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Total-Burkina : le ministre du Travail infirme la décision de licenciement du délégué

Publié le lundi 20 juillet 2009 à 00h27min

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Le délégué des travailleurs de Total-Burkina, Yacouba Ouédraogo, licencié, sera-t-il réintégré à son poste ? La question est sur toutes les lèvres du côté de cette société où bon nombre de travailleurs crient victoire à la lecture de la présente lettre du ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Jérôme Bougouma, à l’adresse de l’intéressé s/c CGT/Union régionale du Centre domicilié au cabinet de Me Prosper Farama. Le ministre infirme, comme vous pouvez le lire, la décision de la Direction régionale du Travail et de la Sécurité sociale du Centre ayant autorisé le licenciement de ce dernier.

"Monsieur, J’accuse réception de votre lettre ci-dessus référencée, par laquelle vous avez exercé un recours hiérarchique contre la décision de la Direction régionale du Travail et de la Sécurité sociale du Centre autorisant votre licenciement. L’examen de votre requête a conduit mes services compétents à entendre les parties impliquées dans ce litige le 14 juillet 2009. De l’audition des parties et de l’examen des pièces du dossier, il ressort que les faits ou agissements qui vous sont reprochés relèvent de l’exercice de votre fonction représentative des travailleurs de l’entreprise conformément à l’article 316 du Code du travail, aucune faute professionnelle et personnelle ne vous est reprochée. Par ailleurs, l’autorisation de licenciement accordée à Total-Burkina lui a permis de tenir une attitude de discrimination à votre égard en violation des dispositions de l’article 38 du Code du travail. Par conséquent, j’infirme la décision de la Direction régionale du Travail et de la sécurité sociale du Centre rendue par lettre n°2009-98/MT/MTSS/SG/DRTSS-C du 10 avril 2009, avec toutes les conséquences de droit. Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée."


Rumeur de sodomie d’élèves à Gaoua : le dossier confié au juge d’instruction

Le père d’une fillette prétendue être sodomisée par des individus, à Gaoua, n’en démord pas à propos de cette affaire. Il a dessaisi le procureur du tribunal de grande instance de Gaoua de l’affaire pour la confier au juge d’instruction. Pour lui, le dossier traîne alors que de son avis, les faits sont parlants, en témoigne le certificat médical qui a mis à nu la souffrance subie par sa fille. Du côté du parquet l’on arbore l’argument d’une enquête empreinte de professionnalisme afin d’éviter des erreurs irréparables. De source bien informée, le juge d’instruction commis à l’affaire a auditionné les parents des trois élèves prétendues avoir été violées. Pour rappel, il s’agit d’une rocambolesque affaire de viol dont auraient été victimes une fille de CE2 et ses deux camarades par au moins trois individus. Pour l’une des filles qui a fait des aveux à ses parents, il s’agit exactement d’actes de sodomie qu’elle et ses camarades auraient subi à plusieurs reprises.


Indemnités des gendarmes retraités : le dossier entre les mains du président du Faso

Depuis qu’ils ont engagé une requête relative à leurs indemnités et sujétions auprès des autorités politiques, le président du comité de suivi et des revendications des indemnités et sujétions des pandores à la retraite, Alassane Zougmoré, convoque, chaque trimestre, une AG pour faire le point de l’évolution du dossier. C’est dans cette logique qu’une assemblée générale ordinaire a été convoquée, le samedi 18 juillet dernier, à la Maison du combattant à Ouaga. L’ordre du jour était de dire aux retraités à quel niveau se trouve le dossier et de donner le point de vue de la structure sur les propos tenus par un autre groupe de gendarmes retraités résidant à Bobo dans la presse.

La position actuelle du dossier n’est plus un mystère car, selon Alassane Zougmoré, par le biais du Premier ministre, des échos favorables leur seraient parvenus. En effet, le Premier ministre qui était invité le 22 juin dernier sur les antennes de Ouaga FM, aurait donné des informations rassurantes à l’un des retraités qui l’aurait interpellé sur le dossier des gendarmes retraités. Mais quelles sont ces informations rassurantes ? Le président Alassane Zougmoré, qui ne voulait pas tout lâcher, finira par dire que "des informations reçues nous rassurent que notre problème se trouve actuellement au sommet, entre les mains du président du Faso." Et en attendant, ces retraités qui n’ont pas baissé la garde depuis qu’ils ont entamé cette lutte, sont désormais accrochés aux lèvres du premier des Burkinabè, le président du Faso. "La hiérarchie va nous aviser, selon l’évolution du dossier", a-t-il dit. "Vu la position actuelle du dossier, nous avons de l’espoir", ont reconnu les gendarmes retraités. Concernant l’écrit d’un certain groupe de gendarmes retraités habitant à Bobo, Alassane Zougmoré et ses camarades de lutte disent n’avoir mandaté aucun groupe de retraités pour effectuer une telle démarche. Ils ont déclaré avec force qu’ils se démarquent de cette sortie médiatique inopportune. Ils demandent à ce groupe de s’abstenir de tout acte qui pourrait compromettre la bonne progression actuelle du dossier.


Gendarmerie de Kombissiri : disparition mystérieuse du portable d’un ex-détenu

Une affaire de disparition, pour ne pas dire de vol, du téléphone portable d’un ex-détenu fait actuellement grand bruit à Kombissiri. Le jeune homme d’une vingtaine d’années, Alassane Compaoré, vient de purger une peine de trois mois à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou. Libéré, il s’est rendu à la Brigade de gendarmerie de Kombissiri pour entrer en possession de ses habits et de son portable Motorola L6 avant de regagner sa localité Bissiri. Sa surprise fut grande devant la perte de son téléphone portable surtout que les pandores avaient pris le soin d’enregistrer tout ce qu’il avait laissé dans cette brigade avant de le déférer. Ils sont nombreux qui disent ne pas comprendre cette perte dans un lieu d’aussi "haute" sécurité.


Gestion des eaux partagées en Afrique de l’Ouest : des journalistes se forment à Cotonou

"L’apport des médias à la bonne gestion des eaux partagées/ transfrontalières en Afrique de l’Ouest". C’est le thème d’un atelier régional qui se déroulera à Cotonou au Bénin du 20 au 24 juillet 2009, et auquel participera le DGA des Editions "Le Pays", Cheick Beldh’or Sigué. Cet important atelier vise à informer et sensibiliser les hommes/ femmes de médias d’une part sur la problématique de la gestion des cours d’eau transfrontaliers, et d’autre part, les amener à être des porte-parole pour le respect des conventions en la matière. Il vise, par ailleurs, à renforcer les liens de collaboration entre le Partenariat mondial de l’eau (en englais GWP) et les journalistes afin d’assurer le suivi des précédents ateliers tenus à Bamako au Mali (décembre 2007) et à Niamey au Niger (juillet 2008). Organisé avec l’appui de la Commission de l’Union européenne et du Partenariat mondial de l’eau, l’atelier verra la participation de journalistes des différents Etats de l’Afrique de l’Ouest. Le DGA anime, depuis un certain moment, une rubrique dans les colonnes du quotidien " Le Pays", consacrée à l’eau, à l’environnement et aux questions des changements climatiques.


Lycée Yadéga : des anciens élèves aux côtés des plus démunis

Une soirée de gala dont les bénéfices iront aux élèves déshérités du lycée Yadèga de Ouahigouya est prévue pour le samedi 1er août 2009 au Mess des officiers à Ouagadougou. C’est une initiative de l’Amicale des anciens élèves du lycée Yadéga de Ouahigouya (AEELY). Une soirée placée sous la présidence du Mogho Naba Baongho et le parrainage du directeur du développement industriel, Adama Amba Traoré. Cette activité se situe dans le cadre de l’exécution du plan d’action 2006-2009 de l’AEELY.


"Les victoires de la musique chrétienne" : la vitrine d’expression musicale des orchestres chrétiens

Le projet "Les victoires de la musique chrétienne" est un concours impulsé par la structure Vision d’or, composée de musiciens ivoiriens. C’est un concours culturel qui met en compétition plusieurs orchestres issus de différentes églises. Cet événement permet chaque année de désigner la meilleure formation musicale, ainsi que les meilleurs chanteurs et instrumentistes. Ainsi après la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin, c’est au tour du Burkina Faso de désigner son lauréat. Les inscriptions ont déjà commencé et se poursuivent jusqu’à la fin du mois de juillet 2009. Elles sont gratuites et se font à Radio Jam. Les groupes musicaux seront évalués à partir des trois éléments que sont l’interprétation d’un "morceau imposé en français" ; l’interprétation "d’un morceau" en langue nationale et l’ adaptation musicale d’une scène biblique.

Le premier de cette compétition recevra un orchestre complet, un enregistrement d’un album en studio, un prix en espèces et un trophée. Le deuxième recevra une console numérique, un prix en espèces, un trophée et le troisième recevra un prix en espèces. Des prix spéciaux seront également décernés (meilleur chanteur, meilleur instrumentiste, meilleur encadreur de groupe, une médaille pour tous les participants). Le démarrage effectif de la compétition est prévu le 28 août. La compétition se poursuivra jusqu’au 6 septembre 2009 à la Maison du peuple. Il est à noter que le lauréat de l’édition 2009 du Burkina Faso participera à la grande finale qui aura lieu à Abidjan en décembre. "Les victoires de la musique chrétienne" ambitionnent d’être une grande fête pour la jeunesse burkinabè. Au-delà de la compétition, ce sera un véritable spectacle avec une programmation riche et originale associant des vedettes de la chanson chrétienne et des artistes émergents.


Vol à l’arraché : deux filles rattrapent leurs agresseurs

Qu’elles ont été braves ! De retour du service aux environs de 19h, deux jeunes filles circulent sur une moto quand l’une d’elles se voit brusquement arracher son sac à main par deux jeunes gens qui les suivaient à moto. Une course-poursuite s’engage alors, les filles ayant juré de récupérer ce qui venait de leur être arraché. La course-poursuite commence au niveau du rond-point de la Patte d’Oie. Elle se termine derrière la cité Azimo de Ouaga 2000 où les délinquants sont rattrapés, après avoir mal négocié un virage. L’engin des délinquants termine sa course dans un camion. Un des agresseurs est attrapé. L’autre parvient à escalader un mur et prend la fuite. Une foule s’attroupe, décidée à faire passer un mauvais quart d’heure au délinquant saisi. Les filles ont vraiment eu de la chance. L’une d’elles raconte qu’elle avait dans son sac la récompense d’un mois de travail, c’est-à-dire, son salaire.


"Vacances en foot" à Yako : c’est parti pour la 4e édition

Le tournoi de maracana "Vacances en foot" de la ville de Yako a débuté le samedi 11 juillet dernier. Quatrième du genre, le tournoi a enregistré l’inscription de 20 équipes. 43 matchs sont ainsi prévus et se joueront jusqu’au début du mois de septembre. Deux mois de compétition en toute sportivité et dans une saine émulation qui permettra de maintenir en haleine des jeunes de toute une cité accrochés au sport roi qu’est le football. Cette année encore, c’est une édition qui s’est lancée sans sponsor ni parrain. Seuls comptent "quelques bonnes volontés anonymes et l’engagement des acteurs à se créer les conditions d’un environnement porteur d’espoir et d’espérance", ont expliqué les organisateurs.


Examens scolaires au Passoré : des résultats mitigés

Juin et juillet constituent dans notre système scolaire des mois de bonheur et de douleur selon que l’on ait réussi ou échoué à son examen. Cette fois-ci encore, on a constaté des silences indicibles et des cris muets d’élèves et de parents les jours de proclamation des résultats. Dans l’ensemble, les taux de succès ont été jugés satisfaisants pour le CEP, avec 67% pour toute la province. Pour le BEPC, ce fut une catastrophe, sinon une apocalypse scolaire dans la commune de Yako : sur 1 280 candidats, 285 ont été déclarés dignes de posséder ce parchemin, soit un taux de 20,80%. Quant au premier diplôme universitaire, les impressions sont partagées. Sur 292 candidats présentés par les établissements scolaires du Passoré, 88 ont été reçus, soit un taux de 30,13%. Cependant, on note une percée salutaire en série A4 avec 47% de succès sur 102 candidats, soit 48 admis. Dans le centre de Yako qui comportait, outre les établissements du Passoré, celui de Kalsaka et les candidats libres, on y a compté 480 présentés pour 147 admis, soit un taux de 30,62%. Un taux appréciable qui dandine dans la moyenne nationale.


Enfin un siège pour l’ADD

Après avoir été pendant longtemps un sans-domicile- fixe, le parti politique de l’Action solidaire pour la démocratie et le développement (ASDD) va être désormais logé. En effet, il est prévu l’inauguration du siège du parti dirigé par Kussiélé Rodrigue Kpoda le dimanche 26 juillet 2009 à 9h à Wayalguin. A cette occasion, l’ASDD va procéder à l’installation d’une administration permanente du siège.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 20 juillet 2009 à 03:01, par titonn star En réponse à : Total-Burkina : le ministre du Travail infirme la décision de licenciement du délégué

    voila ce qui est bien dit. ca c’etait ou ca ? nul besoin meme d’aller a l’ecole de droit pour voir what was wrong !
    congratulation a mr Y.O. , merci a mr le ministre et bravo a tous ce la qui ont de pres ou de loin contribue a de par leur faits, actes, gestes et dires !!!!!!!!!
    le dernier mot nous reviens toujours : comme pour dire que la loie est interpretative de la volonte du peuple.

  • Le 20 juillet 2009 à 10:50, par Le Soldat des causes nobles ! En réponse à : Total-Burkina : le ministre du Travail infirme la décision de licenciement du délégué

    C’est le Directeur du travail et de la sécurité sociale du centre qui doit maintenant être licencié !!! ,pour avoir accepter, au mépris et en flagrante violation des textes, le licenciement abusif du délégué du personnel de total.

    Poursuivez dans votre logique , monsieur le ministre !
    Ce Directeur doit s’en aller !

    Total s’était , par la bénédiction des directeurs comme celui du travail et de la sécurité sociale du centre, engagé sur la voie de Air Burkina qui a licencié le Délégué du personnel ( malheureusement décédé quelques temps après) !
    Ce directeur à t-il reçu des pots de vins pour agir ainsi ?
    Il doit répondre !

  • Le 20 juillet 2009 à 19:47, par Total En réponse à : Total-Burkina : le ministre du Travail infirme la décision de licenciement du délégué

    cette fois ci l’impérialisme n’a pas pu frapper. j’espère que le Ministre ira jusqu’au bout en exigeant la reprise sans condition du travailleur Ouédraogo Yacouba. une chose est de dire le droit, une autre est d’avoir le courage d’exiger son application. Monsieur le Ministre, enterrez les pieds du cadavre SVP !

    • Le 20 juillet 2009 à 23:26 En réponse à : Total-Burkina : le ministre du Travail infirme la décision de licenciement du délégué

      Mr. Le Ministre, bien que vous soyez le neveu du PF, vous nous faites honneur. Je respecte votre rigueur depuis que vous etes enseignat en droit. Continuez comme ca. Vous allez vous faire respectable meme si je n’aime pas le cdp qui n’est pas un parti qui peut assurer l’avenir du Burkina Faso.

      • Le 22 juillet 2009 à 14:40 En réponse à : Total-Burkina : le ministre du Travail infirme la décision de licenciement du délégué

        Connaissant mon ami Bougouma, ci-devant ministre de l’ Emploi, ca m’etonnerait que cette dame n’ecope pas de sanction car elle a sali le nom de l’etat. Elle devra expliquer techniquement comment elle est arrivee a cette decision. Si l’argent a change de main et a donc rendu son esprit groggy dans un sens , elle doit aussi le dire. C’est la le principe de la responsabilite et de l ;’ imputabilite.
        On n’avait meme pas besoin de faire l’ecole pour voir que le Delegue ne faisiait que faire son travail. Qu’est-ce qu’ un delegue de travail qui irait boire du whisky dans le salon du patron en disant’ "vous voyez patron, les militants sont trop impatients et sont manipules p[ar le pcrv et les autres partis politiqus, moi je suis devant mais moi je ne crois pas a ce qu’ ils font ?"

        Delegue, c’est toi le Rawa pour le petit peuple, pas SD qui veut nous lier davantage donner a Blaise et a son petit frere. N’en deplaise ta modestie, mais votre lutte heroique a donne a reflechir a beaucoup d’autres compagnies qui sont plus la pour boire notre sang que pour contribuer au developpment du pays.

  • Le 20 juillet 2009 à 20:29, par le fantome En réponse à : Total-Burkina : le ministre du Travail infirme la décision de licenciement du délégué

    C’est maintenant ke le droit a été dit.
    Si ns suivons la logique du ministre, la decision de la directrice du travail est nulle et non avenue par consequent Y.O doit etre integrer imediatement.
    Mes felicitations aux travailleurs de TOTAL qui ont pu dire non a decision arbitraire.
    De source sur , le DG de total a été licencié par manque de sagesse.c’est son conseiller principal ki occupe son poste today.
    le ministre doit virer sa directrice du centre pour pot de vin pris et pr corruption.
    restons vigilant , le kombat continue

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