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SONABHY : Au bord de la banqueroute

Publié le mardi 7 juillet 2009 à 01h10min

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Les comptes sont au rouge dans les différentes banques de la place. Les fournisseurs ne veulent plus livrer s’ils ne sont pas payés. La nationale des hydrocarbures est malade. Excédentaire de plus de 15 milliards de francs CFA en 2007, elle est aujourd’hui en rouge de plus d’une trentaine de milliards. Que s’est-il passé entre-temps ?

Les difficultés de la Sonabhy sont imputées officiellement à la crise pétrolière de l’année dernière. Pendant un semestre de 2008, les prix du pétrole se sont affolés, atteignant des pics de plus de 150 dollars le baril. Mais dès le mois de septembre de la même année, la dégringolade a pris le sens contraire presque à la même vitesse, pour se stabiliser autour de 40 à 50 dollars. En six mois, la SONABHY aurait-elle accumulé des pertes qui lui sont aujourd’hui fatales ? C’est cette explication qui est avancée officiellement. Or elle ne résiste pas à l’analyse. La SONABHY est une société d’Etat à 100% qui faisait des bénéfices dont on ne sait pas toujours à quoi ils sont affectés.

Malgré sa surliquidité jusqu’en 2007, elle n’a pas investi pour améliorer ses capacités de stockage. Les stocks de sécurité théoriquement annoncés ne sont pas effectifs sur le terrain. Les dépôts de Bingo et de Bobo-Dioulasso ne suffisent pas à assurer les stocks de sécurité de 90 jours nécessaires en cas de crise. Au même moment, les premiers responsables de la Société sont devenus riches en milliards au point qu’on soupçonne certains d’entre eux d’avoir acquis des appartements au Canada pour loger leurs enfants étudiants. Mais l’ostentation ne s’arrête pas là. La SONABHY est une bonne couverture pour reprendre à vil prix des sociétés de pétrole lourdement endettées auprès de la même nationale des hydrocarbures. La société TAGUI aurait été rachetée pour une bouchée de cfa par " un fonds spéculatif " burkinabè dont un des actionnaires serait justement bien logé à la SONABHY. Voilà un ensemble de faits qui expliquent la crise actuelle de la SONABHY sous un autre jour.
Le semestre de surchauffe à lui seul n’explique pas donc la banqueroute actuelle. Les prix ont été contenus et l’Etat qui est actionnaire majoritaire et qui n’a en rien renoncé à ses prélèvements nombreux a tout simplement sacrifié les bénéfices.

Le déficit occasionné par la flambée des prix est estimé à environ une vingtaine de milliards. En année normale, la SONABHY réalise des bénéfices qui avoisinent les vingt milliards. Les pertes d’un exercice ne peuvent pas ici et maintenant mettre en péril une société coutumière d’excédent, surtout quand le montant des pertes n’est pas significativement supérieur à ce qu’elle fait d’habitude en bénéfice. Il faut maintenant se demander si la société est bien gérée ? Or sur ce point, il y a beaucoup à redire.
Une autre explication est aussi avancée pour justifier la banqueroute. Les dettes de la SONABEL. Il est difficile d’avoir des informations exactes sur le sujet.

Certaines sources du côté de la SONABHY estimaient cette redevance à plus de 30 milliards. Le litige aurait été envoyé devant le Premier ministre et le directeur général de la SONABEL a du écourter une mission pour venir s’en expliquer. Du côté de la nationale de l’électricité, l’on ne reconnaît pas devoir à la SONABHY. Les factures échues seraient payées à date, et mensuellement, ce sont environ quatre milliards qui sont payés à la SONABHY. Comme le fuel de la SONABEL est subventionné, l’Etat a ajouté une subvention d’environ 30 milliards au titre de l’année 2008.
La SONABEL ne serait pas responsable des problèmes de la SONABHY et contrairement à la rumeur qui a couru pour expliquer la sévérité du délestage de cette année, ce n’est pas par manque de fuel que les groupes de la SONABEL n’ont pas fonctionné, mais bel et bien à cause des pannes mécaniques.

Etait-ce une banqueroute simulée ?

Depuis quelques années, la SONABHY est mise dans le circuit de la privatisation. La Banque mondiale pousse à la privatisation de cette société. Le projet est certes retardé par l’Etat burkinabè, mais il n’est pas abandonné. Dans ces conditions, est-il possible que la situation financière actuelle de la SONABHY ait été juste feinte pour en amoindrir la valeur et permettre aux mêmes " fonds spéculatifs " burkinabè qui ont racheté TAGUI de faire main basse sur la société à vil prix ?

Il n’est pas impossible qu’il en soit ainsi vu la chape de plomb qui entoure les affaires de la SONABHY. Dans nos démarches pour mieux comprendre la situation réelle de la société, toutes les personnes ressources qui s’étaient spontanément proposées de nous aider se sont débinées à la dernière minute. Certaines nous ont fait dire qu’elles n’avaient plus le courage de continuer, et d’autres étaient devenues injoignables au téléphone. Et pourtant, ce sont elles qui se sont proposées, toujours spontanément, pour nous aider à éclaircir le mystère SONABHY.
Il faut se rendre à l’évidence, les secrets de la SONABHY sont aussi bien surveillés que les avoirs d’une banque centrale. Ce n’est pas la première fois que nous faisons ce constat. En 1999, une bonne âme travaillant dans la société nous avait saisi de sa propre initiative pour dénoncer ce qu’elle considérait comme un abus inacceptable de la part du directeur général. Elle nous expliquait avec force détails, comment le DG de la SONABHY a monté une société de transport d’hydrocarbures qui ferait de la concurrence déloyale aux privés légalement constitués. L’entrevue a eu lieu une fois.

L’intéressé n’a plus donné signe de vie le lendemain. Et pourtant, cette personne est bel et bien employée à la SONABHY et y occupe un poste stratégique. Nos récentes démarches se sont heurtées à la même difficulté. Les bonnes volontés se sont débinées en chemin.
En prenant seulement la médiation du Premier ministre dans la crise des supposés impayés de la SONABEL, on peut attester qu’il y a un problème à la SONABHY. Mais comment le savoir ? Les tracts sont abondants qui parlent des problèmes, mais officiellement tout va bien. A l’occasion de son discours sur l’Etat de la nation, le Premier ministre a évoqué le cas SONABHY, mais pour souligner " les efforts consentis par la Société nationale des hydrocarbures pour assurer la disponibilité régulière des produits pétroliers, malgré la flambée des prix ". Cette assurance de Tertius Zongo a été démentie quelques jours après par la première pénurie en gasoil dans les stations d’essence de Ouagadougou.

Par Newton Ahmed Barry


Les chiffres des importations pour 2008

La SONABHY a importé en 2008 626 000 m3 de produits pétroliers pour un coût de 288 milliards de francs CFA. Par ailleurs, pour répondre à la demande de gaz butane qui connaît une croissance de plus de 20% par an, il a été réalisé au dépôt de Bingo un nouveau système automatique d’emplissage de bouteilles à l’effet d’accélérer le service et d’en améliorer sa qualité.

* Source discours sur l’Etat de la nation (mars 2009)

Un Organigramme nouveau qui fait problème

Il y aurait en projet, un nouvel organigramme de la SONABHY qui devrait créer un nouveau poste de Directeur général adjoint. Le projet est tenu secret, mais il fait l’objet d’attaques violentes dans les tracts qui circulent dans les milieux pétroliers. Au moment où les comptes sont au rouge, il faut vraiment avoir le cœur bien accroché pour imaginer de créer de nouvelles charges pour la société. Mais comme il se susurre, cette banqueroute est peut-être feinte pour mieux brader le patrimoine national.


Ce sont les chèques verts qui vont tuer la SONABHY

Il n’y a pas de problème entre la SONABEL et la SONABHY. C’est ce que le Premier ministre a dit aux journalistes lorsque un des confrères lui demandait, lors du bilan des deux ans, le 11 juin dernier, si les délestages d’électricité ces derniers temps étaient dus en partie à un problème d’approvisionnement de la SONABEL en combustible. Pendant que la SONABEL communiquait ces programmes de délestages, la SONABHY aussi publiait un communiqué dans la presse menaçant de rompre le contrat avec les transporteurs défaillants qui ne respectent pas leur engagement sur la livraison. Une coïncidence troublante. La nationale d’électricité aurait de sérieux problèmes à payer ses factures à la SONABHY.

Elle est devenue l’un des principaux créanciers de la société des hydrocarbures. Le Premier ministre refuse qu’on fasse le lien entre le délestage et un quelconque problème d’approvisionnement de la SONABEL. Toutes les deux sociétés étant des sociétés d’Etat, il n’y a pas de raison que la SONABEL ait des problèmes à faire fonctionner ses machines pour quelque raison que ce soit avec une autre société de l’Etat. C’est ce que le Premier ministre a fait comprendre aux hommes de médias. Selon nos informations, les délestages n’ont pas de rapport avec le DDO utilisé par la SONABEL pour la production de l’électricité. Mais il y a bel et bien un problème entre les deux sociétés d’Etat. Depuis quelques années, la SONABEL a des difficultés pour payer ses factures à son fournisseur. C’est ainsi que l’Etat est intervenu pour instaurer un système qui permet d’honorer les factures de la SONABHY. La solution trouvée, c’est le système des chèques verts.

La SONABEL paye ses factures avec des chèques verts. Des chèques que la SONABHY peut utiliser pour payer les taxes et autres impôts à l’Etat. Ce qui est infime par rapport à la valeur des chèques, selon une source proche de la SONABHY. Du coup, la SONABHY se retrouve avec des chèques qu’elle ne peut pas utiliser, ni avec les banques ni avec aucun autre fournisseur privé si ce n’est l’Etat. L’an passé, c’est près de 7 milliards que la société détenait comme chèques verts. L’envolée des prix du carburant est survenue dans ce contexte et compliquer une situation déjà difficile à gérer pour la société. Jusqu’aujourd’hui, c’est le système des chèques verts qui est en vigueur. La société Shell qui livrait aussi le combustible à cette société a finalement suspendu son contrat. Shell avait toujours des difficultés à se faire payer ses factures.

La SONABHY demeure le principal fournisseur de la SONABEL Malgré ses difficultés, la SONABHY demeure pour de nombreux travailleurs une nécessité pour l’approvisionnement en hydrocarbures du Burkina Faso.
La privatisation n’est pas la solution, estiment les mêmes sources. Le Bénin qui a tenté l’expérience a été obligé de faire marche arrière.
Yayi Boni a de nouveau nationalisé la société nationale de commercialisation des produits pétroliers du Benin (SONACOP). Sous les injonctions des institutions financières internationales, la société avait été privatisée en 1999.

Une année plus tard, les problèmes ont commencé. Fréquentes pénuries dans les stations d’essence, créances avec les fournisseurs et des tensions de trésoreries ont obligé l’Etat à reprendre la société en janvier 2008. Nonobstant ces exemples, certaines sociétés nationales et internationales tentent de convaincre les autorités que la solution aux problèmes de la SONABHY passe par sa privatisation pure et simple. Une privatisation de la SONABHY ne résoudrait pas les problèmes que connaît cette société. Selon des sources bien renseignées sur la société, les difficultés de la SONABHY seraient liées à des problèmes de gouvernance. Le directeur général Hubert Yaméogo qui dirige la société depuis plus de 10 ans n’a de compte à rendre qu’à la présidence du Faso tout comme son collègue Salif Kaboré de la SONABEL.

Moussa Zongo

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SONABEL : Pouvait-on prévoir ?

Salif Kaboré, DG de la SONABEL

Les délestages d’électricité se poursuivent dans la ville de Ouagadougou même si la durée a diminué. Un nouveau programme vient d’être publié par la SONABEL. La situation avait atteint son paroxysme au début du mois de juin. Les machines qui ont été fortement sollicitées pendant cette période de pic n’ont pas tenu. Trois pannes sur les deux centrales de Kossodo et de Gounghin sont venues aggraver le manque à gagner en mégawatt sur le réseau SONABEL. Et le programme de délestage a été revu et aggravé.
La SONABEL n’a pas été surprise par la situation actuelle. Depuis plusieurs mois, la direction savait qu’elle ne pourra pas satisfaire la demande. Ces dernières années, cette demande augmente d’environ 10% avec les branchements de masse réalisés par la société. Pour remplir son contrat avec ses clients, la nationale d’électricité comptait sur l’interconnexion avec la Côte D’Ivoire qui devait être effective au cours de cette année.

Malheureusement, ce projet a connu un retard dans son exécution. Certains bailleurs ayant trainé les pas dans le déblocage des fonds, c’est finalement en début 2010 que la ville de Ouagadougou pourra bénéficier du courant tiré depuis la Côte D’Ivoire. La SONABEL devait donc se contenter de ce qu’elle produit dans ses centrales. Elle ne pouvait pas dès lors satisfaire ses quelques 300 000 abonnés avec le nombre de groupes qui n’a pas augmenté depuis des années.
L’interconnexion est l’une des grandes solutions trouvées au problème d’électricité au Burkina Faso. Ce projet avec la Côte d’Ivoire va à terme permettre de résoudre un temps soit peu les difficultés actuelles. Mais il demeure insuffisant face aux ambitions des politiques en matière d’électricité.

L’objectif c’est d’atteindre 60% d’électrification du pays d’ici à 2015 avec un accent mis sur l’électrification rurale. De nobles ambitions qui demandent la mobilisation de moyens conséquents. Le taux actuel d’électrification est de 25%. Selon les spécialistes, avec l’interconnexion, la SONABEL pourra souffler juste pendant quelque 3 ans. D’ici à 2013, on risque de se retrouver dans de nouvelles situations peut-être plus graves si le processus d’électrification des zones rurales est respecté. Le Premier ministre soutient que son gouvernement est visionnaire et qu’il tiendra ses engagements. A cet effet, il serait prévu la construction d’une centrale solaire de 30MW. Pourquoi laisser cette "énergie cadeau" qui frappe nos têtes tous les jours pour aller chercher dans les eaux lointaines ?

Le Burkina compte produire de l’énergie solaire sur place pour répondre aux besoins. Une première dans la région, selon le Premier ministre et nous entendons jouer pleinement un rôle de leader dans ce domaine. Mais selon les spécialistes, les choses ne sont pas aussi faciles qu’on le pense. La production de l’énergie solaire coûte encore chère au stade actuel de la recherche. Pour produire 4 MW avec l’énergie solaire, il faudra 2km de plaques. Et cette énergie suffirait à peine pour la consommation d’une société comme hôtel Libya.
Le solaire ne serait pas dans cette perspective, une solution de l’immédiat. Pour de nombreux spécialistes, la solution passe par un véritable renforcement de la coopération sous régionale avec des projets collectifs pour sortir la sous région des ténèbres.

Moussa Zongo


La direction de l’ONEA s’explique

L’Office nationale de l’eau et d’assainissement (ONEA) n’a pas été épargné par les délestages d’électricité que connaît la ville de Ouagadougou. Ses abonnés des quartiers tels que Gounghin et Pissy ont subi des coupures d’eau en même temps que d’électricité. Mais l’ONEA n’a jamais voulu faire la relation entre les deux problèmes, pour des raisons de " relations de services et de symbiose avec la SONABEL ".La SONABEL avait pourtant rassuré l’opinion que les installations de l’ONEA seront protégées pour permettre à l’office nationale de l’eau d’approvisionner normalement les populations.

Cet engagement aurait été respecté avec l’ONEA jusqu’aux pannes intervenues sur les deux centrales, selon le directeur général de l’ONEA. " C’est quand les pannes sont intervenues que la SONABEL nous a informés afin que nous puissions prendre des dispositions parce que l’engagement initial pris ne pouvait plus être respecté. ", explique le directeur général. L’ONEA a pu continuer la production grâce à ses groupes installés dans les zones. Le souci principal, c’était au niveau de la distribution. Au pied des reversoirs, c’est grâce à l’électricité que le pompage se fait. Quand le stock de sécurité est épuisé avant le rétablissement de l’électricité, le réseau n’est plus approvisionné. Quand les délestages étaient raisonnablement courts, le problème ne se posait pas beaucoup. Mais quand il s’est agi de coupures de longues durées, l’ONEA n’avait pas beaucoup de solutions. Selon le directeur général, il leur fallait des groupes des grandes puissances au pied des réservoirs pour faire face à la situation.

Pour Harouna Yamba Ouibga, non seulement ces groupes n’étaient pas disponibles sur place, mais aussi trouver des groupes de ce genre pour les nombreux châteaux serait chose difficile. Surtout que l’ONEA n’avait pas imaginé qu’ "il pouvait y avoir des coupures d’une durée aussi longue". Les choses sont rentrées dans l’ordre avec le dépannage des deux groupes de la SONABEL. Mais cette situation pose le problème d’autonomisation de l’ONEA. Bien que les deux sociétés soient complémentaires, l’ONEA devrait être en mesure d’approvisionner la population avec ses propres moyens. Si une grosse panne intervient à la SONABEL de sorte que les installations de l’ONEA à Paspanga par exemple ne puissent pas être approvisionnées, de nombreux quartiers de Ouagadougou vont aussi manquer d’eau. L’ONEA devrait être capable de s’autonomiser sur ce point. Elle en a les moyens.

Moussa Zongo

L’Evénement

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Vos commentaires

  • Le 7 juillet 2009 à 01:15 En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

    Esperons plus d’eclaircissements avant que l’incendie ne ravage les bureaux de la SONABHY.
    En tout ca, le DG est bien, et considerait insultant la proposition d’un poste ministeriel. C’est cela le pays des hommes integres.

    • Le 7 juillet 2009 à 04:30 En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

      c’est le chemin de la privatisation.

    • Le 7 juillet 2009 à 06:49, par medydiallo En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

      C’est triste de constater que l’avenir de nos Etats africains est bafoue par nos dirigeants.Croyez moi ou non, cette histoire n’est qu’une scene bien plannifiee pour conduire la societe en faillite et ensuite etre rachetee plus tard par ces meme dirigeants.

    • Le 7 juillet 2009 à 18:32, par Paris Rawa En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

      Je prie seulement et j’espère vraiment que le jour où un dirigeant va parler de privatiser la SONABHY il verra dans la rue tous les citoyens soucieux de défendre le patrimoine national.

      Si ceux qui rachètent les sociétés d’état peuvent trouver des solutions pour les rentabiliser et exploiter tous les consommateurs burkinabè, alors que le gouvernement et ceux qui sont en charge desdites sociétés doivent trouver et appliquer les mêmes solutions. S’ils n’en sont pas capables, alors que ces solutions (envisagées par les éventuelles repreneurs existes) existent, il faut donc qu’ils démissionnent et qu’ils laissent la place à ceux qui peuvent résoudre le problème. L’attitude contraire serait une vraie trahison à la cause de la nation et il faudrait alors qu’ils soient tous jugés comme traitres. Que font les députés de leur pouvoir de contrôle parlementaire de l’exécutif ? C’est l’intérêt général qui est ici en cause, et qu’on ne vienne pas dire que nous sommes obligés de donner le couteau à ceux qui veulent nous égorger. Personne, pas même la banque mondiale, ne peut nous obliger au suicide collectif. Trouvons alors les vrais responsables, et les vrais coupables : que les uns retroussent les manches ou démissionnent et que les autres assument les conséquences de leurs actes. On ne gouverne pas et on ne s’en sortira jamais autrement

  • Le 7 juillet 2009 à 02:51 En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

    que dieu protege le burkina dont i’avenir semble sombre en lisant certain articles dans la presse c’est ca ki nous a pousser a partir en aventure avec nos diplomes que dieu et nos dirigeants aient pitier de notre cher peuple

    • Le 8 juillet 2009 à 01:30, par Un Compatriote vivant aux USA En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

      Ton intervention resume toute ma pensee.

      Merci cher compatriote de la diaspora.

  • Le 7 juillet 2009 à 05:41 En réponse à : SONABHY : Au bord de la Privatisation

    La Sonabhy est une ste d Etat la plus lucrative, qui jusqu en 2007 etait excedentaire mais comment ce fait il en 2 ans elle soit deficitaire de 30 Millards, voyez que cela sonne un peu inexplicable, ridicule et suspect.Pendant que les dirigeants de cette societe ont des racines bien solides aux USA au canada et partout en Europe. C est vraiment triste but we can t do nothing.

    • Le 7 juillet 2009 à 13:59, par yeela En réponse à : SONABHY : Au bord de la Privatisation

      La sonabhy veut nous tuer car c’est sûr qu’elle ne fait que des excédents. Le prix du baril de pétrole avait tellement baissé et le prix auquel on nous vend le jus, c’est de l’escroquerie. on veut nous intuber comme d’habitude. Les Maliens achètent le jus au Togo ou au Bénin, traversent le BF et le vendent moins cher au Mali. pauvres de nous

  • Le 7 juillet 2009 à 10:04, par Mytibaketa En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

    La sonabhy issu de la reflexion de deux personnes dont un aujourdhui disparu avait pour objectif de protéger le burkina d’une éventuelle pénurie en cas de difficultés d’approvisionnement liées à un isolement temporaire du pays. De même la SONABHY se devait de réguler le marché du carburant en évitant un dérèglement du coût à la pompe. La sonabhy procure du même coup, une masse énorme sous forme de taxes dont la plus célèbre est la TUP qui prend en compte la suppression de l’impôt de capitation et si je ne trompe les vignettes que le bourgmestre de Ouaga s’est évertué à reintroduire par le biais d’une assemblée dont bon nombre ont non seulement renié les idées "lumineuses" qu’ils défendaient lorsqu’ils étaient CDR, mais pour ne pas être en porte à faux avec celui ci au risque d’être suspendu mais enfin...
    Aujourdhui en cas de conflit avec un pays tiers, nous serons obligé de faire un retour aux lampes à huile de karité dans les villages qui seront nécessairement privés de pétroles , aussi fini l’idée de départ de ces deux techniciens dont un des deux doit se retourner dans sa tombe . La sonabhy seait sur la voie de la banque route. Etla crise des prix pétroliers n’explique pas tout, on y puiserait pour constituer des troupeaux de race, on continue à recevoir des ristournes même si rien ne va et on continue... bref la mal gestion si tu nous tiens. Cela est possible si vous êtes dans certaines bonnes grâces. Décidemment tout le bordel que l’on connait tant sur le plan économique, plitique et social tourne autour du même noyau.Qu’a fait le peuple pour mériter de tels reponsables ? Le premier ministre volontariste au début de sa mission ne serait-il pas un simple faire valoir ? peut il changer le cours des choses surtout quand on parle de la privatisation de la Sonabhy au bénéfice de ceux que l’on connait ? peut-il empêcher la privatisation de la sonabel lorsqu’on sait qu’ailleurs cette privatisation a été catastrophique ? attendons de voir car à vouloir être toujours plus riche quitte à marcher sur les cadavres des tavailleurs du milieu pétrolier et de l’énergie on ne fait qu’ajouter du bois sous la marmite qui n’est pas belle à voir.

  • Le 7 juillet 2009 à 13:13, par koudka En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

    contrairement aux analyses qui se présentent moi je dis que les spécialistes doivent voir clair dans cette SONABHY. des bénéfices en 2007 et un écroulement en 2008. je suis sur que au finish on dira dans explications que les révisions successives des prix de 2008 sont à l’origine. mais il faut se dire que pour réviser les prix un calcul se fait avec des projections sur un temps donné. si la SONABHY ne l’a pas fait alors les économistes et financiers de cette boîte et même du ministère des finances et du budget doivent décamper. en définitive cette situation risque d’être mis sur le dos de la société comme pour dire qu’il fallait apaiser les tensions sociales. mais gare ! car on connait assez les gens dans ce pays là. en 2009 nous verrons que les résultats ont doublé ceux de 2007 ! puisque depuis la chute libre du cour du pétrole il n’y a pas de baisse du prix du carburant au BF. du moins la dernière baisse date de 1 janvier 2009. d’autres part je voudrais demander aux compatriotes de l’extérieur d’apporter des solutions dans leurs réactions sur le forum. nous en avons besoin pour produire une synthèse efficace dans la résolution des problèmes au FASO.étant donné que le gouvernement à jeté l’éponge nous devons prendre les devants sans hésitation c’est ça Agir Pour l’Afrique !

    • Le 7 juillet 2009 à 17:44, par yeela En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

      Mon type, faut pas oublier que les campagnes électorales s’annoncent pour 2010. Chacun planifie son gombo. bien sûr c’est sur le dos du consommateur. On est assez con pour croire les balivernes de ces menteurs d’économistes qui se disent en même temps planificateurs et gestionnaires

  • Le 7 juillet 2009 à 14:40, par henry clay En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

    je pense qu’il faut faire attention quand on parle de la crise petrolier de l’annee passe. si on considere que la SONABHY est a 100% la propriete de l’Etat et que durant la crise il y eu certaine "subvention" par la compagnie en puisant directment dans ses reserves financiere pour maintenir le cours de l’essence a une certaine valeur et que avec la chute brusque qui s’en est suivi, il y a forte possibilite a mon avis que la societe s’est retrouve avec un inventory qu’elle a achete au cours internationale normale au chaud de la crise et qu’elle ne pouvait plus repasse aux consommateurs une fois que les prix ont chute et donc le prix a la pompe selon le consommateur se doit egalement de baisse. considerons que la SONABHY a un stockpile de 30 jours et au regard de la consommation quotidienne du burkina, je suis personnelllement surprise qu’elle ne soit pas en bankruptcy.
    mr Barry devrait travailler a nous fournir d’avantage de donner pour aider a la speculation et ne peut aller voir les demons la ou il n’y pas. les problemes d’inventaire sont en train de jouer grandement sur la situation financiere de beaucoup d’entreprise en ce moment tel que GM, Chrysler,Neimann Marcus et j’en passe.

    • Le 7 juillet 2009 à 17:50, par yeela En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

      On nous ment oui ! Tous les pays limitrophes ont diminué substanciellement le prix du jus à la pompe pourtant ils aussi tous souffert de la crise. Comment ont-ils fait pour le réussir ? On nous ment c’est le fond de "deal" de nos gars ! Ouvrons l’oeil et le bon

    • Le 9 juillet 2009 à 02:28, par Tall En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

      Mon cher Clay, la debâcle des constructeurs auto des USA et un peu partout n’est pas du uniquement a une question de stock, les premieres causes sont la crise du credit (crise du subprime), le tournant vert des consommateurs (conscience environnementale) vu la grande consommation de ces véhicules ; la rareté ét le coût croissant de l’énergie (Les usa=1/4 consommation du petrole mondial sans compter les grands pays industrialisés qui sont les mêmes qui possedent la quasi-totalité des constructeurs) et ensuite est venu un probleme de stock vu cette question de vision moribonde, de surconsommation, et de folie de speculation boursiere. Alors pour la Sonabhy, elle ne vit qu’une realité de ce groupe, le cout de l’energie. Ensuite dans le meme contexte africain que sont le Benin et autres, comment ca se fait que ces pays la reussissent a baisser leur prix et pas au BF. Nous avons le droit souverain en tant que peuple, dont on utilise nos taxes, impots et labeur pour "subventionner" ce petrole, "payer"(se faire voler) la direction des differentes sociétés en place, de se poser des questions. La question est démocratique, philosophique, culurel et économique.
      Je crois qu’il faut une alternance de toute la classe dirigeante de nos pays , plus des règles très simples comme l’appel de candidatures au terme des mandats (courts s’il vous plait) et des comptes rendus à des organes independants et peut-etre meme pas nommés par le pouvoir mais par l’assemblée, ou... Mais aussi un alternance dans nos idées a nous , comme le courage de dire NON !!

  • Le 7 juillet 2009 à 16:07, par Woni En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

    Quand un système est vieux, il faut le remplacer. Et lorsqu’un pays est proche du gouffre, ça commence comme ça ! Espèrons qu’on travera les solutions idoine pour nous en épargner.

  • Le 7 juillet 2009 à 17:38 En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

    votons tous ensemble pour la concurrence. ca va limiter les abus et accroitre la qualité du services

  • Le 7 juillet 2009 à 18:00, par inconnu En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

    Souhaitons qu’ensenble nous puissions sauver notre SONAHBY. L’honneur du pays en dépend. Un pays enclavé et qui n’a pas d’énormes richesses minières. Les idées portant céation de cette société sont à saluer et à sauvegarder jalousement ; la Sonahby doit survivre aux tempêtes de la crise mondiale

  • Le 7 juillet 2009 à 18:59 En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

    L’article de Newton Amed Barry sur la SONABHY ne manque certes pas d’intérêt. Mais comme aujourd’hui les journalistes n’écrivent rien pour rien, on peut se demander combien de millions le journaliste a demandé à Hubert Yaméogo pour ne pas publier l’article, (pour ne pas le nuire) ou combien de millions il a perçus pour le publier maintenant, pour lui causer préjudice ?

    Entre autres, il écrit : « Au même moment, les premiers responsables de la Société sont devenus riches en milliards au point qu’on soupçonne certains d’entre eux d’avoir acquis des appartements au Canada pour loger leurs enfants étudiants ». Pourquoi ne parle-t-il pas des villas, des appartements et des hôtels des autres en France, USA, Maroc, Lybie, Canada, etc., comme les Salif Diallo, Paramanga Ernest Yonli et autres ?

    Plus loin il écrit encore : « Elle nous expliquait avec force détails, comment le DG de la SONABHY a monté une société de transport d’hydrocarbures qui ferait de la concurrence déloyale aux privés légalement constitués. L’entrevue a eu lieu une fois ».
    Sur les forums ici, des internautes ont font des insinuations sur la flotte de Yaméogo Hubert qui compterait pas moins de quarante ((40) camion-citernes), celle de sa femme qui ne compterait pas moins d’une vingtaine et celle de sa secrétaire qui tournerait autour d’une dizaine de camion-citernes.

    Les mêmes internautes ont parlé de ses fermes à POA, PALOGO et BAKATA où les vaches laitières importées, les dindons et les poules pondeuses vivent sous climatisation 24H sur 24H.
    Le vrai journalisme d’investigation aurait consisté à aller vérifier toutes ces informations-allégations pour les confirmer ou les infirmer. Un journaliste d’investigation ne passe pas le clair de son temps à écrire au conditionnel.

    Le moment choisi pour la publication de cet article n’est pas gratuit, surtout quand le journaliste lui-même laisse entendre qu’il avait toutes ces informations à sa disposition depuis bien longtemps.

    Hubert, il faut vite songer à faire le plein des poches des journalistes, sinon ils vont te déshabiller en public.
    Richard Yaméogo

    • Le 7 juillet 2009 à 19:55, par FGH En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

      Monsieur Richard YAMEOGO, combien faudrait-il que votre frère YAMEOGO vous paie pour avoir joué à son avocat et combien faudrait-il qu’il ajoute pour le défendre jusqu’au bout ? Vous voyez que c’est vous qui pretez votre logique à tous les journalistes !! pardon, quand on n’a rien de bon à dire, il vaut mieux se taire, non ?

    • Le 7 juillet 2009 à 20:14 En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

      Je ne suis pas d’avis avec votre vision sur l’analyse de NEWTON Amed Barry. Je trouve qu’il a le courage et la sagesse de faire un travail digne d’un journaliste. Il aurai perçu de l’argent de la part des dirigeants de la SONABHY, il n’aurai jamais écris cet article. Le faite d’écrire au conditionnel est une preuve de sagesse. Je vous rappel que nous sommes au Burkina, et qu’il n’y pas véritablement une justice. Je sais qu’il fait bien d’agir ainsi. Aussi, un journaliste n’est pas comme un boulanger. Il dois savoir choisir le moment pour publier certain articles.
      En conclusion JE FELLICITE Mr NEWTON AMED BARRY et je vous invite à éviter des conclusion du genre : " Hubert, il faut vite songer à faire le plein des poches des journalistes, sinon ils vont te déshabiller en public." Si vous Richard Yaméogo êtes à vendre, j’en doute fort qu’il en soit de même pour Mr NEWTON AMED BARRY.

      Par étudiant Burkinabé depuis Aix en Provence

    • Le 8 juillet 2009 à 21:03 En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

      Mr Richard YAMEOGO, vous devriez féléciter Mr Newton Amed BARRY car il a eu le courage d’écrire ce certains ne font pas.Il utilise le conditionnel parce qu’il a de la sagesse. Je ne sais pas combien votre frère YAMEOGO met dans vos poches pour que vous jouez à son avocat.
      TOUTES MES FELECITATIONS A NEWTON AMED BARRY ! perseverez dans cette lancé.

  • Le 7 juillet 2009 à 19:47, par FGH En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

    Je suis intéressé par l’hypothèse du dernier intervenant (Mr Clay je crois). Mais je doute qu’au FASO, les Sociétés soient si avancées dans la science de gestion qu’elles fassent dans les anticipations de placement qu’elles n’arrivent plus à refiler aux consommateurs comme vous le suggérez. On voit bien que vous n’êtes pas dans la galère Burkinabè où même les plus grosses boîtes comme la SONABHY sont gérées encore comme des épiceries, c’est-à-dire permettant au prince de prélever sans avoir à rendre compte, jusqu’au jour où...
    L’hypothèse d’une fausse banqueroute pour brader la boîte à des gens qui attendent est on ne peut plus crédible ! Rappelez-vous comment est née PETROFA, en combien de temps elle a avalé BP et d’autres compagnies de distribution pétrolière ; rappelez-vous aussi que c’est peu de temps après cette naissance qu’on a commencé à parler de la privatisation de SONHABY. Maintenant, les carottes semblent bien cuites pour que la soupe finale soit bonne. Suivez mon regard et ouvrons l’oeil : ça ne va pas manquer d’arriver...
    En dehors de SONABHY, il y a aussi la SOFITEX gérée exactement de la même manière et dont le DG ne rend compte qu’au plus haut lieu. Pour elle, la recapitalisation n’a pas donné les résultats escomptés et je parie que les Banques prêteuses vont s’essoufler au sortir de la présente campagne qui s’annonce plutôt mal. Malgré tout, on refuse d’envisager les alternatives maîtrisables par notre monde rural pour enfoncer les paysans analphabètes et appauvris dans le gouffre sans fond des OGM. Dans les deux cas, le propriétaire de la vache va payer les banques créancières mais les Burkinabè eux en auront eu pour leur compte. M’Ba Yéééééééé !!!!!!!!

    • Le 8 juillet 2009 à 01:07 En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

      SONABHY, Banqueroute ? How ?

      • Le 8 juillet 2009 à 12:05, par Paris Rawa En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

        Si les populations burkinabè laissent privatiser l’approvisionnement en carburant de toute la nation, alors c’est comme si on laissait à des privés le soin de fixer les conditions de toute activité sociale et économique dans notre pays ; car on a toujours besoins d’énergie dans tous les secteurs d’activité. Cela serait de toute façon intenable... Alors, citoyens burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur, gardons les yeux bien ouverts pour que les charognards ne s’arrogent pas le droit de festoyer sur la dépouille de notre Peuple et notre Patrie !

  • Le 8 juillet 2009 à 11:27 En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

    Bonjour,

    Je pense que l’Etat est le principal artisan des échecs ou de la mauvaise gestion des sociétés d’Etat. On confie des responsabilités à des personnes pour les recompenser ou par affinité parentale ou par amitié. On ne devra confié la gestion des sociétés d’Etat qu’à des personnes compétentes et qui auraient prouver leur compétence par concours. Je croix également que les conseils d’administration de ces sociétés sont également responsables parce que j’ai l’impression qu’ils ne suivent pas la gestion des sociétés qui sont placées sous leur responsabilité. Je penses qu’il faut contrôler la gestion comptable de ces sociétés chaque trimestre ou les obliger à produire un état financier et comptable à contrôler par structures habilitées de l’Etat.
    Un Directeur général de société d’Etat son mandat ne doit pas excéder cinq (5) ans à résiler en cas d’incompétence notoire constatée.Avant qu’il ne postule au poste de Directeur général il faut faire l’état complet de ses biens et comptes bancaires. Avant qu’il ne parte il faut faire l’état complet de ses biens et compte. En cas d’écart trop injustifier il faut justifier ou confisquer l’écart injustifier au profit du Trésor Public.
    En ce qui concerne le cas de la SONABHY (et SONABEL) il n’est pas trop tard : (i) - Il faut faire l’inventaire complet des biens et comptes bancaires des personnes qui y travaillent ainsi que de leur ayant droit (Epouse, enfants, Proches parents) ce qui permettrait de détecter les cas de détournement et d’enrichissement illicite. (ii) - Il faut revenir au système de PEREQUATION. (iii) - Il faut examiner l’état financier et comptable de la société depuis au moins une dizaine d’années (par des experts ou personnes assermentées).

  • Le 8 juillet 2009 à 14:28, par GNANKI En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

    LA SOLUTION EST SIMPLE !

    CHASSER HUBERT YAMEOGO DE SON POSTE DE DG. IL EN A ASSEZ PROFITE. C EST ASSEZ.

  • Le 8 juillet 2009 à 18:53 En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

    ON EST FATIGUE D’EUX.IL FAUT CHANGER LES HOMMES QUI SONT A LA TETE DE CETTE STE

  • Le 8 juillet 2009 à 19:36, par soul En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

    pourquoi beaucoup pense que privatisé la SONABHY est mauvais peut etre que cela arrangera les consommateurs puisque tous les privés des pays voisins loin des ports que le burkina vendent l’essence moins cher.
    Luttons maintenant que la societé ne tombe pas entre les mains des memes rapaces

  • Le 9 juillet 2009 à 02:54, par MAXIME En réponse à : SONABHY : Au bord de la banqueroute

    La SONABHY fonctionne a la va comme on pousse et elle tombera de cette maniere.Ce qui manque dans nos societes, c’est l’audit. Un expert comptable doit verifier les mouvements de la compagnie chaque deux ans par exemple.

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