Madame la ministre et moi
Editions L’Harmattan, 2008, 204 pages
Prix : 18 euros
Disponible à L’Harmattan Burkina
" Madame la ministre et moi " est l’histoire d’un journaliste révolté par la manière dont son pays est gouverné. Il décide de militer pour l’avènement d’une démocratie véritable. Il rejoint donc un mouvement d’avant-garde.
Par bonheur, les responsables du pays décident d’associer les mouvements progressistes à la gestion des affaires de l’Etat. C’est ainsi que le journaliste devient ministre.
Le petit journaliste anonyme qui toute sa vie durant a analysé la situation du pays avec une rare sagacité et stigmatisé les errements du régime croit naïvement qu’il tient enfin l’occasion d’œuvrer à l’avènement d’une société plus juste et plus compatissante.
" Madame la ministre et moi " est le roman de l’impuissance et de la perte des illusions.
L’auteur
Ilboudo Pierre-Claver est né à Manga (Burkina Faso). Après ses études secondaires au petit séminaire de Pabré et au lycée Philippe Zinda KAboré, il obtient une Licence d’anglais à l’université de Lagos (Nigeria), une maîtrise de linguistique à l’Université de Paris IV, un DEA de Lettres modernes à l’Université de Lille III et un Doctorat de Lettres modernes à l’Université de Cergy-Pontoise (France).
Il a obtenu son diplôme d’interprète de conférence s au Polytechnic of Central London (Londres). Il a travaillé au Ministère des Affaires étrangères de son pays, puis à l’Union africaine (Addis-Abeba). Depuis 2003, il travaille à la Banque africaine de Développement.
P.-S.
Lire aussi : Pierre Claver Ilboudo : interprète, écrivain
Vos commentaires
1. Le 13 février 2010 à 20:42, par Tapsoba En réponse à : Madame la ministre et moi
2003 ou 1003 Mr le journaliste ?
je me rappelle comme c était hier,lorque j étais au lycée avec votre cousin Eloi Ilboudo dans les années 90.On allait ensemble au village de Rayaasm-nooré à quelques encablures de Manga-ville chaque fois que vous y effectuiez une visite de famille.Et c est avec stupeur j apprendrai lors de mes vaccances au pays en 2006,le décès de votre frère Prospère Ilboudo,lui aussi interprète je crois.Toutes mes condoléances.
À propos du journaliste,personnage du roman,je dirai qu il a été vraiment naïf car en acceptant d aller travailler avec le même régime,c était une manière de le calmer ; car considéré comme aigri,il pourrait y manger et se taire.À l image de nos hommes politiques aujourd hui qui n hésitent pas à tourner la veste dès qu il y a opportunité de profiter du système en place.Triste réalité !
2. Le 13 février 2010 à 20:56, par Tapsoba En réponse à : Madame la ministre et moi
Une erreur de ma part,le frère décédé est Paul-Marie Ilboudo et non Prospère .Toutes mes excuses.
Le 13 février 2010 à 23:29, par léné En réponse à : Madame la ministre et moi
décidement tapsoba connais tout le monde, où es-tu en réalité ? et que fais-tu ? je voudrais écrire sur toi
Le 15 février 2010 à 03:26, par lilboudo En réponse à : Madame la ministre et moi
Hors sujet mais bon, j’aimerais me présenter à Tapsoba. Nous avons souvent des accrochages dans le forum, mais vraisemblablement nous devons nous connaitre dans le réel, on vient du meme village ! La preuve, Rayasem-noré est mon fief, et claver un grand frère ! Contacte moi si besoin.
Le 20 juillet 2010 à 06:41, par Bouda H-N En réponse à : Madame la ministre et moi
Je ne savais pas que Monsieur Pierre Claver est de Manga. Décidement il y a aussi des têtes dans la contrée de l’Epervier ! Mais pourquoi vous n’essayez pas une rencontre des intellectuels de la localité pour parler entre frères de notre contribution à l’amélioration des conditions de vie de la régions ? Ca m’intéresserait beaucoup !
Cordialement,
Henri-Noël (h.bouda@yahoo.fr)
3. Le 14 février 2010 à 22:04, par Amado En réponse à : Madame la ministre et moi
Je respecte Pierre Claver ILBOUDO. Il fait la fierte du Burkina.
4. Le 15 février 2010 à 11:53, par Machiavel En réponse à : Madame la ministre et moi
Brava grand-frère,
Maintenant, il faut voir avec ton éditeur comment fixer le prix en CFA. Je veux dire ceux qui ne peuvent pas payer 18 euros quoi.
Bon vent à ce nouveau roman qui me rappelle le dernier de votre frère Seydou Badjian Kouyaté.
5. Le 2 mars 2010 à 09:51, par Phenomega En réponse à : Madame la ministre et moi
je pensais que le nom du village c’etait Dayassm’ nore :-)