Burkinabè de Washington : porter l’information juste sur les opportunités réelles aux USA
Sibiri Sawadogo réside à Washington depuis novembre 2000. Il travaille à la Banque mondiale en tant que Conseiller principal de l’Administrateur pour les pays francophones d’Afrique. Il est également le Secrétaire général de l’Association des burkinabè de la région de Washington (ABURWA) qui a été crée en 2003 et qui à ce jour enregistré l’adhésion de 250 burkinabè.
L’association se réunit en assemblée générale chaque été avec un ordre du jour précis ; c’est un cadre d’échanges et d’informations pour se sentir en famille. Le Secrétaire général nous en parle sans détour mais avec fierté.
Active malgré la rareté des rencontres
Comme toute association, l’ABURWA s’organise tant bien que mal avec quelques préoccupations. D’abord la mobilisation de ses membres ; c’est la croix et la bannière, reconnait Monsieur Sibiri Sawadogo , « même au niveau du bureau, nous avons des difficultés à nous réunir, cela est lié au mode et rythme de vie que nous avons aux Etats-Unis, car ici le travail prime sur les autres activités », confie-t-il.Cependant l’espoir demeure qu’avec la volonté des personnes-relais qui servent de points focaux, l’Association demeure active.
Outre les retrouvailles ponctuelles, (rencontre avec des personnalités burkinabè de passage, mariage, baptême. décès), l’ABURWA a programmé des activités régulières, dont notamment la célébration de la fête nationale du 11 décembre, qui sera commémoré le 16 décembre 2006 et déjà les préparatifs vont bon train. Elle a aussi la journée du plein-air organisée chaque été et émaillée d’activités diverses : foot-ball, dégustation des mets burkinabè, exposés-débats sur divers sujets intéressant la vie du Burkina.
L’autre difficulté relevée par le Secrétaire général de l’ABURWA, concerne les moyens financiers. « Notre association a pour seule source de revenus, les cotisations et étant donné le rythme irrégulier des réunions, il est tout à fait évident que nous encaissons difficilement car généralement c’est au cours des réunions que les membres versent leurs cotisations ».
L’ABURWA entretient-elle des relations fonctionnelles avec des associations soeurs d’ailleurs comme New-York ? Pour le moment non, répond Monsieur Sawadogo mais cela ne saurait tarder. Cette année à l’occasion de la célébration du 11 Décembre, nous allons inviter les associations soeurs des autres régions.
S’agissant des relations avec l’Ambassade à Washington, Monsieur Sibiri Sawadogo se dit satisfait de l’excellence des relations. « Nous avons d’excellents rapports, la Chancellerie qui a toujours prêté une oreille attentive à nos doléances ; et d’ailleurs, c’est sous ses encouragements que nous sommes arrivés à mettre en place l’ABURWA. L’ Ambassadeur a toujours été présent personnellement à nos différentes manifestations chaque fois que son calendrier le lui permet ».
Sur la situation de l’immigration, le Secrétaire général de l’ABURWA souligne l’importance de porter l’information juste par rapport aux opportunités réelles qui existent aux USA, car le plus souvent certains se basent sur des cas de réussite de parents ou d’amis qui ont été souvent sollicités pour subvenir aux besoins de leurs familles restées au pays.
« C’est vrai qu’il y a des burkinabè qui ont réussi en faisant de bonnes affaires, on en parle souvent , mais ce qui n’apparait pas souvent et qui doit être répété, c’est le côté négatif. Beaucoup sont malheureux ici, en particulier ceux qui ne sont pas en règle vis-à-vis des services de l’immigration. Ils ne peuvent pas travailler légalement et sont victimes d’exploitation par leus employeurs ».
Pour Monsieur Sawadogo, l’information sur les difficultés doit être partagé par tous pour éviter que des gens ne prennent le chemin de l’aventure « incertaine » en vendant maisons ou biens familiaux, le plus souvent motivé par des raisons de travail ou d’études.
H. Barry
Ambassade du Burkina à Washington
Vos commentaires
1. Le 20 octobre 2006 à 10:00, par OUANDAOGO ousmane En réponse à : > Burkinabè de Washington : porter l’information juste sur les opportunités réelles aux USA
Bonjour,
Je suis un étudiant burkinabè à Clermond Ferrand et fonctionnaire au Ministère des Finances et du budget au pays. Je voudrais avoir l’addresse electronique de l’association ABURWA ou de Monsieur SIbiri SAWADOGO.
Merci d’avance
Le 21 octobre 2006 à 12:41, par Sawadogo En réponse à : > Burkinabè de Washington : porter l’information juste sur les opportunités réelles aux USA
je suis burkinabè,je reside a Avignon(france) j’aimerai avoir les coordonnées de l’association , pour avoir de plus ample information , je travaille comme aide-soignant en urgence dans une clinique et je gagne assé bien ma vie et j’aimerai fonder une association mais je ne sais pas comment procéder , je demande des conseils ;
M. Arnauld Sawadogo
Le 28 avril 2007 à 01:07 En réponse à : > Burkinabè de Washington : porter l’information juste sur les opportunités réelles aux USA
Salut
Nous sommes une jeune association qui desire solliciter des aides auprès de Monsieur Sibiri SAWADOGO ou de tout autre partenaire que vous pouvez mettre a notre disposition.
AISE : Association pour l’Intégration Sociale des Enfants
Tel :(226)50356737--- (226)76650887---(226)76416780
02 BP :5722 Ouagadougou 02 Burkina Faso
2. Le 20 octobre 2006 à 10:48 En réponse à : > Burkinabè de Washington : porter l’information juste sur les opportunités réelles aux USA
Chapeau a M. Sawadogo, et les Burkinabes de Washington. Chapeau aussi pour la mise en garde a propos des mirages des Etats-Unis. On ne decourage personne de rever, c’est le reve qui m’a amene ici aussi. Seulement, il y a assez d’obstacles que beaucoup d’entre nous ici presents masquons, sinon cahons la verite a ceux qui desirent venir. On donne l’illusion d’une belle vie qui en realite n’est pas reelle. En disant la verite au moins a ceux qui ont ont en projet de venir, ils se prepareront en consequence, pas financierement, mais psychologiquement, au mons. Je sais personnellement que rien n’aurait pu arreter mon reve, mais j’’avais pris les disposition pour etre en regle, et prepare mentalement. Alors je comprendrai correctement que les autres tiennent a leurs reves. PCQ’il faut reconnaitre qu’il ya la possibilite de s’en sortir aussi, avec l’ethique du travail propre au burkinabe.
Je ne saurai terminer sans suggerer que M Sawadogo et son Association fassent des suggestions aux gagnants de la DV Lottery. Il me semble que certains gagnants se prennent pour des invites du gouvernement americain en venat. Ils doivent savoir qu’ils viennent pour recommencer leur vies a zero, et meme en dessous de zero s’ils n’ont pas un bon niveau en anglais. Il est aussi presqu’impossible de travailler dans un bureau sans diplome dans une institution americaine. Cela veut dire que meme des porteurs de doctorats passeront par les usines, et autres travaux manuels et physiques assez mal remuneres et extremement fatigant, surtout pour la plupart d’entre nous qui avons rompu avec le dur labeur depuis l’obtention d’au moins le BEPC.
Enfin, Je tire aussi mon chapeau a H Barry de l’embassade qui donne des infos sur les compatriotes ici depuis un certain temps. Keep up the good job !!!
Battmack, Urbana-Champaign
Le 17 février 2009 à 12:00 En réponse à : > Burkinabè de Washington : porter l’information juste sur les opportunités réelles aux USA
salut mon frere de sang. je vous sms depiuis le bf. je voudrai avoir plus de dialogue avec vous donc je laisse men e.mail"kondomboallassane@yahoo.fr.
merci pour la collaboration
3. Le 20 octobre 2006 à 18:50, par M.barry En réponse à : > Burkinabè de Washington : porter l’information juste sur les opportunités réelles aux USA
Je viens de lire l’article sur la vie des burkinabes au Etats -Unis , selon moi ces compatriote doivent surtout etendre leur dbats et discutions sur les voix et moyens d’investir au pays cela permettrais de comtribuer positivement au developpement .
Surtout ceux qui y vivent depuis plusieurs annees ont besoin de savoir que le pays a aussi besoin de leur soutien pas seulement leur proche famille .
s’interesser a la vie politico -economique du pays aussi .
moi je suis Burkina resident a Monrovia au liberia depuis deux ans , et chef comptable de Global bank of Liberia et etudiant en master en commerce international a l’EENI ( Ecole espagnole des Negoces Internationale ) par correspondance .
je pense que la diaspora a besoins de s’unir pour mieux contribuer a la cration d’emploie et plus d’opportinute’ au pays pour permettre a nos jeunes freres de rester au Pays .
Cheick barry
Le 14 mai 2007 à 19:12, par OUEDRAOGO BOUBAKAR En réponse à : > Burkinabè de Washington : porter l’information juste sur les opportunités réelles aux USA
Bonjour Mr Cheik Barry
J’aimerais avoir votre adresse afin d’avoir des renseignements sur l’EENI.
Voila le mien : dissamehu@yahoo.fr
Merci
4. Le 27 octobre 2006 à 00:47, par Isabelle En réponse à : > Burkinabè de Washington : porter l’information juste sur les opportunités réelles aux USA
Juste pour tirer mon chapeau au president sortant Mr Alexandre J. Bambara pour le travail qu’il a accompli.