Petite académie : Adama Fofana partage son expérience d’aîné francophone
A la faveur de la semaine nationale de la Francophonie, Adama Fofana a partagé son expérience d’aîné francophone en donnant les objectifs de la Petite académie qu’il a fondée avec un groupe d’amis. C’était au cours d’une conférence publique, le 17 mars 2009, à Ouagadougou.
Dans le cadre de la semaine nationale de la Francophonie, un agora francophone, portant sur les savoirs et savoir-faire des anciens et aînés francophones, s’est tenu le 17 mars 2009 à Ouagadougou.
A cette occasion, Adama Fofana, ancien ministre, a partagé son expérience sur la Petite académie, qu’il a fondée.
Devant un public composé en majorité d’élèves et d’étudiants, Adama Fofana a indiqué que la Petite académie est l’initiative d’un groupe d’amis.
Ils sont partis du constat selon lequel, après près de 50 ans d’indépendance, on note un déficit "très grave" en matière d’informations sur ceux qui ont marqué l’histoire de la Haute-Volta d’abord, et du Burkina ensuite, dans les domaines politique, culturel, sportif, etc.
La Petite académie est, comme l’a dit son concepteur, une banque de données sur le Burkina, à travers ses hommes, ses institutions, ses cultures.
La première édition de la Petite académie, comporte les 50 gouvernements qu’a connus le Burkina depuis 1957. On y trouve les portraits des ministres, accompagnés de leur biographie.
Pour pouvoir constituer ces données, Adama Fofana et son équipe ont envoyés près de 3 000 lettres de demande, aux proches de certains dignitaires disparus ou vivants pour pouvoir collecter les informations : photos, curriculum vitae (CV), parcours personnel, actions au profit de la nation, etc.
Ces informations recueillies ont été selon Adama Fofana, discutées, vérifiées, sélectionnées avec le minimum de place, pour la contradiction.
Aux intervenants, qui ont noté des absences de "taille", comme Dim Dolobsom ou Joseph Ki-Zerbo dans la petite académie, Adama Fofana a indiqué que le plus important est que la société burkinabè puisse rattacher le nom de quelqu’un à une action d’intérêt. Et d’assurer que cette première édition connaîtra des mises à jour, étant donné que toutes les données évoluent.
Pour Adama Fofana, la Petite académie est une vitrine et constitue surtout pour les jeunes générations une mémoire sur "notre" passé. Car dira Fofana "il n’y a pas d’avenir, si l’on ne connaît pas le passé".
Gabriel SAMA
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 19 mars 2009 à 06:25, par henry clay En réponse à : Petite académie : Adama Fofana partage son expérience d’aîné francophone
tous nos felicitations et encouragement a monsieur Fofana. et je voudrais que plus de personnes et institutions tel que Lefaso.net puissent etre des sources viables et fiables d’informations. je suis etudiant a l’etranger et je voudrais interpelle monsieur Pare et ses collaborateurs a developer un meilleur systeme d’archivage parce qu’il m’arrive d’utiliser le site comme source d’informations et il serait bien que le site puisse operer comme un moteur de recherche. il n’est pas toujours facile de se retrouver dans le present systeme de recherche. etant a l’etranger l’access a l’information est deja extremement difficile et apprecieront et encourageont les sources existantes a mieux nous aider afin que nous puissions nous rendre plus utile au burkina faso. merci infiniment