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Nouvelles de l’Ouest : Kadhafi et Blaise dans l’herbe

Publié le vendredi 24 juillet 2009 à 04h17min

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La place qui abrite le monument érigé en reconnaissance du soutien du monde arabe dans la réalisation des infrastructures routières au croisement route de Banfora et d’Orodara, est devenue depuis le début de la saison des pluies un véritable champ. Envahie qu’elle est par des herbes de tout genre. A tel point que certains éleveurs à domicile viennent y arracher des herbes pour leurs moutons. N’y a-t-il pas un service chargé de l’embellissement de la ville ?

Et puis, le Lion qui est entrain de dévorer le bœuf, non loin de la même place, il est entrain de perdre sa queue ! Qui a bien voulu la lui arracher ?


Qui bloque les honoraires des avocats ?

Les avocats ayant presté à l’occasion des assises criminelles de Gaoua, attendent jusqu’à présent leurs honoraires. En effet, depuis fin mars 2009, alors qu’ils ont tous déposé leurs conclusions, les honoraires se font attendre. A quel niveau ça coince, se demandent certains qui estiment que cette fois-ci, la règle semble ne pas avoir été respectée. Puisqu’il est dit qu’après le dépôt des conclusions, les avocats commis d’office pour chaque accusé devraient entrer en possession de leur dû. A noter que chaque avocat perçoit 100 000 F CFA par dossier défendu.

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Elles ont compris et se rachètent

Les entreprises qui ont construit les caniveaux dans la ville de Bobo-Dioulasso ont enfin compris les risques qu’elles faisaient courir aux usagers sur certains axes après le passage des caniveaux. Ainsi, au croisement de la rue 9.21 avec la route de Dindéresso, l’entreprise chargée des travaux a compris qu’il fallait revoir le bitume qui y avait été posé. Tellement, il était dégradé, rendant la circulation dangereuse à ce niveau. Du côté de la mosquée sunnite, c’est une montagne de terre déposée pour fermer le trou occasionné par le passage du caniveau qui rendait la circulation très dangereuse si bien qu’aucune signalisation n’existait pour prévenir de la présence de cette terre. Heureusement après nos écrits, nos osons croire que ces entreprises ont bien compris nos inquiétudes. C’est pourquoi elles travaillent à remettre les choses dans l’ordre. Pourvu que les travaux soient bien faits cette fois-ci.


Le seul ascenseur dans la cité de Sya

Bobo-Dioulasso, " capitale économique ", a-t-on habitude de fanfaronner. Il faut bien reconnaître que la cité de Sya ne présente pas les attributs d’une capitale économique. Loin s’en faut. Les unités industrielles se meurent. Et en matière immobilière, la ville n’offre rien d’une capitale économique. Tenez-vous bien ! Dans notre capitale économique, il n’existerait qu’un seul ascenseur. A la direction régionale de la SONABEL, la Nationale de l’électricité. Ce qui en dit long de l’effectivité de capitale économique accolée à Bobo-Dioulasso.


La sécurisation foncière en expérimentation à Bobo

L’Assemblée nationale vient d’adopter, le 16 juin 2009, une nouvelle loi sur le foncier en milieu rural. Au titre des innovations de cette loi, il y a l’institution de la charte foncière locale pour la gestion des ressources communes sur la base de règles locales consensuelles et l’introduction de l’attestation de possession foncière en lieu et place du procès-verbal de palabre. La mise en œuvre de ces nouveaux instruments juridiques de sécurisation foncière requiert l’implication des organisations de la société civile. C’est dans cette dynamique que s’inscrit le programme de co-expérimentation de la Politique nationale de sécurisation foncière en milieu rural (PNSFMR) développé sur 4 sites, dont la zone périurbaine de Bobo-Dioulasso, par le Groupe de recherche et d’action sur le foncier (GRAF) et la Fédération des professionnels agricoles du Burkina (FEPAB). C’est dans ce cadre qu’un atelier a eu lieu le 13 juillet 2009, à l’institut Maranatha de Bobo-Dioulasso. Il a permis à la cinquantaine de participants d’avoir une meilleure connaissance de la nouvelle loi foncière, des enjeux de la PNSFMR, du programme de co-expérimentation, d’examiner et d’apprécier les axes d’interventions proposées et les bonnes à prendre en compte dans l’élaboration du projet de sécurisation foncière de la zone pilote périurbaine de Bobo.


Union des malteuses du Houet : on ne parle pas le même langage

L’Union des malteuses du Houet (UNIMALT) est un regroupement de 27 associations de dolotières avec pour marraine Pascaline Tamini, ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale. Elle est née depuis novembre 2007 avec à sa tête Coulibaly née Dao Awa. L’objectif étant de mieux s’organiser dans cette activité de vente de la bière de mil qu’est le dolo. Ce qui naturellement était bien accueilli et applaudi par l’ensemble de ces femmes œuvrant dans ce domaine. Mais à l’UNIMALT, après seulement une année de vie, les femmes ne parleraient plus le même langage. A ce que l’on dit, c’est après leur premier anniversaire et précisément le 30 novembre 2008, où madame le ministre s’était investie pour accompagner ces femmes que les choses se sont gâtées. A cette occasion, elles auraient reçu de leur marraine du matériel composé de nattes, d’arrosoirs, de fûts en plastique de 200 litres, d’un foyer de dolo et un chèque de cent mille francs CFA. Toujours dans le même cadre, l’Association aurait bénéficié d’une structure de la place d’un prêt de deux millions de nos francs courant début 2009. Ce qui devrait contribuer énormément à aider ses membres. Mais elles seraient nombreuses aujourd’hui à se demander sur l’avenir de leur Union. Combien auraient bénéficié de ce prêt ? Aussi les membres de l’Union voient d’un mauvais œil la gestion du matériel.

L’Express du Faso

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