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Maquis "Jet 8" : De nouveau fermé sous menace policière

Publié le jeudi 20 septembre 2007 à 07h25min

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Fermé une première fois puis rouvert provisoirement, voilà que le restaurant bar dancing Jet 8, situé dans les 1200 logements au secteur 14 de Ouagadougou, dans l’arrondissement de Bogodogo, vient d’être à nouveau fermé.

Dans la matinée du 19 septembre 2007, date de fermeture de l’établissement, les forces de l’ordre ont eu maille à partir avec les employés de ladite boîte. Ces derniers, au nombre de 62, selon la patronne, Zaïnabou Kontogomdé, se retrouvent pour l’instant dans la rue, sans emploi.

Il est 11h ce mercredi 19 septembre 2007 lorsque nous arrivons devant le restaurant bar dancing la Jet 8, situé aux 1200 logements. Un attroupement inhabituel à pareille heure à cet endroit confirme aussitôt les quelques doutes que nous avions peu avant notre arrivée sur les lieux. Mieux, les badauds assistaient à des échauffourées entre des agents des forces de l’ordre et certains employés dudit établissement. Notre photographe, Moussa Nagabila, qui tient absolument à capturer ces images, se voit aussitôt retirer son appareil photo par les policiers dont la furie s’abat tout de suite sur les journalistes se trouvant sur les lieux. Fort heureusement, après quelques moments d’hésitation ils acceptent de rendre au photographe son appareil. Tout le monde finit par se calmer un peu ; mais les employés du bar insistent pour y accéder. "Pas question, tout le monde dehors !" enjoint un flic. Toutefois, l’accès au bar leur sera accordé peu après.

Seule la proprio, Zaïnabou Kontogomdé, s’y trouve en train de discuter avec le chef des policiers, nous dit-on. Peu après, les journalistes sont autorisés à échanger avec la patronne de la Jet 8 dont les lamentations se faisaient du reste déjà entendre même de l’extérieur. Assise sous la paillote servant de piste de danse, la dame se prête volontiers à nos questions. Selon elle et ses employés entendus plus tôt, il s’agit d’une machination orchestrée par certains habitants de la cité, avec à leur tête la locataire de la villa 608, une certaine Honorine Médah, voisine immédiate du bar. Selon leurs explications, cette dernière, une magistrate, aurait déclaré que le bar émet trop de bruit la nuit ainsi que très tôt le matin, ce qui dérangerait son sommeil. Madame Médah aurait même eu à faire déplacer le maire central de Ouagadougou pour constater les griefs.

Simon Compaoré qui se serait rendu sur les lieux un matin de la semaine dernière n’aurait rien eu à reprocher au personnel du bar et aurait préconisé à la plaignante de se référer aux autorités municipales de son arrondissement, Bogodogo, afin qu’un compromis puisse être trouvé. Mais selon la patronne de la Jet 8, jusque-là il n’y aurait eu aucune confrontation entre elle et la voisine ou les autres plaignants. Cependant, celle-ci accuse sa voisine d’abuser de sa fonction de magistrate pour la faire déguerpir coûte que coûte. C’est la raison pour laquelle, dit-elle, l’ordonnance de fermeture vient des autorités judiciaires plutôt que de celles communales, comme l’aurait préconisé le maire central, la voie réglementaire, selon Zaïnabou Kontogomdé.

Vaine sera notre tentative de prendre langue avec madame Médah ; l’accès à la villa 608 nous sera tout simplement refusé sous prétexte qu’elle est absente.

En rappel, depuis son ouverture, le bar restaurant dancing la Jet 8 fait l’objet de plusieurs désaccords entre ses travailleurs et certains habitants de la cité. Ces derniers disent redouter les éventuels dérapages qui pourraient entamer l’éducation de leurs enfants, à cause du fonctionnement de ce bar. Ce n’est pas du tout l’avis de la propriétaire du bar, selon qui la Jet 8 n’est pas le seul bar à se trouver aux 1200 logements. La jet 8 avait été fermée une première fois, en début d’année. Un compromis avait été ensuite trouvé entre les deux parties, ce qui avait permis une réouverture du bar. La Jet 8 n’aurait-elle pas respecté ses engagements ?

Ce qui est sûr, avec cette nouvelle fermeture dont on ignore pour l’instant la durée, ce sont au total 62 employés du bar, selon Zaïnabou Kontogomdé, qui se retrouvent désormais sans emploi.


Zainabou Kontogomdé, propriétaire de la Jet 8 : "La justice n’est pas appliquée comme il se doit"

La principale incriminée par la propriétaire de la Jet 8 est la voisine immédiate, une certaine Honorine Médah, locataire de la villa 608. Selon Zaïnabou Kontogomdé, patronne de la Jet 8, celle-ci a abusé de son autorité de magistrat pour faire fermer son bar. Du coup, elle ne fait plus confiance à la Justice.

Peut-on savoir ce qui se passe dans votre restaurant ce matin ?

J’étais absente mais je sais qu’il y a à peu près une semaine, le maire de la ville, M. Simon Compaoré, est venu ici voir mes employés. Il leur aurait dit qu’il y a une voisine qui se plaint de tapage nocturne. Mais le maire a demandé à cette dame de voir la mairie de Bogodogo. Mais comme d’habitude, ces gens-là n’ont pas besoin de la mairie, ils ont la Justice pour eux, ils sont revenus comme autrefois faire fermer le bar.

Comment s’appelle cette voisine ?

Madame Médah Honorine, qui est venue ici avec monsieur Simon Compaoré.

Que comptez-vous faire à présent ?

Personnellement, je n’oserai pas dire que je vais me tourner vers la Justice puisque je vois qu’elle n’est pas appliquée comme il se doit. Donc je laisserai peut-être ces gens-là avec le plaisir, l’impression dirais-je, d’avoir gagné, même si en réalité ils n’ont rien gagné du tout. Car il n’y a pas de quoi être fier d’avoir mis 62 personnes dans la rue simplement parce qu’on veut prouver qu’on peut imposer la loi selon sa volonté, parce qu’on en a la capacité, surtout quand on est de la Justice.

Y aurait-il un antécédent entre madame Médah et vous ?

Non. Madame Médah, je ne l’avais jamais vue personnellement. Alors je ne comprends pas et je ne comprendrai jamais cet acharnement. N’importe quelle personne à Ouaga sait que notre musique aujourd’hui ne peut pas déranger puisqu’on n’a même plus de client. Cela, du reste, parce qu’on n’a pas de musique. Cette personne (ndlr, allusion faite à madame Médah) a bel et bien dit que même en tant que restaurant on n’existerait pas. Donc, je pense que c’est une affaire personnelle. Et à ce titre-là, je peux lui dire que le bar sera certainement fermé, mais qu’elle ne se dise pas qu’elle a gagné, plutôt parce que moi je pense que j’ai mieux à faire.

Est-ce que vous avez tenté, vous, de rencontrer personnellement le maire à votre tour ?

Non. Monsieur Simon Compaoré a demandé qu’il y ait confrontation à la mairie de Bogodogo (ndlr, l’arrondissement dans lequel se trouve la Jet 8) pour voir les possibilités qu’il y a. Mais apparemment ces gens-là, les confrontations ne les intéressent pas. Ce qui les intéresse, c’est le rapport de forces. Pour me prouver qu’ils peuvent faire mieux, j’attends de les voir faire démolir même le bar. J’attends de les voir faire raser les lieux qui ont été achetés pour usage commercial.

Par Lassina SANOU

LE Pays

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Vos commentaires

  • Le 20 septembre 2007 à 09:10, par KgB En réponse à : > Maquis "Jet 8" : De nouveau fermé sous menace policière

    D’abord cet article est desequilibre depuis son titre et ne rend pas compte de la realite. L’auteur ne peut meme pas cacher son parti pris.

    La logique veut qu’on fasse cesser le bruit avant toute confrontation. C’est inadmissible que nos autorites laissent pousser des macquis partout entrainant la prostitution au seuil de nos concessions. Non, il faut arreter ca. Aucun enfant ne peut etudier la nuit quand ses oreilles sont pleines de Coupe-decale et de tintamarre. Dans une Republique il faut le regne de la Loi et de l’Ordre (Law and Order). Pourquoi les gens ne prennent pas leur responsabilites pour reflechir sur des problemes de fond et leur trouver des solutions durables ? Si la loi interdit les Nuisances sonores, eh bien il faut s’en tenir a ca au lieu de conseiller aux gens des "confrontations" comme si on est encore sous l’arbre a palabre. Ce n’est pas un sujet qu’on doit "confrontationner". Un citoyen se plaint, la Police vient constater, et puis la loi s’applique, un point c’est tout. Il n’ ya pas de confrontation a faire ici. Cette dame a le Droit de crier a l’injustice, elle peut porter plainte pour abus de pouvoir. Elle a les moyens, elle peut se taper de bons Conseils et se faire dedommager.

    • Le 20 septembre 2007 à 10:21, par CIRE En réponse à : > Maquis "Jet 8" : De nouveau fermé sous menace policière

      Nous sommes dans un pays ou de plus en plus ce sont les rapports de force qui sont de plus plus mis en exergue. Il n’appartient pas à une justice de trancher directement sur la question mais des autorités municipales. C’est quand il n’ya pas eu de consensus avec les autorités municipales qu’on se refère à la justice. Si la justice doit aller dans le même sens de la fermeture de de jet 8 elle devrait faire fermer 95% des maquis de Ouagadougou parce qu’ils sont tous contigu à des habitations.

    • Le 20 septembre 2007 à 12:05, par sermmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmelLLLLLLLLLLLLLLLLL En réponse à : > Maquis "Jet 8" : De nouveau fermé sous menace policière

      salut, je ne pense pas que la solution c’est de fermer tout ces maquis mais de faire insonoriser tous ces lieux pour que de dehors on entende que le silence et les motos qui passent. si on vident tous ces maquis de nos quartiers bientôt nos villes seront tristes comme l’europe( leurope n’est pas le parardis !!!) je vis en france et c’est cette proximité que je retrouve à Ouaga dans tout qui me donne envie de revenir vite àOuaga pour y vivre.
      pour le sable, c’est pas des cons mais des personnes qui pensent plus à leur ventre qu à autre chose. condanable certes mais compréensible... donc trouvont des solutions qui peuvent arranger les deux parties.

      • Le 20 septembre 2007 à 14:31, par solass En réponse à : > Maquis "Jet 8" : De nouveau fermé sous menace policière

        Je viens de lire mes prédécésseurs, j’ai essayé de faire une brève analyse j’en déduit ceux-ci : tout d’abord étant un ERP( établissement recevant du public) le lieu soumis à l’autorisation et est règlementé. Au vu de la loi si cette dame a ouvert dès le départ son bar dancing c’est que la municipalité lui a donné l’accord vis-à-vis de la loi.Par la suite si la commission de sécurité après enquête, constate des manquements, notamment aux contraintes liées à ce genre d’établissement( excès de bruit, occupation anarchique de l’espace publique ) je suis d’avis qu’il soit fermé. Mais si sans procédure d’enquête, la justice amende la police par une commission rogatoire ,je crois c’est injustifié.En plus pour des raisons qui n’ont pas leur place dans ce débat en parlant de prostitution des enfants de la cité ou autre c’est un faux problème. Pourquoi ? Ce n’est pas parce que j’ai une mosquée à côté de chez moi que j’irais toujours à la mosquée étant musulman ou que ma mère fait du dolo que je serai une ivrogne, loin de là. C’est un problème d’éducation et de société, ne mettait pas ceci sur le maquis qui en réalité est devenu un restaurant. Quoi de mal pour un restaurant où l’on mange et se rafraîchisse. Maintenant si la dame utilise le restaurant à d’autre fin çà c’est un autre problème, mais je n’ai pas vu de rapport stipulant ainsi. Enfin si la loi est la loi et pas de rapport de force le restaurant doit être ouvert de nouveau.
        Merci.

        • Le 20 septembre 2007 à 19:06, par oulematou En réponse à : > Maquis "Jet 8" : De nouveau fermé sous menace policière

          Toute cette pagaille qui règne dans nos cités est dûe au fait que les autorités du pays n’ont pas prévu de centres commerciaux lors de la construction de ces cités comme on le voit dans d’autres pays. Une zone d’habitation ne peut être transformée en zone commerciale, mais que voyons-nous dans la capitale , des abords des cités transformés en maquis, salon de coiffure et de couture, etc, et bonjour les dégats.
          Il ne fallait pas laisser faire, c’est tout. Mais comme l’autorité n’adopte pas la fermeté, on gère avec. Dommage.

  • Le 20 septembre 2007 à 10:08, par Yamyélé En réponse à : > Maquis "Jet 8" : De nouveau fermé sous menace policière

    KgB, cette fois toi et moi nous nous rejoignons. Il faut purement et simplement fermer ce maquis. La magistrate a raison. Les gens sont ainsi. Ils font du bruit et si on se plaint, ils disent que c’est grace à sa fonction. Cette dame est magistrate, est-ce que c’est pour celà qu’elle n’a pas des droits ? Toi qui gère le maquis, tu penses que tu as le droit de déranger les gens ? Et puis une zone comme les 1200 est-elle indiquée pour des bars ? Il faut faire fermer ce maqui de Mme kontogomdé !!!

    C’est comme les gens qui vident leurs WC dans la rue pendant la nuit !! Tous ces macaques-là, il faut les dénoncer par des coups de fil anonymes à la police. La mairie de Ouaga ne veut pas de l’argent, sinon elle aurait eu beaucoup : tous ces nombreux maquis qui gattent les jeunes, tous ces impolis qui vident leurs WC dans la rue, toutes ces femmes impolies qui transforment les caniveaux en poubelles, tous ces soudeurs qui meulent en plein midi ou qui soudent la nuit.... Tout ceci, c’est des nuisances condamnées par le code de l’environnement. En plus, il y a tous ces cancres qui balaient le sable dans la cité. Voyez NIOKO 1, toutes les rues sont entrain de se raviner, et après on dira que c’est l’Etat qui n’a rien fait. NON !!!, il faut sévir !!!! N’oublions pas aussi ces camions de vidange de WC qui, une fois en dehors de l’agglomération, se permettent de vider le contenu de leur camion pas loin des habitations. Il faut que ces habitants s’organisent et traquent ces gens, qu’ils aillent crever toutes les roues de ces camions, y compris les roues de secours.

  • Le 20 septembre 2007 à 12:43, par Un lecteur de lefaso.net En réponse à : > Maquis "Jet 8" : De nouveau fermé sous menace policière

    Sans vouloir chercher à savoir qui a raison ou a tort, entre la plaignante et la propriétaire du maquis, cette situation pose la question de l’ouverture de lieus de rejouissance (bar-dancing, maquis, buvette...) dans les zones d’habitation. Il existe certainement des textes en la matière. Sont-ils appliqués ? Voici le véritable problème. Les autorités municipales et les services devant contrôler l’application de la réglementation font-elle leur travail ?

    La question des nuisances sonores ne concernent pas que les maquis. Elle concerne également les lieux de cultes.

    Certains lieux de culte, notamment les mosquées à cette période de ramadam (Bon ramadam à tous les fidèles musulman !), entretiennent une cacophonie qui trouble la quiétude, le repos et le sommeil des habitants de leur voisinage immédiat (toutes conféssions religieuses confondues) avec les hauts-parleurs qui crachent à des heures indues (après minuit). On doit pouvoir pratiquer sa religion sans déranger les autres, je crois.

  • Le 20 septembre 2007 à 13:09 En réponse à : > Maquis "Jet 8" : De nouveau fermé sous menace policière

    Si et seulement on pouvait nous laisser jouir de nos droits.

    J’approuve la fermeture de ce maquis car entre ce que le proprietaire et ce qui se vit reellement dans le quartier ca peut etre le jour et la nuit. Mais je pense que tout cela est lie a l’incomptence des services municipaux avec en tete Simon Compaore. Sinon comment comprendre qu’on permettre que des maquis, des boites de nuits s’implantent au coeur des lieux de residence ?
    Si cette fois, les populations riveraines ont eu raison sur le proprietaire du maquis cela n’a pas ete ou n’est pas toujours le cas. Si de par sa position, la magistrate a fait appliquer la loi, je lui tire mon chapeau : felicitation a elle. Elle n’est pas comme les autres qui n’ont pas cette possibilite pour laisser empieter sur ses droits et ceux des autres. Mme le proprietaire reconnaissez que vous et tant d’autres proprietaires nous empechent de jouir de nos droits.
    Malheureusement, je sais que les politiciens vont s’imixser dans cette affaire au detriment des populations a commencer par le maire central qui n’a ete pas capable de dire a cette dame qu’elle est en erreur.
    Mr le maire, Ouaga ne doit pas seulement etre une ville bien jolie en fleurs, en monuments mais aussi et surtout une ville ou on respecte les droits des citoyens et ou chaque chose est a sa place.
    Permettons nous de jouir de nos droits

  • Le 20 septembre 2007 à 16:15, par Argus En réponse à : > Maquis "Jet 8" : De nouveau fermé sous menace policière

    Quand va-t-on enfin laisser les journalistes faire leur boulot ? Encore une histoire de confiscation d’appareil photo de journalistes en reportage ! Je me rappelle en mon mauvais souvenir la furie des forces de l’ordre contre le cameraman de la RTB lors de la marche des commerçants de Rood-Wooko, la bataille rangée militaires policiers de décembre dernier où Ramata Soré de l’événement a été violentée, tout dernièrement les journalistes de San Fina ( Rappelez vous de ce "reportage sur les fils à papa"......... bref la liste est longue et honteuse. Les associations de défense des droits humains, de journalistes et les autorités doivent s’inquiéter et apprendre une fois pour toute à nos forces de sécurité, que le code de l’information, la constitution et que sais-je encore, consacrent tous le droit des journalistes à la liberté d’exercice de leur métier. Que chacun fasse son boulot et que l’on n’arrête des’en prendre à de simples gratte-papiers. Les journalistes sont-ils à l’origine de cette situation entre propmoteurs de débit de boisson et habitants de la cité ? NON. Il y’a problème, c’est le devoir des journalistes de nous en rendre compte au même titre que c’est du devoir des policiers de veiller à l’ordre public. Je n’ai jamais cessé d’exiger le professionnalisme chez les journalistes. Je ne me lasserai pas également de défendre leur liberté et ce pour une seule raison : LE DROIT DU PUBLIC À L’INFORMATION. C’est écrit dans la constitution je crois....................

  • Le 21 septembre 2007 à 09:17, par somazib En réponse à : > Maquis "Jet 8" : De nouveau fermé sous menace policière

    La bonne dame de la jet 8 a bien dit qu’il n’y a plus de music dans son maquis. Que ce n’est qu’un restaurant. Pourquoi donc fermer un restaurant ? Chaque habitation est un restaurant en soi ou les membres de la famille achetent a manger, se rafraichissent, causent et se reposent. Je ne vois donc pas en quoi un restaurant ne peut-il pas etre implante a proximite de nos habitations. S’il n’ya vraiment plus de music dans ce lieu, alors la magistrate a du user de son pouvoir pour fermer le maquis/restaurant.

    Si ce que dame maquis a dit s’avere faut, alors madame Medah (magistrate) a belle et bien raison de demander la fermeture du lieu,mais en saisissant les autorites municipales et non directement la justice car cela laisse entrevoir un abus de pouvoir et non une application de la loi. C’est cet abus de pouvoir dont lepolicier a use pour confisquer la camera du journalistequi veut servir son peuple en information. Il y a pleins d’employes Zeles et gonfles au Burkina qui croient savoir faire leur boulot alors qu’il en est tout a fait le contraire. Je me rappelle aussi que tout recemment un garde-corps du premier misnistre avait confisque la camera d’un journaliste. En tant qu’individu(meme magistrate) elle ne represente pas une demarche administrative. Qu’elle code penal lui permet-elle de fermer ce maquis/restaurant en tant qu’individu ?

    Parlant de la fermeture de ce lieu par ce qu’il se trouve aux 1200lgmts, ou pour tapage nocturne dans nos cites, alors qu’allez vous dire de la centrale de la SONABEL qui se trouve a dapoya ? C’est la nuisance sonore jamais egalee a ouaga. Au decollage comme a l’atterissage, des avions survolent les 1200lgts, precisement la villa 608, pourquoi madame Medah n’a-t-elle pas ferme l’aeroport international de ouagadougou en usant de son pouvoir de magistrate ?

    Le jour comme la nuit, cette centrale est une externalite detrimentale aux habitants de dapoya et environnant. Mais que dire si c’est l’Etat lui-meme qui l’as implantee la ou elle est ? C’est la meme situation qui se presente avec ce maquis d’autant plus que c’est la municipalite qui l’a autorise. Que peut donc dire/faire la mairie(l"Etat) qui percoit des taxes commerciales de ce maquis ? S’il y’a lieu de fermer ce maquis a cause de sa position "anti-liberto-ethico-geographique, alors une multitude de maquis sera fermee et ouaga serait silent comme un cimetiere, et je ne vois pas qui aimerait aller au cimetiere (sauf si la personne n’est plus) ; ni de Gre ni de force.

    Il y’a beaucoup de maquis dans cette situation qui nuisent aux voisins et il y’a moins de plainte. Il doit y avoir des dessous a ce probleme que nous ne connaissont pas. Il ’y a des solutions et des moyens. Que les deux partis causent carte sur table.

    Somazib

    • Le 21 septembre 2007 à 18:50 En réponse à : > Maquis "Jet 8" : De nouveau fermé sous menace policière

      Madame Medah, bravo pr ce que vous avez fait si vous l’avez fait. cet intervenant a un raison faux en prenant l’analogie des externalites— encore qu’ il use mal de ce mot qui est en principe melioratif—de la SONABEL de Dapoya et des avions qui survolent la villa 608. la ce sont des biens d’ utilite publique. mais qu’ un bar aille s’ installer dans un lieu de residence par excellence, c’est de l’ incurie de la part des autorites municipales. Que le maire y aille un matin et ne constate rien ne prouve rien non plus. Ce n’est pas parce que n fois n’est pas vrai que n + 1 fois ne seront pas vrais. Et meme si Mme Medah ne se plaint pas des bruits d’ avions et des bruits de la SONABEL de dapoya, faut- il pr autant qu’ elle accepte d’autres "bruits". trop ne serait- il pas trop ? La justice a agi. Qu’ on prouve par des arguments juridiques que c’est la municipalite qui devait etre saisie d’abord. Pourquoi ? la municipalite, son existence, frappe- t- elle la justice d’ invalidite ou de subordination ? Un procureur de la REPUBLIQUe— et je crois que 1200Lgts n’est pas au dessus de cette juridiction— maintenant qu’ on attaque en justice et nopus verrons toutes les failles. Il est vrai que la justice au BF est malade mais ne doit’ elle plus agir pr arreter les nuisances noctures, les bruits et les risques de depravation de nos enfants ? l’enfant est notre avenir. Il faut proteger la moralite des enfants. L’argument de 62 employes qui serait dans la rue, s’ il fait appel aux emotions, n’est toutefois pas suffisant. madame, cherchez calmement un coin ou avec la cllientele grandissante, vs pourrez embaucher 300 Burkinabe, mettant un coup d ’arret du meme coup au chomage qui vous empeche de dormir. Et comme s’ il n’yavait que les lieux de plairsir pr resorber votre chomage !!!

      • Le 29 septembre 2007 à 19:20, par N’mawey En réponse à : > Maquis "Jet 8" : De nouveau fermé sous menace policière

        toi tu as bien interet a revoir la definition du mot externalites du point de vue environnemental. Quand je parle de la sonabel. je parle de centrale electrique de dapoya et elle cree belle et bien des externalites, de meme les bruits des avions. Je sais de quoi je parle. Tu as besoin de cours en environnement.

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