LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Kossi : Un éléphant isolé fait des victimes

Publié le jeudi 3 septembre 2009 à 02h39min

PARTAGER :                          

Un mort et un blessé grave, tel est lr bilan des agressions causées par un éléphant isolé lors de son passage dans la Kossi le 28 août 2009. L’animal a été abattu le 30 août à Kombori.

Les populations des communes rurales de Barani et de Kombori vivaient dans la stupeur depuis l’apparution d’un éléphant isolé le mardi 25 août dernier aux abords de plusieurs villages. Inoffensif à première vue, l’animal, après quelques dégâts de moindre importance sur son parcours, serait devenu très agressif après quelques temps. Le 28 août 2009 dans la matinée, il a successivement agressé violemment deux habitants, tous des personnes majeures au-delà de la cinquantaine d’âge du village de Sokoura, commune rurale de Barani. Evacuées d’urgence au CMA de Nouna, l’une des victimes, Mme Djamba Sidibé a succombé des suites de ses blessures.

La seconde victime, M. Boukari Arma, reçoit toujours des soins au CMA de Nouna et serait hors de danger, a indiqué un membre de l’équipe médicale de Nouna. Suite à ces agressions, des dispositions ont été prises pour permettre d’abattre cet animal devenu très dangereux. Une équipe d’éléments des services forestiers du Burkina, dépêchée depuis Pô est arrivée à bout de l’animal isolé dans la Kossi le 30 août aux environs de 18 heures. Abattu dans l’espaces territoriale communale de Kombori, l’animal est allé mourir à un kilomètre de l’autre coté de la frontière, en territoire malien. On a mis du temps pour agir, estiment les populations de la Kossi. L’animal isolé, qui a probablement quitté la province des Ballé, a traversé la ville de Dédougou le 24 août pour se retrouver dans la province de la Kossi. Il a fallu attendre dix jours de divagation avant que la décision d’abattre l’animal soit prise. Les conséquences qui en découlent sont considérables. Un mort, un blessé grave et de nombreux dégâts sur son parcours, tel en est le bilan. Manque de pot, nos forestiers éprouvent des difficultés pour se prévaloir de la carcasse de l’animal mort en territoire malien. Les pourparlers engagés avec les autorités frontalières voisines se sont révélés infructueux dans la matinée du 31 août à Ouenkoro.

Daouda KONATE

Sidwaya

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Route Didyr-Toma : 12 mois de retard, 7 km de bitume sur 43 km