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Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

Publié le vendredi 12 juin 2009 à 01h27min

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Mamadou Bakayoko

En principe, c’est aux forces de défense et de sécurité de veiller à la sécurité des biens et des personnes. Malheureusement, ces derniers temps, elle sont citées dans des homicides et assassinats. La mort du chauffeur de taxi Mamadou Bakayoko entre les mains des hommes de tenue en mars dernier vient s’ajouter à une liste déjà longue. Comme dans beaucoup de ces affaires, c’est un silence du côté de la gendarmerie. La famille Bakayoko qui n’a pas fini de pleurer leur fils attend la vérité. C’est le premier mort du palais de Kossyam.

Cela fait maintenant plus de deux mois que le jeune chauffeur de taxi, Mamadou Bakayoko, a été abattu par la gendarmerie, selon sa propre version. Deux mois passés sans que la famille ne soit située sur cette triste affaire qui a plongé toute la famille dans la tristesse. Las d’attendre, le frère du défunt est allé aux nouvelles. C’est en ce moment que la gendarmerie de Bogodogo est sortie de son silence pour se prononcer sur l’évolution de l’enquête. Le silence, c’est l’attitude que la gendarmerie observe sur cette affaire. Lorsque nous avons voulu avoir la version officielle de la gendarmerie, c’est un mur qui s’est dressé devant nous.

La gendarmerie de Bogodogo, la brigade d’intervention routière, ainsi que le cabinet du chef d’Etat major de la gendarmerie n’ont pas voulu communiquer. Le ministère de la Défense ne communique pas non plus sur l’affaire. Nous l’avons relancé pendant un mois en vain. C’est dire que l’affaire dérange.
Le commandant de brigade de gendarmerie de Bogodogo, Souleymane Kouanda, a confié à la famille que l’enquête est bouclée et le dossier transmis à la justice. Oumar Bakayoko, frère de la victime, affirme que la justice n’a pas encore entendu, ni contacté la famille.

Le jeu trouble de la gendarmerie

L’assassinat de Mamadou Bakayoko remonte en mars 2009 en pleine fête du Fespaco.
Ce jeudi 05 mars, lorsque le jeune chauffeur de taxi de 38 ans quittait sa maison, il ne s’imaginait pas que c’est la dernière fois qu’il y met les pieds. Les parents affirment que c’est un garçon sans histoire qui, contrairement à certains de ses camarades, ne travaille pas la nuit. Ce 05 mars donc, après une journée de travail bien remplie, Bakayogo décide d’aller voir ses amis. Selon son frère, il n’a pas l’habitude de conduire la nuit. C’est un moment qu’il a choisi pour passer du temps avec ses amis. C’est ainsi qu’en cette soirée du 05 mars, il s’est retrouvé dans une buvette du quartier. Un lieu habituel de détente et de rencontre.

Lorsqu’il décide de quitter la buvette pour rejoindre le bar kundé, il était 22h. Il ne réussit pas à convaincre son compagnon et beau frère pour l’accompagner dans ce bar. Il s’y rendra seul. Un de ses amis affirme que Mamadou a tenté de le joindre aux environ de 22h. Les choses vont aller très vite. Du bar kundé, on ne sait pas comment le taximan qui ne travaille pas la nuit s’est retrouvé au palais de Blaise Compaoré, à mille lieux du bar. C’est à partir de cet instant que vont commencer les déboires du taximan. Il ne sortira pas vivant du palais de Kosyam. Le commandant de brigade de prévention routière qui est allé cueillir le taximan fait à la famille le récit des événements.

La veuve bakayoko et la maman du taximan, toujours en deuil

Mamadou Bakayoko s’est rendu à Ouaga 2000 à 23h. Il est allé défoncer et endommager les grilles du palais de la présidence. Il fut alors arrêté et conduit à l’intérieur du palais par la garde de sécurité présidentielle. Le commandant affirme que le jeune chauffeur était sous l’effet de l’alcool. Ce dernier tente par la suite de s’échapper. Il est vite maîtrisé et ligoté par les éléments de la sécurité du président. La brigade de gendarmerie d’intervention routière est saisie à 2 heures du matin. Lorsque la gendarmerie débarque, le taximen était toujours ligoté. Il quittera les locaux de sécurité présidentielle pour échoir dans les mains de la gendarmerie de Paspanga. A cet instant, on peut imaginer que c’est un soulagement pour Bakayoko. Mais c’est un transfert de charybde en syllabes. Il est aussitôt embarqué dans une Peugeot par la gendarmerie de Paspanga.

Deux gendarmes veillent sur lui derrière la cabine. Le commandant de brigade poursuit que malgré le dispositif, Mamadou tentera une nouvelle fois de s’échapper. Cette fois, il bondit sur le conducteur et le déséquilibre. C’est en ce moment précis qu’il est atteint d’une balle mortelle de la part de ses éléments.
La famille est dubitative sur cette version. "Une personne qui est ligotée et surveillée par deux gendarmes ne peut pas se jeter sur le conducteur, même s’il est pris par la démence", soutient son frère. C’est une version difficile à accepter pour les parents de la victime.
La gendarmerie fait appel à Burkina Sépulture pour enlever le corps la même nuit. Burkina Sepulture confie à la famille que le corps a été retrouvé près du véhicule de la gendarmerie, à proximité du rond-point des martyrs, loin de Kosyam. Le corps est ensuite déposé à la morgue. Tous ces événements se sont déroulés sans la famille.

Les parents attendent toujours la vérité

C’est au lendemain de l’homicide que la gendarmerie de Paspanga contacte un cousin du défunt. Pendant ce temps, la famille se posait déjà des questions sur la disparition de leur fils. " Il lui arrive de rentrer très tard, mais il n’est pas dans ses habitudes de découcher ", déclare son frère. C’est le commandant de la brigade de prévention routière de Paspanga qui annonce à la famille la triste nouvelle, après avoir conté le film des événements. "Il a dit que la gendarmerie assume ses responsabilité", affirme Omar Bakayoko.
La famille se rendra par la suite à l’hôpital Yalgado pour enlever le corps.

La gendarmerie leur fait comprendre que l’autopsie a été déjà faite. Les parents paieront 30.000 f à la morgue de l’hôpital Yalgado. Le lendemain, la gendarmerie se précipite pour demander l’heure de l’enterrement au moment où tous les parents étaient toujours sous le choc.
Le corps du chauffeur montre que celui-ci a été torturé. On observe des impacts de balle sur sa nuque, le visage tuméfié et du sang sur son corps. Il a été probablement torturé avant de recevoir des balles par derrière.

Le chauffeur a été enterré, mais la famille n’a pas encore fait le deuil. Elle attend la lumière sur cet assassinat. Aly Bakayoko, père de la victime et militaire à la retraite, estime qu’on n’a pas besoin d’enquête pour arrêter l’auteur du tir mortel, si la gendarmerie est sincère. Une enquête a été effectivement ouverte sur cet homicide. Au niveau de la gendarmerie, personne n’est encore inquiétée. Ceux qui ont tué Mamadou Bakayoko circulent librement. Il est mort laissant une veuve, deux enfants qui ne connaîtront jamais l’affection d’un père.

Le taxi de la victime est toujours retenu à la gendarmerie de Paspanga. La gendarmerie affirme qu’elle n’a pas trouvé de papier sur lui. Sa femme déclare cependant qu’il n’est jamais sorti sans ses papiers et celui du véhicule.
La famille n’a pas encore porté plainte. Elle est désarmée au regard des nombreux dossiers similaires qui traînent à la justice. Elle espère néanmoins qu’un jour justice sera rendue.

Par Abdoul Razac Napon

L’Evénement

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Vos commentaires

  • Le 12 juin 2009 à 10:22, par cigawura En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

    Soyons un peu sérieux ;comment quelqu’un de logoté et à l’arrière d’un véhicule, surveillé par des hommes,peut désequilibrer le conducteur ;et les surveillants n’ont pas pu le maîtriser et c’est la solution extrême, l’abattre ;on ne boit pas l’eau par les narines là, les gars !Messieurs du journal, publier nous les photos de la grille défoncée et le taxi qui certainement a été aussi endomagé

    • Le 12 juin 2009 à 11:58, par solo En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

      je voudrais dabord presenter mes condoleances à la famille du pauvre chauffeur.en effet,comment est-ce qu’une personne ligotee et à meme surveillee peut-il sauter sur un conducteur et desequilibrer ce dernier ?nous ne pouvons quand meme pas comprendre qu’un chauffeur de taxi meme saoulé se retrouve au palais à cette heure aussi tardive.qu’on arrete un temps soit peu de nous traiter comme des enfants.on n’est plus à ce stade là.que la lumiere soit vraiment faite sur cette affaire qui avillie le nom de nos forces de l’ordre.

    • Le 12 juin 2009 à 16:33, par Le Lutteur En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

      Je n ai pas de reponse a cet article. Tout ce que je demande c est que Le seigneur acceuille BAKAYOKO et lui donne une paix eternelle aupres de lui. Tous ceux qui luttent pour l injustice et qui tuent par l epee perirons d une maniere indescriptible. J adresse mes condoleances les plus attristees a la famille eploree. Elle aura justice tot ou tard, meme si c est pas sur cette terre...

    • Le 12 juin 2009 à 18:20, par Paris Rawa En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

      Dans une société dite civilisée, comment un burkinabè peut-il perdre aussi facilement la vie du fait de ceux qui sont chargés de la sécurité des institutions étatiques et des citoyens ? Qu’est-ce que cette promptitude à la violence contre un citoyen à qui on ne trouve à reprocher que quelques verres d’alcool en trop, peut encore avoir a envier à une sauvagerie effrayante en pleine ville, dans la capitale du Burkina ? Ceux qui ont ainsi éliminé un fils de notre patrie commune le Burkina, méritent-ils de servir encore sous les couleurs de la nation ? Méritent-ils être "protégés" (pour ne pas dire être soustraits...) contre les foudres de la justice de la nation ? Pourquoi la famille de la victime n’a pas eu plus de considération que ce qui nous est rapporté ici ? Va-t-on prétexter le secret de l’instruction ? La protection de ce secret empêche-t-elle une démarche humaine envers la famille pour l’informer de la procédure en cours ? Faut-il attendre la décision de justice (si procès il y a et pour quand) avant que la famille ait droit à quelques excuses qui seraient le minimum de la courtoisie, quoi qu’il en soit de la responsabilité des gendarmes ou du taximan ?

      En définitive, est-ce que chacune de nos vies a un quelconque prix aux yeux de ceux qui sont chargés de notre sécurité à tous ? Des gendarmes qui pourraient tuer aussi facilement un citoyen éméché ne sont-ils pas eux-mêmes des dangers publiques entretenus aux frais de la nation ? Espérons que la Justice de la nation fera équitablement son travail pour dissiper nos angoisses face à ce qui semble être l’expression une terreur insensée.

    • Le 12 juin 2009 à 20:38, par ben En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

      Paix à son âme !
      S’il vous plaît qu’est ce que le defunt est allé chercher dans un lieu à 23 heures où la moindre erreur est fatale...qui osait rentrer dans le dispositif de la présidence de Koulouba à 23 heures...qui est fou ? j’ai souvenance que des hommes de sécurité qui ont commis des bavures ont été dans un passé récent jugés et condamnés par notre justice...que vous semblez blamer souvent à tort et travers...laisser la justice suivre son cour normale, car ce n’est pas parce que vous êtes pressés que la justice doit tout faire selon vos désirs...la justice se veut libre et impartiale alors que sans savoir le fond du dossier vous parler de sanction, une telle décision ne serait-elle pas arbitraire ?
      Vous qui réagissiez pourquoi ne partez-vous pas à Kosyam à 23 heures...vous savez...souhaitons que la lumière sur cette affaire soit vraiment faite et rendue publique que de précipiter aveuglement....

      • Le 13 juin 2009 à 08:51, par Paris Rawa En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

        Monsieur Ben, voici ce que vous reprochez à ceux qui réagissent "Vous qui réagissiez pourquoi ne partez-vous pas à Kosyam à 23 heures...vous savez...souhaitons que la lumière sur cette affaire soit vraiment faite et rendue publique que de précipiter aveuglement" Au nom de quoi un être humain, qui plus est, un Burkinabè mériterait la mort pour s’être aventurer dans la nuit vers le palais de la présidence de notre pays ? Voulez-vous dire que nous devons accepter que si par hasard quelqu’un se trompe de chemin (un fou errant, un étranger, une personne ivre ou distraite par exemple) et se retrouve à une heure indue devant la présidence du Burkina, il est normal qu’on le tue ? Cela peut arriver à n’importe qui de commettre une erreur où même une faute, est-ce pour autant qu’on mérite une mort expéditive ? Non Monsieur Ben, nous avons raison de ne pas supporter une violence aussi insensée dans notre pays ! Nous voulons que cela cesse, et nous réclamons justice, sans trop tarder ! L’expérience nous a montré que toutes les lenteurs dans les procédures ne sont pas nécessairement en favorables à la bonne justice. Il y a des patiences et des silences peu vertueux qui rendent complice de l’injustice dont vous avez connaissance. Une vie humaine, c’est sacrée.

      • Le 14 juin 2009 à 03:47, par wend waoga En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

        On sait que vous etes contre les jugements arbitraires,BEN,mais relisez vous-meme la version des faits du Commadant de la Gendarmerie,vous verrez vous meme que le gars est un piètre menteur et que,de ce fait,cette Justice à laquelle vous vous battez pour accorder du crédit n’est pas si défendable que ca !Il ne suffit pas de trouver quelques boucs-émissaires pour tenter de rédorer son blason parcequ’on se rend-compte que personne ne croit plus en vous,pour que la crédibilité de la Justice soit rétablie !Il en faut beaucoup plus !

      • Le 14 juin 2009 à 23:06, par wend waoga En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

        On sait que vous etes contre les jugements arbitraires,BEN,mais relisez vous-meme la version des faits du Commadant de la Gendarmerie,vous verrez vous meme que le gars est un piètre menteur et que,de ce fait,cette Justice à laquelle vous vous battez pour accorder du crédit n’est pas si défendable que ca !Il ne suffit pas de trouver quelques boucs-émissaires pour tenter de rédorer son blason parcequ’on se rend-compte que personne ne croit plus en vous,pour que la crédibilité de la Justice soit rétablie !Il en faut beaucoup plus !

    • Le 15 juin 2009 à 22:42, par esprit En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

      ce que j’ai a dire c’est de faire savoir seulement aux gendarmes assassins de ne pas considerer les gents comme des ancephalopaths. on a du cerveau dans nos cranes mais pas de brique ok ?
      comment quelqu’un qui peut etre dans un etat d’ivresque intense peut maitriser deux gendarmes assis tous deriere d’une voiture puisse desequilibrer le conducteur. quel est votre travail alors ? on vous paye pour assurer la securiter ou pour tuer des gents par deriere ?
      vous etes impitoyables, mais le tout puissant Dieu vous serez impitoyable aussi. En attendant le jour du jugement dernier, vous serez payer sur terre d’abord bande d’assassin. preparez vous a aceuillir vos sort quelqu’en
      soit le temps

      un etudiant vivant au USA

  • Le 12 juin 2009 à 11:28, par Wendbenedo En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

    Pour une fois Messieurs de la securité et de la justice faîtes surgir la verité sur cette histoire ! Excellence monsieur le Premier Ministre, vous qui donnez l’impression de ne rien faire comme de par le passé, aidez la justice à éclaircir cette affaire de meurtre afin que les burkinabè cessent de douter de l’impartilaité de leur justice !

  • Le 12 juin 2009 à 11:35 En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

    un article etait deja passé sur ce sujet Peut-on nous redonner cet article et les commentaires des gens a l’époque ? On dit qu’il y a des savocats et des juges au burkina Ou sont-ils comment une telle situation des plus élémentaires et personne ne se preoccupe depuis des mois de cette pauvre famille ? Dans un pays une société un groupe quelconque lorsque le minimum de justice n’est pas reconnue , c’est le debut de la fin. l’impunité est reine au burkina cela fait peur car je crains que les gens ne se fassent justice eux memes et de la facon la plus radicale or le burkina a su rester moderé jusque la. On est en train de detruire la cohesion nationale et une revolution sanaglante au burkina : les gens ne vont continuer a se laisser asssassiner aussi gratuitement : les autorités doivent le comprendre. Tout cela va finir un jour. Nul n’est eternel et totute personne a le droit a sa securité
    mahdou

  • Le 12 juin 2009 à 11:44, par Rachid En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

    Vraiment je ne comprend pas jusqu’à quel dégré on veut insulter l’intelligence des gens dans cette histoire. Une version à dormir debout.
    Les questions qu’on se pose au finish concernent beaucoup plus la version donnée par la gendarmerie que l’homicide lui-même. Que Dieu veille sur nous.

  • Le 12 juin 2009 à 12:08, par Tabyinga En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

    Ce BAKAYOKO est un superman !!!Je me pose la question de savoir comment quelqu’un qui est "ligoté" , "placé à l’arrière de la cabine" et "surveillé par deux élément" peut-il encore bondir sur le conducteur au point de le déséquilibrer ?Décidemment, mentir n’est pas aussi simple.Le plus facile est de dire la vérité pendant que la famille peut encore pardonner.

  • Le 12 juin 2009 à 13:21, par JFK En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

    Et on laisse faire, franchement je suis restée sans voix à la lecture de l’article, si (j’ai bien dit si) je ne me trompe pas le premier article qui annoncait la mort du taximan disait qu’il avait été abattu dans les locaux de la gendarmerie de Paspanga, maintenant on nous dit qu’il avait essayé de s’enfuir en destabilisant le conducteur d’ou le coup fatal.

    • Le 13 juin 2009 à 11:05 En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

      tu as bien raison C’ets pourquoi j’ai demandé que Lefaso.net remette en ligne le premier ensemble avec ce deuxieme article afin que chacun puisse faire une comparaison et voir ou est la verité. Les gens avaient fait des commentaires on verra bien la difference. On ne peut pas oublier comme ca comme s’il n’y avait rien avant
      mahdou

  • Le 12 juin 2009 à 19:32, par Chevalier En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

    Je suis ecoeuré, scandalisé, hypnotisé, tétanisé... bref infecté, affecté, affligé et choqué a la lecture des faits rélété par cet article à tel point que je me demande si il y’a des personnes intègre dans ce pays que l’on appelle pourtant pays des hommes intègres. Et si la garde présidentielle est cité, iol est temps que le chef de l’Etat lui-même se saisissent vite de l’affaire. Il y va de son interèt. Rappelez-vous de l’Affaire Norber Zongo.

    Jacques Chevalier,
    France

  • Le 12 juin 2009 à 20:07 En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

    Le commandant de la brigade qui a donne cette explication banale est trop bete. Mais l’espoir c’est qu’il va mourir comme l’adjudant siemde qui a noirci avant de perir dans l’indignite. Que le Diable punisse tous ces menteurs qui participent a appauvrir et martyriser nos populations. Regardez le joli sourure ironique de cette petite fille sur la photo. Si seulement elle savait que sopn pere ne reviendrait plus. Ca me revolte. Et j’avoue que je comprends certaines actions extremes et reprehensibles sous d’autres lieux.

  • Le 12 juin 2009 à 20:15, par ADLJ En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

    C’est ecoeurant de se rendre compte qu’en 2009, des pratiques que l’on croyait révolu, surgissent rappellant les sombres executions sommaires des années de la revolution. Cette affaire relate encore la mentalité de certains hommes de tenue qui croient encore dans un état de non droit. J’adresse mes condoléances à la famille attristée et demande aux autorités que justice soit faite, que les coupables soient identifiés, jugés et condamnés selon la loi. Surtout que l’on arrête ces executions sommaires et gratuites qui ne font que attisées la haine et les reglements de compte extra judiciaires.

  • Le 12 juin 2009 à 20:43, par Paul En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

    Ces deux phrases sont tres importantes dans l’analyse de la veracite des faits :

    1)Il est aussitôt embarqué dans une Peugeot par la gendarmerie de Paspanga.
    2)Deux gendarmes veillent sur lui derrière la cabine.

    Bakayoko serait donc derriere dans la cabine avec deux gendarmes. Si tel est le cas, Bakayoko n’etait pas dans la meme cabine que le chauffeur. s’il n’etait pas dans la meme cabine que le chauffeur, comment a-t-il pu desequilibre le chauffeur qui se trouvait au volant dans une cabine differente. Et si Bakayoko etait derriere, comment pouvait-il se jeter sur un chauffeur qui se trouvait dans une autre cabine bien separee. Il aurait cru alors avoir la capacite de travers cette barriere en fer pour se retrouver devant dans la meme cabine que le chauffeur.A l’examen de ce recit, on conclut que les propos avances par le commandant de brigade sont incoherents et mensongeres.
    Le mensonge aurait peut-etre tenu si le commandant disait que Bakayoko s’etait jete sur les deux gendarmes et les a desequilibre. Pas le chauffeur. Il y a donc mensonge, deformations des faits et entraves a la justice. Le commandant doit etre poursuivi en justice internationale pour un mensonge aussi grossier. Il faut que ces genres d’assassinat s’arrete a temps. Sinon les autorites risquent de perdre toute credibilite et engendrer par la un chaos socio-politique.On peut tromper le peuple quelques fois, mais tous les temps.

  • Le 12 juin 2009 à 23:13 En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

    NE PLEUR PAS VIEUX BAKAYOKO, ALLA EST UN DIEU PATIENT. ETRE HUMAIN EST SACRE. DONC LES GENDARMES QUI ONT TUIE MAMADOU REPONDRONT UN JOUR DEVANT LA JUSTICE DIVINE.
    ET ILS PORTERONT LA MALEDICTION...

    VICTOR FROM GHANA

  • Le 13 juin 2009 à 08:10, par zavier En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

    Qu’est ce qui se passe encore dans notre pays ? Un gendarme qui tire sur un citoyen désarmé ? Notre pays va mal, très mal et j’ai peur de la révolte qui s’en suivra un jour ! Que le président retienne ceci : il n’aura plus l’occasion de demander pardon une deuxième fois à un peuple meurtri de souffrances, de misères et surtout fatigué d’injustices. Il y a certains dossiers où il faut vite établir la confiance entre l’Etat et le peuple. Dire ce qu’il en ait. Il y a eu mort d’homme depuis mars et le peuple ne sait même pas qui a tiré ? Etait-il vraiment lucide ce gendarme ? Le dossier est en cours : le burkinabè est habitué à entendre cette phrase et beaucoup de dossiers demeurent toujours en cours. Rétabir la confiance entre les organes dirigeantes et le peuple devrait être un souci permanent de notre cher Président du Faso mais hélas, il laisse toujours pourrir les choses. Je crois qu’à la deuxième journée nationale du pardon, c’est le peuple qui lui demandera des comptes et à quel prix ? Je ne suis pas contre le Président du Faso, mais j’estime qu’un président doit se soucier de son peuple dire la vérité à son peuple quand il le faut. Celui qui a tiré est citoyen burkinabè, celui qui est mort est aussi un citoyen burkinabè. Que fait la justice du Burkina ? Ah j’avais oublié ! Le dossier est en cours. Wait and see

  • Le 13 juin 2009 à 11:21 En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

    dieu c’est bien mais prenez vous en charge et laissez dieu tranquille : il est deja assez fatigué des betises des hommes ! ca me rend tres triste de voir chaque fois des gens meler dieu a tout et n’importe quoi. Cela nous permet de ne rien faire et de subir dans le fatalisme comme pour dire : "voyez dieu le veut, on n’y peut rien" ; ca permet aux voyoux qui nous gouvernent de faire ce qu’ils veulent et nous on est la a parler de dieu. Dieu n’ a rien a voir avec ca. C’est a nous de prendre nos responsabilités. Alors levez vous, defendez vous au lieu de rester la a parler. On tue norbert zongo, david ouedraogo, etc, etc la liste est longue et personne ne fait rien. Alors ils continuent parce que ils nous ont donné la peur. De toutes facons ils nous tueront, autant prendre des risques : CABRI MORT N A PLUS PEUR DE COUTEAU. si on doit nous tuer au moins on meurt dans la dignité, mais ca on ne sait plus ce que on appelle dignité au burkina. On ne fait rien parce que chacun se dit que ce n’est pas lui ou quelqu’un de sa famille, mais quand son tour viendra il sera seul aussi. Defendre l’autre c’est defendre soi meme.
    somé

  • Le 13 juin 2009 à 12:11, par Kon ndoungtouly En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

    Arrétez ce spot qui passe à la télé ETRE BURKINABE ,C’est être blabla ... là si ces genres de prtiques doivent continuer dans ce PAYS LA ! Monsieur le Premier Ministre .

  • Le 13 juin 2009 à 14:53, par issa En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

    je sui sur ke setai un agent secret double ou il partai faire un cou de force.

  • Le 13 juin 2009 à 18:23, par Sebgo En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

    C’est avec un coeur sere plein de chagrin que je commente a cet article, dont je remercie ceux qui continuent a faire l’effort pour nous informer sur ces pratiques barbares et indisciplinees dont sont auteurs certains elements de nos forces de l’ordre.
    Sachons tous, que verite et reconciliation vise a marquer un arret obligatoire ou toutes les parties se rencontre afin que les auteurs se confessent et que les victimes pardonent, et ce pour tout simplement se donner une seconde chance pour un nouveau depart.
    Malheureusement, les evenements comme ca ne ferons que remettre le pendule a l’heure de la heine et de la vengeance. L’assassinat de Bakayoko n’est pas une bavure, c’est un acte de l’achete, d’irresponsabilite et de manque de professionnalisme. Si le feu Bakayoko etait un mercenaire il n’allait jamais se pointer la bas sans son materiel de combat, et s’il etait un espion nuisible alors il serait inopportun de l’avoir nautraliser, car l’on n’elemine pas une source aussi importante ; reste maintenant qu’il n’etait qu’un simple et inoffensif sitoyen torture et abattu froidement par ceux qui etaient senses se sacrifier pour le proteger, ceux la meme qui vienent de remuer le couteau dans la plaie causee par l’assassinat de Norbert Zongo, qu’ils soient maudits a jamais.
    Maintenant que nous sommes tous au courant de l’affaire, que fera la justice pour que les coupable soient punis severement ? se laissera-t-elle intimider et manipuler encore une fois et se resigner au cotes des tyrans, ou prendra-t-elle cette fois la partie du people ecoeure ? Nous somme dans l’attente, et les jours et semaines avenir nous diront la verite pour qu’on sache sur quel pied tremousser !
    Qus l’ame de Mamadou Bakayoko se repose en paix.

  • Le 14 juin 2009 à 02:09, par Le CAID En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

    La série des meutres recommence. C’était ainsi jusqu’à l’assassinat de Norbert ZONGO. Après quelques années de calme, ces messeiurs pensent que le peuple a oublié et se remettent à leur besogne. Vous aurez affaire au peuple et vous le regretterez.

  • Le 14 juin 2009 à 18:34 En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

    Repose en paix BAKAYOKO et que l’innocente terre du BURKINA te soit legère.Famille BAKAYOKO déposez votre plainte pour juste ne pas avoir tord demain.Il est certain et très cetain que justice ne sera pas faite à cause de certaines personnes relèvant d’une immoralité et d’une bassesse inconsidérables.Le BURKINA, PAYS DES HOMMES INTEGRES ? Nous allons seulement nous contenter du jugement dernier.A la famille éplorée nos condoléances les plus attristées.
    Par WENDINMIBEOGO

  • Le 14 juin 2009 à 22:57 En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

    Ceux qui disent au vieux de ne pas pleurer ont aussi raison la justice divine existe et en tant que croissant je sais que chacun devrait répondre un jour de ses actes. En ettendant je pense qu’il y a des problèmes que le hommes peuvent et doivent résoudre. Dieu seul sait ce que ce jeune taximan répresentait pour sa famille et en attendant la justice divine, peut être qu’un enfant n’ira plus à l’école, une femme se prostituera peut être pour nourrir ses enfants, un vieux bradera sa dignité pour pouvoir survivre... et c’est là où le problème se pose ; parler de justice divine à mon sens c’est être lâche, c’est de la peur et c’est même un peu de malhonnetété DIEU n’a jamais dit de tuer pour qu’il punisse.
    Arrêtons de tout confier à DIEU.

    • Le 15 juin 2009 à 09:49 En réponse à : Mort d’un taximan à Ouaga 2000 : Enquête sur le premier cadavre de Kosyam

      comme tu as si bien raison ! les gens ne veulent analyser et voir les choses correctement. On se contente de parler pour dire n’importe quoi, etc. laisez dieu tranquille et faites ce que vous devez fairepour qu’il y ait un MINIMUM , UN STRICT MINIMUM de justice dans ce pays et dieu fera le reste. Aiod etoi et le ciel t’aidera
      somé

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