la parole pour donner vos opinions car vous êtes plutôt affairé à manger avec eux. Pour cela je salue votre courage même si je suis contre ce que vous dites.
    Pensez-vous que les commaunutés religieuses et coutumières que vous appelez à ne pas s’immiscer dans le débat ne sont-elles pas composées de burkinabè comme vous et moi ? La politique (gestion de la cité au sens premier) est-elle l’apanage des seuls politiciens ou des individus ? De grâce nous sommes tous membres, d’une manière ou d’ de ces différentes communautés. Vous aurez souhaité que l’intervention du Clergé soit proche de celle exprimée en 2005 par MGR JM COMPAORE ?
    Au délà cette polémique, il faut savoir que dans la majorité des cas le changement est généralement porteur de progrès pour les peuples qui ont su amorcer l’alternance. Faisons le pas et sans peur. Vous ne perdrez sûrement pas vos avantages acquis grâce aux bras longs que vous avez. Vous connaissant vous saurez changer de veste dans les minutes qui suivent comme en 1983 et 1987.
    Ladji dans ce débat tout le monde y compris les communautés religieuses et coutumières doit y participer car lorsqu’il y a le feu ce sont ces dernières qui interviennent pour renouer le dialogue et vous permettre de continuer à dealer.
    De gràce, vos intérêts continueront

  • Le 17 mars 2010 à 13:18, par TIBILA En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    cette affaire d’article 37 fait la une depuis bien des temps et devient meme le sujet de predilection dans tout les petits recoins, lieux de travail et l’international par le biais du Net a tel point qu’il devient bien inquietant. . J’ai peur que mon pays ne sombre dans le chaos. Mais ce qui me soulage est que nous avons encore des personnes assez sages comme El Hadj Souleymane qui au dela de l’aspect apportent une analyse critique de la situation afin que chacun quelque soit sa position, pese le poids de sa decision et les consequences certaines de ses actes. Force est de reconnaitre que si notre democratie n’est pas parfaite, elle a connu une evolution au jour d’aujourd’hui. C’est donc plus que normal s’il ya des prises de position mais que cela debouche sur une concialiation plutot qu’une confrontation. Changement ou pas changement de l’article 37, c’est la force des arguments qui devra primer, tenant compte bien sur de la realitE des choses.

  • Le 17 mars 2010 à 13:31 En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Depuis la france, nous sommes parfaitement d’accord avec souleymane sur la non violence qui nous conduira à rien et l’exemple de democratie sans violence doit au contraire nous interpellé et nous eviter le pire.
    Pour celui qui parle de democratie sans violence, imagine que cette violence ne concerne seulement que ta propre famille, enfant, père, mère, frères, soeurs, cousins, cousines et j’en passe seras-tu d’accord de perdre ces proches pour un article 37 ? alors que la question pourrait être resolu par les urnes.
    On a coutume à dire que çà n’arrive pas qu’aux autres, de ce fait chacun doit placé cette violence au sein de sa propre famille et décider.
    Merci Souleymane, tu es l’un qui a vu juste depuis que ce débat sur la revision de constitution à son article 37 est engagé, on a besoin de journaliste comme toi au Burkina.

    • Le 17 mars 2010 à 14:42, par l’inconnu En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

      "Depuis la France nous sommes d’accord", qui est d’accord avec vous et Mr Souleymane ? Pas tous ceux qui sont en France. Je suis en France et je ne partage pas votre avis cher monsieur sans nom ni pseudo. La démocratie à un prix, l’avenir à un prix, le bonheur d’un peuple à un prix. Ce prix c’est la sueur, la clairvoyance et le sang que les enfants du peuple sont prêts à verser pour les générations présentes et futures. Donc cessez d’endormir les gens en les faisant croire qu’ils vont rester tranquillement chez eux et obtenir la démocratie ou le développement. Toutes les grandes luttes ont leurs lots de sacrifices, je pense à toutes les victimes de l’apartheid à Sowéto et ailleurs en Afrique du Sud, je pense à Martin Lutter King, Malcom X. Au Burkina je pense à Thomas Sankara, Dabo Boukary, Norbert Zongo, Flavien Nébié je pourrai en citer encore et encore. Tous ces gens sont-ils morts pour rien ? Non, aujourd’hui au Burkina il reste encore un peu d’espoir dans nos cœurs à cause de leurs luttes, du sacrifice ultime que le régime actuel leurs à obliger de faire. Que chacun de nous sache que rien ne changeras au Burkina si nous ne nous levons pas pour dire non, et exiger une démocratie véritable par tous les moyens possibles, la violence y compris, parce que ces gens là n’ont pas fini de nous exploiter donc ils ne nous offrirons pas la démocratie et le développement sur un plateaux en or. C’est au prix de sacrifices que nous arriverons au stade de pays comme le Ghana, le Mali ou le Benin. Pour paraphraser notre "ditaniyè" la sueur, le sang doivent fortifier notre peuple courageux et fertilisé sa lutte héroïque pour un Burkina Faso meilleure.

    • Le 17 mars 2010 à 14:44, par PABLO En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

      UNE MISE EN GARDE ,CHER MONSIEUR NEST PAS UNE INCITATION ,LOIN S EN FAUT. ET SI VOUS TROUVEZ MIEUX QU A SACRIFIE MA FAMILLE PHYSIQUEMENT EN BENEFICE A CEUX QUI SONT AU POUVOIR JE VOUS DIS , DESOLE CHER MONSIEUR .COMPARAISON POUR COMPARAISON ,CROIS TU QUE CEUX QUI ONT ASSASSINE NORBERT ZONGO, D OU A DECOULE CET ACCORD DE LIMITATION DE MANDATS,ONT PENSE UNE SEULE MINUTE S IL S AGISSAIT DE LEUR PROPRE FRERES OU SOEURS OU PARENTS ? ET SIL SAGISSAIT DE VOS FRERE QUE L ON AVAIT FRIS AU DETOUR DUNE ROUTE DE SAPOUI , PUIS VIENT UNE RESOLUTION ET ENSUITE FABOUEE POUR LES MEMES RAISONS ? CROIS TU QUE SI L ALTERNANACE EXISTAIT NORBERT ET SES COMPAGNONS SE RETROUVERAIENT DANS CE GUET APPEN ?JE MESURE PAR LA PORTEE DE VOTRE MESSAGE QUE VOUS NE SAUREZ DIRIGER MEME UNE PORCHERIE. AMICALEMENT A UN BURKINABE QUI N EN A PAS LA FORCE DE L ETRE."BURKIN SAKA KUUM ZOE YANDE".ALORS EVITONS D EN ARRIVER LA. "TOIN TI BAAG GANDE LI PATOIN TA MUMA NIIM YE". ON PEUT FAIRE COUCHER LE CHIEN MAIS ON NE POURRA PAS LUI FAIRE FERMER LES YEUX. JE NE SUIS NI PROPHETE , NI DIEU MAIS JE SAIS QUE LE CHANGEMENT DE LA CONSTITUTION VA CREER DES REMOUS.HEUREUSEMENT POUR VOUS QUE TU ETES EN FRANCE ET QUE VOUS NE VOYEZ PAS DES DEMONSTRATIONS DANS LES RUES LORQU IL S AGIT DE SIMPLE REVENDICATION OU REFUS DE PAYER CERTAINES TAXES ,OU LUTTER CONTRE LA VIE CHERE. ET MEME LE PORT DU CASQUE. BONNEJOURNEE

    • Le 17 mars 2010 à 15:02 En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

      Qui est ce "depuis la france" ? Vous parlez au nom de qui ?

  • Le 17 mars 2010 à 13:42 En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Monsieur Pablo,votre argumentation n’est pas moins lugubre, elle est meme ténébreuse ! je tiens juste à vous rappeler, vous qui pensez que démocratie = violence, que toutes les violences ne soutendent pas des ambitions démocratiques. les exemples en Afrique ne manquent pas !
    ne faisons pas du Burkina un pays en proie aux flammes des manipulations politiciennes ! que Dieu nous bénisse !

    • Le 17 mars 2010 à 15:49, par l’inconnu En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

      Monsieur Pablo, laisser ceux qui veulent endormir le peuple continuer dans leurs ignorances et dans la quête d’intérêts obscurs. Nous savons tous celui qui se cache derrière ces mots. Mais je demande à ce monsieur : avez vous déjà mis de côtés vos intérêt égoïste un jour pour penser au Burkina Faso ? à ce vaillant peuple qu’on maintient dans la misère ? à tous ces jeunes sans avenir qui sortent de l’école pour remplir nos rues ? Ce sont des gens comme vous, les courtisans dans nos palais présidentiels en Afrique qui, avec des conseils et des analyses complètement fausse et déplacée, conduisent nos dirigeants vers la patrimonialisation du pouvoir. Le Burkina ne sera pas un terrain facile pour vous, votre langage violent et sans contenu ne fait peur à personne. Le peuple est prêt et vous attend de pied ferme. La Patrie ou la Mort nous vaincrons.

  • Le 17 mars 2010 à 13:48 En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Monsieur COMPAORÉ a beaucoup parlé, il a donné sa lecture par rapport à la révision probable de notre constitution. Cependant, il conseille à la communauté musulmane, aux protestants et aux autorités coutumières de se garder de donner leurs lectures sur la question de la révision de l’article 37.Où est donc la démocratie dont il prône ?
    Je voudrais demander à monsieur COMPAORÉ de méditer cette pensée de BARACK OBAMA, je cite : « Les peuples doivent vivre en paix ; c’est la volonté de Dieu et cela doit être notre œuvre. »

  • Le 17 mars 2010 à 14:00, par Kon N’doungtouly En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Nous Buekinabè , tous autant que nous sommes ,sommes épris de paix et de liberté gages qui peuvent servir de développement pour notre pays.
    Je n’ignore pas que quelqu’un de la trempe de Mr Compaoré Souleymane ignore cela.
    Aussi il n’ignore pas que la liberté tout comme la paix ne s’octroie pas on les conquière !
    Si aujourdhui vous vous permettez de donner votre opinion sur ce qui semble être l’affaire article 37 pourquoi prier les chef coutumiers , les musulmans , les protestants à ne pas se prononcer sur ce débat comme leurs frères les chefs religieux catholiques ? ne sont ils pas avant tout citoyens burkinabes comme et moi ? pensez vous que cette paix relative que nous vivons ne dépende pas surtout d’eux ,ils sont les canaux régulateurs de tensions par leur rôle important dans la société.
    Admettons que le Président Blaise Compaoré réponde aux évèques qu’il a compris toute la portée de l’interpellation de ces derniers et qu’il porte une attention particulière qu’en direz vous pour votre propre communauté musulmane et les protestants ?
    J’immage que vous ne direz pas que d’avance vous saviez que Blaise allait renoncer à la révision de l’article (si toutefois il en l’intention).
    Avec les tumultes récentes en Côte d’Ivoire les religieux sont sortis de leur silence parceque les signes de relance de la violence étaient présentis ,cette sortie a calmé les ardeurs de toute part.
    vous semblez dire en tous les cas il ya des instances institutionnels et politiques pour régler ce genre de problème , alors qu’elles s’invitent dans le débat.

    SHALOM FOR BURKINA !

  • Le 17 mars 2010 à 14:54 En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    jusqu’a present le burkinabe a toujours ete responsable et pacifiste (trop accomodant meme !) Et les elites et dirigeants en ont toujours profité. Il est temps que cela s’arrete et qu’on ne vienne pas nous invoquer ceci cela pour tenter de calmer les gens. La violence est un mode naturel d’évolution et de changement, mais il faut l’éviter lorsque c’est possible. Mais lorsque l’on prend ce pacifisme pour de la niaiserie, au point que cela menace meme ta vie, il faut revenir aux moyens primaires car ceux qui exploitent le pacifisme des autres et les font souffrir exercent une violence. Il devient un devoir de se defendre : le peuple doit se defendre et se debarrassser de ses exploiteurs par tous les smoyens necessaires. L’or se purifie au feu
    mahdou

  • Le 17 mars 2010 à 15:39 En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Bonjour

    Monsieur COMPAORE semble croire que les urnes suffisent à régler un problème de ce genre et c’est bien là son tort. Pour être journaliste il n’ignore certainement pas comment se passent les élections en Afrique en général et au Burkina Faso en particulier : utilisation des moyens de l’Etat, achat de consciences, fraudes et j’en passe. Pourquoi pensez-vous justement que ceux qui veulent réviser la constitution parlent déjà de referendum ? A mon avis ce n’est pas parce qu’ils sont plus démocrates que les autres, mais bien parce qu’ils savent que les conditions des élections sont telles qu’ils sont surs de gagner à tous les coups. On a vu au Niger à côté (et ne croyez pas que c’est un appel au coup d’état) que le peuple qui, soit disant avait voté pour le maintien de TANDJA au pouvoir, a applaudi à tout rompre le coup d’état survenu quelques temps après. Allez comprendre pourquoi !

    En ce qui concerne la réaction des évêques qui selon vous jette le discrédit sur l’Eglise catholique au point de la disqualifier pour une éventuelle médiation, permettez-moi de vous faire remarquer que personne (à part vous peut-être, mais encore) ne croit plus à de telles médiations. Parce que la preuve vient d’être faite (justement avec ces velléités de révision) que la parole de ces sages n’a de valeur que quand elle sert les intérêts des tenants du pouvoir. C’est facile d’allumer le feu, de faire appel ensuite aux sages pour venir jouer les pompiers et oublier, une fois le feu éteint, les engagements qu’on avait pris soi-même. Je pense que les évêques ont compris la supercherie. C’est pourquoi ils préfèrent donner de sages conseils au pouvoir pour éviter d’allumer le feu plutôt que d’attendre que l’incendie prenne pour venir proposer leurs bons offices de pompiers. Parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir.

    Pour conclure, si monsieur COMPAORE pense qu’on peut bâtir un Burkina de paix avec les mêmes personnes qui nous gouvernent depuis 20 ans et dont la seule prouesse est d’avoir réussi à nous maintenir dans le peloton de queue des pays pauvres, ainsi soit-il ! C’est une position que d’autres journalistes ont défendue avant lui, alors ça peut se concevoir.

    Bien cordialement

    T.H.C.K.

  • Le 17 mars 2010 à 15:43 En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Des poltrons, nos compatriotes qui vivent à l’exterieur. Quant il s’agit de rester à des milliers de KM et d’ecrire des sotises, ils sont les premiers. Venez au pays pourqu’on se batte ensemble contre la pourriture et la malgouvernance. Plutôt que de rester au loin et donner des leçons de morale et de courage aux autres.

  • Le 17 mars 2010 à 16:19, par L’Autre Africain En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    El Hadj, je suis parfaitement d’accord avec vous : "laissez nous notre faso de paix et de tranquilité", c’est pourquoi je suis contre toute "intervention chirgurgicale" de l’article 37.

    L’esprit de cet article n’est rien d’autre que le maintien de la paix à travers l’alternance. Qui dit alternance parle de non "patrimonialisation du pouvoir d’Etat", de non sacralisation d’un homme ou d’une famille,l’alternance c’est aussi permettre à une nouvelle équipe de remplacer une autre et exercer un contrôle sur sa gestion.

    Vous savez le nombre de "faux dossiers" qui dorment dans les tiroirs ?

    Et entre nous, laissons l’article 37 à part, quelle durée peut avoir une paix dans laquelle l’essentielle des ressources du pays est deténue par une minorité ?

    Votre sagesse ne vous permet-elle pas de savoir que "qui prérare la guerre prépare la paix" ?

  • Le 17 mars 2010 à 16:39, par enzo En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    El hadji Souley si vous intervenez au nom de la communauté musulmane du Burkina Faso, laisses moi vous dire que je suis de la même religion que vous. On se connait tous dans ce Ouaga, et c’est vous qui avez manqué l’occasion de vous taire. Il n’est un secret pour personne que la communauté musulmane du Burkina Faso, les responsables des temples protestants et les chefs coutumiers politisés jusqu’aux os, n’ont de Dieu que leur ventre, contrairement à nos compatriotes du clergé catholique. Vous avez donné dos au seigneur tout puissant pour devenir des partisans du diable.
    Vous devez beaucoup au peuple Burkinabé : Que le seigneur ait pitié de votre âme !

    • Le 17 mars 2010 à 22:16 En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

      Je ne sais pas ce que cherchent nos dirigeant. Blaise ne révise pas l’article stp. Nous t’en supplions. Nous avons raz le bol. Nous voulons le changement. Tu as bien remplis tes poches !! nous continuons de mourir de faim, de soif et de maladie. La pauvreté n’a cessé d’augmenter surtout en milieu rurale. L’agriculture est delaissée, les paysans oubliés !! Il faudra recommencer, fonder le developpement par les racines !!

  • Le 17 mars 2010 à 16:50 En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    L’église peut parler de politique, c’est son bon droit. Mais avant de nous pomper l’air avec l’article 37, qu’es-ce qu’elle dit des prêtres pédophiles de Gaoua ? Du BRESIL ? De l’Occident ? De L’Amérique ?... Vivement une réaction, avant que les peuples du monde entier ne s’en prennent à l’église.
    SERMON pour SERMON.

  • Le 17 mars 2010 à 17:18, par Panglos En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Pourquoi traiter nos compatriotes de l’extérieur de "poltrons". Ce message traduit une vacuité intellectuelle, une aigreur ou tout simplement une volonté de devier le debat. Laissez nos compatriotes de l’extérieur tranquilles, ils n’en demeurent pas moins les fils du pays. Je les trouve d’ailleurs plus engagés sur certains points.
    Pour revenir au debat du jour, je trouve pathétique ce genre d’esprit,qui veut jouer à l’equilibriste qlors que cet ecrit pue un soutien à la revision de la constitution. Les sages appelés a la rescousse hier quand le clan menaçait de s’effondrer sont priés de ne pas se prononcer maintenant. Est-il besoin de rappeler que c’est justement certains chefs coutumiers et religieux, qui par leurs accointances et compromissions avec le pouvoir ont permis à certaines mesures impopulaires de voir le jour ? quand le sieur Untani Compaoré (tiens tiens)a sauté pieds joints dans le debat comme un élephant dans un magasin de porcelaine pour dire qu’aucun burkinabé n’etait plus digne de briguer la magistrature supreme où etait le si bien nommé Souleymane Compaoré ?
    Il y a d’autres manieres de se faire remarquer que par la provoc, il ne faut pas oublier que les plus grands partisans du "tazartché" rasent les murs aujourd’hui.

  • Le 17 mars 2010 à 18:14, par Shouff En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Ce n’est pas du tout courtois de traiter ses interlocuteurs vivants à l’étranger de poltrons parcequ’ils ne partagent pas les mêmes idées que vous. Nous aimons tous notre Faso et lui souhaitons tous la démocratie, la paix et le bien être pour tous nos frères. Consolidons notre démocratie ; expérimentons l’alternance, dans la confrontation de nos idées, l’expression de nos désaccords. Il appartient à ceux qui veulent réviser l’article 37 de la constitution de monter le danger que nous courons à ne pas le modifier. Et ça mon frère, jusqu’à présent je n’ai encore rien lu sur le faso.net qui me convaint. Alors tout ça, c’est hoba ! hoba !

  • Le 17 mars 2010 à 18:45, par AROSS En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    El Hadj, vous vous engouffrez dans un débat qui finira par vous emporter. Mais il est temps de vous convertir et de faire pénitence pour appréhender les choses avec objectiovité et dans l’intérêt suprême de la Nation. Car mieux vaut tard que jamais et l’histoire attend que vous vous convertissiez ici et maintenant. D’ailleurs, qu’est-ce-que la paix ? Serait-elle l’absence de guerre ?Non assurément ! La paix, c’est le développement socio-économique, c’est la justice, c’est une répartition équitable des fruits de la croissance, c’est lécole pour tous et de façon effective, c’est la bonne santé, c’est l’espérance....Tout cela, c’est la paix. Alors, qu’en est-il du BF et de la fameuse paix dont vous faites tant l’apologie avec tant de gaucheries et de supercheries ? Vous mentez ! Un point, un trait ! L’analphabétisme est endémique au BF, la justice est inexistente pr le pauvre, des villages entiers sont dépourvus de csps, le peuple a rageusement faim, la misère va grandissant et pendant ce temps une petite poignée de dignitaires prend en otage les deniers du pays ! La guerre est déjà là sauf qu’elle est en latence et pour qu’elle n’explose pas, il y a une seule solution:LE DEPART DE BLAISE COMPAORE EN 2015.C’est le seul prix à payer et cela ne coûte pas cher

  • Le 17 mars 2010 à 19:07, par Le Ché En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Dites moi que vous êtes en faveur de la révision de la constitution à son article 37 et je vous direz qui vous êtes, avec qui vous êtes et comment vous finirez.
    Parmi eux, certains écrivent malgré eux. Par contre d’autres le font sans savoir ce qu’ils font ni la portée exacte de ce qu’ils écrivent. Mais n’oubliez pas les cyniques et les sans vergongne.
    Si, je dis bien si, l’article 37 venait à être modifié pour prolonger les mandats de Blaise, alors confions leurs nos biens, nos enfants, nos femmes, bref notre vie. Et que personne ne bronche désormais ! Preparons des vases pour recueillir nos larmes.
    On est tous avertis.
    La seule passerelle pacifique, c’est l’alternance !
    Mandela, Konaré, Diouf, Rawlings, Kérékou, Obasanjo....Étaient-ils moins importants ou moins intéligents !? Ouvrons l’oeil, le bon.

  • Le 17 mars 2010 à 22:06, par americain bila En réponse à : Révision de l’article 37 de la Constitution : “Laissez-nous notre Faso de paix et de tranquillité”

    Mes chers amis,

    Blaise a accédé au pouvoir par la force. C’est donc certain qu’il s’attend à ce que quelqu’un d’autre lui retire le pouvoir de la même façon (c-a-d par la force). Ceci, malheureusement n’est que le début du commencement. J’ai peur pour le pays.

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