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Etalons : On rechauffe le plat Notheaux

Publié le lundi 30 avril 2007 à 07h21min

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Les Etalons du Burkina seront désormais coachés par le duo franco-burkinabè Didier Notheaux-Sidiki Diarra. L’annonce a été faite par la Fédération burkinabè de football, le samedi 28 avril à son siège. Le technicien français signe son retour à la tête des Etalons après son bref passage de 98 à 2000.

Saboteur évincé il y a une semaine, la FBF avait promis de s’atteler urgemment au recrutement d’un nouvel entraîneur ou plutôt d’un duo d’entraîneurs. Et en raison de l’étape décisive des éliminatoires de la CAN Ghana 2008, il fallait prendre des hommes qui ont une certaine connaissance du football burkinabè.

Dans ces conditions, ceux qui répondaient parfaitement à ce profil sont, bien entendu, les entraîneurs locaux ; mais sur la place du marché, le seul capable de relever ce défi est Sidiki Diarra, même si certains lui reprochent sa trop grande complaisance. Après analyse des propositions reçues à son siège (la FBF s’est réservé le droit de ne pas donner le nom des autres prétendants à l’encadrement de l’équipe nationale ; mais on susurre que les propositions allaient de la plus sérieuse aux plus farfelues à l’instar de Walid Halilhodzie, ancien entraîneur du PSG, de Franck Tanazi, ancien sélectionneur des Etalons cadets et même d’un certain Albert Rust, entraîneur de Créteil), la FBF a décidé de porter son choix sur le duo Didier Notheaux-Sidiki Diarra. Selon le chargé de communication de la FBF, Alpha Barry, il s’agit d’un duo plutôt que d’un entraîneur et de son adjoint, même si en la matière, il faut un principal et un secondaire.

Notheaux a été retenu parce qu’il connaît le football burkinabè et aussi les Etalons. En effet, il fut sélectionneur national entre 98 et 2000. C’est d’ailleurs lui qui a succédé à Philippe Troussier au soir de la CAN 98 que notre pays a abritée. Il avait réussi à nous qualifier pour l’expédition Ghana-Nigéria en 2000, mais n’était pas du voyage de Kano, car remplacé entre- temps par le Belge René Taelman. On lui reprochait, entre autres, de s’être transformé en agent de joueurs et de ne s’occuper que de la vente de ceux-ci. On se rappelle encore de cette violente prise de bec qu’il avait eue au stade du 4-Août avec notre confrère, Salif Kaboré de Ouaga FM.

Bref, pour des connaisseurs de l’environnement des Etalons, l’on en a bien trouvé : Notheaux le revenant et Diarra le pompier de service (c’est lui et Jacques Yaméogo dit Sap Olympique qui ont qualifié les Etalons pour Mali 2002). Le contrat de ce duo franco-burkinabè court jusqu’au 30 septembre 2007, c’est-à-dire juste qu’au soir des éliminatoires de Ghana 2008 avec pour objectif, une qualification pour cette échéance.

Le moins que l’on puisse espérer est que ce duo ne connaisse pas le même sort que celui formé par Saboteur et Zagalo. Leur premier match-test aura lieu le 3 juin prochain à Maputo au Mozambique lors de la 4e journée des éliminatoires

Kader Traoré

Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 30 avril 2007 à 11:22 En réponse à : > Etalons : On rechauffe le plat Notheaux

    PA-THE-TIQUE

  • Le 2 mai 2007 à 12:04 En réponse à : > Etalons : On rechauffe le plat Notheaux

    Il n’y avait "aucun plat " à rechauffer, mais seulement des condiments à faire cuire !

  • Le 3 mai 2007 à 00:21, par Levi En réponse à : > Etalons : On réchauffe le plat Notheaux

    Bonjour, je commence par m’excuser auprès de ceux qui croient encore au football burkinabé, mais c’est également bien à eux que je voudrais m’adresser. Voyez-vous, je suis Burkinabé très fière de l’être et on ne peut plus animée d’un fort sentiment national mais force est de reconnaître que les Etalons, dans toute leur "carrière", n’ont pas brillé d’une seule étincelle ! Certes, personne n’oublie la CAN 98 où nous avons connu, je crois bien, notre moment de gloire. Je crois que malheureusement, ce sera tout pour nous. Nous ne sommes pas une nation de football et ce n’est pas parce que ce sport représente quelque chose de phénoménal dans le monde d’aujourd’hui que nous devons nous cramponner à y investir (de quelque façon que ce soit) alors que nous n’avons pas de talent ! D’aucuns pourraient rétorquer que ce n’est pas de talent dont manque nos jeunes. Moi je suis désolée d’avoir à le dire mais si nos joueurs avaient autant de talent et de sentiment national qu’on le pense, nous remporterions de vraies victoires. Que se passe-t-il donc sur les terrains ? C’est vrai que le concept de "persévérence" n’existe pas pour rien, toutefois, je pense que notre temps imparti pour persévérer s’est écoulé sans porter de fruits autres que ceux de la CAN 98. Bref, tout cela pour vous dire que nous avons des milliers de paysans dans nos villages et des milliers d’analphabètes dans notre cher pays dont nous devons nous occuper. Quand on a la chance de sortir un peu du pays pour voir comment sont les choses ailleurs, je pense qu’on se rend compte que le football NE DOIT aucunement figurer sur la liste des priorités au Burkina Faso. Les lourds investissements dans le football pourraient être autrement utilisés, auquel cas ils le seraient à meilleur escient. Je demande encore pardon à ceux que j’ai pu heurter, mais je crois qu’une démocratie signifie aussi liberté d’expression entre citoyens (sans soulever un autre débat...).

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