Concours directs de la Fonction publique : Encore du pétrole à Ouahigouya !
Après les fraudes qui ont émaillé le BEPC session de 2007, une tentative de fraude a encore été décelée lors des épreuves des concours directs 2007 de la Fonction publique à Ouahigouya. En effet, des sujets du concours de la Douane ont été interceptés à partir du fax d’un télécentre de la place à Ouahigouya.
Le fax a été émis de Ouagadougou par un militaire à l’intention de ses parents candidats audit concours. Ironie du sort, un gendarme était sur les lieux, et il a mis la main sur les épreuves.
Renvoyés à Ouagadougou, ces sujets pris au télécentre se sont avérés les mêmes que ceux qui devaient être administrés le lendemain. Les grands décideurs n’auraient pas jugé utile de changer les épreuves.
Les enquêtes suivaient leur cours au moment où nous écrivions ces lignes. Aux dernières nouvelles, le militaire envoyeur des sujets, qui aurait été identifié, serait en cavale.
E.A.O.
L’Observateur Paalga
Vos commentaires
1. Le 16 août 2007 à 18:53, par Kanzim En réponse à : > Concours directs de la Fonction publique : Encore du pétrole à Ouahigouya !
Encore Ouahigouya ! Une réflexion sérieuse devrait être menée sur la centration des fraudes sur Ouahigouya. Si ce n’est pas un professeur indigne qui est pris, c’est dans un télé centre que les forfaits sont observés. Et voici qu’un concours organisé pour recruter des cadres chargés de la lutte contre la fraude, génère dabs ses entrailles la fraude, et des fradeurs futurs lutteurs contre la fraude. Et comme la déliquescence morale va grandissant, le militaire coupable se retrouve en cavale : aura-t-on fraudé contre les règles de l’enquête pour qu’il en sente l’odeur et qu’il s’enfuie ?
Le Ministère de la fonction Publique a beau bégayer des justificatifs à sa carence au niveau des concours, chaque jour qui passe met à nu ses défaillances. Mais cela c’est encore le Burkina. Le Burkina où la quintescence même des concours est un non sens : on peut enter à l’ENAREF par exemple, et dans tous les cycles, sans connaître le plus fondamental des fondamentaux de l’Economie, de la Comptabilité et sans faire la preuve d’aucun intérêt pour la fonction, ni d’aucune culture générale sur la matière ; on peut même entrer au cycle supérieur avec le BEPC : tout simplement parce que le système du concours lui-même est mauvais : les test psychotechniques et les autres épreuves , pour les maîtriser, il suffit de s’entraîner : que celui qui en doute prenne les fasciciules relatifs à la préparation des concours : le niveau de base, le niveau et les connsiassances relatives au concours ne peuvent pas être évalués à travers les épreuves. Le minimum de la docimologoe semble peu connue au Ministère de la Fonction Publique ; mais cela se comprend : les géniteurs des tests et du système de recrutement y afférant ont généré des émoluments et autre per diem à Millions ! Pauvre Juenesse que celle du Faso, où le mérite est foulé aux pieds, au profit du vol et de la conscussion. le Minstère chargé de la jeunesse devrait réfléhir sur la crise axiologique inévitable, la faillite toitale des valeurs au Burkina, parce que les acteurs de demain que sont les jeunes sont englués dans la fraude, le vol, et les intrigues. Pauvre Burkina.