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Le pouls de la cité : La périphérie attend le bitume

Publié le vendredi 25 mai 2007 à 07h41min

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Annoncée à grands renforts de publicité, l’opération de bitumage des voies des quartiers périphériques tarde à être effective. Et pourtant nous avait-on juré, l’Agence française de développement (AFD) a déjà débloqué les fonds. “L’opération sera lancée à la mi-mai”, avait clamé urbi et orbi le “Shérif” Simon Compaoré, l’homme qui fait ce qu’il dit et qui dit ce qu’il fait pour sa chère ville.

Hélas, à quelques encablures du mois de juin, certaines mauvaises langues prétendent que cette fois-ci, le Shérif va nous “enfariner”. Ou plutôt nous rouler dans la poussière, avec l’important trafic de ces quartiers périphériques, devenus des centres de développement.

Convaincus pour notre part que ces assertions relèvent de la politique politicienne au lendemain des législatives, nous attendons sereinement le “goudron”, avec dans l’esprit que le plus tôt sera le mieux. Qui a dit que bonne réputation valait mieux que ceinture dorée ?


Quelle valeur pour les bons de carburant ?

Quelle valeur ont les bons de carburant ? C’est la question que des usagers se posent lorsqu’ils se retrouvent dans certaines stations-services en possession d’un bon. On a parfois l’impression que le bon est considéré par certains pompistes comme de la “sous-monnaie”, ne donnant pas droit aux mêmes faveurs que l’espèce sonnante et trébuchante.

Des propos du genre “nous avons arrêté de prendre les bons”, “nous ne disposons de bons qu’en petites coupures pour vous rendre en monnaie, donc vous ne pouvez pas prendre du carburant”, sont de plus en plus légion. Imaginez la désolation d’un client qui arrive dans une station avec seulement quelques gouttes de carburant dans son engin et qui n’a que le bon pour payer !

Nous estimons que les gérants de ces stations services doivent faire l’effort de satisfaire tous les clients, quels que soient les moyens légaux de paiement en leur disposition. Sinon il vaudra mieux arrêter de mettre les bons sur le marché. Parce qu’à notre humble avis, ces bons en papier ont valeur de monnaie.

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 25 mai 2007 à 11:30, par Wendy En réponse à : > Le pouls de la cité : La périphérie attend le bitume

    A propos des voies des quartiers périphériques je vais oser prendre la défense de la Mairie en attendant qu’elle réagisse sûrement. En effet, étant moi-même résident d’un quartier périphérique en l’occurence le secteur 17, j’ai toujours scruté les journaux à la recherche d’un appel d’offres non pas pour y répondre (je ne suis pas entrepreneur !) mais dans l’espoir de voir un jour un appel concernant ces voies. Et c’est avec plaisir que j’ai découvert ces derniers jours des appels d’offres pour le bitumage de certaines voies. N’ayant pas pu résisté à la tentation de vérifier sur le terrain, j’ai été agréablement surpris de constater qu’au moins 4 voies du secteur 17 (dont les 17.266 et 17.276 qui me concernent directement) seront révêtues. La clôture des appels d’offres est prévue pour le 4 juillet si ma mémoire est bonne. Donc avant de parler "d’enfarinade" je pense qu’il faut attendre après cette date pour voir venir les choses. Cordialement.

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