Il appelle donc à un sursaut de tous les Burkinabé et de leurs amis contre ce qu’il qualifie de complot qui risque de creuser un autre fossé numérique. Kantigui a entendu notre compatriote se demander : « Comment l’information sur les inondations du 1er septembre auraient-elles pu être portées aux Burkinabé de l’étranger s’il n’y avait pas lefaso.net ? ». Tout en ne doutant pas de la sagesse des justices française et burkinabé pour préserver ce site, il n’en demeure pas moins que l’auteur de « L’appel du 27 octobre » est conscient de leur lenteur. Aussi, Samuel Kiendrébéogo demande de tous ses vœux à la diaspora burkinabé, aux ONG de défense de la liberté de presse, aux avocats, aux autorités religieuses et coutumières sur tout le territoire national et à l’étranger de se constituer pour l’échec de cette « tentative de baillonnement » de « lefaso.net ».

Yalgado-Ouédraogo reconnaissant à Sidwaya

Kantigui, dans sa quête de l’information, a vu circuler une correspondance du directeur général du Centre hospitalier universitaire Yalgado-Ouédraogo en date du 21 octobre 2009 à son homologue des Editions Sidwaya. Dans cette correspondance, les autorités de ce service de santé publique se disent reconnaissantes à Sidwaya d’avoir, par ses nombreux reportages et la publication de messages, soutenu l’établissement suite au sinistre du 1er septembre 2009.
Kantigui salue cet acte de reconnaissance à l’endroit du journal de tous les Burkinabè et vous propose l’intégralité de la lettre de remerciements.

Monsieur le directeur général

A
Monsieur le directeur général des Editions Sidwaya

Objet : lettre de remerciements

Monsieur le directeur,

Suite au sinistre du 1er septembre dernier qui a touché le CHU Yalgado-Ouédraogo, votre organe nous a manifesté un bel esprit d’accompagnement, matérialisé par la publication de nombreux messages et autres articles de presse.

Nous venons par la présente traduire à vous-même et à l’ensemble de votre équipe, toute notre gratitude et vous remercier pour votre appui à l’endroit de votre (notre) CHU Yalgado-Ouédraogo, qui accomplit sa mission de service public pour l’obtention des prestations de qualité à moindre coût.

Sachant toujours compter sur votre organe au professionnalisme reconnu, veuillez recevoir Monsieur le directeur général des Editions Sidwaya, l’expression de mes sincères et distinguées salutations.

Dr Lansandé BANGAGNE : Chevalier de l’Odre national

Lundi 2 novembre, chômé et payé

Kantigui remarque que la loi n°019-2000/AN portant institution de fêtes légales au Burkina Faso reste méconnue de la population, une décennie après son adoption. Pour pallier cette insuffisance, les ministères en charge de la Fonction publique et du Travail se voient toujours obligés de publier à chaque fois des communiqués conjoints pour rappeler que tel ou tel jour est férié ou déclaré chômé payé. Or la disposition légale est claire là-dessus... Avant que les standards des deux départements ministériels concernés par les emplois publics et privés ne se mettent à sonner sans cesse pour d’éventuels renseignements, Kantigui voudrait rassurer tous les fonctionnaires et les travailleurs du Burkina Faso que la fête de la Toussaint tombant cette année un dimanche, le lendemain, lundi 02 novembre est bel et bien chômé sur toute l’étendue du territoire. « Nul n’est censé ignorer la loi », il est maintenant temps que la loi sur les fêtes légales soit connue de tous.

Loropéni célèbre ses ruines

Kantigui constate avec enthousiasme que l’inscription en juin dernier des ruines de Loropéni sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO ne cesse de susciter la joie au sein des populations. Après toute la ferveur d’une telle reconnaissance des fondements culturels et touristiques bukinabé à laquelle toutes les couches socioprofessionnelles du pays ont adhéré et exprimé leur fierté, c’est au tour des habitants du site de manifester leur joie. « A tout seigneur, tout honneur ». Kantigui s’est laissé conter que Loropéni met les petits plats dans les grands pour montrer les 30 et 31 octobre 2009 à la face de la Nation et du monde que c’est cette localité qui a offert aux « Hommes intègres », leur premier site culturel et touristique mondialement reconnu. Du petit matin du 30 octobre jusque tard le soir du 31 octobre, une série de réjouissances viendront localement consacrer l’inscription des ruines. A travers le ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication, le gouvernement imaginerait son soutien à une telle initiative salutaire des Loropéniens. L’heure serait déjà à la mobilisation d’une caravane de presse pour relayer cet évènement exceptionnel de promotion de la culture burkinabé.

VIIIe session ordinaire de la coordination du plan d’action de promotion de la Femme

Il est parvenu à Kantigui que du côté du ministère de la Promotion de la Femme, l’on s’active à la tenue les 29 et 30 octobre 2009 à Ouagadougou de la VIIIe session ordinaire de la Coordination nationale du plan d’actions de promotion de la Femme (CNPAPF) sur le thème : « Contribution des partenaires institutionnels à la mise en œuvre de la politique nationale genre ». Placée sous le haut patronage de son Excellence monsieur le Premier ministre, chef du gouvernement, président de la CNPAPF, l’ouverture de cette importante cérémonie aura lieu le jeudi 29 octobre à 9 heures dans la salle de conférences de la maison de la Femme de Ouagadougou. A travers le thème de cette VIIIe session, le ministère de la Promotion de la Femme accentue ses efforts sur l’appropriation par tous les acteurs de la Politique nationale genre (PNG) adoptée le 08 juillet 2009 par le gouvernement.

Koudougou a son festival de l’humour et du rire

Kantigui a ouï dire que Koudougou, le double chef-lieu de la province du Boulkiemdé et de la région du Centre-Ouest se prépare à accueillir les 30 et 31 octobre prochains son premier festival de l’humour et du rire. Cette manifestation qui vient renforcer l’aura culturelle de la ville déjà enregistrée avec les Nuits atypiques de Koudougou (NAK) est une initiative d’un groupe d’anciens artistes. Elle est placée sous le patronage du maire, Seydou Zagré et le parrainage de Koudbi Koala, le patron même des NAK. « Humour et développement » est le thème choisi pour cette première édition du festival du rire qui connaîtra la participation de nombreux humouristes burkinabé.

Le maire de Loumbila dans les filets du MATD

Kantigui constate que le chapelet des élus locaux pris au piège de la gouvernance à la base continue. Entre suspension et révocation, le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD) traque les « brebis galeuses » des collectivités territoriales. Sa dernière victime s’appelle Assèta Ilboudo, maire de la commune rurale de Loumbila dans la province de l’Oubritenga. Elle a été suspendue de ses fonctions à compter du 15 octobre dernier pour une durée d’un mois en vertu des articles 271 et 272 du Code général des collectivités territoriales. La présidence du conseil municipal est temporairement assurée par André Zongo, premier adjoint au maire. Les griefs reprochés au bourgmestre sont les mêmes pour tous ceux qui ont subi ce sort : « Une mauvaise gestion a été décelée dans sa gouvernance locale ». A ce rythme là, Kantigui craint fort que le processus de communalisation intégrale enclenchée en 2006 ne soit une perpétuelle errance au détriment du développement, du progrès et du bien-être à la base.

Indemnisation des victimes de « l’excitation » des élèves policiers

Kantigui s’est aperçu, que la fin de l’état de grâce vient de bien sonner pour tous les hommes de tenue qui n’arrivent pas à contenir leurs humeurs. Le colonel, Emile Ouédraogo, ministre de la Sécurité l’a promis : « Toutes les victimes avérées des exactions des élèves policiers seront dédommagées et les auteurs recevront les sanctions à la hauteur de leurs actes ». Cette promesse que beaucoup avaient perçue comme des paroles en l’air a été tenue. Les propriétaires de maquis saccagés, les riverains battus et autres citoyens ayant subi des dommages avérés ont été bel et bien indemnisés le mardi 27 octobre dernier. Ils sont tous passés à la caisse à l‘Ecole nationale de la police (ENP) pour percevoir des sommes atteignant jusqu’à deux millions FCFA. Après avoir suspendu le cycle des Assistants et changé le commandement de l’établissement, le ministère de la Sécurité lance un signal aux forces de l’ordre tentées par la faiblesse du désordre que « Rien ne sera plus comme avant ».

En attendant le déclenchement de l’action judiciaire qui démontrera davantage aux élèves policiers excités d’un soir la gravité de leurs actes anti citoyens, Kantigui salue l’engagement du gouvernement Tertius Zongo à redorer le blason de la police en général et à réconcilier ce corps avec la population de Gounghin en particulier. Les auteurs de ces sautes d’humeur se sont rendus maintenant à l’évidence que leur mission est d’œuvrer à un climat de quiétude et non de semer le désordre. « La stratégie nationale de sécurité intérieure » en cours de finalisation a besoin d’agents disciplinés dans tous les sens afin d’engager une lutte accrue et victorieuse contre le grand banditisme, la criminalité et le trafic de drogue, les vrais ennemis à tous. « Etre un corps habillé ne confère pas des lois au-dessus de celles de la République ». Kantigui se réjouit de cette ère nouvelle que le gouvernement a ouverte pour rétablir une meilleure collaboration entre les citoyens et les forces de l’ordre.

Kantigui

Sidwaya