LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

La bière et ses adeptes au Burkina : Quand l’habitude devient une seconde nature

Publié le vendredi 20 février 2009 à 02h21min

PARTAGER :                          

Pour la quasi-totalité de ses consommateurs, s’abreuver de bière dans les bars et buvettes est devenue un phénomène de société dont l’importance n’est pas négligeable dans le quotidien des Burkinabè.

Manifestement, la bière au Burkina n’est pas seulement une boisson ; elle est en passe de devenir une habitude culturelle pour beaucoup. C’est le moins qu’on puisse dire quand on constate toutes les choses au centre desquelles on la retrouve. Même quand les principaux intéressés n’en ont que faire (baptême par exemple) la bière a ravi la vedette à toutes les autres boissons contribuant à installer, alcool aidant, une ambiance des plus électriques. Lorsque des amis se rencontrent, la première chose est de trouver un débit de boissons où ils s’installeront confortablement devant deux bonnes bières pour mieux bavarder. De bière en bière ces genres de rencontres finissent souvent tard.

La bière est tellement installée dans les habitudes des Burkinabè que sa consommation est devenue un rituel immuable. Pour servir tout le monde et tirer profit de cette quasi-dépendance envers la bière, Ouagadougou compte des milliers de buvettes et autant de bars qui ont tous une clientèle régulière. Le phénomène concerne toutes les villes du Burkina et ce sont donc des milliers de bouteilles que la Société de brasserie met sur le marché. Pas étonnant qu’elle soit l’une des plus prospère. Il semble qu’elle fait des recettes de plusieurs milliards de francs CFA par jour. Même dans les villages les plus reculés la bière est une denrée disponible pour ceux qui le désirent et malgré un coût assez élevé pour le niveau de vie, (une bouteille de bière 65 cl coûte entre 500 et 1 000 F, elle est bue et rebue par les invétérés.

C’est là que surgit un des désagréments liés à la bière car l’ivresse provoquée par une consommation immodérée est à la base de nombreux accidents de la circulation et d’autres désagréments de toute nature. Le goût prononcé des Burkinabè pour la bière est incontestable. Cette denrée a tant d’adeptes et est si bien installée dans les habitudes qu’elle a fini par faire l’objet d’initiatives spéciales. C’est ainsi que fut organisée à Ouagadougou la fête de la bière. Au cours de cette fête qui a durée plusieurs jours, les prix des différentes qualités de boissons sont légèrement minorés (de 50 à 100 frs). Organisée sur le site du SIAO, cette fête a connu un succès particulier.

Une foule compacte d’amateurs se bousculait jusqu’à des heures avancées sur le site et chaque jour accouraient de nouveaux accros qui ont entendu parler de l’événement. Les femmes n’étaient pas en reste et constituaient une part assez importante des fêtards. Cependant, cette fête a été vivement critiquée en raison des excès qu’elle engendre. De nombreux accidents de la circulation ont été enregistrés presque, sur le site même des festivités et les cas d’ivresse étaient nombreux. Toutes ces critiques n’ont pas affecté les organisateurs de l’événement qui ont rempilé un an après avec une autre fête de la bière nouveau look.

Il ne serait pas étonnant que d’autres localités du pays adoptent elles aussi une démarche de ce type simplement parce que des Burkinabè sont de grands amateurs de bière. L’importance de la bière pour eux est indéniable et on ne peut leur en vouloir d’aimer se retrouver autour de cette boisson. Ce ne sont pas tous les buveurs de bière qui sont des ivrognes que l’on voit tituber dans les rues. Si la qualité de boisson alcoolisée doit être prise en compte, il n’en demeure pas moins vrai aussi qu’il y en a qui boivent de la bière depuis des années sans jamais se saouler. Tout dépend de celui qui boit et comment il boit.

Le mal n’est pas dans la bière, il est dans l’esprit de celui qui boit. Dans tous les cas, la bière a de longs et beaux jours devant elle, alcool ou pas. Chacun doit apprécier le phénomène à son niveau et en tirer les leçons qui correspondent le plus à sa nature. De toute façon il n’existe aucune société du monde où l’alcool ne soit connu et consommé. Mais souvenons-nous du slogan publicitaire : « l’abus d’alcool nuit à la santé. A consommer avec modération. »

Luc NANA

L’Hebdommadaire du Burkina

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 20 février 2009 à 08:43, par pseudo En réponse à : La bière et ses adeptes au Burkina : Quand l’habitude devient une seconde nature

    Heuu.. je suis tre surpris par ce article : comment faire de la publicité pour la bière en oubliant que c’est avant tout un alcool, qui n’apporte aucun bénéfice au corps (bien au contraire) et n’apporte que des désagréments.
    Nous vivons dans l’un des pays les plus pauvres du monde, nous n’arrivons pas a joindre les deux bouts, a manger tous les jours, MAIS s’il s’agit de l’argent de l’argent de la bière, ca ne manque pas.
    La BIERE est avant tout un fléau pour notre pays. L’article devrait le souligner : un pays dans lequel la population passe sont temps a se saouler a la bière est un pays qui n’a aucune chance de se développer. Il s’agit de l’opium des burkinabés. Le pays avancera le jour ou la consommation de bière commencera a baisser.
    Combien de pères de famille prennent l’argent de la popote pour aller boire la bière ?
    Combien prennent l’argent de la scolarisation pour aller au maquis ?
    Non, nous ne devons pas avoir une fierté quelconque a être de grands consommateurs d’alcool !

    • Le 21 février 2009 à 00:38 En réponse à : La bière et ses adeptes au Burkina : Quand l’habitude devient une seconde nature

      Je ne sais pas s’ il ft etre fier ou pas d’etre un pays de buveur mais j’attire votre attention que la biere a une fonction sociologique. C’est pourquoitout se fait et se defait autour de la biere. Aussi, si les papas mettent l’argent du nansongo dans la biere, c’est pour aussi faire la politique de l’ autruche : Pourquoi ? Pour ne pas "voir" la miser dans laquelle ils sont vautres. Ce qui boibvent la biere par exces, ce ne sont pas ceux qui sont a l’ abri du besoin. Bien au contraire. Je ne defends pas la biere que personnellement je ne consomme pas mais c’est assez etroit et ca a des relents ayatollatiques que de s’elever contre la biere. si on le fait les memes gens vont se retourner contre quelque chose . Ou bien ?. Mais je ne defends pas la biere. Juste pour le souci d’ un reequilibrage.

  • Le 20 février 2009 à 08:47, par pseudo En réponse à : La bière et ses adeptes au Burkina : Quand l’habitude devient une seconde nature

    Il faut préciser a l’auteur que la bière ne peut pas créer une habitude, mais une dépendance physique et psychologique !
    « on ne peut leur en vouloir d’aimer se retrouver autour de cette boisson » : ha bon ? Moi j’en veux a ceux qui passent leur temps dans les maquis, et qui vont crier demain qu’il n’ont pas d’agent ! dans un pays comme le notre, on a mieux a faire avec 1000 F que de mettre ca dans une bière.

  • Le 20 février 2009 à 09:17, par Mike En réponse à : La bière et ses adeptes au Burkina : Quand l’habitude devient une seconde nature

    BOIRE OU NE PAS BOIRE ! On ne donnera ce conseil à personne mais je vous invite juste à mener réflexion avec moi. Voyez combien on perd de son argent dans cette chose qui n’apporte pas plus qu’elle détruit.
    Imaginez juste que sur les 14 millions de Burkinabé, nous prenons un échantillon de 10000 personnes quotidiennement consommatrices :
    *Soit 5OOF CFA, le prix d’une bouteille
    *Soit 10000, l’effectif des consommateurs quotidiens
    *A la fin de la journée, ils auront investi 5 millions de francs dans la bière
    *En une semaine : 35 millions
    *En un mois : 1 milliard 50 milles francs
    *En une année : 12 milliards 600 milles francs
    Avec cela, voyez ce que l’on peut faire pour ce pays, si l’on injectait cette somme dans dans un autre aliment sain , qui fait tourner notre économie.
    On ne paut faire la morale à personne, encore moins interdire l’alcool à quelqu’un.C’est son droit. Juste vous dire que nous Burkinabé avons les moyens de développer notre pays, si nous avons de l’amour propre et cette envie de voir notre pays émerger des décombres de la pauvreté. Pensons-y ! l’alcool, après ;mais d’abord le travail et de la souciance pour nous même, nos enfants et cette future génération qui devra multipler par cent ses efforts, si elle veut s’en sortir, si nous ne faisons rien pour lui faciliter la tâche.

  • Le 20 février 2009 à 09:18, par sotisi En réponse à : La bière et ses adeptes au Burkina : Quand l’habitude devient une seconde nature

    Et aussi il faut noter qu’il ya un vide au niveau du code de la route, ou du moins il y’a pas d’application. Savez-vous qu’il ne faut pas plus bouteille de bière pour etre selon la loi interdit de conduire. moto et voiture devraient rester à la maison pour qui apprecie la biere. Mais aller voir dans les maquis , se sont les hommes de la loi meme qui sont les grands godeurs avec l’argent de la corruption. Et dire que meme les ministres se font conduire par des chauffeurs emechés lors de ceremonies dont je tairais les noms volontiers. En Allemagne ou la biere est aussi une tradition, celui qui veut boire le fait chez lui generalement le soir parce qu’il interdit de boire aux heures de services, ou le fait ’a la descente mais en prenant soin de ne plus conduire, il rentre alors à pied en bus ou en metro et ou s’ils sont en couple un boit et l’autre s’abstient pour pouvooir conduire en attendant son tour la prochaine fois. Mais chez nous godé est un metier, pardon possede son bureau et madame n’a aucun droit d’y mettre les pieds sinon ....N’gaouwww.

    • Le 20 février 2009 à 15:13 En réponse à : La bière et ses adeptes au Burkina : Quand l’habitude devient une seconde nature

      Hé les gars, est ce que vous savez ce que ça veut dire liberté ? Fo laisser les gens boire tant que ya pas de loi dans ce sens. cè la loi qui régit les limites de la liberté.
      Les gens boivent pr oublier leurs soucis qu’est ce que vous croyez ! quand on a 1000f en poche, et on a un problème de 10000f, si on vé pa stressé vo mié boire. dans tous les pays du monde les gens boivent et on toujours bu depuis la nuit des temps. la consommation d’alcool n’agit aucunement sur le developpement. dites moi si le senegal es plus developpé que le ghana !
      Conneries tout ça ! les gars buvez mais ne vous saôuler pas pour faire des bêtises encore moins priver vos familles de bien être.
      la consommation d’alcool est un fait social bien encreé dans nos traditions locales. n’acceuille t’on pas les etrangers avec du dolo dans certains villages.
      Alors les soi-disants saints là, cè votre droit de ne pas boire l’alcool, mais epargnez nous de vos conseils. On a assez entendu !

  • Le 20 février 2009 à 12:17, par mousbylo En réponse à : La bière et ses adeptes au Burkina : Quand l’habitude devient une seconde nature

    Salut
    A vrai dire, au lieu de dire etre burkinabé ça se merite on devrait dire etre burkinabé ce ne plus boire. Pourquoi ne pas reglementer la production et la consommation de l’alcool.?

  • Le 20 février 2009 à 16:02, par Yamyélé En réponse à : La bière et ses adeptes au Burkina : Quand l’habitude devient une seconde nature

    C’est pourquoi je proposais qu’on a qu’à faire une pétition et un boycot actif général de la bière au moins une semaine pour corriger ces vérreux qui ne font qu’augmenter son prix. C’est parce que ya l’argent dedans (comme quelqu’un vient de le démontrer avec calcul à l’appui), et ils n’ont pas besoin de gratter eux.

    Par Yamyélé

  • Le 20 février 2009 à 18:57 En réponse à : La bière et ses adeptes au Burkina : Quand l’habitude devient une seconde nature

    Salut a tous
    Le probleme de l’alcool ne se vie pas seulement au Burkina. Ce n’est pas l’Etat qui donne l’argent de la boisson a ce qui boivent. Quand tu recois ton salaire a la fin du mois, tu es libre de le depenser ou et comme tu veux. Le role de l’Etat est de s’assurer que ceux dont la morale ne dit pas grande chose ne nuisent pas a la tranquilite des autres.Ne dit-on pas que la liberte des uns s’arrete ou celle des autres commence ? J’aime bien l’idee de renforcer le code de la route. Si vous decidez de faire une viree, laissez les engins a la maison ; si c’est pas possible trouvez quelqu’un qui va vs servir de choffeur pour la nuit moyennant payement. Ca peut creer un autre corp de metier.
    On ne peut pas interdire a la population de boire, mais on peut creer des conditions saines et un peut securitaire pour tout le monde. l’argent pour le financement de ces mesures peut etre trouver en taxant les fabriquants et aussi les debit de boissons.

  • Le 20 février 2009 à 23:14 En réponse à : Et si notre pauvreté était un grave problème de gestion ?

    c’est vraiment dommage et triste pour un pays pauvre comme le Burkina. Il n’y a pas de législation dans l’ouverture d’un maquis, il suffit d’avoir de quoi acheter un réfrigérateur et c’est parti. Il y a une police qui ne peut voir que les non respects de sens interdit...et les autres infractions ? Et si notre pauvreté était aussi un grave problème de gestion ?

    • Le 21 février 2009 à 09:39, par L’etalon En réponse à : Et si notre pauvreté était un grave problème de gestion ?

      Économie informelle, ça parle à quelqu’un ?

      Savez vous combien de famille ou de village entier vive grace à certains propriétaire de maquis ? Tant qu’il n’y aura pas de transparence dans la gestion des biens public ne parler par de ce qu’on pourrai faire avec l’argent consacré a une bonne guigui ou a une belle brakina au faso.

      Je ne dis pas non plus d’atteindre l’ivresse ! Boire avec moderation c’est recommandé !

      Pronons le retour du civisme et de la morale dans le comportement des consommateurs au lieu de prendre des mesures qui ne serviront à creer plus de maquis illegaux.

      Vive le Porc, vive la Bière vive le Fasol

  • Le 21 février 2009 à 02:26, par Glamour En réponse à : La bière et ses adeptes au Burkina : Quand l’habitude devient une seconde nature

    Mr Luc Nana, si vous ne pouvez envouloir aux burkinabés d’aimer la bière, moi je vous en veux de détester votre travail au point de traiter avec tant de légèreté un sujet aussi grave que celui-ci. A la différence d’une rédaction d’un écolier, l’article d’un journaliste, est le résultat d’une recherche rigoureusement ménée, abordant toutes les questions portant sur le sujet, ayant les reponses si possible, sinon conduisant le lecteur à la réflèxion. Exemples :
    - L’alcool et les mineurs ?
    - Pourquoi un enfant de 10 ans peut-t-il aller acheter une bière ou des cigarettes dans les boutiques au Burkina ?
    - Pourquoi Les maquis sont-ils remplis des moins de 18 ans ?
    - Pourquoi personne n’en fait cas ? Ni les parents, ni les autorités et pas même vous les journalistes !
    - Pourquoi autant de débits d’alcool ?
    - Pourquoi s’ouvrent-ils dès le matin et se referment à loisir ?
    - Le métier est-il règlementé ou non ?
    - Qui donne les autorisations d’ouverture des maquis et de vente d’alcool et dans quelles conditions les donne-t-il ?
    - Quelles sont les lois ?
    - Pourquoi ne sont-elles pas appliquées ?
    - Où va l’argent de l’alcool ?

    Et j’en passe...
    Travaillons avec sérieux, nous y gagnerons tous.

  • Le 21 février 2009 à 17:44 En réponse à : La bière et ses adeptes au Burkina : Quand l’habitude devient une seconde nature

    La bière est aujourd’hui un fait sociologique dans notre pays. Se retrouver entre amis autour d’une bière est devenu un fait banal, même si par ailleurs la pauvreté est galopante et touche la quasi totalité de la population. Ce qu’il convient de condamner, c’est l’irresponsabilité des personnes qui s’adonnent à la consommation de la bière alors qu’ils n’ont pas régler les problèmes domestiques. Si on est confronter à un problème de 5000 FCFA alors qu’on a que 1000 FCFA en poche, il vaut mieux utiliser ces 1000 FCFA à autre chose que d’acheter la bière avec, sinon on ne fait qu’aggraver les problèmes. Aussi, même si une bonne volonté voudrait vous secourir pour résoudre votre problème, lorsqu’elle saura que vous venez d’une buvette, vos chances deviennent minces. Il vaut mieux prospecter des alternatives à notre misère plutôt que de nous y enfoncer davantage tous les jours.

  • Le 21 février 2009 à 22:45, par David En réponse à : La bière et ses adeptes au Burkina : Quand l’habitude devient une seconde nature

    C’est vrait que la bierre est consommé partout dans me monde mais responsablement.ici aux us par exemple pour payer de l’alcool il faut prouver qu’on a 21ans et plus.et aussi ca ne se boit pas au dehors.meme tenir la bouteille contenant l’alcool sans la couvrir est un delit.j’espere que vous amenerait des lois pour accompagner la consommation car c’est toujours les familles qui payent prix .

  • Le 22 février 2009 à 03:55, par dapeacemaker En réponse à : La bière et ses adeptes au Burkina : Quand l’habitude devient une seconde nature

    Ecoutez je pense que c’est un faux debat qui n’a pas lieu d’etre.

    Economiquement parlant si je prends la biere comme tout autre produit alimentaire, sa consomation booste la production et c’est benefique pour le PIB du burkina(impots et consomations intermediaires) Savez vous combien la Brakina rapporte au burkina en fiscalite ? Combien de familles vivent de la filiere(de la brakina a la petite buvette du 6metres en passant par les caves) ? quelles sont les autres secteurs d’activites qui reposent sur cette filiere ?(agricole par le mais et le riz,publicitaire,medias,sport...ect)

    Socialement quelqu’un a dit que c’est l’opium du peuple au burkina. je pense que c’est clair !! Ya rien a ajouter !! Je reste convaincu que si on n’avait pas ce genre de phenomene de societe la vie paisible et le bon vivre a la burkinabe serait une utopie parce qu’on aurait traverse beaucoup de crises sociales sans precedents.

    Sur le plan politico-legal c’est autre chose je ne veux pas m’etaler dessus.
    Je termine juste en repondant a ceux qui ont fustiger la concomation de biere(que je differencie de la consomation d’alcool) en disant ceci : Le bas peuple au Burkina souffre beaucoup pour gagner son pain quotidien et il est travailleur et courrageux. Alors quand il decide de s’offir une biere avec le peu qu’il a(histoire de s’evader un peu et de nourrir sa perseverance et son espoir) ferme ta gueule et occupe toi de tes ognions. Et pendant que tu y es fait plutot la bonne guerre a ceux qui pillent les deniers publics et laisse les gens boire leur bierre tranquile. qa piche ??
    Peace

  • Le 22 février 2009 à 12:55, par desioo En réponse à : La bière et ses adeptes au Burkina : Quand l’habitude devient une seconde nature

    Je pense que cet article n’est pas un essai sur le phénomène de la bière. Il fait juste un arrêt sur le sujet de la bière et sa consommation sans aller plus loin. Alors s’il vous plaît n’accablez pas ce journaliste.
    A ceux qui tirent à boulets rouges sur la bière et ses consommateurs, je dis vous n’avez rien compris à l’article. De plus la bière, en plus d’être un produit économiquement important pour le Faso est un puissant facteur de cohésion sociale depuis les profondeures de nos sociétés traditionnelles. Revenez donc sur terre et arrêtez ces débats. Vous n’avez pas, au regard de vos raisonnements, le bagage nécessaire pour faire la morale à qui que ce soit. Faîtes fermer la brakina (et les cabarets) ne serait ce qu’un moment et vous allez comprendre son importance...

  • Le 22 février 2009 à 19:38, par wend waoga En réponse à : La bière et ses adeptes au Burkina : Quand l’habitude devient une seconde nature

    Si on se réfère aux statistiques économiques que quelqu’un a fait plus haut,il y a de quoi se réjouir pour la trésorerie nationale,si bien sur,les rétombées de ces grosses récettes ne tombent pas dans la poche d’un gros bonnet pour ses propres affaires !Ce que l’état a comme responsabilité,c’est d’aménager les choses de sorte que ceux qui ne sont pas des consommateurs ne subissent pas les conséquences des actes d’un ivrogne ! L’état a pour devoir d’interdire la conduite à partir d’un certain taux d’alcool.Il y a les taxis ou des bus qui sont là pour les amener chez eux en cas d’ivresse.On peut aussi(il le faut dans ce cas !)plafonner les tarifs nocturne et diurne de ces services de taxi-là pour que le monsieur bourré d’alcool ne soit pas victime de prédation !Parceque si cette loi tombe alors que le tarif du taxi n’est pas plafonné,c’est un autre problème qui est là !(Le gros malin de taximan,conscient de l’état du monsieur ou de la dame et sachant que la loi lui interdit de se prendre en charge dans son déplacement,peut vouloir en tirer le maximum de profit).Enfin,sortir une loi qui oblige ses messieurs et dames d’assurer un minimum pour tout le mois après avoir touché leur salaire,à la famille pour parer à tout désagrément à ce niveau aussi.Si tout celà est assuré,monsieur ou madame peut décider de boire toute la bière qu’il y a dans un bar,c’est son droit !Et ce n’est à personne de leur apprendre à s’inquiéter de leur santé.

  • Le 23 février 2009 à 19:42, par Philippe En réponse à : La bière et ses adeptes au Burkina : Quand l’habitude devient une seconde nature

    Une idée à creuser,comme ça ; pourquoi ne pas faire des bouteilles de bière plus petites et moins chères ?
    Si j’ai bien compris les bouteilles actuelles font 65 centilitres. Avec la chaleur omniprésente, c’est vraiment beaucoup d’alcool surtout que en groupe, il peut y avoir plusieurs tournées. En réduisant la capacité des bouteilles à 50 cl ou même 33 cl comme en France, on a toujours le plaisir de se retrouver entre amis et de partager le plaisir d’une Brakina sans faire d’excès alcooliques. La convivialité existera toujours et le porte monnaie s’en trouvera moins dégarnis. Si on a vraiment soif, mieux vaut s’orienter vers une autre boisson. (c’est toute une éducation j’en conviens) Si on veut remettre ça, on peut boire une deuxième bouteille mais, la dépense sera supérieur à la grande bouteille donc ce peut être un frein à la consommation. Moi, j’ai beaucoup voyagé, la bière, je l’adore, dans tous les pays, on en boit et on ne peut pas s’en passer. IL faut faire avec mais, je ne connais pas de pays sauf en Afrique ou les bouteilles soient si grandes. A vrai dire ça n’empêche pas les Européens de boire de grandes chopes d’un litre et plus, servies à la pression. Je dois préciser que cette dernière est en général moins alcoolisée. Donc moins dangereuse qu’à Ouaga.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique